Titre : Quand un no-life change de "drogue"

Disclamer : Bon, les personnages appartiennent à J.K Rowlingsauf ceux que j'invente ! Je tient compte de tous les livres sauf l'épilogue du sept et la mort de Tonk, Remus, Fred ...enfin les gentils!

Rating : M (Yaoi à venir)

Notes : Je me lance dans l'écriture de fics ! Celle ci est la première que je fais, il faut bien commencer un jour.

Bonne lecture!

Prologue

Dans une maison au creux de Londres, dans un quartier tranquille généralement peu perturbé, le calme de ce lieu n'était pas partagé par tous. Des cris à fendre l'âme brisaient le paisible silence de cette petite bourgade moldue.

Mrs Johnson vint se poster à la fenêtre. Bien qu'il soit relativement tôt , elle était toujours levée à sept heure précise pour aller promener Choupette et Caramel ses deux (adorables?) caniches nains. Après être revenue de sa petite balade quotidienne, elle fut surprise par l'arrivée de deux individus, un homme et une femme, qui vinrent sonner à la porte de son voisin d'en face. Le jeune homme ne recevait pas beaucoup de visite et la curiosité de Mrs Johnson fut piquée à vif. Elle gravit donc l'escalier (après avoir détaché Choupette et Caramel) et se posta à la fenêtre de sa chambre qui donnait sur la rue.

Elle regarda le couple sonner à la porte et attendre que l'on vienne leur ouvrir. Mrs Johnson vit la porte s'ouvrir et révéler un jeune homme à l'air ensommeillé. Mr Harry Flips ...Mrs Johnson poussa un petit soupir, un léger sourire sur les lèvres. Si elle avait eu quarante ans de moins elle aurait surement tenter sa chance avec ce jeune homme qui était si poli et serviable...quand il sortait de chez lui. Il restait constamment enfermé dans sa maison et ne sortait que pour faire des courses. Les rares fois où Mrs Johnson le voyait dehors, il s'asseyait à une table de jardin qui tombait en ruine avec un ordinateur ou une de ces nouvelles consoles de jeu et passait la journée dessus. Elle était sûre qu'il avait chez lui une multitude de ce qu'elle qualifiait de «pollueurs de cerveaux intempestifs». Récemment, il avait fait l'acquisition d'un nouveau jeu qui, celui-ci, avait été au goût de Mrs Johnson : un tapis de danse. Il avait passé des heures dessus dans son jardin de devant, à danser sur la musique, en sueur et torse nu un grand sourire aux lèvres. La pauvre Mrs Johnson en avait presque bavé (au deux sens du terme) pendant toute la journée pour s'empêcher de l'épier, ce qu'elle n'avait pas vraiment réussi et avait adressé de nombreuses excuses au portrait de son défunt mari. Malheureusement le tapis de danse avait disparu pour cause de surchauffe. Elle avait appris que ses deux meilleurs amis lui en avait offert un autre plus performant car c'était « une excellente chose pour qu'il se bouge un peu s'il ne voulait par ressembler à un mollusque invertébré » , ce qui n'avait pas plu à Mr Flips qui leur avait répondu de s'occuper de leurs oignons et de lui foutre la paix. En fait le dit tapis de danse était installé précieusement dans la salle de musique du dit Mr Flips qui passait chaque jour quelques temps à répéter ses pas de danses (il avait acheté pleins d'extensions qui comprenaient pratiquement tous les styles ).

Mrs Johnson se remit à détailler son voisin qui était en train de se faire enlacer par une furie brune et un grand rouquin. Son voisin était habillé d'un t-shirt blanc large , un peu froissé ( il avait du s'endormir avec), d'un short bleu style baggy avec des vans noires pour compléter sa tenue. Ses cheveux bruns étaient ébouriffés, certaines mèches plus longues lui retombaient sur des lunettes rectangulaires (fines, noires, cool) qui dissimulaient ses yeux verts en lui donnant un petit côté espiègle mais terriblement mignon. Elle était en train de le détailler lorsqu'il releva brusquement la tête dans sa direction et lui fit un petit coucou avec la main. Rougissant furieusement d'être prise en flagrant délit de matage intensif , Mrs Johnson lui retourna son bonjour et partie précipitamment s'occuper de ses bégonias en se jurant de ne plus épier son voisin ( ce qui lui sera très difficile ).

Harry Potter sourit en voyant Mrs johnson se précipiter hors du chant de vision de la fenêtre (et oui vous l'auriez devinez Harry Flips est en fait Harry Potter ! Quelle découverte!). Le roux (qui vous l'aviez devinez, n'est autre que Ronald Weasley) se retourna vers lui avec un grand sourire goguenard :

«T'as une touche m'sieur Flips? Lança t-il.

-T'es con , lui répliqua Harry en lui assenant un claque derrière la tête.

-Ben en tout cas ça te ferais pas de mal !

-Pfffff n'importe quoi , pour votre gouverne ma libido se porte très bien et puis je vais pas me taper une vieille de 65 ans !

-Mouai , ça c'est ce que tu dis, depuis quand t'es pas sortie de chez toi Mr Flips ? l'interrogea Hermione .

-Rhaaa, Hermione tu vas arrêter de me bassiner avec ce nom, tu sais très bien pourquoi j'en utilise un faux. Tout ce que je veux c'est qu'on ME FOUTE LA PAIX , qu'on ne me montre pas du doigt dès que je vais dans la rue en disant avec une voie fluette (il prend la posture des groupies qui se pâment devant leurs idoles) : « Waou c'est Harry Potter regarder, j'y crois pas c'est bien lui, il est siiiii fort , trop VIP! Youhooooouuu , Mr Potter vous voulez bien signer ma poitrine avec mon rouge à lèvres ? » Non mais franchement vous tiendriez pas deux secondes face à ça.

-...

-...

-...

-Quoi ?

-...

-Harry, tu nous sort cette excuse depuis cinq ans à chaque fois qu'on te parle de ta vie sociale. D'ailleurs je te ferais dire que cet incident ne c'est produit qu'une fois et que ça fait un certain temps déjà que La Gazette du Sorcier n'écrit plus d'article sur toi, le monde sorcier ne sais même pas à quoi tu ressembles maintenant. Et puis ton histoire de groupies en chaleurs ne tient pas la route, tu es dans un quartier moldu -MOLDU- Harry, personne ne te connaît comme le survivant. Alors, pour une fois soit honnête envers toi même et avoue que tu es un drogué ! S'exclama Hermione .

-Harry ? Un drogué ?mais t'es folle ma chérie , Harry n'est pas un junky, s'insurgea Ron en lassant un regard perplexe à sa femme (ben oui il ne peut en être autrement ).

-Ce que je voulais dire c'est que Harry est un NO LIFE .

-N'importe quoi ! Je sort de chez moi je te signal et puis j'ai un boulot.

-T'es traducteur !

-...Et alors ? Je suis pas tout le temps sur mon ordinateur !

-Non, c'est vrai répliqua t-elle avec un sourire ironique ; tu as aussi ta PS3, ta Wii, ta Xbox, ton tapis de danse

-Nan j'lai pas gardé !

-Va me faire avaler ça Harry ! Bon je continue , ton karaoké, tu es modérateur sur un serveur de jeu en réseau, tu es cleaneur, tu t'es fais une salle de musique (ou de bal, la pièce est assez grande) avec de vrais mais également de faux instruments pour jouer des morceaux sur ton écran plasma géant. Tu ne viens à aucune de nos invitations prétextant une excuse bidon. La dernière fois que tu es venu chez nous c'était il y a deux ans pour notre mariage parce que tu étais témoin et encore il a fallut qu'ont viennent te chercher par la peau du cul ! Tu achètes tous tes habits sur internet, enfin ça je te le reproche pas, tu t'es enfin décidé à avoir du goût. Bref, tu achètes tout par correspondance à part ta nourriture mais je parie que tes placards regorgent de boîtes de conserves, de cornflakes et que ton congélateur est remplis de surgelés!

-ET ALORS ?! J'fais s'que j'veux! Arrête de me courir sur le haricot , J'AIME être un no life. Et puis je ne fais pas que jouer , je travaille aussi je te signal et j'apprends pleins de choses et pis je sais jouer de la guitare et suis super bon danseur maintenant et pis je suis polyglotte et pis j'ai des responsabilités importantes envers les joueurs de mon serveur et envers ma team de scans et pis je te signale que je lis aussi beaucoup de livres ,d'ailleurs moi et Ron on t'a jamais traitée de no life avec tout tes bouquins que tu traînes partout et pis ...

-HARRY POTTER ! Cria Hermione d'une voix forte.

Harry se recroquevilla sous la voix d'Hermione s'attendant au pire. Pourquoi avait-il fallut qu'il parle de livres ?

-Nous sommes venus Ron et moi, commença Hermionne d'un ton doucereux qui lui rappela Rogue, pour t'inviter à passer la journée avec nous, faire un peu de shopping...se détendre(en accentuant bien sur le mot)...aller sur le Chemin de Traversse,...

-NON ! S'écria Harry qui avait pâli tout au long du programme de la journée. NON j'irais pas, allez y vous si ça vous fait plaisir, moi je reste ici dit t-il d'un ton catégorique, se retournant vers la porte de sa maison pour y rentrer.

-Harrrry?

Son prénom avait été dit d'une manière qui ne présageait rien de bon. Il resta la main sur la poignée et se retourna trèèès lentement en déglutissant (gloups). Ron et Hermione, un sourire plaqué sur la figure, le regardait comme deux fauves fassent à une proie. Ron pris la parole:

-A t-ont précisés que tu n'avais pas le choix mon très cher ami ?

-Vous n'oseriez pas , répliqua Harry d'une voix qu'il voulais sûre mais qui trembla un peu une légère crainte au fond des yeux. Un infime mouvement de la main de Ron fit opter Harry pour un repli stratégique. Il se jeta sur la poignée au moment ou ses amis lui sautèrent dessus en poussant un cris de guerre. Ron attrapa Harry au torse pendant que Hermione lui encerclais les jambes et commençait à tirer essayant de faire lâcher prise à Harry qui tenait la poignée de porte comme si c'était la clef de sa survie.

-Harry ! Ne fait pas l'enfant ! Lâche cette poignée!

-NAN ! JAMAIS! PLUTOT CREVER!

-Hermione tire plus fort sur ses pieds !

-Mais je vais le faire tomber ! S'écria Hermione

-C'est ça l'idée , VITE grouille toi , j'en peux plus » lui cria Ron, le visage rouge en essayant de faire lâcher Harry, lequel se débattait comme un beau diable. Finalement ils réussirent à le détacher de la poignée après qu'Hermione l'ai fait tomber par terre et Ron ceinturé avant de le trasporter sur son épaule comme un sac à patates.

Un sac à patates très bruyant d'ailleurs. Un sac qui poussait des cris à fendre l'âme et qui fit arriver Mrs Johnson à sa fenêtre. Après avoir compris aux cris que poussait son voisin (« Naon pitié je ferais se que vous voulez mais m'obliger pas à voir des gens!» « j'ai pas sauvegardé ma partie j'peux pas partir !» « J'vous déteste vous êtes les pires amis qu'on peut avoir » « cassez-vous , foutez moi la paieheeeeeu » « NOOOOOOOOOOOON ») de quoi il retournait elle repartie s'occuper de ses plantes en souriant. Ron jeta Harry sur la banquette arrière de la voiture dans laquelle ils étaient arrivés par soucie de discrétion (on est dans un quartier moldu),se jeta dans la voiture à sa suite pendant qu'Hermione prenait le volant et démarrait en trombe coupant toute retraites possibles à Harry.

Voilà, j'espère que ce prologue vous donnes envie de savoir la suite,...qui ne devrait tarder!

Dites moi ce que vous en pensez ! Merci .(et désolé pour les fautes d'orthographes je n'ai pas fait relire une partie du prologue).

Bisous,

Schnut.