Disclamer : les personnages appartiennent à Monsieur Kurumada.

La première chose que le jeune homme ressentit fût la douleur. Non pas une douleur fulgurante comme lors d'un combat, non, quelque chose de plus subtil, de plus insidieux. Comme si un milliard d'aiguilles s'enfonçait dans chacune de ses cellules. Jamais il n'avait été aussi conscient de son corps. Son corps ?… Mais…. N'était-il pas mort ?

Il nageait dans la confusion la plus totale.

Pourtant son sens du toucher lui confirmait la présence de son corps. Il était même sur un lit mœlleux donc… pas à Jamir, où son lit n'était qu'une planche avec un matelas assez dur. Il se décida d'ouvrir les yeux mais rien ne se passa. Il ferma avec force ses paupières puis les rouvrit lentement… non pas de lumière. D'ailleurs à la réflexion, il ne sentait rien, ne voyait rien, n'entendait rien et lorsqu'il força sur sa gorge pour prononcer quelque chose, aucun son ne voulut franchir ses lèvres.

Soudain il sentit une main large lui caresser le front, enlevant délicatement les mèches de cheveux de devant son visage. Puis la main quitta son visage pour venir étreindre ses doigts.

Mû sourit.

Aldébaran… si seulement le taureau était lui aussi revenu à la vie.

Mais si ce n'était pas lui, qui d'autre alors ?

L'esprit de l'atlante tournait à toute vitesse. Oui, c'était la seule explication, on les avait fait revenir à la vie, Aldébaran, lui et il espérait les autres. Égoïstement, il pensa à Shaka et souhaitât de toutes ses forces que l'indou soit lui aussi de retour parmi les vivants.

Avec seulement son sens du toucher et son esprit en état de marche, le jeune homme se laissa emporter par ses souvenirs, sentant une main chaude, ferme et rassurante étreindre doucement ses doigts.

Aldébaran fut le premier enfant que Mû rencontra au sanctuaire. Il avait cinq ans et sa rencontre avec le jeune brésilien fut le départ d'une grande amitié.

Le petit atlante se promenait le long des arènes quand il entendit une voix étouffée, sangloter. Il s'approchât doucement de l'un des bosquets ornant l'enceinte principale et découvrit un grand garçon d'au moins huit ans qui pleurait à chaudes larmes. Le grand garçon ne se rendit pas compte immédiatement de l'intrusion et il bondit lorsqu'il sentit une petite main se poser délicatement sur son épaule :

- Bonjour, je m'appelle Mû. Dis-moi pourquoi tu pleures, t'es un grand. Tu t'es fait mal lors de l'entraînement ? Je peux te soigner tu sais, mon Maître m'a apprit.

- laisse-moi tranquille toi !! Va-t-en. T'es comme les autres, tu vas te moquer!

- moi?!

Mû écarquilla les yeux, stupéfait.

- jamais ! Et d'abord pourquoi je ferais ça ?

- …

Le petit atlante s'assit à coté de l'autre enfant au teint plus sombre que le sien.

- tu sais, on se moque de moi aussi… Regarde… tu vois pas ? Sur mon front. Je n'ai pas de sourcils mais des points de vie. Je suis différent des autres enfants, une sorte de monstre, c'est comme cela qu'il m'appelle. Parce que je leur fais peur… je fais de la télékinésie, donc ils me laissent un peu tranquille sinon je fais comme avec Angelo. Je le suspends dans un arbre par les pieds et je le fais tourner.

La mine malicieuse de Mû amusa le grand garçon qui avait cessé de pleurer pour écouter son compagnon.

- moi, je m'appelle Aldébaran, je suis brésilien et j'ai cinq ans.

- cinq ans !!

- tu vois… soupira Aldébaran, je le savais. Tu vas rigoler

- non… je te l'ai dit, je sais ce que c'est la différence. Tu veux bien que l'on devienne amis ?

Aldébaran regarda Mû d'un air interrogatif. Puis, lentement, son visage se fendit d'un large sourire et il tendit la main vers l'atlante.

- d'accord. Amis. Et puis moi, je trouve pas que tu ressembles à un monstre, je trouve même que c'est très joli ces points sur ton front. C'est comme des sourcils de la couleur de tes cheveux. J'aime bien. Regarde, moi, j'ai des gros sourcils ça fait pas plus beau !! Dis… c'est quoi de la téléki… ch'ais pas quoi.

- Attends je vais te montrer !

Mû se concentra et fit léviter trois cailloux devant lui, les faisant tourner et danser sous le regard ébahi d'Aldébaran.

- ouah ! C'est magique !!

- merci, Aldébaran, t'es gentil.

L'atlante fit tomber les cailloux, se leva et tendit sa petite main vers la grosse patte du brésilien.

- Allez, tu viens, on va pas rester toute la journée là parce que c'est l'heure du goûter !! Et on va nous chercher partout.

- chouette, j'commencais à avoir faim.

Aldébaran se leva et suivit le jeune bélier, avec dans le cœur, une admiration sans borne pour l'enfant au doux regard émeraude qui l'avait consolé. Mû, quant à lui, était impressionné par la grandeur et la largueur du brésilien. Il aurait largement pu écraser sans problème ceux qui l'embêtaient. D'ailleurs, il se doutait bien de qui était derrière tout cela.

Sous prétexte qu'ils avaient trois ans de plus, Angelo, Shura et Aphrodite s'ingéniaient à terroriser les nouveaux venus.

Mais maintenant, Mû et Aldébaran n'étaient plus isolés face à eux, ils étaient deux et cela faisait toute la différence. Cette constatation remplit le petit atlante de joie.

Depuis bientôt une semaine, les deux enfants ne se quittaient plus. Leur amitié se renforçait de jours en jours et ils devinrent aussi soudés que les doigts de la main. Nul ne les voyait l'un sans l'autre. Quand ils étaient ensemble la plénitude la plus totale les envahissait, l'impression d'être complet.

Un soir, ils firent le serment que quoi que la vie leur réserve, ils ne se sépareraient jamais.

Et à partir de ce moment, le trio infernal eut bien du fil à retordre. En effet, Mû avait fait prendre conscience à Aldébaran qu'il possédait bien plus de force à lui seul que ces trois grands et que ceux-là pouvaient bien prendre une raclée.

Courageux mais pas téméraires, les trois enfants étaient allés se chercher d'autres victimes. Et ils ne tardèrent pas à trouver.

Un petit garçon blond était gentiment assis en tailleur sous le grand chêne du jardin commun à coté des baraquements des apprentis. Angelo était monté sur l'arbre en catimini avec un ballon de baudruche rempli d'eau. Sa ferme intention était d'inonder le petit indou fraîchement débarqué qui ne semblait prêter aucune attention au monde qui l'entourait. Bien cachés, non loin de là, Shura et Aphrodite en rigolaient d'avance.

Mais rien ne se passa comme prévu par le futur cancer, car au moment où il lâcha sa « bombe à eau » au dessus de l'enfant blond, celle-ci lui revint avec force en pleine figure comme téléguidée.

De surprise, Angelo se trouva déséquilibré et dégringola en poussant un hurlement de frayeur. Il atterrit lourdement deux mètres en contrebas à côté de sa « victime » qui ne frémit pas d'un cil.

Le petit cancer se releva aux bouts de quelques instants, se frotta douloureusement le bas du dos en ravalant ses larmes. Il se sentait humilié, honteux. Il entendait ses amis glousser sans aucune pitié pour son honneur. Décidant de se venger sur Shaka, il s'apprêtait à lui donner un bon coup de pied quand il aperçu ses deux détracteurs.

Forcement, Mû et Aldébaran.

Il aurait dû se douter que ces deux-là étaient derrière tout cela. Le petit atlante s'était servit de ses pouvoirs pour lui renvoyer son ballon plein d'eau au visage. Aldébaran s'approcha et s'interposa entre lui et Shaka.

- t'as pas intérêt où je te donne un coup de poing !

Le visage du brésilien était fermé, ses sourcils froncés lui donnaient un air peu avenant. Il se tenait les bras croisés devant le petit indou qui avait daigné ouvrir les yeux.

Angelo ne répondit pas et fila comme il le put sans demander son reste. Aldébaran se tourna vers Shaka.

- Salut je m'appelle Aldébaran et lui c'est Mû, c'est mon meilleur ami. Tu es nouveau ici, comment tu t'appelles ?

Les grands yeux bleus tendre de l'enfant allaient du futur taureau au futur bélier, comme s'il les sondait. Puis il sourit.

- je m'appelle Shaka, je suis le futur chevalier de la Vierge et je parle avec Bouddha qui est mon Maître.

- Bouddha ? Demanda Aldébaran. C'est qui lui ? Je le connais pas.

- Bouddha est un grand sage, il est vénéré dans mon pays aussi, lui expliqua Mû sans lâcher Shaka du regard. Il a trouvé l'Illumination, il est comme un Dieu. J'ai appris à l'honorer j'étais tout petit.

Shaka se taisait et fixait Mû. Les deux enfants avaient les yeux rivés l'un à l'autre.

- c'est bizarre, ça, car Bouddha est mort il y a trois mille ans. Mais bon …, lâcha Mû ses points de vie rapprochés au maximum sur son front par l'effort de réflexion qu'il faisait.

- Il me parle quand je médite, à l'intérieur de ma tête.

Shaka sourit à Mû. L'indou avait vraiment quelque chose d'étrange dans son comportement et son aura, mais Mû n'aurait pas su dire quoi, ça le laissait songeur.

- bon et bien, moi je retourne à ma méditation pour parler avec Bouddha, c'est lui qui m'apprend plein de choses… au fait, merci de m'avoir aidé… mais ils ne me gênaient pas. Je les avais vu.

- comment ? Fit Aldébaran, surpris. Tu as toujours les yeux fermés.

- Je m'entraîne comme mon Maître me le demande, déclara l'indou, même sans mes yeux, je peux sentir mes adversaires.

- Ahhh… firent les deux enfants, impressionnés.

- mais je vous remercie tout de même tout les deux. Je sais que nous deviendrons amis. IL me l'a dit.

Mû allait de surprise en surprise avec Shaka. Le garçonnet était étonnant par bien des côtés mais après tout il valait le coup d'être connu. C'est avec cet état d'esprit que Mû décida de faire de la future Vierge son ami. Aldébaran quant à lui savait que les ennemis de ses ennemis sont ses amis, et pour le moment il ne chercha pas plus loin. De toute façon, il avait vu dans le regard de l'atlante, que celui-ci avait pris sa décision et il le suivait envers et contre tout.

Cette période marqua le départ d'Angelo, Shura et Aphrodite pour leur camp d'entraînement respectif et on ne peut pas dire qu'ils furent regrettés par les plus jeunes.

Au bout de quelques mois, les trois enfants étaient devenus de bons amis. Ces mois avaient été ponctués par l'arrivée des futurs chevaliers d'or. Milo, un petit grec énergique au caractère bien trempé, s'était rapidement fait des amis. Le futur petit scorpion était comme hypnotisé par un autre garçonnet, calme et secret : Camus, jeune français, futur chevalier d'or du Verseau.

Peu de temps après, les enfants durent se séparer et furent envoyés dans des camps d'entraînements différents, à travers le monde.

Seul Mû resta au Sanctuaire et l'enfant se sentit bien triste sans ses amis. La chaleureuse présence d'Aldébaran lui manquait terriblement et ses grandes discutions, voire disputes, avec Shaka aussi. Ils ne restaient que deux futurs chevaliers d'or Aïoros et Saga, respectivement futur chevalier d'or du Sagittaire et futur chevalier d'or des Gémeaux. Mû assista à l'épreuve et à la remise de leurs armures au côté de son Maître.

Maintenant, tout deux chevaliers d'or de la nouvelle génération, les deux jeunes gens avaient intégrés leurs temples respectifs. Mû les aimait bien, mais il préférait le sagittaire au gémeau. En effet, sans que l'enfant puisse dire pourquoi il se sentait mal à l'aise en présence de Saga.

Shion, à la fois maître de Mû et Grand Pope distillait son savoir à son élève mais sa charge laissait souvent Mû livré à lui-même. Mais Aïoros avait un petit frère de son âge qu'il entraînait à devenir le futur chevalier du lion et l'atlante partageait de plus en plus le quotidien des deux frères. Le sagittaire avait la même douceur avec lui qu'avec son frère et c'était quelque chose que l'enfant appréciait car il n'avait jamais connu ce type d'affection.

Certes Mû aimait Shion comme un père, avec tout ce que cela représentait à ses yeux, mais le petit garçon enviait bien souvent Aïolia de la complicité qui l'unissait à son grand frère, lui faisant regretter amèrement le départ de ses deux amis.

Au bout de deux ans d'entraînement intensif, Mû avait considérablement augmenter son pouvoir et maîtrisait les différentes attaques propres au chevalier du Bélier ainsi que la réparation des armures. Il ne tarderait pas à passer les épreuves pour devenir un chevalier d'or à son tour comme Shura, Angelo et Aphrodite qui étaient revenus triomphant et plus pompeux qu'avant, étincelant dans leurs armures.

Un soir, avant d'aller se coucher, l'enfant monta attendre son Maître pour connaître le programme du lendemain.

Shion apparut, majestueux comme d'habitude et Mû lui envoya un regard rempli d'amour et d'admiration. Cela fit sourire Shion derrière son masque qu'il enleva.

- bonsoir, Mû. Ce soir, je voudrais te montrer quelque chose ou plus exactement, te faire faire la connaissance d'une personne.

- ah bon, qui c'est, Maître ? Fit l'enfant le regard brillant.

- tu verras, sourit paternellement le Grand Pope, petit curieux !

Shion entraîna l'enfant dans un dédale de couloirs donnant sur une cour intérieure puis il le fit monter dans une tour invisible du bas du sanctuaire. Le Grand Pope arrivé devant une lourde porte en bois ouvragé, se retourna vers son élève.

- Mû, tu vas rencontrer maintenant la personne qui doit être la plus importante dans ta vie, viens… mais ne fait pas de bruits… elle dort.

Mû entra à pas de loup dans la pièce qui se révéla être une chambre aménagée pour un bébé. D'ailleurs au centre de la pièce, se tenait un berceau, dans lequel, Mû en se penchant, découvrit le plus joli bébé qu'il n'ait jamais vu. Sans savoir pourquoi, son cosmos s'enflamma et se joignit à celui du bébé qui, maintenant réveillé, s'auréolait d'or.

- La petite fille que tu vois là est la réincarnation de la Déesse Athéna. Tu lui dois protection et obéissance. Toute ta vie lui est vouée, mon enfant. Je sais que ce sont des paroles bien étranges mais… tu devras mourir s'il le faut, pour Elle.

- oui, Maître, je la protégerais…toujours, affirma le futur chevalier d'or du bélier avec force de conviction.

Shion scruta les yeux de l'enfant en face de lui. Il y voyait de la détermination, Mû pensait ce qu'il disait.

- Mû, je veux que tu m'écoutes attentivement. S'il venait à m'arriver quelque chose. Ton seul souci sera de protéger ta vie ainsi que celle de cette enfant…

- mais Maître…

- laisse moi parler, mon fils. Je t'ai toujours considéré comme mon enfant même si je ne te le montre pas, Mû, fais moi confiance. Je te confierai à Dokkho de la Balance, un vieil ami à moi en qui j'ai toute confiance. Tu iras immédiatement le voir et suivras ses conseils comme s'ils venaient de moi. Tu m'as bien compris ?

Mû baissa la tête. Les informations atteignaient son cerveau mais son cœur se refusait à comprendre.

Il ne pouvait rien arriver à son Maître, de toutes façons, il empêcherait que quoi que soit de mal lui arrive. Maintenant, il était suffisamment fort pour cela. Les yeux de Mû plongèrent dans ceux, améthyste de Shion, il sentit, pour la première fois, toute l'affection que son Maître lui portait et son cœur se gonfla d'amour.

- Oui, Maître. Je vous obéirai toujours et en tout, quoi qu'il arrive, je vous en fais le serment.

Shion lui sourit satisfait, le cœur serré, il tendit la main vers l'enfant qui la prit. Ensemble, ils entreprirent de descendre les marches pour rejoindre le temple du bélier.

Mû s'éveilla. Bizarre, il avait la sensation de revivre son passé comme si on lui faisait visionner un film. Par réflexe, il ouvrit les yeux et les referma aussitôt en gémissant. Déesse que cela faisait mal ! Puis en réfléchissant, il se rendit compte qu'il venait de retrouver deux de ses sens. Précautionneusement, il leva ses paupières laissant ses longs cils filtrer la lumière trop vive. Les couleurs revinrent et se fut avec un soupir de soulagement qu'il put observer à travers ses cils la pièce dans laquelle il se trouvait. De toute évidence, il s'agissait d'un hôpital. Il se souvint qu'on lui tenait la main. Mais la sensation avait disparu, Mû constata à regret qu'il était seul dans cette chambre si impersonnelle.

Des questions obsédantes revenaient sans cesse. Que s'était-il passé ? Pourquoi était-il en vie ? Et les autres où étaient-ils ? Qui lui avait tenu la main ? Bien sûr, de tout son cœur, il espérait que cette large main appartienne à Aldébaran, mais il n'était sûr de rien. Et Shaka, qu'était-il devenu ? Pourquoi revoyait-il son passé comme un film ? On dit que c'est les mourants qui ont ce genre de vision. Mais, lui, il était revenu à la vie. Était-ce pour mourir encore une fois ?

Mû tenta de se lever de son lit mais sa tête lui tourna si violement qu'il préféra renoncer.

- oh, Déesse, j'espère que Seiya et les autres ont réussi leur mission. Sinon, je ne vois pas l'intérêt d'être en vie…

Car l'idée de se retrouver, vivant, parmi ces ennemis lui donnait froid dans le dos. Pourtant c'était une hypothèse qu'il ne pouvait pas écartée. Et aussitôt, une sourde angoisse vint lui bloquer la poitrine. Et si Hadès avait gagné ? Non, non, cela ne pouvait pas être possible… pourtant… non, Mû se refusait à le croire. D'ailleurs, il voyait le soleil briller à travers les persiennes. Si Hadès s'en était sorti vainqueur, la nuit serait éternelle. Malgré toutes les pensées réconfortantes que le jeune homme pouvait trouver, il sentait toujours cette boule d'angoisse pure au fond de sa gorge qui le faisait légèrement haleter… Oh, Déesse… pour la première fois, Mû eut vraiment peur de découvrir la vérité. Il tenta de se calmer, mais comment se rassurer alors qu'il lui manquait deux de ses sens, sans compter ses pouvoirs et son cosmos. Il remarqua un mouvement sur sa droite.

Se levant doucement à demi, Mû observa avec appréhension la porte s'ouvrir. Enfin peut-être des réponses à ses questions… il ferma une seconde les yeux et les rouvrit pour peut-être affronter le pire de ses cauchemars ou le plus grand bonheur.

Voilà, le premier chapitre clos. J'espère que vous aimerez. J'ai essayé de coller le plus possible à l'original, en y ajoutant ma petite touche personnelle. S'il vous plait, laissez-moi vos coms, bon ou mauvais, ils seront les bienvenus pour m'aider à m'améliorer. Merci d'avance.