Bêta : Chibigoku2002

Chapitre 41: Epilogue

Lorsqu'Harry reprit à nouveau conscience, et bien que son corps lui semble avoir été piétiné par Buck en colère, il s'autorisa un léger sourire. Tout d'abord il était vraiment vivant, chose qu'il n'escomptait guère après avoir appris la prophétie. Ensuite il sentait une douce chaleur contre lui, sur lui, signe indéniable que Lucius avait étendu une aile sur lui. Son sourire ne se ternit pas lorsqu'il entendit un léger murmure :

- Harry ?

C'était la voix de Severus, donc ses deux compagnons étaient près de lui. Il ouvrit légèrement les yeux, et fut heureux de constater que la lumière lui semblait déjà moins vive.

- Tu es réveillé, soupira encore Severus, soulagé.

Harry voulut demander combien de temps il avait dormi, mais sa gorge sèche refusa d'émettre le moindre son. Il sentit ensuite qu'un bras le soulevait, tandis que Severus lui tendait un verre d'eau avec précaution. Il le prit lui-même, mais vit sa main trembler et il lui sembla que le verre était particulièrement lourd.

- Vas-y doucement, souffla la voix de Lucius à son oreille.

Au bout de quelques gorgées, il rendit le verre à Severus, épuisé. Puis il souffla :

- Pourquoi … je ...

- Cela fait quatre jours que tu dors, coupa doucement Severus. Ton corps avait vraiment besoin de récupérer après le combat et malheureusement, cette imbécile d'Ombrage a obligé Hermione à te sortir du sommeil dans lequel Mme Pomfresh t'avait plongé. Ce qui sur l'instant était plus nuisible qu'autre chose … Mais qui a eu l'avantage de donner à Shacklebolt les secondes nécessaires pour intervenir.

Harry n'eut pas le temps de répondre que les rideaux entourant son lit furent brutalement écartés et que Mme Pomfresh fit son apparition :

- Ah ! M. Potter ! Enfin, vous daignez nous rejoindre !

- Mme Pomfresh, grogna Lucius, vous auriez pu au moins attendre que je ...

- Je sais, je sais, coupa-t-elle, vos ailes sont vos parties intimes. Et vous croyez quoi, M. Malefoy ? Que je n'ai jamais vu d'homme nu dans ma profession ? Bon, M. Potter, comment vous sentez-vous ?

- Euh … bien ?

- M. Potter, vous avez le choix : ou vous me dites la vérité, ou vos compagnons sont interdits d'infirmerie, vu ?

Harry déglutit péniblement, puis murmura :

- Je suis un peu fatigué, et j'ai un peu mal partout.

- Traduction, reprit Severus sèchement, il est aussi faible qu'un chaton qui vient de naître, et chaque mouvement le fait grimacer de douleur ...

- Severus ! Protesta Harry faiblement.

¨- Quoi ? Qu'est-ce qui ne te plait pas ? Le chaton ? Je te signale que tu en es un parfait exemple quand il s'agit de te blottir contre Lucius sous son aile ...

Harry rougit fortement et lança un regard meurtrier à Severus. Puis il leva les yeux vers Mme Pomfresh et reprit à mi-voix :

- Celui-là, il ne me manquera pas lorsqu'il sera interdit d'infirmerie !

- Tss, souffla Lucius dans son oreille, il te manquera alors ton oreiller que tu serres dans tes bras pour dormir ...

Ah non, ils avaient conspiré dans son sommeil ou quoi ? Oui, bon, ils avaient peut-être raison, il adorait se nicher dans le dos de Severus et l'entourer de ses bras, mais bon, ce n'était pas une raison pour le dire ainsi devant Mme Pomfresh !

Mme Pomfresh leur lança à tous un regard exaspéré avant de dire sèchement :

- Lorsque vous aurez terminé votre petite dispute, nous pourrons peut-être avancer ?

Harry dut endurer cinq ou six sorts de diagnostic et boire trois fioles au goût douteux avant que l'infirmière ne se déclare satisfaite. Et il fut heureux d'être devancé par Lucius quand ce dernier demanda :

- Bien, nous pouvons le ramener à nos appartements maintenant ?

Pour le coup, Harry crut bien que Mme Pomfresh allait faire une attaque cardiaque ! Elle passa par toutes les couleurs avant d'exploser :

- Non mais QU'EST CE QUE VOUX CROYEZ ? VOUS PENSEZ VRAIMENT QUE CE GAMIN EST EN ETAT POUR RENTRER CHEZ LUI ? APRES CE QU'IL A SUBI PENDANT LE COMBAT ?

Laissant deux secondes de silence, elle reprit froidement :

- M. Potter restera ici au minimum trois jours supplémentaires, le temps que je m'assure que son noyau magique se remet correctement du choc qu'il a subi ! Et ne vous avisez même pas de tenter de le sortir d'ici en douce, c'est vu ? Je vous ai à l'oeil tous les trois !

- Mais Drago pourrait, commença Lucius avant d'être violemment coupé.

- Votre fils est dans le même état, M. Malefoy ! Vous ne semblez pas bien vous rendre compte de ce qui s'est passé pour tous les deux : ils ont tellement tiré sur le noyau magique qu'ils ont été à deux doigts de devenir cracmols ! CRACMOLS, VOUS M'ENTENDEZ ? Alors soyez déjà heureux qu'ils soient ici à Poudlard, plutôt qu'à Sainte Mangouste !

Sur ces paroles, elle tourna les talons et referma les rideaux d'un coup de baguette rageur. Harry entendit grommeler Lucius dans son dos, mais son esprit était fixé sur ce qu'il venait d'entendre. Il finit par murmurer :

- J'ai vraiment failli ...

- Laisse tomber ça, coupa sèchement Severus. Tu avais encore le minimum vital pour que Pompom puisse te rattraper, c'est l'essentiel … Quelques semaines de repos et tu seras à nouveau aussi puissant qu'avant. Drago également. Enfin, ça, c'est si Remus le laisse encore approcher de sa baguette évidemment.

- N'exagère pas, gronda justement la voix de Remus qui écarta le rideau. J'ai entendu qu'Harry venait enfin de se réveiller ?

- Mais enfin, ma chambre n'est pas la Grande Salle de Poudlard, protesta Lucius. Remus, tu aurais pu au moins attendre que nous soyons décents !

- Ca servirait à quoi de vous habiller, puisqu'Harry va encore s'endormir dans moins d'un quart d'heure ?

- Peut-être pas, protesta ce dernier.

- Vu ce que Drago fait depuis hier, je doute qu'il en soit autrement ! Rétorqua Remus.

- Comment va-t-il ? Demanda avidement Lucius.

- Bien, il se repose, commenta Remus avec un léger sourire. Ne t'inquiète pas Lucius, Drago retrouvera évidemment sa baguette dès que lancer le moindre sort ne le mettra plus en danger. Et je ne saurai trop te conseiller de faire la même chose pour Harry. Ça serait tout de même dommage d'avoir fait autant d'effort pour récupérer des cracmols derrière non ?

Severus lui jeta un oeil noir mais ne répondit pas. Néanmoins, Harry était suffisamment réveillé pour savoir ce qu'il en était vraiment : Severus avait très certainement mis sa baguette en lieu sûr, pour être certain qu'il n'y toucherait pas. Il fit une légère moue, mais ne dit rien. Après tout, il était assez vrai qu'il se sentait aussi faible qu'un chaton, et qu'il ne voulait réellement qu'une seule chose : dormir encore, blotti entre ses deux compagnons. Et il se fichait royalement de ce qu'on pourrait penser de son besoin de tendresse : après tout, il venait de vaincre un mage noir, il pouvait bien faire quelques caprices, non ?

Malheureusement, lorsqu'il tendit la main vers Severus en un geste explicite, ce dernier lui rendit un léger sourire triste. Et il prit la parole à mi-voix :

- Je n'ai pas vraiment choisi de quitter ce lit, Harry, mais je dois être dans le parc dans un quart d'heure maintenant. C'est l'heure des enterrements.

Instantanément, Harry ferma les yeux, le visage crispé.

Les enterrements.

Évidemment, il allait falloir enterrer les morts.

Immédiatement, il revit le visage souriant de Parvati.

Mais elle n'était certainement pas la seule …

Alors il demanda d'une voix étranglée :

- Qui ?

Lorsqu'il sentit Lucius se coller encore un peu plus à lui, il sut que la réponse allait être douloureuse. Il vit également Severus baisser un instant la tête avant de la relever pour chercher son regard.

- Parmi ceux que tu connaissais, le professeur Slughorn, ainsi que le professeur Sinistra. Chez les gryffondors, Parvati et Dean … Et Hagrid ...

A ce dernier nom, Harry sentit ses yeux s'emplir de larmes et couler le long de ses joues. Il ne pouvait pas les empêcher comme il l'avait fait tant de fois. C'était trop dur.

Le géant qui lui avait fait découvrir le monde sorcier, son monde, n'était plus ...

- Je suis désolé, souffla Lucius à son oreille, je sais combien tu l'appréciais ...

- Mais vous, vous ...

- Nous ne l'appréciions certainement pas autant que toi, dit Severus doucement, très certainement parce qu'il était bien trop peu discret pour nous, parce que nous avions toujours peur de dire quelque chose qui serait ensuite répété à n'importe qui … Mais rien ne nous empêchera d'être là, avec toi, pour toi, parce que toi, tu as mal ...

- Ron, Hermione, finit par souffler Harry après un long silence. J'ai rêvé ou ils allaient bien ?

- Tu n'as pas rêvé, Harry, ils vont bien. Et nous avons été assez étonné de voir la façon dont ils nous défendaient ...

Harry se permit un petit sourire assez triste.

- Hermione ne changera pas. Elle a décrété depuis l'été dernier que vous étiez ce qu'il y avait de mieux pour moi puisque la magie vélane l'avait décidé, alors ce n'est pas Ombrage qui va venir se mettre en travers de son idée, crois-moi. Et puis Ron la suit dans ces cas-là.

Severus jeta un dernier regard à Lucius, puis se leva.

Harry soupira longuement, puis se blottit encore un peu plus dans les bras de Lucius. Quelques minutes de silence plus tard, il finit par dire :

- Et les mangemorts ? Il en reste ?

- Disons que les plus dangereux pour nous ont été tués sur le champ de bataille.

- Encore des morts ….

- Oui, enfin ceux-là Harry, ils le méritaient cent fois tout de même ! Narcissa, tout d'abord, qui m'a tout de même empêché de vivre correctement avec Severus pendant toutes ces années puisqu'il fallait bien que je consacre beaucoup de temps à Drago ! Ensuite je ne pense pas que tu regretteras Bellatrix non plus, et ...

- Qui a fait ça ?

- Cela va peut-être t'étonner, mais c'est Londubat qui a eu le dernier mot. Il l'a proprement noyé sous suffisamment de plantes carnivores pour qu'elle sente bien sa fin venir !

- Et Pettigrew ?

- Celui-là, Remus l'a achevé assez brutalement juste après que tu aies tué Voldemort. Ce sale rat tentait encore une fois de fuir après avoir esquivé les combats et constaté la mort de son maître, mais Remus s'en méfiait Malgré son inquiétude pour toi, il a eu la présence d'esprit de surveiller et de l'attraper. Ensuite il lui a vulgairement tordu le cou en marmonnant qu'il aurait du faire ça trois ans auparavant ...

- Nagini ?

- N'a pas du tout apprécié le traitement infligé par Molly Weasley d'après ce que j'ai compris. Les autres ont été neutralisés et sont aux mains du Ministère maintenant.

- Je n'ai pas rêvé non plus et c'est Kingsley qui est ministre ?

- C'est exact. D'ailleurs, il veut te voir dès ton réveil, donc j'imagine que Mme Pomfresh l'a averti à l'heure qu'il est et qu'il ne tardera pas après les enterrements … Du coup, je vais ...

- Non, protesta Harry alors que Lucius rangeait son aile.

- Harry, cet espace est ouvert à tout vent ou presque, contra fermement Lucius, les gens vont et viennent comme si de rien était, j'en ai assez qu'ils lorgnent sur moi, vu ? Néanmoins, dès que Severus sera revenu et que nous pourrons mettre des fermetures bien étanches sur ces rideaux, je la redéploierai pour toi ...

Harry n'avait pas eu conscience de fermer les yeux, mais lorsqu'il les ouvrit à nouveau, il vit Severus au pied du lit en compagnie de Kingsley. Les deux hommes semblaient attendre son réveil, car Severus grommela aussitôt en lui mettant ses lunettes sur le nez :

- Ca n'est pas trop tôt !

- Je ne suis pas pressé, Severus, dit tranquillement Kingsley. Après tout, nous ne sommes là que depuis cinq minutes. Bien, tout d'abord Harry, comment vas-tu ?

- Bien, répondit prudemment Harry qui se demandait bien ce que Kingsley lui voulait qu'il ne puisse pas régler avec ses compagnons.

En voyant le visage lisse de l'homme, il sentit immédiatement son estomac se contracter.

- Il y a un problème ? Finit-il par demander à mi-voix.

- On peut dire ça comme ça, rétorqua sèchement Kingsley avec un geste d'énervement qu'Harry n'aurait jamais cru lui voir faire. Ne t'y trompe pas, la population magique est évidemment ravie que tu l'aies débarrassé de Voldemort, mais vois-tu, la nature humaine étant ce qu'elle est, ils veulent des coupables à crucifier en place publique ...

- Ombrage, souffla Harry en fermant les yeux.

- Je dois dire qu'elle continue de distiller son venin avec une obstination rare ...

- Et qui sont ses cibles ?

- Lucius en priorité, mais elle n'aurait rien contre épingler Severus et Drago en supplément. Mais pour eux, j'ai de quoi l'écarter, Harry, en revanche, le cas de Lucius est plus épineux.

- Parce qu'il était au ministère le jour où on a tout détruit et qu'ensuite il s'est évadé d'Azkaban ? Supputa Harry

- Pour Azkaban, j'ai pu régler l'affaire en arguant que Voldemort venait d'en prendre le contrôle, donc que techniquement, il n'avait pas échappé à la justice sorcière, mais aux griffes de Voldemort. Mais il reste en effet le dossier qui a été monté contre lui pour l'affaire du Ministère.

- Mais il a tout fait pour nous aider là-bas ! Protesta Harry.

- Je veux bien le croire avec le recul, Harry, d'autant que je ne comprenais toujours pas comment il n'avait pas mis la main sur la prophétie, alors qu'il t'avait déjà eu, toi, dans ses bras, mais il a tenu sa ligne de mangemort pendant ses interrogatoires ...

Après quelques secondes de silence, Kigsley reprit lentement :

- Ecoutez, j'ai encore pour quelques heures les pleins pouvoirs au ministère, et je peux prendre des décisions arbitraires sans avoir trop de compte à rendre au Magenmagot. Je ne veux pas prendre le risque que ma décision soit annulée ultérieurement, alors voilà ce que je vous propose. Je vais condamner Lucius pour ses agissements au Ministère car la situation est strictement indéfendable.

- Mais, commença à protester Harry avant d'être interrompu par la main de Severus sur sa bouche.

- Attends de voir à quoi exactement Lucius est condamné, ordonna-t-il sèchement.

Kingsley hocha simplement la tête et poursuivit :

- Comme peine, il devra d'abord terminer son enseignement en métamorphose pour cette année scolaire à Poudlard et ensuite rester à la disposition du professeur McGonagall pour enseigner la matière qu'elle souhaitera pendant deux années supplémentaires. Pour terminer, sa baguette sera sous ta responsabilité, Harry, pendant toute cette période.

Harry le fixa du regard, effaré : mais c'était inhumain cela ! Et il comprit d'autant moins lorsque Severus fit un léger sourire. Finalement Lucius lui chuchota à l'oreille :

- Ce sera à toi, et à toi seul, de décider quand et où je pourrai avoir ma baguette Harry. Tu sais, celle qui est toujours aux mains du ministère après mon arrestation ...

Harry écarquilla légèrement les yeux à ce rappel. Et lorsqu'il vit le sourire en coin apparaître sur le visage de Kingsley, il commença à comprendre la subtilité de ce dernier : Lucius allait être officiellement privé de baguette, ce qui était l'humiliation suprême pour un sorcier, mais il en serait tout autre dans la réalité puisqu'il conserverait toujours sa baguette de secours avec laquelle il avait combattu ...

- Et les trois ans ici ? Souffla-t-il.

- L'enseignement n'est pas si désagréable que Severus voulait bien le laisser entendre, répondit Lucius. Et puis, je ne pense pas que Minerva t'interdira de nous rendre des visites fréquentes, voire quotidiennes … Mais ne t'inquiète pas, je me montrerai suffisamment humilié en public pour que les gens n'y voient que du feu ...

- Oui, mais pour toi ...

- Qu'est ce que trois ans, Harry ? Ca passera vite, et je peux te dire que je saurai me souvenir de ceux qui se seront gaussés de moi pendant cette période … Le tout, tout à fait légalement, ajouta-t-il à l'attention de Kingsley.

- Je l'espère, rétorqua ce dernier gravement. Car si je ne sous-estime pas le rôle que vous avez joué ces derniers mois contre Voldemort, M. Malefoy, ni l'aide que vous avez apporté auparavant à Severus, je ne cautionnerai pas non plus les pirouettes auxquelles vous vous êtes livrés pour vous sortir d'affaire voilà quinze ans de cela !

Harry sentit Lucius se raidir dans son dos, et il n'y eut aucune autre parole échangée.

- Vous aurez la notification de votre sanction dès ce soir par hibou, et elle paraîtra dans la Gazette du Sorcier dès demain matin, termina Kingsley gravement. Messieurs, je vous souhaite de vous remettre rapidement, surtout toi, Harry, et je pense que je vous verrai bientôt au ministère ….


Ce fut seulement une semaine plus tard que Mme Pomfresh donna à Harry l'autorisation de sortir de l'infirmerie. Lorsqu'enfin il se retrouva dans leurs appartements, il dut bien s'avouer qu'il se sentait encore fatigué, bien plus que lorsqu'il était à l'infirmerie. Il ne protesta donc pas lorsque Severus lui intima d'aller se coucher, il n'en avait plus guère la force.

Le lendemain, après une longue nuit de sommeil, il s'éveilla plein de désir : il n'y avait rien d'étonnant à cela puisque Severus l'avait pris dans sa bouche et s'évertuait à le réveiller par ce seul moyen.

Dès qu'il remua légèrement, il sentit la bouche de Lucius se poser sur la sienne et quémander une réponse, qu'il lui donna bien volontiers. Quoi de plus agréable que de se réveiller dans son lit, en subissant les assauts délicieux de ses deux compagnons ?

Alors qu'il croyait vraiment que Severus allait le faire venir dans sa bouche, il ne put retenir un gémissement de protestation lorsqu'il sentit tout à coupe l'air frais autour de son membre humide, ce qui provoqua immédiatement des rires rentrés chez Severus et Lucius. Ce dernier lui chuchota à l'oreille :

- Nous n'avons certainement pas attendu que tu te réveilles pour que tu prennes seul du plaisir, lionceau affamé !

- Lucius, protesta encore Harry.

Mais il écarta néanmoins largement ses jambes à la douce caresse de Severus sur sa cuisse. Il gémit ensuite légèrement lorsqu'il sentit un doigt inquisiteur venir en lui. C'était trop bon. Il voulait tellement plus. Il ne pouvait pas se passer de cette sensation incroyable : son compagnon le préparait sans hâte à sa venue et c'était la plus délicieuse des tortures.

Lorsqu'il voulut tirer Lucius contre lui pour l'embrasser à perdre haleine, il ne put que constater que ce dernier n'était plus à ses côtés. Il ne comprit que quelques secondes plus tard ce qu'il était en train de faire, lorsque Severus gémit explicitement et ferma les yeux.

Merlin, il adorait ces moments où ils s'unissaient tous les trois. Il remonta ensuite ses jambes sur sa poitrine de façon plus qu'explicite mais cela n'attira qu'un grognement de Severus :

- Petit démon tentateur, va ...

- Pas encore suffisamment, bouda légèrement Harry lorsqu'il constata que Severus n'avait encore glissé que deux doigts en lui.

- Prends-toi en à Lucius ! Grommela-t-il en retour.

Il y eut un léger rire dans la pièce avant que Severus ne gémisse longuement, Lucius s'étant emparé de lui sans le prévenir. Aussitôt, il s'ajusta et prit Harry sans autre forme de procès. Une seconde plus tard, il était clair que Lucius n'avait pas la moindre intention de les laisser reprendre leur souffle car il avait attrapé les hanches de Severus et allait et venait en lui avec vigueur.

Et lorsque Severus se mit au rythme des hanches de Lucius, Harry se mit également à gémir. C'était si bon d'être tout à la fois pénétré par Severus et de ressentir le rythme de Lucius. Il ne savait plus trop sur quelles épaules ses jambes avaient été placées, il savait juste qu'il voulait que ce mouvement ne s'arrête jamais. Qu'ils puissent rester unis comme cela une éternité.

Comme à l'habitude, la jouissance le prit le premier, mais il entraîna Severus, puis Lucius avec lui. Il était comblé.


Le temps frais de juin avait été propice aux révisions des Aspics et aux passages des examens. Et ce soir-là, les septièmes années attendaient le banquet, leur dernier à Poudlard, avec impatience. Non seulement ils savoureraient pour la dernière fois les mets délicieux préparés par les elfes, mais ils sauraient également, nouveauté de la directrice, leurs résultats de fin d'année. Ils n'auraient pas à attendre, comme pour leurs buses, le milieu de l'été.

Une cérémonie spéciale avait été prévue. Les familles proches des septièmes années avaient été invitées. Les élèves les plus jeunes étaient déjà rassemblés dans la Grande Salle. Lorsque les portes s'ouvrirent, les septièmes années s'avancèrent, les uns derrière les autres, Serpentard, Pouffsouffle, Serdaigle et Gryffondor, dans l'ordre de la coupe des Quatre Maison remportée haut la main par les sangs et or. Ils s'étaient placés en ordre alphabétique, Drago se trouvait donc entre Neville et Harry, et Ron fermait la marche.

Le professeur McGonagall avait voulu une cérémonie sobre, malgré tout, car l'école avait été cruellement endeuillée. Lorsque tous les élèves furent installés, elle commença donc à égrener les noms des septièmes années et à leur remettre en main propre, accompagnée de leur directeur de maison, leurs aspics.

Un léger frémissement parcourut la salle lorsque ce fut le tour des Gryffondors. Severus s'avança sans que son visage ne trahisse le moindre de ses sentiments aux côtés de Minerva. A la table des professeurs, Lucius laissait transparaître un peu plus de sentiments. Dans les minutes qui suivraient, son fils aîné, puis son jeune compagnon recevraient leurs aspics. Il en était fier autant pour l'un que pour l'autre. Il avait protégé Drago du mieux qu'il avait pu, mais ce dernier avait tout de même grandi en comprenant que sa mère ne l'aimait pas, ce qui n'était pas évident pour un enfant. Quant à Harry, c'était un véritable petit miracle qu'il soit aussi confiant avec Severus et Lucius compte tenu de ce qu'il avait pu endurer chez ses moldus. Il était bien dommage d'ailleurs qu'il n'ait pas réussi à mettre la main sur leur adresse au ministère, car il se serait bien payé une petite visite pour leur dire le fond de sa pensée.

Tout n'avait pas été tout à fait rose depuis la bataille contre Voldemort, car certaines âmes bien pensantes au ministère avaient tout de même oeuvrées pour qu'il y ait un procès pour les mangemorts, et Severus, Drago et lui s'étaient retrouvés au banc des accusés, même après les déclarations de Kingsley et sa propre condamnation. Si Drago s'en était sorti sans trop de mal, puisqu'après tout aucun crime ne pouvait lui être imputé, il en avait été autrement pour Severus et surtout lui. Certains avaient même ressorti des dossiers datant de plus de vingt ans, jamais jugés alors puisqu'il les avait fait enterrer à l'époque. Il comprenait dans un sens les familles des victimes, enfin, il s'était surtout rangé à l'avis d'Harry qui avait tempêté à ce sujet : qu'il ait tué sur ordre ne changeait rien pour la famille en elle-même, elle réclamait simplement justice. Mais lui refusait d'endosser toute la responsabilité : c'était la guerre et il n'était qu'un soldat, il avait donc plaidé en ce sens. Il reconnaissait maintenant qu'il était heureux qu'Harry ait été en si bons termes avec Shacklebolt. Le Magenmagot avait finit par réellement entériner la décision prise par le nouveau Ministre, tout en infligeant la même à Severus. Ils étaient donc encore coincés deux ans ici pour enseigner, mais ils en avaient pris leur partie : après tout, comme avait dit Harry, à la fin de ces deux ans, ils seraient libres, mais les morts qu'ils avaient faits ne reviendraient jamais à la vie pour leurs familles ...

Il applaudit poliment l'ensemble des gryffondors, tout comme les autres élèves et ainsi qu'il sied à tout professeur, mais ne put s'empêcher de sourire plus largement lorsque le professeur McGonagall appela :

- Drago Malefoy

Les applaudissements des élèves ne furent que polis, et Lucius s'y attendait : après tout, Drago avait tout de même parfaitement collé au modèle voulu par sa mère les six premières années qu'il avait passées à Poudlard, donc il avait été particulièrement infect. Néanmoins, il fut fier de voir que son fils ne se laissait pas démonter. Et il fallait vraiment bien le connaître pour savoir que Drago avait rapidement cherché Remus du regard et qu'une fraction de seconde avait suffit pour que le loup donne au veela toute sa volonté pour afficher un sourire affable et non son habituel sourire méprisant de défense.

Comme pour tous les autres élèves, le professeur McGonagall ne lisait pas à haute voix les aspics obtenus par chacun, mais se contentait de l'annoncer aux élèves, ce qui avait déjà provoqué quelques déceptions. Il scruta le visage de Drago lorsque la directrice lui annonça ses résultats et lorsqu'il vit le coup d'oeil qu'il lui lança, il sut qu'il avait bien réussi. Et lorsque Severus lui-même s'autorisa à se retourner vers lui pour lui faire un léger sourire, il en eut une confirmation supplémentaire. Et cette fois, si Remus et Drago s'étaient montrés particulièrement discrets sur leur relation depuis la bataille finale, le veela se dirigea sans hésiter vers son compagnon qui l'accueillit avec un grand sourire et l'étreignit longuement.

Bien entendu, la salle rugit lorsque le professeur McGonagall appela Harry.

Il n'y avait pas grand monde pour s'apercevoir que le sourire de son compagnon était crispé. Oui, Harry était heureux d'avoir son diplôme, mais Lucius savait que plusieurs personnes manquaient cruellement à l'appel ce soir là pour qu'il le soit pleinement.

Les applaudissements se turent lorsque, après avoir reçu son diplôme et une ovation de la Grande Salle, Harry finit par poser son front quelques secondes sur l'épaule de Severus. La simple main de ce dernier qui se posa alors sur la nuque du plus jeune fit naître quelques murmures, certains outrés, d'autres attendris. Plusieurs mois après l'officialisation de son statut de veela supérieur, un certain nombre de personnes n'en démordaient toujours pas : cette union, surtout avec le Survivant, était contre nature …

Les murmures se poursuivirent alors qu'Harry allait à la rencontre de tous les professeurs, terminant à dessein par Lucius. Et lorsqu'il vit le regard interrogateur du plus jeune accrocher le sien, Lucius murmura doucement :

- Je suis fier que tu sois mon compagnon, Harry Potter.


Tard cette nuit-là, lorsqu'ils entendirent Harry entrer dans leur appartement en se cognant, Severus et Lucius soupirèrent en chœur :

- Il aura mal aux cheveux demain matin ...

Mais avant cela, ils durent le rattraper, hoquetant, avant qu'il ne s'effondre sur eux sans bien se rendre compte dans quel sens était réellement le lit ….

Lorsqu'il laissa échapper un long gémissement entre eux deux le lendemain matin, Severus soupira longuement puis finit par grogner :

- Il me fera tout faire, ce sale gosse !

Et il attira à lui une potion contre la gueule de bois qu'il lui fit ingurgiter. Cinq minutes après, Harry murmura :

- J'ai abusé du Whisky ?

Severus et Lucius ne prirent même pas la peine de répondre à cette question purement rhétorique. Leur compagnon n'avait que dix-huit ans, s'il ne prenait pas de cuite le soir de la remise de son diplôme, ça en serait presque inquiétant ! En revanche, ils ne purent résister lorsqu'Harry les attira, une fois de plus, tout contre lui. Passionnément, mais cruellement lentement au goût d'Harry, ils explorèrent à nouveau minutieusement son corps. Ils le menèrent, sans même se concerter, maintes fois au bord du précipice avant de lui dénier son plaisir suprême. Harry aurait été incapable de dire lequel des deux s'empara de lui, trop embrumé par le plaisir, trop perdu qu'il était dans les sensations. De même qu'il n'eut aucunement conscience que Lucius déploya une fois encore ses ailes, poussé par le besoin d'union veela de son pivot.


Deux ans plus tard, Harry faisait une rentrée remarquée à la table des professeurs. Non seulement à cause de son jeune âge, mais également parce que tout le monde (entendez, tous ceux qui ne connaissaient pas réellement Harry Potter), s'attendait à ce qu'il fasse une brillante carrière d'auror. S'il en avait fait les études, il avait rapidement conclu qu'être auror de terrain ne le tentait en rien. Et lorsque Severus et Lucius lui avaient proposé de venir avec eux à Poudlard pour faire un apprentissage de Maître en Défense, ainsi que Maître en Potions, il avait longuement réfléchi, puis accepté. Poudlard avait toujours été sa véritable maison, et ses compagnons y étaient : quoi de mieux que d'y résider plutôt que de faire le trajet tous les jours par voie de cheminette ?

Il serait ainsi au calme dans le château et n'y courrait aucun risque. Car la deuxième surprise que révélait Harry en ce 1er septembre, c'était le doux rebondi de son ventre sous sa robe de sorcier. Oh, la décision n'avait pas été difficile de savoir qui porterait ce premier enfant du trio : Severus était trop passionné par ses potions et jamais il n'arriverait à s'en arracher pendant le dernier trimestre d'une hypothétique grossesse. Harry, lui, bien qu'il soit encore fort jeune, en avait l'envie, les possibilités et même l'instinct. Lucius et Severus remerciaient Merlin chaque jour au bout de ce cinquième mois de grossesse : bien qu'Harry eut souffert pendant deux mois de nausées matinales, jamais il ne les avait accusé de quoi que ce soit. Il ne souffrait pas d'envies loufoques, mise à part une passion aussi soudaine que brutale pour la pâte à tartiner au chocolat pour son petit déjeuner et tous ses petits creux. Lucius avait bien haussé un sourcil en voyant le pot trôner non seulement sur la table du petit déjeuner, mais également sur toutes les tables possibles et imaginables, Severus avait bien failli reprendre sèchement son « sale gosse » comme il continuait à l'appeler affectueusement lorsqu'il l'avait surpris la cuillère dans le pot en train de la manger à la régalade, mais ils s'étaient tus, peu désireux de provoquer son ire.

Quatre mois plus tard, Aurora Lily Malefoy faisait son entrée au monde calmement. Harry avait été endormi pour la naissance, mais il le savait dès le début, tout comme il savait que ni Lucius, ni Severus ne quitterait des yeux leur nouvelle lumière. Il s'était donc endormi serein, certain qu'il se réveillerait avec sa fille très proche de lui. Lucius eut la gorge serrée en recevant sa fille toute gluante dans les bras. Cette naissance-là, il l'avait voulue. Cela n'amoindrirait pas son amour pour Drago, mais Aurora avait été désirée, contrairement à son fils ainé.

Il ne la garda néanmoins que quelques secondes dans les bras, rapidement, Mme Pomfresh la lui reprit pour la prendre par les pieds et l'aider ainsi à évacuer toutes les mucosités de ses poumons. Au moment où la petite fille commença à émettre ses premiers cris, il dut se mordre la lèvre pour contenir son émotion, et il vit que Severus faisait de même, tout en tenant la main d'Harry toujours endormi.

Lorsqu'Harry reprit conscience, avant même d'ouvrir les yeux, il sut qu'on avait posé sa fille sur sa poitrine.

C'était léger, ça gigotait doucement, ça pleurait.

C'était visqueux encore lorsqu'il posa la main dessus, mais c'était doux, chaud.

- C'est une belle petite vélane, murmura Lucius à son oreille. Tu nous as fait une petite merveille.

Harry sourit doucement en ouvrant les yeux. Posant son regard sur sa fille, il murmura doucement :

- Ma petite Aurora.

Il la garda de longues minutes contre lui avant que Mme Pomfresh ne dise gentiment :

- Il est temps de baigner cette princesse, Messieurs. Qui s'en charge ?

- Severus ! Répondirent en choeur Lucius et Harry.

L'intéressé eut pour une fois vraiment l'air d'un poisson hors de l'eau. Incapable de répondre verbalement, il secoua négativement la tête, mais Lucius affirma encore :

- Harry ne peut pas et moi, je sais déjà faire.

Il continua plus doucement vers Severus :

- Tu es son père autant que nous. Nous te faisons entièrement confiance pour nous ramener notre princesse encore plus belle que maintenant ...

Seevrus eut l'air assez égaré, mais il prit néanmoins la petite fille dans ses bras avant de suivre Mme Pomfresh.

Harry et Lucius se regardèrent, inquiets, lorsque la petite file se mit à crier après quelques minutes et qu'ils n'y voyaient rien, mais Lucius tenta de les réconforter :

- Tous les bébés pleurent à un moment ou à un autre de leur bain. Surtout quand on les sort de l'eau chaude. Dès que Severus l'aura séchée, elle se calmera ...

Ils restèrent néanmoins assez crispés jusqu'à ce Severus revienne, portant un petit paquet blanc dans les bras. Les trois hommes goûtaient assez peu la couleur rose, ils avaient donc décidé que leur princesse n'aurait pas que cette couleur dans sa garde-robe. Et Harry avait tenu bon aussi en ajoutant des vêtements strictement moldus pour sa fille. Ils avaient donc fini par tomber d'accord sur le premier vêtement qu'elle porterait : un petit pyjama à pied tout blanc, avec un col et des poignets en dentelle pour bien rappeler qu'elle était une petite fille, et la tête d'un gros ours sur le ventre.

Lrosque Severus leur présenta, assez fier de son exploit d'avoir réussi à survivre au premier bain de sa fille, ils eurent l'intense satisfaction de s'apercevoir qu'elle avait hérité physiquement d'eux trois : si la couleur (si tant est finalement qu'on pouvait la voir) de ses cheveux trahissait la branche Malefoy de son hérédité, les petites touffes de cheveux fins présentaient déjà un manque d'ordre typiquement Potter, quand aux grands yeux noirs qui s'ouvraient vers eux, ils étaient en tous points semblables à ceux de Severus.

Et lorsque Drago prit pour la première fois sa demi-soeur dans ses bras, il bougonna :

- Et dire que j'ai du attendre Potter pour avoir une petite soeur !

La petite tape qu'il prit à l'arrière de la tête par Remus ne le fit même pas broncher, trop heureux du premier lien qu'il forgeait avec ces grands yeux noirs.

Lucius les couvait du regard. Il était fier de ses enfants. Le premier avait sauvé la vie de son compagnon et lui avait appris à être un papa, la deuxième était l'expression de l'amour de ses deux compagnons.

Il était un veela supérieur comblé.

Fin


Oui, c'est bien le point final de cette fic, un an et demi après sa première publication.

Alors c'est aussi le temps des remerciements : d'abord à tous ceux qui ont pris le temps, à chaque chapitre, de m'écrire un petit mot gentil. Ensuite à ceux, très nombreux, qui m'ont mis dans leurs favoris (124 en favoris et 173 en alertes tout de même) : vous avez aimé ma fic sans oser ou avoir le temps de mettre une review pour certains ? Et bien je le dis haut et fort : ça n'est PAS grave. Pour moi, l'essentiel est là : vous avez suffisamment aimé ma fic pour avoir envie de la suivre chapitre après chapitre, c'est bien là tout l'essentiel. Après tout, quand on achète un bouquin dans le commerce et qu'on l'apprécie, on n'écrit pas à l'auteur, sauf exceptions je dira, alors pourquoi se mettre des contraintes ici ?

Un merci tout particulier à mes bétas, puisqu'elles se sont succedées : merci à vous deux luna904 (je t'ai gardé ton ancien pseudo ...), Chibigoku2002 pour vos corrections, votre dévouement, votre rapidité.

Et la suite, me direz-vous ?

Et bien, il n'y aura pas de suite à cette fic, pas d'autre fic non plus en projet.

Des idées dans la tête, j'en ai, mais beaucoup de choses ressemblent à ce que j'ai déjà plus ou moins écrit, alors je n'ai pas envie d'insister.

Peut-être un jour je reviendrai avec un UA complet pour changer, puisque c'est un domaine que je n'ai pas goûté, mais pour l'instant, j'ai réellement besoin de souffler un peu. De ne pas avoir d'échéance dans la tête pour écrire. Et j'ai aussi une vie de famille qui m'absorbe beaucoup plus cette année que les autres et j'ai vraiment l'impression de ne plus avoir de temps à moi.

Je ne dirai donc qu'une seule chose pour cette fin : soyez tout de même sûrs que je n'abadonne pas la traduction de Vision of an Empath, bien entendu, cette fic là continuera sa parution sur le même rythme !

A+ à tous, bon vent et bonne route, réussissez vos projets, lancez-vous dans l'écriture si vous avez envie, finalement, c'est seulement au bout d'un bon millier de pages qu'on arrive à faire quelque chose dont on est content (quand je relis ma première fic, en fait je suis horrifiée ….)

Kelokelo