Titre : Ederlezi
Auteur : Rieval
Résumé : Charlie a-t-il été le témoin d'un meurtre comme il le prétend, ou bien a-t-il sombré dans la folie, confondant réalité et fiction ?
Genre et rating : GEN – public de la série. Courant saison 4 (avant l'épisode 214, Echec et Mat).
A/N : j'aime bien torturer les perso. Généralement, j'en torture un plutôt physiquement, et un autre, plutôt sur le plan émotionnel. Vous verrez vite qui est qui … Je suis comme un bon petit tueur en série, je change rarement mon mode opératoire, donc vous devriez vite deviner qui va subir quoi, LOL.
Disclaimer : Numb3rs est la propriété de tout un tas de gens qui ont bien de la chance !
Los Angeles, WORLDPORT LA (1)
Lundi 3 novembre 2007
- Par ici ! Il y en a un qui s'échappe. Hurla Don. David, Colby !
David et Colby échangèrent un signe de tête – Colby poussa un soupir agacé et David eut juste un petit haussement d'épaule résigné – puis ils s'élancèrent à la poursuite du suspect.
Courant l'un à côté de l'autre, les deux hommes donnaient tout ce qu'ils avaient pour rattraper l'homme. Ce dernier avait l'avantage de ne pas être équipé de chaussures de ville et d'un complet veston ! Le veinard pensa Colby. Les deux agents intensifièrent leur vitesse. L'homme qu'ils poursuivaient n'était plus qu'à quelques mètres d'eux. Quatre, deux … Colby en eut soudain marre de courir et il se jeta purement et simplement sur le suspect, exécutant un superbe vol plané. Les deux hommes heurtèrent le bitume avec un « oumpf » sonore. Colby retourna le suspect et lui lut ses droits, pendant que David reprenait son souffle, mains sur les genoux, tête baissée.
- Je déteste quand ils font ça, grommela Colby, tout en relevant, sans grand ménagement, l'homme qu'il venait de menotter.
- Quand … ils font … quoi, bégaya David qui reprenait toujours son souffle.
- Ca ! Se mettre à courir alors qu'ils sont complètement encerclés.
- Tu voudrais quoi ? Qu'ils se rendent juste en te voyant, complètement charmés par ton incroyable charisme peut-être ? Le taquina David qui respirait enfin normalement.
Colby fit une petite grimace et poussa son suspect devant lui.
- Ouais, j'aimerais bien ça, un peu comme James Bond, tout en séduction, très classe, répondit Colby.
- C'est ça, James, en attendant que M nous appelle à la rescousse pour sauver le monde, je crois que nous devrions rejoindre les autres.
Charlie attendait dans la Suburban de Don. Sagement, comme un gamin. Ou un chien. Obéissant. Il soupira et se mit à tapoter l'accoudoir. Il détestait ça. Il détestait que Don le prenne pour … pour un bagage encombrant ! Comme s'il n'était bon qu'à aider son frère dans la résolution de ses enquêtes mais jamais à descendre sur le terrain. C'était ridicule. Charlie était un adulte après tout. Et souvent, voir la scène du crime l'aidait à visualiser la réponse mathématique la plus pertinente. C'était dit, dès qu'il en aurait l'occasion, il allait accepter de suivre l'entraînement de deux jours proposé par le FBI. Après ça, plus question de rester bêtement assis dans la voiture ! Il entendait encore Don lui dire des rester là à l'attendre et de fermer les portières. Le pire avait été de voir Don vérifier que Charlie avait effectivement verrouillé les portes. Charlie n'avait pas pu s'empêcher de lever les yeux au ciel devant le comportement – hautement irrationnel d'après lui – de « mère poule » de son frè--
BANG.
Le bruit mat, métallique, fit sursauter Charlie. Il regarda par la fenêtre en direction du hangar près duquel Don avait garé la voiture. Là, un mouvement juste derrière un container. Charlie plissa les yeux mais de la voiture, il ne pouvait pas voir grand-chose. Automatiquement, sa main se posa sur la portière. Il la retira immédiatement, comme s'il s'était brûlé.
Zut. Sa promesse : NE PAS SORTIR DE LA VOITURE QUOIQU'IL ARRIVE. Charlie était certain que s'il avait pu, Don lui aurait fait poser cette promesse sur papier. Et il aurait sans aucun doute aussi exigé qu'il signe avec son propre sang. Ok, tant qu'il n'avait pas suivi d'entraînement, Charlie tiendrait sa promesse mais dès qu'il --
Son regard capta un autre mouvement près du hangar. Et cette fois, il reconnut une silhouette. Un homme vu sa taille et sa corpulence, et il portait quelque chose sur son épaule.
Quelque chose qui ressemblait fort à un corps.
Cette fois, la curiosité fut plus forte que tout et Charlie déverrouilla la portière et sortit de la voiture. Il allait faire quelques pas, histoire d'avoir une meilleure vue. Il voulait juste en avoir le cœur net. Il ne s'éloignerait que de quelques petits mètres pas plus. Charlie se retourna. La voiture ne devait pas être à plus de dix mètres derrière lui. De toute manière, ce n'était pas comme s'il se lançait en plein cœur d'une guerre de gang, ou d'une rafle de drogue, non ?
Tout était calme près du ponton où il avait aperçu l'homme. Charlie s'avança. Toujours rien. Il fronça les sourcils. Ok, il s'était peut-être trompé. Un peu trop de temps passé en compagnie d'un certain agent du FBI, certainement … Voilà que maintenant, il imaginait voir des meurtriers partout !
Charlie allait retourner à la voiture, penaud, lorsqu'un bruit attira à nouveau son attention. Il stoppa net. Là ! Un gémissement, ou des pleurs. Quelqu'un, il y avait quelqu'un dans ce hangar, il n'avait pas rêvé en fin de compte. Il entra dans le hangar, se dirigeant à pas hésitants vers l'endroit d'où il lui semblait que les gémissements provenaient.
Le hangar était abandonné depuis plusieurs années. Les fenêtres étaient pratiquement toutes cassées et une bonne partie du toit en taule était à terre. La ville avait un projet de réhabilitation de cette partie du Port et ce hangar attendait gentiment d'être détruit. L'endroit idéal pour un criminel, pensa Charlie qui continuait à avancer prudemment. Personne ne venait plus par ici.
Le gémissement était plus distinct. Il provenait de derrière une porte. Charlie examina la poignée. Propre. Pas un gramme de poussière sur la porte. Idem pour le pallier. Comme si quelqu'un était non seulement passé par ici mais avait aussi pensé à faire le ménage. Pour effacer ses traces, pensa Charlie.
Charlie posa l'oreille contre la vitre de la porte. Il pouvait entendre les gémissements, bien qu'ils semblaient de plus en plus faibles. Il ne semblait pas y avoir qui que soit d'autre, à part la victime. Le cœur battant, Charlie posa la main sur la poignée et ouvrit, doucement, la porte.
L'odeur fut la première chose qui assaillit Charlie lorsqu'il entra dans la pièce. Une odeur acre et ferrugineuse, écoeurante. La seconde, ce fut une vision d'horreur. Il se retint de ne pas vomir et avança vers le centre de la pièce. Vers l'endroit où elle se trouvait allongée. Parce qu'il ne faisait aucun doute que la personne qui était allongée là était une femme, une jeune femme. Elle est morte, pensa Charlie. Personne ne peut survivre à ça.
« Ca », c'était la terrible blessure qui se trouvait sur son bas ventre. Non, là où aurait du se trouver son bas ventre. Le monstre qui avait fait ça avait sorti les intestins et les avait disposé sur le corps. Comme des pétales, pensa Charlie, horrifié. Il se tenait là, paralysé, jusqu'à ce qu'il remarque qu'une paire d'yeux verts le fixait. OHMONDIEU, elle était encore en vie ! Cette réalisation sortit enfin Charlie de sa stupeur. Il s'agenouilla auprès du corps et remarqua qu'il reposait sur du plastique. En fait, pratiquement tout le sol de la pièce avait été recouvert d'un revêtement en plastique.
Charlie ignorait ce qu'il devait faire. Quel idiot il faisait ! Il aurait du contacter Don dès qu'il avait vu l'homme ! Il farfouilla nerveusement dans sa poche à la recherche de son portable pour découvrir qu'il ne l'avait pas sur lui. Il avait du le laisser dans la voiture.
- Je … tout … tout va bien se passer … Je …. Je suis là maintenant.
Oh, bravo Charlie, comme si ta seule présence allait changer quoique ce soit pour cette pauvre fille ! Il allait être responsable de sa mort : s'il avait appelé Don, les secours seraient déjà là.
Les doigts de la jeune femme bougèrent et Charlie posa, instinctivement, sa main sur la sienne. Il serra sa main. Les doigts de l'inconnue étaient glacials comme si la vie les avait déjà quittés. Péniblement, la jeune femme tourna la tête vers Charlie. Ses lèvres se mirent à bouger mais aucun son ne sortit de sa bouche.
- Oooooh, non. Non, non, non. Ne bougez pas, il faut … vous devez garder vos forces, hein ?
Une légère pression fut exercée sur ses doigts et Charlie comprit que la jeune femme voulait lui dire quelque chose. Il se pencha vers elle. Il avait du mal à comprendre ce qu'elle disait. Lorsqu'elle se tut enfin, à bout de force, Charlie se releva doucement, son regard fixé à celui de la jeune femme.
- Je … je suis désolé, je ne --
Ce fut à ce moment précis que son crâne explosa, le propulsant dans l'inconscience.
Don passa les menottes au dernier membres du gang qui sévissait sur les docks depuis près de cinq mois. Ces petits malins s'étaient spécialisés dans une denrée bien spéciale : le champagne et les sous vêtements de marque française. Humpf, franchement, Don ne voyait pas l'attrait du champagne. Rien ne valait à ces yeux, une bonne bière. En revanche, priver les bons citoyens de LA du plaisir des yeux d'une petite nuisette transparente, ça, pas question.
- Eppes, grogna une voix que Don reconnut immédiatement. Il se tourna vers le Lieutenant Gary Walker, qui hochait la tête d'un air admiratif, lunettes noires sur le nez et jambes écartées. Toujours aussi John Wayne, pensa Don, amusé.
- Hey, Walker. Comment va ? fit Don qui aidait son suspect à entrer dans une voiture de police. Il aurait bien jouer les maladroits, genre « oups, j'ai oublié de vous dire qu'il fallait baisser la tête ! ». Ces types avaient descendu un de ces hommes lors de ce raid et blessé deux autres. Don ne se sentait pas particulièrement d'humeur « courtoise ».
- Bien, bien, on ne peut mieux en fait avec ces gredins derrière les barreaux. Plus jamais je ne dirais que les mathématiques ne servent à rien, ça, vous pouvez en être certain. Sans l'aide de votre frère, nous serions encore en train de nous demander comment ces types faisaient pour toujours avoir une longueur d'avance sur nous.
Don sourit. Les petits miracles que son frère pratiquait régulièrement depuis qu'il travaillait avec le FBI produisaient le même effet sur tout ceux qui l'avaient vu à l'œuvre. Il y avait d'abord l'incrédulité, puis la compréhension et enfin, l'admiration. Edgerton, Walker, tous les deux étaient passés par ces phases. Même la propre équipe de Don avait au début, douté de l'efficacité de l'intervention de Charlie. Jusqu'à ce qu'il leur démontre, littéralement par A + B, que la réponse résidait dans la science. Pendant un moment, Don en avait voulu à Charlie d'envahir son monde ; celui où c'était lui le « petit génie » et pas son frère, mais ce sentiment de jalousie n'avait pas duré longtemps. Et d'ailleurs, en parlant de son petit génie de frère … Don jeta un rapide coup d'œil à sa montre. Oula, il avait laissé Charlie dans la voiture, il y avait maintenant trois bonnes heures de cela ! Il soupira. Il allait avoir droit à la soupe à la grimaces pour, disons, une bonne semaine. Tout génie qu'il était, Charlie avait du mal à gérer ses émotions, et il était un vrai spécialiste pour ce qui était de bouder.
- Yep, Charlie fait ça à tout le monde. Il appelle ça, le « pouvoir des maths », dit Don en claquant la porte de la voiture et en faisant signe à son conducteur qu'il pouvait y aller.
- Hum, fit Walker, un super pouvoir fort utile. Il fit un petit salut de la tête à Don. Je vous laisse, la paperasse m'attend maintenant que l'action est terminée.
Don regarda Walker s'éloigner et se dirigea vers son équipe.
- Ok, temps de rentrer au bercail, murmura Don.
Il avait passé encore une bonne trentaine de minutes à boucler le raid et dix autres à appeler l'hôpital pour prendre des nouvelles des deux agents blessés. L'un d'eux était mort sur la table d'opération. Don serra la mâchoire. Il aurait du frapper la tête de ce type contre la voiture pendant qu'il en avait eu l'occasion ! Bref, il avait du faire attendre Charlie quarante minutes de plus. Ce n'était pas une semaine de bouderie qui se préparait pour lui mais carrément un mois ! Et rien n'était pire que Charlie en mode « bouderie ». Il soupira et ralluma son portable qu'il avait éteint pour le raid. Il fronça les sourcils en découvrant que son frère n'avait pas essayé de le joindre. Il s'était attendu à au moins une bonne quinzaine d'appels … gah, les choses étaient pires qu'il le pensait : non seulement il aurait un Charlie boudeur, mais aussi silencieux. Il n'y avait pas pire rancunier qu'un Charlie vexé.
- Un problème ? Demanda Mégan qui rangeait sa veste en kevlar dans le coffre de sa voiture.
Don grimaça.
- Pire … un Charlie laissé seul dans la voiture pendant … Il vérifia sa montre. Pendant près de quatre heures.
Mégan sourit. Le genre de sourire qu'elle réservait généralement aux tueurs en série qu'elle interrogeait au FBI.
- Vraiment. Oooooh, mon pauvre, quelque chose me dit que tu ne vas pas goûter aux plaisirs des extraordinaires lasagnes de ton père avant un loooooooong moment.
Elle tapota son épaule et entra dans sa voiture, son sourire toujours fermement accroché sur ses lèvres. Elle lui fit un petit signe d'adieu de la main par la portière.
Sacrée bonne femme, pensa Don qui la regarda s'éloigner. Il aurait peut-être du lui demander de l'accompagner. Il n'avait aucune envie d'affronter son frère tout seul. Charlie adorait Mégan, si elle était présente il n'oserait pas … Bon sang ! Qu'est-ce qui lui arrivait ! Voilà qu'il avait la trouille des réactions de son petit frère. N'importe quoi. Il redressa les épaules, prit une large inspiration et se dirigea vers sa voiture.
- Hey, Chuck, désolé pour le retard, dit Don en entrant dans la voiture …
… vide.
Don fronça les sourcils, puis un large sourire décora son visage. Héhéhéhé, son petit frère lui avait désobéi, ce qui signifiait qu'il allait pouvoir gronder ce dernier pour ne pas avoir suivi ses ordres. Voilà qui changeait bien des choses … Don connaissait bien Charlie, il ne pourrait pas bouder s'il pensait avoir lui-même commis une erreur. Don sifflota en s'installant derrière le volant. Charlie avait du avoir à satisfaire un besoin naturel et était sorti de la voiture. Il ne lui restait plus qu'à l'attendre.
Ce qu'il fit pendant quinze minutes. Quinze longues minutes. Don sortit de la voiture, l'estomac serré par un sentiment de malaise. Quelque chose n'était pas normal. Il prit son portable et composa le numéro de Charlie. La sonnerie retentit immédiatement … à l'intérieur de la voiture. Don récupéra le portable qui était tombé entre la portière et le siège. Merde. Ok, Charlie pouvait ne pas s'être rendu compte que son portable était tombé mais cela ne répondait pas à la question essentielle : où était il ?
Un grognement le réveilla. Charlie ouvrit les yeux … sur un monde complètement noir. Il y avait quelque chose sur ses yeux. Un bandeau ? Un nouveau grognement retentit près de lui … non, pas près de lui …en lui. Il réalisa que c'était lui qui produisait ces sons. Pas très rassurant. Il essaya de bouger. Le monde explosa en une gerbe de couleur multicolore et ses grognements se transformèrent en cri. Il était sur le dos mais à quel prix, sa tête lui faisait si mal qu'il ignorait s'il aurait la force de recommencer à bouger. Des larmes coulaient sur ses joues. Jamais il n'avait eu aussi mal de sa vie. Il resta un long moment sans bouger, yeux fermés, persuadé que s'il tentait de les ouvrir la douleur allait le consumer à nouveau. Sa respiration laborieuse et hachée était la seule chose qu'il pouvait entendre autour de lui. Où était-il ? Que s'était-il passé ? Don ! Il avait été avec Don sur les docks et --
Des bruits de pas interrompirent le fil de ses pensées. Il y avait quelqu'un près de lui, il en était certain. Il ouvrit la bouche pour leur parler lorsqu'il se rendit compte qu'il ne pouvait pas : comme ses yeux, sa bouche était obstruée par du tissu. La panique s'empara de lui. Qui étaient ces personnes ? Que voulaient-elles ? Où était Do--argh !
Ses kidnappeurs venaient de lui enlever son bâillon. Le geste, même s'il n'avait pas été brutal, le mit à l'agonie une fois de plus. Que se passait-il avec lui ?
Un verre fut placé entre ses lèvres et il but, à petites gorgées, l'eau qui lui était proposée. Le bâillon fut ensuite replacé, mais avec une douceur qui étonna Charlie. Ce dernier se demandait ce qui allait arriver maintenant lorsqu'il sentit quelque chose, une main, effleurer son visage. La panique menaça une fois de plus de le submerger mais la main se contenta de dégager les cheveux qui, mouillé de sueur, était collé à sa nuque. Il sentit une piqûre et sombra rapidement dans l'inconscience.
David, Colby et Mégan étaient avec Don. Cette fois, Mégan ne souriait plus. Quelque chose était arrivée à Charlie, à un des membres de leur équipe et chacun d'eux prenaient la chose très au sérieux.
Don les avait appelé après avoir fait le tour des bâtiments près desquels il avait garé la voiture mais il n'avait rien trouvé. Aucune trace de Charlie, aucune trace de lutte, aucune trace de quoi que ce soit. C'était comme si son frère s'était tout simplement évanoui dans la nature.
- Une équipe est en route, dit David.
Don hocha juste la tête, incapable de répondre. Il ignorait ce qui s'était passé mais il ne pouvait s'empêcher de culpabiliser. S'il n'avait pas laissé Charlie tout seul …
- Arrête, fit la voix de Mégan juste derrière lui.
- Quoi ? répliqua t-il sur un ton brusque.
- Je connais ce regard … tu n'as rien à te reprocher. Charlie est un consultant, un civil, tu as eu raison de garer la voiture loin du raid et de lui demander de t'attendre.
Don soupira. Ouais, il avait suivi le manuel à la lettre, youpi ! Cela avait du faire une belle jambe à son frère lorsque – non. Il n'allait pas commencer à imaginer le pire Charlie était vivant et il allait le retrouver. Il se tourna vers son équipe. Correction, ils allaient le retrouver.
Et les responsables de sa disparition n'aurait pas qu'un petit incident en entrant dans la voiture lorsqu'il les coffrerait.
A suivre …
Oui, je sais ce que vous allez dire : j'ai lâchement abandonné Roro (qui est toujours un chat, gah !) mais quand la muse vous prend, comment lui résister, hein ?
(1) Le port de LA est situé dans la baie de San Pédro (qui est un des quartiers de LA). Il est appelé WORLDPORT LA en raison de son trafic impressionnant : près de 65 millions de tonnes par an !