Titre : Bazard a Poudlard (je sais, question originalité on a vu mieux mais bon…)
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Résumé : Une potion mal préparée et glissée par inadvertance dans le vin de la table des Professeurs lors d'un dîner de vacances ou seuls trois élèves sont présents cela donne un BAZAR A POUDLARD lol. SSLMHP et MMHG…
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Rating : MA et peut être B à l'occasion lol.
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Genre : Humour (normalement) Romance (on va tenter) lol
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Disclaimer : Les personnages appartiennent bien évidemment à la magnifique et unique J.K Rowling.
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Spoilers : Aucun (même si je n'ai aucune idée de ce que c'est ?????!!!????) --'
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Attention !!!! CECI EST UN SLASH.!!!!!! Attention !!!!
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HOMOPHOBES, PRUDES, INTOLERANTS, MAMAN, PAPA QUITTEZ CETTE PAGE IMMEDIATEMENT SOUS PEINE D'ARRET DU CŒUR ET D'ECOEUREMENT A VIE POUR LES JEUNES AUX HORMONES DETRAQUEES !!!!!
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POUR LES SLASHISTES DANS L'AMES, LES YAOIEUSE ET AUTRES PERVERSES EN TOUT GENRE……..BIENVENUE !!!!!
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~*~COUCOU TOUT LE MONDE !!!!!!!~*~
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(Regarde autour d'elle et remarque qu'il n'y a personne, ne se démonte pas et reprend comme si elle s'adressait à une foule de personnes en délire)
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JE TIENS A M'EXCUSER POUR LES INNOMBRABLES FAUTES D'ORTHOGRAPHES QUI DOIVENT TAPISSER CE TEXTE MAIS JE L'AI RELU PLUSIEURS FOIS ET COMME JE SUIS UNE NULLITE DESASTREUSE EN ORTHOGRAPHE BIN…. (o_O)
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Pour expliquer vaguement des points de cette fiction que vous ne pouvez pas comprendre, les jumeaux Weasley sont revenus pour leurs 7ème années et certains personnages de la classe d'Harry Potter sont en 5ème années même si ils ont dix-sept ans lol (ça m'arrange pour la fic donc c'est comme ça lol.)
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Je suis enfin arrivée à finir mon premier chapitre de ma première fiction (je suis toute émue, vous ne pouvez pas savoir.) Je vous fais de gros bisous à toutes en espérant sincèrement que vous passerez un agréable moment sur la compagnie de SLASH EN FORCE et du LEMON POWER!!!
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INFORMATION : Un grand merci a ****Juste-Un-Ange**** qui a si aimablement recorriger ce chapitre, je lui en suis éternellement reconnaissante^^, et si tu n'a rien a faire, je te confi avec joie la correction des autres chapitres déjà publier ^^ lol.
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MERCI *JUSTE-UN-ANGE* !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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~*~Bonne lecture !!!~*~
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°~*~*~*~*~° BAZAR A POUDLARD °~*~*~*~*~°
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Chapitre 1 : Le début des emmerdes !!!
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C'était une magnifique journée d'hiver qui se levait sur la plus prestigieuse et magnifique école de magie du monde : Poudlard. L'air était frais, le ciel arborait un blanc pur où le soleil perçait difficilement pour se refléter gaiement sur la surface lisse du Lac, Celui-Dont-On-Ne-Devait-Pas-Prononcer-Le-Nom-Parce-Qu'il-Etait-Moche-Méchant-Magnanime-Et-Impuissant était enfin mort de la main de Celui-Qui-A-Survécu-Et-Qui-Ne-Veut-Décidément-Pas-Crever et c'était le dernier jour de cours pour les nombreux élèves avant trois longues et bienheureuses semaines de vacances. Bref, une journée qui s'annonçait parfaite à tout point de vue… C'était -bien entendu- sans compter sur les terribles jumeaux Weasley.
En effet, Fred et George préparaient, à l'insu de tous, une potion dans les toilettes de Mimi Geignarde pour leur dernière blague en date.
Les produits pour Sorciers Facétieux se vendaient comme des yeux de crapauds et les deux Griffondors étaient plus que ravis de leur petit marché noir qui leur rapportait énormément de gallions. Malheureusement, les Serpentards, menés par Drago Malfoy, s'amusaient à rapporter à leur Directeur de Maison, le terrible professeur Severus Snape, surnommé amoureusement par les Griffondors : le bâtard graisseux des cachots, toutes les blagues prévues par les deux fléaux de Poudlard et les noms de toutes personnes qui commandaient des boîtes à flemme ou autres produits Weasley interdits dans l'enceinte de l'école par le bien-aimé concierge, Rusard. Comment le Prince des Serpentards arrivait à avoir toutes ces informations sur les clients des jumeaux ? Personne n'en avait aucune idée mais certains soupçonnaient le Serpentard de les espionner sans vergogne depuis une blague qui avait ridiculisé publiquement le cobaye préféré des deux fléaux. C'est-à-dire que Drago Lucius Malfoy c'était retrouvé à danser la macarena à moitié nu sur la table des Serpentards lors d'un petit déjeuner sous les encouragements virulent des Griffondors qui félicitaient allégrement les jumeaux pour ce coup de maître.
Les jumeaux, fous de rage que leur commerce perde autant de clients pour cause de retenues plus atroces les unes que les autres avec les deux pires ennemis des élèves (Snape et Rusard, qui d'autre ???), avaient clamé vengeance et les altercations entre les Griffondors et les Serpentards se faisaient de plus en plus violente. On ne comptait plus le nombre d'élèves qui se retrouvaient à l'infirmerie avec des blessures plus ou moins graves au grand damne de Madame Pomfresh. C'est pourquoi Fred et George se retrouvaient, en ce samedi matin, en train de confectionner une potion qui rabattrait le caquet à ces fils de Mangemorts.
Fred se pencha sur le chaudron ou une concoction rose pale bouillonnait paresseusement pour en ajouter l'ingrédient final. Il prit une pincée de bulbe de giron et la plongea dans la mixture bouillante tout en la tournant doucement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. La potion se mit à crépiter joyeusement tout en prenant une couleur blanche sous le regard ravi de Fred qui s'épongea le front en soufflant :
.. « Ca y'est ! Elle est prête ! Mouwahahahaha ! J'imagine déjà la tronche que vont tirer les Serpentards quand ils vont se retrouver en couche culotte dans la Grande Salle. Haaaaaa ! Que la vengeance est douce. »
George se tenait debout derrière son frère et notait scrupuleusement chaque étapes qu'ils avaient produites pour obtenir leur concoction. Il délaissa sont petit calepin et se pencha plus en avant pour observer leur mixture avant qu'une petite moue dubitative ne s'installe sur son visage fin. Il prit, dans un sac, un livre de potion qu'il feuilleta rapidement jusqu'à une page précise et se mit à survoler les écrits barbants dont recelait l'ouvrage. Il souleva un fin sourcil tout en lisant un paragraphe précis du bouquin, apparemment, ils s'étaient trompés quelque part, il se pencha vers la potion en froncent des sourcils :
.. « Heu… Fred ? »
Ledit Fred regardait le plafond avec un visage extatique, un sourire béat et franchement niais tandis que ses yeux brillaient comme des diamants. Il était le plus heureux des hommes en cet instant, s'imaginant acclamé par une foule de Griffondors en délire pour cette blague qui hausserait sûrement considérablement leur palmarès de Chapardeur en Chef de Poudlard. Il souffla d'anticipation et répondit d'un ton rêveur :
.. « Moui ? »
George regarda le livre puis la potion et enfin son frère. Il y avait forcément un problème dans leur potion, une étape ratée ou un mauvais ingrédient qui puisse expliquer que leur concoction ne présentait pas la couleur requise par son manuel de Potions, Il observa attentivement le visage joyeux de son frère et se dit qu'en définitif, il avait forcément raté quelque chose, il contourna le petit chaudron qui bouillonnait tranquillement sur le carrelage froid des toilettes des filles du deuxième étage et vint se placer face à son frère :
.. « Tu sais que sur le livre il est dit que la potion devrait être noire ? »
.. « Moui. »
Répondit Fred toujours béat, les yeux perdus dans le vague et ce sourire horripilant toujours collé au visage. George, qui n'aimait pas ne pas être au courant des frasques de son frangin, contempla un instant la mixture tout en réfléchissant à sa possible nature. Il avait marqué chaque ingrédient ajouté au fil des différentes étapes - elles aussi annotées par ses bon soins- alors pourquoi cette maudite concoction basique pour un premier année n'avait pas la bonne couleur ? Il en fit part à son jumeau d'une voix légèrement énervée et tout de même curieuse :
.. « Ha… Fred ? Pourquoi est-elle blanche alors qu'elle devrait être noire ? »
Fred se redressa, les yeux toujours aussi lumineux mais avec un air passablement sadique accroché sur son visage fin et regarda son frère qui recula d'un pas face au sourire littéralement dément de son doux frangin. George le regarda avec une expression passablement perplexe tandis qu'il rigolait d'une blague que lui seul semblait connaître. Il se pencha vers son jumeau et lui dit sur un ton de conspiration qui fit se pencher vers lui son double :
.. « Parce que je l'ai préparé à la sauce Weasley bien sûr ! Une potion de rajeunissement commune était trop banale pour notre génialissime génie. J'ai rajouté de la peau de serpent et de la sève de mandragore en poudre pour que cela donne également une sorte de potion de sans gène. Prends Malfoy par exemple, et bien s'il a envie, pendant une seconde, d'embrasser Parkinson, il va le faire ! Mouwahahahahahaha ! Comme le disait un moldu : «Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder.» ! Et c'est exactement ce qu'il va se passer, non seulement ils vont avoir cinq ans, sans conscience de qui ils sont réellement et ils vont faire tout un tas de conneries dans tout Poudlard ! Et le meilleur, une fois les effets de la potion dissipés, c'est qu'ils vont se rappeler de tout ce qu'ils auront fait grâce à de l'ammoniaque dissoute dans une infusion d'armoise et de pierre de Jade pillée. Mouwahahahaha !!»
George regarda son frère jumeau avec ravissement. Cela expliquait enfin le pourquoi d'une potion blanche alors qu'elle devrait être d'un beau noir onyx. Il observa son frère qui se pavanait dans les toilettes tout en faisant de brèves salutations et inclinaisons vers un public imaginaire et un élan de fierté le prit, il adorait les idées tordues et, sommes toute, purement géniales de son frère. Cette farce la, les Serpentards ne s'en remettraient pas de sitôt. Ils avaient tout d'abord prévu une simple potion de rajeunissement pour que tous les élèves appartenant à la maison des serpents se retrouvent en bas âges et fassent tout un tas de bêtises diverses au sein du château, mais là, son frère avait eu une magnifique inspiration de génie. Rajouter à la potion initiale les ingrédients d'une potion de sans gêne histoire de rendre les choses encore plus marrantes et humiliantes pour les Serpents le fit sourire sadiquement. On ne s'en prenait pas aux jumeaux Weasley impunément sans en payer au préalable le prix fort. Il éclata de rire avant de s'exclamer d'une voix tonitruante :
.. « Fred, tu es un génie ! »
.. « Je sais, je sais merci. »
Ils restèrent là à rire encore quelques minutes en pensant aux ravages qu'allaient causer malgré eux les coincés du cul résidents à Serpentards. George remarqua que le soleil commençait doucement à se lever par une des fenêtres de la salle. Il sourit avec impatience et regarda sa montre. Il était bientôt sept heures, le déjeuner aller bientôt commencer et leur blague également :
« Bon ce n'est pas que, mais il faut qu'on file au cuisine pour mettre la potion dans les cruches des Serpentards et le spectacle pourra commencer ! »
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Dans la Tour des Griffondors, une ombre se glissa souplement et silencieusement dans le dortoir des garçons de cinquième année qui abritait Neville Londubat, Dean Thomas, Seamus Finnigan, Ronald Weasley et Harry Potter. Les cinq garçons de dix-sept ans dormaient profondément du sommeil du juste quand une douce et mélodieuse voix résonna dans la pénombre :
.. « LE COUR DE POTIONS COMMENCE DANS CINQ MINUTES !!! SI VOUS ARRIVEZ EN RETARD LE PROFESSEUR SNAPE NE VA PAS VOUS RATER… DEBOUT BANDE DE LARVES !!!!!!! »
Des cris d'effroi s'élevèrent de toutes parts tandis que Ron tombait de son lit dans un grand vacarme en emportant avec lui les baldaquins rouge et or de son lit, que Neville poussait un cri suraiguë de vierge effarouchée en se cognant violemment la tête contre le montant de son lit et que Dean et Seamus s'étaient levés brusquement de leur lit respectif sans tenir compte du fait que lesdits lits étaient quasiment collés l'un à l'autre, comme les deux corps entremêlés de leurs propriétaires qui reposaient maintenant sur le sol face à la violence de l'impact tandis que Harry… Et bien, Harry continuait à dormir tranquillement un sourire bienheureux accroché au visage.
Hermione Granger, qui était la cause de ce doux réveil, se tenait dans l'encadrement de la porte, les poings sur les hanches et un air passablement agacé sur le visage. Elle prit sa baguette en soufflant d'exaspération et entreprit d'ouvrir, d'un coup rageur de sortilège informulé, les rideaux qui masquaient remarquablement bien le soleil, ce dernier se fit d'ailleurs une joie d'inonder de lumière le dortoir et d'aveugler par la même occasion les garçons encore en état de choc. Elle se redressa de toute sa petite taille et fusilla du regard les occupants qui se remettaient tant bien que mal après avoir frôlé la crise cardiaque, elle souffla de dépit en grondant d'une voix sourde de menace :
.. « Vous avez intérêt à vous bouger !! Si on fait perdre des points à Gryffondor je jure sur Merlin de vous tuer lentement et douloureusement… C'est suffisamment clair pour vos cerveaux atrophiés ?! NE ME REGARDEZ PAS COMME CA BANDE D'AHURIS ET DÉPÊCHEZ VOUS !!!! MOI JE FILE EN COURS !!!! »
Elle repartit dans une tornade de boucles brunes en claquant la porte du dortoir avec violence ce qui eut le mérite de réveiller Harry Potter. Il se redressa difficilement de sous les couvertures, les yeux bouffis, une grande marque d'oreiller sur la joue, et demanda dans un bâillement à s'en décrocher la mâchoire :
.. « Keski's passe ? »
Ron se releva, tout en se dépêtrant difficilement des tentures rouges et assez lourdes dans lesquelles il s'était emmêlé, en criant :
.. « Putain de bordel de merde ! On est en retard au cours de Potions ! Pourquoi ce con de réveil de merde n'a pas sonné ?! Bordel, fait chier !! Snape va nous tuer !!! »
Neville se redressa dans un couinement terrifié à l'idée d'arriver en retard au cours de son cauchemar personnel suivit de Ron qui maugréait contre les ex petites-amies schizophrènes et les réveils qui ne servaient à rien. Ils se dirigèrent rapidement vers la salle de bain commune que possédait leur dortoir.
Harry se redressa comme une fusée de son lit en regardant autour de lui à la recherche d'une tenue pas trop froissée à se mettre. Snape serait capable d'enlever également un assez grand nombre de points si l'on arrivait débraillé à l'un de ses maudits cours. Quoique Harry aimerait bien finit débraillé devant Snape pour une toute autre raison. Il s'habilla en une minute chrono et ajusta sa chemise et sa robe de sorcier. Il s'escrima quelque minutes avec sa cravate rouge et or a l'emblème des Griffondors tout en se dirigeant vers la salle de bain, content d'être présentable, quand un gémissement étouffé venant de sa droite le fit sursauter. Il s'avança prudemment et resta figé par ce qu'il vit.
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Dean se redressa difficilement avec un mal de crane carabiné quand sa main se posa sur un torse nu et musclé à la peau douce couleur de porcelaine. Il releva les yeux et tomba sur le visage écarlate de Seamus sous lui. Le métisse tenta de se relever mais glissa sur ses draps de soie, faisant basculer en avant ses hanches au niveau de l'érection matinale de Seamus qui ne savait plus ou se mettre et retenait, sans s'en rendre compte, sa respiration. Hermione continuait à crier mais Dean et Seamus n'y faisaient pas attention. Leurs visages étaient tous deux d'un beau rouge cramoisis, ils restaient figés, n'osant pas bouger de peur d'accentuer la pression et de frotter leurs deux érections assez conséquentes dû à cette soudaine proximité. Ils entendirent vaguement une porte claquer, des bruissements de tissus et le bruit de pas précipités qui résonnaient sur le sol de pierre mais ils étaient tous simplement incapable de décrocher leurs yeux l'un de l'autre.
Dean avait tellement chaud et était tellement bien sur le corps de celui qui occupait toutes ses pensées et qui agrémentait ses rêves érotiques. Il se savait attirer par les hommes depuis sa quatrième année et plus particulièrement par Seamus mais il n'avait jamais osé l'aborder par peur de gâcher l'amitié qu'il y avait entre eux et cela le tuait doucement. Voir ce corps musclé et viril qu'il désirait de tout son être caresser, lécher, pénétrer, le combler au-delà de tout ce qu'il avait pu imaginer. Son érection se fit plus douloureuse encore et de savoir que son amour bandait aussi le rendait fou. Il ne savait pas si Seamus était gay, mais il ne l'avait jamais vu sortir avec des filles. Il espérait secrètement que son ami s'interroge encore sur ses préférences sexuelles, pour sa part, le désir qu'il ressentait pour son ami datait étrangement devant sa découverte envers son attirance masculine. Il avait toujours aimé Seamus comme on aime un ami, un confident, un frère… Mais le désir s'était peu à peu immiscé entre eux et il n'en pouvait plus, c'était trop dur de résister, de lutter contre cette attirance qui le dévorait de plus en plus au fil de jours, des heures, des minutes passés proche de lui. Non, c'était définitivement trop dur et le sentir si près, de voir ses yeux bleus le fixer avec cet air si pur, si innocent eu raison de lui. Il entama un lent et doux va et vient contre l'érection de Seamus qui poussa un petit gémissement étouffé en se raccrochant à ses épaules.
Il est tellement beau.
Pensa Seamus en observant Dean se frotter à lui les yeux mi-clos par le plaisir. Il savait qu'il le désirait, il voyait tous ses regards quand il se déshabillait, il l'entendait l'appeler chaque nuit en gémissant dans son sommeil ce qui lui donnait toujours une formidable érection. Mais il avait peur de gâcher leur amitié ou de se tromper sur ces regards que lui lançait le métisse, il pensait qu'il se faisait des films sur la pseudo attirance que pouvait avoir éventuellement Dean pour lui. Il savait que son ami était gay, ses regards sur les postérieurs des mecs de Poudlard étaient assez éloquents, mais malgré cela, il avait peur. Il n'avait pas vraiment réfléchi à ça avant, bien qu'il ne puisse lui-même pas s'empêcher d'observer tous les fessiers mâles ou féminins qui passaient devant lui. Cela faisait-il de lui un bisexuel ? Sûrement. Un hétéro ne prendrait jamais autant de plaisir que lui en sentant un sexe masculin caresser le sien avec douceur. Il n'avait jamais était aussi heureux de s'être tromper de toute sa vie. Il agrippa les épaule du métisse et cambra ses hanches pour plus de contact. C'était tellement bon, tellement doux, la sensation de sa verge contre la sienne, simplement séparées par leurs boxers, était grisante et il voulait plus, tellement plus. Une caresse plus appuyée que les autres le fit gémir et Dean plongea dans son cou pour l'embrasser, le mordre et le lécher. C'était une sensation merveilleuse de se sentir si désiré. Il caressa légèrement les épaules de son ami et descendit jusqu'aux fesses rebondies et ferme de Dean qu'il agrippa et malaxa en appuyant fermement pour sentir pleinement son excitation qui allait toujours croissante.
Un gémissement plus fort lui échappa et leurs mouvements se firent plus frénétiques, plus violents, plus sauvages…
Dean goûtait avec délice cette peau douce et légèrement salée qu'il désirait si ardemment savourer depuis des années, quand il sentit les mains de Seamus quitter ses épaules pour malaxer ses fesses, priant ainsi pour plus de contact. Il redoubla ses coups d'ardeur butoirs en se mordant les lèvres pour ne pas crier son plaisir. Il releva la tête du cou qu'il avait marqué comme sien et regarda Seamus dans les yeux. Il avait le visage écarlate, les yeux mi-clos et sa respiration était précipitée, ses lèvres, rougies et gonflées d'avoir été trop mordues pour s'empêcher de gémir étaient si belles et attirantes comme cela qu'il ne résistât pas. Il fondit sur cette bouche pulpeuse qu'il rêvait nuit après nuit d'embrasser et qui était enfin à lui aujourd'hui. C'était une simple caresse, un simple effleurement, comme pour lui demander son accord. Son cœur bondit de joie quand il sentit la bouche de Seamus s'ouvrir timidement et cette langue soyeuse si aguicheuse s'introduire dans sa propre bouche pour caresser la sienne. Ce contact l'électrisa, pouvoir enfin goûter ce fruit qu'il pensait défendu était pour lui une source intarissable de plaisir. Une des mains de Seamus déserta ses fesses durement massées pour se perdre dans ses fin cheveux crépus et rapprocher plus encore leurs corps si cela était humainement possible.
Leurs lèvres se caressaient, leurs langues se goûtaient, se faisaient l'amour comme leurs corps qui se complétaient dans des mouvements brusques, frénétiques, désespérés. Ils gémissaient à en perdre haleine tout en se frottant outrageusement l'un à l'autre quand un toussotement discret les fit s'arrêter net. Ils relevèrent la tête pour tomber sur le visage écarlate d'Harry. N'osant pas affronter leurs regards, il murmura doucement :
.. « Vous feriez mieux de vous préparer, on va être en retard au cours de Snape et… Neville et Ron ne vont pas tarder à revenir… Je… Je ne dirai rien… »
Les deux protagonistes se redressèrent comme d'un seul homme, sans se regarder, le visage défiant la couleur d'une tomate trop mûre, et entreprirent de se vêtir aussi vite que possible, ce qui se révéla assez ardu en vu de la terrible érection qu'ils n'arrivaient pas à cacher et à faire disparaître à leur grand désarrois.
Harry restait un peu en retrait des autres tandis qu'il se brossait les dents avec énergie. En réalité, il était paniqué, pourquoi était-il en érection ?? Il ferma les yeux en se rinçant la bouche et imagina ce que devaient ressentir ses deux camarades de chambre avant qu'il ne les interrompe. Ils étaient si beaux, si sensuels et érotiques, non, torrides. Les voir lui avait donné une envie folle de se joindre à eux, de frotter son sexe douloureux contre les fesses de Dean tout en embrassant Seamus, de gémir avec eux. Seulement, en y réfléchissant bien, ce n'était pas leurs visages qu'il voulait voir se tordre de plaisir sous ses caresses. Seules deux paires d'yeux sombres comme la plus noire des nuits et gris semblable à du métal en fusion se distinguaient dans l'entremêlement de corps qu'il se délectait d'imaginer.
Bon sang Harry, ne pense pas à ça, c'est malsain merde ! Ce sont tes amis et deux de tes Professeurs alors tu arrêtes de fantasmer sur eux bordel !
Ils terminèrent de se préparer en vitesse sous les couinements craintifs de Neville qui les exhortait à être plus rapide tandis qu'il s'étouffait à moitié en mettant sa cravate (de travers).
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Ils coururent comme des dératés dans les couloirs désert et arrivèrent en classe de Potions avec 10 minutes de retard qui leurs valurent 500 points en moins sous les ricanements des Serpentards et les regards noirs de leurs condisciples Griffondors. Harry se dirigea, comme à son habitude, avec Ron au fond de la classe, à la table qu'occupait seule Hermione, cette dernière les fusillait des yeux et détourna la tête quand ils firent mine de vouloir lui parler, dans la rangée des Griffondors (on ne mélange pas les serpillières et les draps de soies selon Malfoy) tandis que Neville, Dean et Seamus se plaçaient juste devant eux.
Snape darda la classe d'un regard qui vous faisait souvent regretter d'être né avant de déclarer d'une voix grave et doucereuse :
.. « Maintenant, que les cinq retardataires sont enfin arrivés, (regard noir de la mort qui tue audit retardataires avec une pause pour Potter) vous allez me préparer une potion d'euphorie. Les ingrédients figurent sur le tableau et je conseille aux cancres que vous êtes de suivre scrupuleusement la recette. Je ne saurais tolérer que des élèves qui repassent leur cinquième année arrivent à rater une potion qu'un premier année parviendrait à préparer les yeux bandés ! »
Le Maître de Potions fronça légèrement ses fins sourcils noirs et se tourna vers le tableau qu'il regarda vaguement avant de toiser le pauvre Neville déjà durement éprouvé et palissant à vu d'œil :
.. « Monsieur Londubat ! Venez-vous placer près de Monsieur Malfoy pour que je puisse garder un œil sur vous ! Je ne voudrais pas que vous fassiez exploser mes cachots une fois de plus ! »
Voyant que son cancre de service s'était juste raidi et n'avait pas bougé d'un poil, tout en la dévisageant avec effroi, le doux et tendre Professeur décida de se faire plus explicite en toute délicatesse :
.. « ET QUE CA SAUTE !!! »
Neville se redressa et rangea ses affaires dans des gestes brusques et saccadés, le plus rapidement possible avant de se diriger en tremblant à la table qu'occupait Malfoy et Zabini, qui se situait, bien entendu, en face du bureau professoral.
Harry regarda Hermione qui s'activait déjà a préparer sa potion avec acharnement avant de se lever et d'aller récupérer les ingrédients indispensable a sa préparation en compagnie de Ron qui grognait et pestait car il avait raté son petit déjeuner. Le regard d'Harry s'attarda sur Snape qui était debout en face de son bureau et qui regardait d'un air peu amène un morceau de parchemin noirci d'une écriture assez brouillonne. Il devait s'avouer que pour un homme d'une quarantaine d'année il était remarquablement bien conservé. Cette constatation lui revenait sans cesse ces temps-si, depuis la défaite de Voldemort à vrai dire. Ce n'était d'ailleurs pas le seul Professeur mâle qu'il trouvait tout à fait séduisant.
HAAAAA !!!! Harry merde !!!! Non, tu ne regardes pas Snape bordel de merde et tu ne le trouves pas séduisant et sexy à en crever… HAAAAAAAAA !! Non, pas sexy, ni bandant… Ho putain, j'ai pensé que Snape est bandant… Je suis fou, Voldemort m'a rendu totalement fou…
Regarde les choses en face Ryry, il est super canon quand même.
HAAAAAAAAAA !!!! Mon Dieu, qui es-tu ????
Moi ? Je suis le côté super pervers et en manque de sexe de ta personnalité… En d'autres termes mon cœur, je suis ta conscience que tu refoules depuis trop longtemps… Allez quoi, regarde-le et ose me dire qu'il ne te plairait pas de passer un petit moment dans ses grands bras musclés et viriles à souhait.
Il se mit à l'observer de façon fort peu discrète mais que voulez-vous ? C'est tellement rare de voir le Professeur Severus Snape - Ordre de Merlin Première classe pour service rendu à la société en temps de guerre, Bâtard attitré des cachots et terreur des élèves de tout âge - vêtus d'un simple pantalon qui le moulait comme une seconde peau et d'une fine chemise noire qui ne cachait rien de sa belle musculature. Son regard fut irrémédiablement attiré par cette chute de reins exquise et par ces magnifiques fesses fermes et rebondies que vous rêveriez d'agripper pendant qu'il vous ferait l'amour avec sauvagerie. Un gémissement s'échappa de sa bouche légèrement entrouverte sans qu'il n'y prenne garde. Il faisait de plus en plus chaud dans ce cachot non ?
Son regard remonta lentement lui laissant tout le loisir d'observer le corps de rêve qui se tenait devant lui. Hummm ! Ce torse que l'on imagine aisément lécher, griffer, semblait tellement musclé, ses épaules carrées que l'on meurt d'envie de caresser, d'embrasser… Un second gémissement lui échappa tandis qu'il s'imaginait faire l'amour avec cet homme qui, il en était persuadé, lui procurerait énormément de plaisir. Il pressa sa main droite sur son entrejambe qui commençait à être douloureuse depuis ce matin et qu'il n'avait pas eu le temps de soulager. Ses yeux suivirent le mouvement de la pomme d'Adam de Snape avant de passer à son visage. Putain ! Même là il semblait parfait ! Ces cheveux doux et brillant, quand ils n'étaient pas constamment dans les effluves de potion, ce nez aquilin qui, loin de déformer son visage, lui conférait un air viril et indéniablement masculin, ses lèvres fines mais tellement bien dessinées était un appel au baiser et ses yeux, ses deux lacs sombres d'une profondeur inégalée dans lesquelles on se plongerait avec délice et qui vous fixaient d'un air si surpris…
Ho putain !
Qui vous fixaient d'un air si surpris ??!!
Tu n'étais pas très discret sur ce coup-là aussi… Mais sans déconner imagine deux minutes Snape nu. Son corps musclé, imberbe et si pâle. HUMM. Il te prendrait et te jetterait sur son
bureau avant de te recouvrir de son corps d'albâtre et tu gémirais comme une chienne en chaleur pendant qu'il rentrerait en toi son sexe gorgé de sang. Dis-moi Harry, tu le sens ? Son sexe si dur au plus profond de toi ?
Je t'en pris… arrête…
Il ne pouvait plus respirer. Son excitation était clairement visible sous ses robes noires d'école et ses mains qui se crispaient dessus étaient plus que révélateur. Il voulait qu'il le prenne là, maintenant, sur ce bureau rempli de copies, devant toute la classe. Peu lui importait les conséquences, il le voulait en lui et tout de suite. Il croisa le regard noir d'encre de son professeur et se perdit dans ses deux lacs glacés d'obscurité qui le regardaient avec un air franchement étonné. Son désir était si grand en cet instant et sa frustration tellement douloureuse que sa magie décida pour lui de ce qui devait absolument être fait. Il utilisa inconsciemment la légilimencie sur le Maître des Potions et de l'Occlumens.
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~°°°LEGILIMENS°°°~
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Deux hommes étaient présents dans une grande salle de cours sombre et déserte éclairée par la lumière douce et vacillante des flammes de centaines de bougies éparpillées un peu partout. L'un d'eux était debout devant un chaudron bouillonnant de couleur orangé qu'il tournait doucement dans le sens des aiguilles d'une montre avant de se pencher et de rajouter des racines de gingembres finement coupées dans la mixture qui devint rougeoyante. Une douce volute de fumée rougeâtre sortit du chaudron et se mit à onduler doucement sous la force des courants d'air traversant la salle, lui conférant ainsi une atmosphère calme, reposante et intime. Tandis que le jeune homme s'afférait à la concoction da sa potion, le second releva doucement la tête de son bureau professoral et observa son élève qui préparait tranquillement et avec dextérité sa mixture. Il était sur le point de retourner à ses copies quand une exclamation étouffée de douleur lui parvint aux oreilles. Il observa alors Harry Potter sucer doucement son annulaire droit, une expression de douleur sur son visage si fin et androgyne. Une bouffée de désir s'empara de lui, Severus Snape se leva de son siège et se dirigea doucement vers son élève qui s'était blessé en voulant couper des lamelles de roses rouges. Il se plaça derrière lui et se pencha vers son oreille de sorte que son corps se trouve intimement plaqué contre le dos du plus jeune. Il lui murmura d'une voix basse et profonde :
.. « Potter… Vous devriez faire plus attention. Une potion de désir est compliquée à préparer. Il faut être doux, coupé comme si vous caressiez, hacher comme si vous effleuriez. Imaginez que vos ingrédients soit une personne à qui vous allez faire l'amour. Traitez-les avec tendresse, dévotion… Votre potion n'en sera que plus… délectable. »
Harry frissonna sous la voix de son Professeur qui s'était faite caressante. Le souffle chaud et les lèvres qui effleuraient son oreille le faisait trembler de désir et d'envie. Le corps du Maître des Potions était si chaud, ses deux grands bras posés à plat sur sa table de part et d'autre de son corps lui laissaient un sentiment de sécurité et de chaleur bienvenue dans la fraîcheur de la vaste pièce, l'odeur sucrée et sensuelle de la potion lui étourdissait les sens dans un tourbillon de senteurs érotiques et cette voix… Mon dieu, cette voix si profonde, basse, sensuelle attisait en lui un désir indéniable. Il sentit son sexe s'irriguer doucement, dû à la proximité du corps de son Professeur.
Il recula doucement de sorte que son corps soit encore plus en contact avec celui de Snape et tourna légèrement la tête dans sa direction avant de murmurer d'une voix quasiment inaudible et remplie de désir :
.. « Montrez-moi... »
Severus posa délicatement ses longues mains fines et blanches sur celles plus bronzés de son élève et commença à couper doucement et presque tendrement un pétale de rose rouge sang qui brillait délicatement sous la faible lueur des bougies. Une douce musique commença à retentir dans l'obscurité presque silencieuse de la pièce. Une guitare et un saxon qui laisser échapper des notes d'une rare intensité et d'une grande sensualité. Les mains de Severus se firent plus caressantes tandis que sa bouche commençait doucement à effleurer le cou de son élève qui soupirait de désir. Une des mains du Professeur caressa délicatement le bras pour remonter jusqu'au cou si doux et offert de son élève qui se pencha pour offrir plus de peau et recevoir plus de caresses. La main descendit doucement et douloureusement sur le torse qu'elle devinait musclé et s'arrêta au niveau du pantalon pour se glisser sous la chemise blanche que portait Harry afin de titiller doucement un téton durci de plaisir. Le contact de la main fraîche sur sa peau brûlante le fit gémir doucement et il se mit à onduler inconsciemment des hanches contre l'érection qu'il sentait se presser sur ses fesses.
Severus se mit lui aussi à onduler contre la croupe rebondit et charnue à souhait de son élève. Sa respiration se fit saccadée tandis que ses lèvres meurtrissaient le cou si doux de son futur amant, il remonta jusqu'au point sensible derrière son oreille en laissant une traînée brillante de salive sur ce cou si délectable à la saveur de cannelle. Il s'amusa à mordiller doucement la peau si sensible avant de jouer doucement avec le lobe. La respiration d'Harry se fit erratique et sa main libre vint se presser contre son érection trop douloureuse qui réclamait ardemment les soins de son Professeur. Les pétales furent quelques peu délaissés tandis que les deux mains du Maître des Potions découvrait avec ravissement ce torse si musclé et imberbe que cachait la chemise blanche.
Harry se cambra au maximum contre la verge tendue du plus âgé et, sans cesser de gémir sous les baisers et les caresses, il défit doucement sa chemise en effleurant les douces mains qui le torturaient de la plus exquise des manières.
Severus se sentait sur le point d'exploser, les mouvements de Potter étaient délicieusement douloureux et il n'avait qu'une envie, c'était de le prendre sur le champ, près des effluves de sa potion de désir, sur cette table au son de cette musique si torride. Une fine pellicule de sueur les recouvrait tous les deux et ils se sentaient arriver à un point culminant du désir.
Sans plus attendre, Severus retourna Potter vers lui et l'observa quelques instants qui rendirent son érection encore plus douloureuse. Il avaient les yeux mi-clos, d'un vert émeraude obscurci par le désir, ses lèvres rouge sang et bombées d'être trop mordues étaient entrouverte et laissaient passer son souffle chaud et précipité, ses cheveux était en bataille comme s'il venait de faire l'amour avec sauvagerie durant des heures, sa chemise ouverte laissait voir un torse musclé grâce aux nombreux entraînements de Quidditch, recouvert d'une pellicule de sueur qui rendait sa peau bronzée plus brillante encore sous la douce lueur des bougies. Un véritable appel à la luxure. Il n'eut pas le temps de faire un geste qu'Harry se rapprocha de lui et commença doucement à enlever sa longue robe noire de sorcier. Il la laissa tomber à terre et commença encore plus doucement et douloureusement à enlever un par un les innombrables boutons qui ornaient sa chemise. Durant l'ouvrage, ses mains caressaient doucement les pectoraux saillants de l'homme en face de lui. De fines cicatrices parsemaient la peau pâle et si douce qui, loin de l'enlaidir, le rendait plus beau, plus sauvage. La chemise chuta sur le sol dans un froissement de tissus.
Harry posa ses deux mains sur le torse de son professeur et son regard s'accrocha au sien. Émeraude contre Onyx. Douceur contre sauvagerie. Amour contre haine. Harry contre Severus. Ce dernier se pencha doucement vers son élève et ses lèvres touchèrent délicatement celles de son vis-à-vis. Une douce onde de plaisir assaillie le corps du Gryffondor qui poussa un léger gémissement contre la bouche aux lèvres fines de son Professeur. Ce dernier passa ses bras autour de la taille fine de son élève pour le rapprocher plus près de son corps. Leurs deux peaux nues entrèrent en contact les faisant tous deux gémirent. La langue de Severus retraça doucement le pourtour des lèvres pulpeuses d'Harry avant de forcer l'entrer de sa bouche et de si introduire sans ménagement. Le Sauveur du monde sorcier s'accrocha désespérément aux épaules larges et musclées de l'ancien Mangemort tandis que sa langue dansait avec celle de son Professeur. Une décharge de pur plaisir le submergea quand une main taquine s'introduisit dans son pantalon puis dans son boxer largement déformé par une bosse proéminente.
Severus touchait doucement le membre dur à la peau si douce qu'il tenait entre sa main. Sans cesser son baiser, qui devenait de plus en plus torride, il entama un lent mouvement de va et viens sur la verge qui réclamait impérativement ses soins.
Harry se cambra et ne put retenir un léger cri de plaisir alors que son sexe devenait violemment plus dur et tendu. La sensation de cette main si froide sur son pénis brûlant était un véritable délice. Ses hanches vinrent d'elles-mêmes à la rencontre de l'ancien Serpentard qui souriait doucement contre ses lèvres. La musique se fit plus envoûtante encore et un doux parfum de rose parvint à ses narines, l'emmenant aussi sûrement que le Maître des Potions vers un orgasme dévastateur.
Severus ralentit le rythme de sa poigne jusqu'à totalement l'arrêter avant de sortir sa main du pantalon sous le gémissement frustré du Survivant. Il ricana légèrement et tourna le jeune homme vers son plan de travail tout en retirant la chemise qu'il trouvait vraiment de trop pour le moment. Il se pencha vers Harry et murmura d'une voix grave et rendu rauque par le désir :
.. « Maintenant Monsieur Potter, j'espère que vous avez compris comment préparer les bases d'une potion. »
Harry gémit doucement en sentant le souffle chaud contre son oreille et hocha doucement la tête en signe d'assentiment. La voix repris plus rauque encore et prometteuse de mille merveilles :
.. « Parfait. Nous allons donc procéder à la dernière partie de la…concoction… La plus délicate. Mettez en pratique ce que je vous ai enseignez car il serait vraiment dommage de rater votre mixture maintenant qu'elle est arrivée au point culminant de sa préparation. Concentrez-vous au maximum et vous verrez tout le plaisir et la satisfaction que l'on peut en retirer … »
Harry gémit plus fortement encore et tenta tant bien que mal de découper le pétale de rose abandonné plus tôt tout en ressentant une vive déception du fait que son Professeur n'ait pas continué ses douces et agréables caresses. Il s'attendait à le voir s'éloigner quand il sursauta en se rendant compte que Snape n'avait aucunement l'intention de partir. Bien au contraire.
Severus regarda quelques secondes Potter recommençait à couper sa pétale avant de glisser ses mains vers la braguette du pantalon du jeune homme et de la descendre lentement faisant sursauter son propriétaire. Il mordilla délicatement le lobe de l'oreille et murmura sensuellement :
.. « Ne bougez pas Potter… La potion est loin d'être terminée. On ne peut décemment pas la laisser dans cet état n'est-ce pas ? »
Se faisant, il pressa sa paume contre le sexe raidit au maximum d'Harry qui posa sa tête sur l'épaule de l'homme en gémissent. L'ancien Mangemort repris en accentuant sa caresse :
.. « N'est-ce pas Monsieur Potter ? »
Il lui fallut tout son self-control pour pouvoir ne serait-ce que murmurer un pitoyable oui d'une voix chevrotante avant de retourner à sa potion, ayant une énorme difficulté de concentration et pour cause !
Son Professeur venait de le dévêtir entièrement, le laissant devant la table aussi nue que le jour de sa naissance. Il sentit, plus qu'il ne le vit, le Maître des Potions se pencher, déposant tout le long de son dos une série de baisers tendres jusqu'au bas de ses reins, avant de sentir une paire de mains malaxer doucement ses fesses fermement rebondies.
Severus se délectait de cette peau si douce qu'il recouvrait de baiser. Arrivé au bas des reins, il laissa ses mains pétrir ces fesses si fermes et bombées qui n'appelaient que lui. Il gémit doucement en s'imaginant pénétrer ce magnifique postérieur qu'il savait inviolé, étroit et chaud. Il embrassa et lécha délicatement cette chaire douce avec la ferme intention de mémoriser chaque détails de cette merveilleuse perfection. N'y tenant plus, il lubrifia son index de salive avant de l'introduire dans l'antre chaud et serré à souhait. Il vit Potter se cambrer et gémir voluptueusement fort tout en se raccrochant au coin du bureau contre lequel il prenait appui. Ce dernier remuait ses hanches dans le but de s'empaler plus profondément encore contre ce doigt si agile mais il en voulait plus, beaucoup plus.
Harry se cambra plus violemment et cria quand il sentit deux autres doigts se joindre au premier. La sensation était indescriptible. Très légèrement douloureuse, elle lui procurait énormément de plaisir. Les trois doigts imprimèrent un lent mouvement de va et viens dans son intimité le faisant gémir violemment à chaque poussées. Un véritable cri lui échappa tandis qu'une lame de chaleur et de plaisir déferla violemment en lui quand son Professeur toucha sa prostate. Ses jointures étaient blanches d'avoir trop serré les coins de son pupitre et ses membres étaient assaillis de délectables frissons d'anticipation mêlés à une fulgurante quantité de plaisir Il n'en pouvait plus et il le fit savoir d'une voix tremblante et vibrante de désir :
.. « Severusss… Je t'en pris… Je t'en pris… Prends-moi… hmmm… Pitié… »
Snape, qui se contenait difficilement à l'entente de ses gémissements lascifs plus que divin, se redressa d'un bond et défit d'une main son pantalon qu'il descendit ainsi que son boxer qui ne cachait rien de son proéminent sexe fièrement dressé, sans cesser ses mouvements à l'intérieur du Golden Boy. Il retira doucement ses doigts s'attirant par la même un grognement sourd de protestation, puis il se plaça à l'entrée de cette antre si chaude et serrées qui l'obsédait intensément, avant de murmurer contre la joue en sueur de son doux et futur amant d'une voix tremblante qui était bien loin de la voix si froide et impassible du Grand Maître des Potions de Poudlard :
.. « Plongez les roses dans la potion Monsieur Potter… Maintenant. »
Harry, les yeux obscurcis de plaisir et de désir, pris d'une main tremblante les roses qu'il avait réussit à couper et les plaça au-dessus du chaudron bouillonnant en sentant le sexe dur de son professeur caresser tendrement son intimité. Il lâcha les pétales dans la potion qui prit une teinte rouge sang avant de hurler de plaisir quand Severus le pénétra violemment. Il ne lui laissa pas le temps de s'habituer qu'il entama déjà un vif mouvement de hanche ce dont fut particulièrement heureux Harry qui hurlait à s'en casser la voix chaque fois que sa prostate était touchée. Il sentait le souffle chaud de son Professeur de Potions dans son cou ainsi que ce sexe si dur qui le remplissait entièrement, ses mains agrippaient fermement ses hanches, les griffant en les plaquant plus fortement contre son sexe. C'était si bon. Les jambes tremblantes, le souffle saccadé et erratique, Harry sentait son orgasme arriver à grands pas quand Severus, qui ne cessait ses violents coups de buttoir, attrapa sa verge tendu et le masturba au même rythme que le mouvement effréné de ses hanches.
Severus crut mourir dans l'étroitesse si chaude de Potter, qu'il ne put pas résister à le besogner sans vergogne ce dont l'Élu était pleinement satisfait au vu des cris qu'il poussait. Il agrippa les hanches fines de son élève et les fit bouger au même rythme que sa pénétration. Le jeune homme se cambra violemment et posa sa tête contre son épaule tout en commençant voluptueusement à sucer et lécher la peau tendre recouverte de sueur de son cou. Une décharge plus vive de plaisir secoua le Serpentard qui augmenta brusquement ses coups de reins sous les cris de plaisir de son amant.
Harry hurlait comme jamais il n'avait hurlé de sa courte vie. Il se sentait si bien, comme sur le point de mourir de plaisir. Un mouvement plus rude de l'ancien espion le fit se cambrer de plaisir et il posa sa tête sur cette épaule si chaude pour venir butiner cette peau si douce et recouverte de sueur au goût délicat de musc. Les coups de reins se firent plus violents ainsi que le rythme de cette main si talentueuse qu'il ne tint plus. Il hurla en éjaculant violemment de long jet de sperme chaud sur la main de son amant qui se tendit brusquement derrière lui. Il sentit quelque chose de chaud se répandre en lui avant de se laisser tomber sur le plan de travail, toujours possédé par son amant. Le souffle court, le corps recouvert de sueur et les membres tremblants, Harry Potter souriait, le visage posé sur les pétales de roses rouges recouvrant la quasi-totalité du bureau.
Severus sentit Harry se crisper autour de son sexe en hurlant de plaisir et un liquide chaud vint recouvrir sa main qui continuait de branler le sexe dur de son élève. Il ne put se retenir plus longtemps et éjacula dans cette antre si chaude et étroite qui l'avait si bien accueilli. Le souffle saccadé, il vit Potter se laisser tomber sur son plan de travail, un sourire comblé aux lèvres. Le corps de son jeune amant tremblait violemment sous la déferlante de plaisir qui l'avait secoué. Lui-même sentait ses propres membres assaillis de délectables frissons post-orgasmiques. Il se pencha sur Potter, son torse recouvrant son dos, et vint embrasser l'épaule du plus jeune qui bougeait lentement contre le sexe toujours présent en lui. La musique s'arrêta délicatement sous les dernières notes de la guitare et du saxon mais aucun des deux hommes n'en avaient cure. Ils étaient tout simplement bien l'un dans l'autre. Harry se redressa et observa les yeux mi-clos de son fabuleux amant. Il se pencha et posa délicatement, chastement, ses lèvres sur les siennes avant de murmurer d'une voix apaisée :
.. « Merci. »
Severus lui offrit un sourire magnifique qui fit violemment chaviré son cœur avant de murmurer d'une voix étonnement douce et caressante :
.. « Merci à vous Monsieur Potter. Je doute que nous puissions trouver une potion de désir aussi bien que la vôtre. Toutes mes plus sincères félicitations. Elle est réussite à la…Perfection… »
Ils s'embrassèrent doucement sous le feu mourant de la cheminée et des bougies…
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~°°° FIN LEGILIMENS°°°~
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Harry se sentit horriblement rougir tandis que son professeur l'observait d'un air passablement ahuri - qui l'aurait fait rire dans d'autres circonstances - qui le paralysait sur place. Il venait de se faire prendre en flag' pendant qu'il reluquait effrontément son Professeur et, pire que tout, il avait utilisé la légilimencie sur Snape pour lui montrer une fabuleuse partie de jambe en l'air entre eux. Et en plus, dans la réalité comme dans la vision, il avait joui.
Putain, j'ai joui sans me toucher en imaginant Snape me prendre et je lui ai montré…ça… Je veux mourir !!! Pitié Voldy revient me chercher !! Je ne vais pas survivre à l'humiliation que va me faire subir Snape…
Ho ! Ne t'en fait pas mon cœur… Vu ce que tu lui as montré, il va vite comprendre que tu veux son corps. C'était torride…
C'est un Harry Potter rouge de honte qui retourna tête baissée vers son pupitre avec ses ingrédients tandis que son professeur continuait à l'observer avec une surprise grandissante. Il était en train de lire une copie vraiment pitoyable d'un cornichon desséché avec le QI d'un rat mort dans une cave quand il avait senti cette brûlure sur son corps, caractéristique quand une personne vous regarde avec insistance. Il avait observé brièvement la classe avant de tourner légèrement la tête vert son armoire à ingrédient, quand son regard tomba sur un Harry Potter paralysé, les joues rouges et le souffle court, qui le détaillait sans aucune honte. Il s'apprêtait à le rabrouer sèchement quand un gémissement de plaisir s'échappa de sa bouche entrouverte tandis qu'il reluquait ses fesses. Dire qu'il en était choqué aurait été un euphémisme. Il regardait le visage de Potter qui semblait immensément satisfait de ce qu'il voyait. Quand son regard détailla son visage il vit avec un étonnement grandissant sa main se crisper sur son entre jambe et son souffle devenir quasiment erratique, il suivait scrupuleusement chaque courbe de son visage jusqu'à ce que leurs yeux se croisent et ce qu'il y vit le laissa pantelant.
Des yeux d'un vert émeraude obscurcis par le désir.
Et ensuite, cette vision… Seigneur ! Jamais il n'avait vu une telle passion sur son propre visage avant aujourd'hui. D'ailleurs, une belle érection était durement comprimée dans son pantalon serré. Son souffle se précipita quelque peu au souvenir de son sexe à l'intérieur d'un Potter gémissant et cambré à souhait. Il respira profondément et tenta par divers moyens de faire retomber la pression contenu dans son pénis tendu.
Hum ! Intéressant…
Se dit Snape en voyant Potter tenter de faire sa potion, tête baissée alors que Weasley lui demandait ce qu'il avait pour être si rouge.
Il faudra en parler à Lucius.
Un sourire s'installa sur ses lèvres fines tandis qu'il reportait son attention sur Londubat discutant tranquillement avec Malfoy et Zabini. La guerre eut au moins un grand point positif, l'entente entre les maisons c'était renforcée et plus encore entre les Serpentards et les Griffondors. Bon, bien sûr, Malfoy ne pouvait s'empêcher d'emmerder les jumeaux Weasley en lui rapportant toutes les frasques de ces deux fléaux provoquant ainsi des combats dans les couloirs et envoyant par dizaine les élèves à l'infirmerie, mais que serait la vie si tout n'était que paix et harmonie ? Il se rappelait encore de la réaction de Potter quand Dumbledore lui avait annoncé que deux Mangemorts faisant partis du cercle des intimes de Voldemort étaient espions pour l'Ordre du Phénix. Sa tête valait vraiment son pesant de gallions. Un sourire sadique et rêveur s'installa sur le visage du Maître des Potions qui effraya les personnes placées au premier rang.
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Flash back
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La guerre faisait rage et tout le monde sentait que la fin était proche. Les attaques et les combats dans les rues aussi bien du côté sorcier que moldu était de plus en plus nombreuses. On ne comptait plus le nombre de morts qui s'accumulait chaque jour que Merlin faisait. De nombreuses familles avaient déserté l'Angleterre pour échapper à la mort et à la destruction qui sévissait dans tout le pays. Poudlard avait fermé ses portes, aucun parent ne voulait laisser partir leurs enfants loin d'eux, la peur de mourir était palpable. L'espoir en ces temps-là était une petite flamme qui brillait dans les cœurs sombres de toute une patrie, cette flamme s'appelait Harry Potter.
En effet, Harry Potter c'était réfugié au 12 Square Grimaulde dans l'attente du combat qui scellerait le destin du monde, le combat entre Lord Voldemort et lui-même. Il s'entraînait à toutes sortes de magies avec Remus Lupin et Albus Dumbledore comme mentor. Il était devenu un Maître dans la magie sans baguette ainsi que pour les duels magiques et Moldus. Il s'entraînait et apprenait également la Magie Noire et toutes sortes de rituels complexes appartenant à de l'Ancienne Magie que lui enseignait un des derniers de ses pratiquants, Dumbledore. Cela faisait plus d'un an qu'Harry s'entraînait, alternant difficilement entre ses cours et son apprentissage au combat, et il ne s'était jamais senti aussi prêt que maintenant. Le bataille finale était proche et les membres du Phénix savait qu'elle se déroulerait à Poudlard, les troupes de Voldemort s'approchaient inexorablement du château au fil et a mesure des attaques qu'ils prodiguaient sur le monde magique.
Harry était dans la cuisine du 12 Square Grimaulde en compagnie de Ron et d'Hermione pour déjeuner quand Remus et Dumbledore entrèrent dans la pièce éclairée par un feu ronflant dans la cheminée et des petites bougies qui flottaient paresseusement dans les airs. Ils avaient un visage grave qui n'augurait rien de bon et semblait passablement inquiet. C'aurait été la veille de la rentrée scolaire pour les quatre étudiants si Poudlard avait ouvert ses portes.
Albus Dumbledore s'approcha d'Harry et le regarda fixement, le pétillement éternel qui animait ses yeux semblait être éteint en cet instant ce qui présageait des temps sombres pour l'avenir. Il se racla la gorge et déclara d'une voix douce :
.. « Harry, tu continueras tes entraînement avec deux autres Professeurs à partir de maintenant. Remus et moi-même devons partir en mission pour l'Ordre. Des sources sûres au sein des Mangemorts nous ont appris que Voldemort semble savoir que ses Horcruxes ont été détruits. Il est furieux comme tu peux aisément t'en douter. Je pense qu'il ignore l'identité de la personne responsable de leur destruction, mais, cela ne fait que confirmer ce que nous craignons. Apparemment nous avons un traître dans nos rangs. »
Le regard émeraude d'Harry s'obscurcit de colère. Un traître. Une sourde colère envahit ses veines aux idées qui affluaient son esprit pour torturer ce traître quel qu'il soit une fois qu'il l'aurait retrouvé. Il s'apprêtait à demander plus d'informations à son mentor au sujet de cette personne quand il remarqua le regard voilé de tristesse de Dumbledore et celui inquiet de Remus. Il échangea un coup d'œil avec Hermione qui se trouvait à sa droite et la vit les sourcils froncés à la recherche d'une idée qu'elle seule savait. Il observa le plus grand sorcier de tous les temps et sentit que le temps des confidences n'était pas achevé. Il l'invita d'un bref signe de tête à poursuivre.
Dumbledore se racla la gorge et énonça difficilement, comme si les paroles qu'il s'apprêtait à déclarer lui coûtaient énormément d'efforts. Sa voix semblait lasse quand il reprit :
.. « Les attaques nous confirment ce que nous redoutions tous. Le combat final aura lieu dans approximativement, si les attaques se poursuivent dans ce sens et au même rythme que présentement dans… deux jours… à Poudlard… »
Ron sursauta en faisant tomber une tartine généreusement recouverte de confiture dans son bol rempli à ras bord de chocolat chaud, aspergeant ainsi la table du liquide tandis qu'Hermione plaqua ses mains sur sa bouche en bégayant à l'adresse de l'illustre Directeur de Poudlard :
.. « Quoi ? Mais…mais, ce n'est pas possible… Ô seigneur… non… Nous ne sommes pas prêts… Enfin… Harry n'a pas fini son entraînement… Il… »
.. « Tuera Voldemort dans deux jours avant le coucher du soleil ! »
Tout le monde se tourna vers Harry qui venait d'annoncer ce fait en buvant tranquillement sa tasse de café. Albus fut secrètement impressionné par le calme de son protégé et un grand élan de fierté et de tendresse le submergea à la vu de ce garçon qui était devenu un homme. Il transpirait la sagesse, le calme et la sérénité. A cet instant, Albus su qu'ils allaient gagner, le pétillement de ses yeux revint en force sous le regard inquiet de Remus qui attendait apparemment que le Directeur termine ce qu'il avait à dire et qui, il en était certain, ne plairait pas, mais alors pas du tout à Harry.
Lupin se racla la gorge en faisant sursauter Ron et Hermione qui ne pouvaient détacher leurs yeux de leur meilleur ami, tant la peur de le perdre et de le voir mourir les tétanisait. Harry se tourna vers Lupin qui lançait des regards insistant vers la porte et sur Dumbledore. Ce dernier eut un sourire éblouissant qui choquât les deux comparses du Survivant tellement il était mal venu et déplacé. On venait tout de même de leur annoncer que la grande bataille finale allait se produire dans approximativement deux jours et ce tordu souriait comme si tout était beau dans le meilleur des Mondes. Affligeant. Certaine choses ne changeraient certainement jamais… hélas…
Le plus grand sorcier de tous les temps se tourna vers le Survivant et lui adressa un magnifique sourire innocent qui donna des sueurs froides à son destinataire. C'était LE sourire qui disait « j'ai une merveilleuse idée foireusement géniale et de toute façon tu n'as pas ton mot à dire c'est pour ton bien !!! » avant de déclarer d'une voix joyeuse :
.. « Oui, j'allais oublier de te présenter à tes nouveaux Professeurs. »
Harry ne savait pas pourquoi mais il ne le sentait vraiment pas. Dumbledore restait égal à lui-même, calme et réfléchit alors que, étrangement, Remus semblait bizarrement mal à l'aise, ce qui n'était pas pour rassurer le futur sauveur de l'humanité. Il lança un regard plus que suspicieux au Citronné Glucosé que ce dernier évita.
Je le sens mal.
.. « Hum… Heu, Harry, je te demanderais de garder ton calme. Ces deux personnes sont des membres de l'Ordre et ont toute ma confiance, de plus ce sont des Maîtres dans l'Art Obscur de la Magie Noire et leurs enseignements te seront plus que profitables. »
Les trois amis échangèrent un regard quelque peu perplexe et effrayé, c'était tout de même une idée de Dumbledore, avant qu'Albus ne se tourne vers la porte et ne lance un joyeux :
.. « Entrez. »
La porte de la cuisine s'ouvrit doucement avant que ne rentre deux des personnes qu'Harry haïssait le plus après Voldemort.
La première car il avait fait pendant sept ans de sa vie un enfer, qu'il avait tué Dumbledore sous ses yeux, bon d'accord, sous les ordres de ce dernier qui n'en était pas mort mais c'était du pareil au même merde ! Et le second car il avait essayé de le tuer au Ministère de la Magie dans la salle des mystères pour une stupide Prophétie et qu'il avait engendré la vie à sa plus grande Némésis. Autant dire qu'en cet instant le Survivant, l'Élu, le Sauveur du Monde Sorcier avait l'air d'un poisson qu'ont aurait sorti de son bocal.
La bouche grande ouverte, les yeux écarquillés comme s'ils voulaient à tout prix sortir de ses orbites, la peau encore plus blanche que celle d'un cadavre, et le QI d'un céphalopode mort (ce qui n'est pas peu dire). Bref la tête de quelqu'un qui n'arrive pas à croire ce qu'on vient de lui apprendre sous les regards goguenards et amusés de Lucius Malfoy et de Severus Snape. Et, à sa plus grande honte, l'Espoir du monde sorcier, un des plus grand sorcier de tous les temps, le seul être humain qui n'ait pas succombé à un sort mortel et qui pourrait vaincre le plus puissant Mage Noir de tous les temps, tomba évanoui sur le sol poussiéreux de la cuisine de la très noble et très ancienne maison des Blacks.
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Fin du Flash back.
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Harry se concentra sur sa potion, avec l'aide d'Hermione même si cette dernière restait froide envers Ron et lui. Ils venaient de perdre 500 points pour un retard de moins de 10 minutes. Autant dire que certains observaient les cinq Griffondors avec un regard meurtrier. Il coupa en fines lamelles des racines de saule et les rajouta à sa potion qui prit une jolie teinte émeraude avant de vite plonger dans le liquide brûlant, des yeux de crapaud en poudre puis de tourner la potion quatre fois dans le sens des aiguilles d'une montre. La potion arbora une teinte violette brillante, sa préparation était bientôt terminée, il ne restait plus qu'à attendre quinze minutes avant d'ajouter le dernier ingrédient. Il releva la tête et observa ses camarades qui continuaient tranquillement leur potion.
Depuis la fin de la guerre, les conflits puérils avaient cessé au cœur de Poudlard. Harry ne pouvait pas dire que lui et Malfoy étaient les meilleurs amis du monde mais leurs accrochages relevaient plus de l'habitude que d'une véritable haine. De même avec Snape et Malfoy Senior qui était le nouveau Professeur d'Arithmancie, l'ancien Professeur aillant perdu la vie lors du dernier raid de Voldemort. Il n'arrivait pas à l'admettre mais les cours que lui avaient donné les deux anciens Mangemorts avait été plus que profitables pour son combat final.
Ils s'étaient entraînés sans s'arrêter pendant deux jours sauf pour manger et dormir quelques heures. Mais les résultats en avaient valu la chandelle.
Son regard retomba sur Seamus et Dean qui étaient assis devant lui et qui préparaient côte à côte leur potion. Une rougeur insidieuse colora ses joues au souvenir de ce matin. Le fait de les voir s'embrasser et se frotter l'un à l'autre aurait dû le dégoûter mais sûrement pas l'exciter comme cela c'était produit. Il avait remarqué qu'il regardait plus souvent le corps des hommes, pour ne pas dire uniquement celui des hommes, que celui des femmes et plus particulièrement deux corps qu'il avait eu tout le loisir d'observer pendant deux jours torse nu et en sueur.
Les entraînements de Magie Noire n'avaient pas causé que de la fatigue mais également une magnifique érection à chaque fois qu'il voyait le torse de Snape et de Malfoy Senior. Ses pensées lors de combats entre les deux Professeurs pour lui montrer des sorts de base étaient tout sauf éducatif. Cela lui avait également causé des rêves pas très saints mettant en scène ses deux apollons et lui dans toutes sortes de scénarios plus excitant les uns que les autres. Sans parler de la vision qu'il avait malencontreusement envoyé à Snape qui d'ailleurs n'avait pas bronché plus que ça. Cela voulait dire…
.. « Mon Dieu ! Je suis gay et attiré sexuellement par Snape et Malfoy Senior ! Merde ! »
Il se prit la tête dans les mains d'un air abattu sans remarquer le soudain silence de mort qui planait dans la classe.
Snape regardait Potter avec un visage surpris. Il avait remarqué, tout comme Lucius, l'attention que portait l'Élu sur leurs corps mais ils avaient mis cela sur le compte des hormones en folie d'un adolescent en quête de sensations fortes et de nouvelles expériences. Apparemment ce n'était pas le cas. Lui-même devait avouer que Potter était très agréable à regarder, la peau hâlée, une carrure en V, un torse musclé bien dessiné, des fesses fermes et rebondies, un visage d'ange et d'innocence, des lèvres pulpeuses et constamment rougies à force de se les mordre qui étaient une invitation aux baisers. Sommes toute, le Survivant était un appel à la luxure et il lui était arrivé plusieurs fois de rêver qu'il couchait avec le jeune homme parfois seul, parfois en compagnie de Lucius qui était également un homme magnifique et un excellent amant. De plus, la légilimencie de Potter lui avait montré une scène particulièrement chaude qu'il se ferait un plaisir de reproduire réellement.
Il observa Potter qui tenait toujours sa tête entre ses mains en la secouant lentement comme pour se dire que ce n'était pas vrai, impossible, puis son regard se porta sur les autres élèves. Ils n'étaient que douze élèves de septième année à être repassé en cinquième année afin de bien reprendre leurs études bâclées pour cause de piètres Professeurs incompétents (Ombrage) et d'une guerre imminente. Ils semblaient d'ailleurs, pour la plupart, étrangement mal à l'aise. Notamment Drago qui regardait lubriquement et avec insistance Ronald Weasley qui rougissait en baissant la tête, Finnigan et Thomas qui gardaient également la tête baissée en rougissant à vue d'œil tout en évitant à leur regard de se croiser mais ne pouvant apparemment pas s'empêcher de s'observer, Parvati et Brown, qui se tenaient par la mains, s'observant amoureusement sous le regard pensif de Granger, Parkinson qui ne lâchait pas des yeux une Bullstrode rougissante qui soutenait son regard avec un timide sourire que lui rendit Pansy et Zabini qui lorgnait un Londubat tout ratatiné sur sa chaise et qui ne savait manifestement plus ou se mettre.
Dire que Snape était choqué était un doux euphémisme.
Hé bien, il s'en passe de belles dans les dortoirs des cinquièmes années. Enfin, étant donné qu'ils sont tous majeurs je ne suis pas étonné qu'il ne pense qu'à s'envoyer en l'air. Quelle idée a encore eu Albus en proposant à tous les élèves de septième année de repasser en cinquième année. Pfffff ! Quand je pense que je vais devoir supporter cette bande de mutants gonflés d'hormones encore trois ans. Hum ! D'ailleurs, je me demande quelle tête va faire Lucius quand il saura que son précieux fils, le dernier héritier de la famille Malfoy couche avec un Weasley, hin hin hin !
Harry releva la tête tout en continuant son débat existentiel intérieur quand il remarqua que l'atmosphère de la classe était soudainement tendue et débordait d'énergie attractive et sexuelle. La seule chose que son esprit fut capable de se dire à la vue de ses camarades qui s'observaient tous avec désir fut uniquement :
Mais, ils sont tous homos dans cette classe ou c'est moi qui vire pervers ???
Sincèrement mon cœur, il y a du sexe dans l'air… Regarde comment ils se lorgnent tous les uns les autres. Et toi qui stressais à l'idée d'être gay… Même Ron se fait faire du gringue par Malfoy Junior et ça n'a vraiment pas l'air de le déranger...
Non, mais tu…QUOI ????? Ron et Drago ???? Non, tu déconnes…
Regarde mon chou, regarde…
Harry tourna son regard vers Ron qui gardait la tête baissée. Son visage pouvait rivaliser avec une tomate trop mûre et un petit sourire mi-timide, mi-satisfait ornait son visage. Quatre rangs à droite de leur place, Drago Malfoy observait avec un petit sourire lubrique le jeune rouquin. Hermione, qui regardait la scène à la gauche d'Harry eu un sourire indulgent.
Ron et elle étaient sortis ensemble pendant quasiment six mois avant que cette dernière ne se rende compte qu'en fin de compte, elle aimait Ron comme un ami et non comme un petit ami. Ce dernier, d'ailleurs, c'était aperçu qu'il prenait plus de plaisir en pensant à un homme qu'à une femme aussi séduisante soit-elle. Surtout un certain blond peroxydé qui avait fait de leurs vies un enfer pendant six ans, mais qui les avait sauvés au détriment de sa propre vie sur-le-champ de bataille. Quand il lui avait annoncé son orientation sexuelle et son désir de rompre, elle n'avait pas été triste, simplement vexée. Était-elle si horrible pour que son copain vire de bord ? Il l'avait serré dans ses bras en voyant son air défait tout en lui disant à quel point il était un salaud et qu'il était désolé de la faire souffrir. Il lui avait certifié qu'elle était la petite amie parfaite, qu'elle était une magnifique jeune fille et qu'il l'aimait de tout son cœur mais pas comme ça. Il lui expliqua que depuis quelque temps, il pensait un peu trop souvent à un garçon et qu'il était attiré par lui. Il lui avait fait jurer de garder le secret de son homosexualité, ne voulant pas être rejeté et traité d'anormal par ses camarades et amis. Elle lui avait promis en lui souhaitant d'être heureux, lui assurant qu'elle serait toujours là pour lui, quoiqu'il arrive. Il l'avait embrassé une dernière fois en pleurant de gratitude tout en s'excusant piteusement. Hermione ne regrettait pas d'être sortie avec Ron. Il était gentil, compréhensif, drôle et doté d'un grand sens de l'humour, mais ce n'était pas comme l'avait décrit ses compagnes de dortoir. Elle n'avait pas le cœur qui battait quand elle pensait à lui, pas de papillons dans son estomac quand il l'embrassait. Rien, si ce n'est une grande tendresse l'un envers l'autre et un grand désir de protection renforcé quand elle les avait surpris, au détour d'un couloir, lui et Drago qui s'embrassaient follement comme s'il n'y avait pas de lendemain. C'est à cet instant là qu'elle sut qu'ils s'aimaient. Elle était en compagnie d'Harry lors de cette rencontre fortuite, ce dernier n'avait pas paru choqué outre mesure par les préférences sexuelles de son ami et il lui avait même avoué penser être lui-même gay. Ce jour là fut sans aucun doute le plus mouvementé qu'elle eu vécu depuis la fin de la guerre. Trop d'émotions la même journée sans doute.
Elle retourna à sa contemplation de Parvati et Lavande. Peut-être qu'en fin de compte, avoir une relation avec une autre fille serait le mieux pour elle. Elle ne s'était jamais posée la question de savoir si elle était hétérosexuelle, bisexuelle ou homosexuelle. Elle observait aussi bien les filles que les garçons, mais mis à part Ron, aucun mâle ne l'avait attiré et aucune fille n'avait capté son attention non plus. Elle soupira discrètement quand elle vit les longs doigts fins de Lavande caresser doucement le poignet de Parvati tout en lui souriant amoureusement. Elle était un peu jalouse de tous ses compagnons qui semblaient s'être trouvés. Dean et Seamus qui flirtaient sans s'en rendre compte, Ron et Drago qui couchaient ensemble depuis le début de l'année soit quatre mois, Parvati et Lavande qui n'étaient pas vraiment un couple mais qui sortaient plus ou moins ensemble quand elles n'avaient pas chacune un copains bien défini, Neville qui craquait secrètement sur Blaise alors que ce dernier le draguait sans aucune discrétion depuis maintenant deux ans, Pansy et Millicent qui sortaient depuis peu ensemble grâce à un heureux concours de circonstance, un pari plus précisément, et Harry qui semblait en pincer pour Snape et Malfoy Senior, vu les regards que les trois se lançaient quand ils pensaient ne pas être vus, tandis qu'elle, elle était seule. Donc oui, elle était quelque peu jalouse de ses camarades, ce qu'elle ne savait pas, c'est que son grand amour était plus prêt d'elle qu'elle ne le pensait.
Harry, pour sa part, continuait d'observer le petit manège de Drago avant que ses yeux ne se fassent capturer par deux Onyx qui l'observaient intensément avec un certain intérêt. Il piqua instantanément un fard monumental avant de baisser prestement la tête vers son chaudron de couleur rouge qui le fit si possible encore plus rougir. La potion avait la même teinte que celle de la vision qu'il avait envoyée à Snape. Il savait qu'il y aurait une suite et que cette histoire ne s'arrêterait sûrement pas là, mais il espérait pouvoir esquiver son Professeur aussi longtemps que possible. Remarquez, ce soir était le dernier jour des cours avant trois semaines de vacances pour Noël, il se pouvait que Snape parte pour les vacances comme ça lui-même serait tranquille et…
Hé ho ??!! Comment ça t'espère que Severus parte pour les vacances ??? Non mais sa va pas ou quoi ?? Je veux une Sexy Sevy Snape au chocolat noir fondant pour mon Noël moi !! Et puis, on sera que trois élèves à rester pour ces vacances donc quatre vingt dix sept pourcent de chance en plus d'attraper mon Severus à moi !!!
Je veux mourir…
Pas avant d'avoir conclu avec mon Severus et… Pourquoi pas aussi avec Lucius… Ils seraient torrides tout les deux ensemble dans un grand lit de soie rouge sang. HUMMMM !!! Imagine Severus en train de lécher le torse musclé de Lucius et s'agrippant à ses longs cheveux blond comme de l'or… Leurs grandes mains viriles qui toucheraient doucement leurs corps sculptés par des Dieux Grecque et leurs sexes…
La ferme bon sang !!!
Les joues d'un joli rouge carmin, Harry tenait entre ses deux mains son sexe redevenu tendu grâce au bon soin de sa chère conscience.
Mais de rien mon chou.
Tout à son introspection intérieur, Harry ne remarqua pas le regard songeur de Snape sur sa personne. S'il avait été attentif, il aurait même vu les prémices d'une lueur de désir éclairer les prunelles sombres de son cher fantasme. Ce qui n'échappa pas au regard affûté d'une certaine préfète qui en tira bien vite de juste conclusion. Elle se demandait uniquement ce qui c'était passé au début du cours pour que les deux hommes paraissent aussi gênés et tourmentés ainsi que, elle rougit légèrement à ses pensées, excités.
Severus, n'arrivait pas à détacher ses yeux de ce petit corps frêle et tremblant qui tentait vainement de se cacher derrière son chaudron. Il était vraiment adorable, les joues rougies et le souffle court avec son petit regard fuyant ses deux Onyx qui voulait le pénétrer (o_O). Il mit quelques secondes à se rendre compte qu'en définitif il voulait Potter dans un lit ou sur un bureau dans les plus bref délais. S'il était vraiment objectif (ce qu'il n'était pas soit dit en passant) il se serait sûrement aperçu que cette attirance ne datait pas de la vision envoyé par ce chère Ange déchu. Non. Severus était amant avec Lucius depuis plus de vingt ans à présent. Le sang pur se savait gay malgré ses obligations de mariage avec Narcissa Black qu'il détestait pour ses idées archaïques et sa terrible obsession de puissance et de pouvoir. Ils avaient dû rompre durant deux mois avant que Lucius ne craque et ne débarque chez lui à trois heures du matin, sur l'impasse du tisseur, et qu'il avait entrepris de lui faire l'amour toute la nuit, histoire d'inaugurer en beauté chaque pièce de la petite demeure au moins deux fois.
Depuis, ils étaient restés amants. Ne vous leurrez pas, ils n'étaient pas amoureux l'un de l'autre, ou du moins, ils ne disaient rien sur leurs sentiments respectifs, mais il ne venait à l'idée d'aucun d'eux d'avoir un autre amant mis à part (à la plus grande honte de Severus) peut être Harry Potter. Ils s'était tous deux rendus compte que le corps du Golden Boy ne les laissait pas indifférent. Il arrivait souvent à Lucius d'arriver, dès la fin de ses cours, dans son bureau pour lui faire l'amour car il avait eu Potter, ce qui par ailleurs l'avait fait bien rire d'apprendre que Potter avait pris l'Arithmancie sous les suppliques désespérées de la Miss Je-Sais-Tout de Poudlard. Quoi qu'il en soit, cette situation ne pouvait plus durer, ils leur faillaient Potter dans un lit si possible rapidement ou ils ne pourraient plus faire cours en présence de cet insupportable morveux à la plastique de rêve. Un sourire carnassier prit place sur le beau visage pâle du Maître des Potions.
Nous le voulons et nous l'aurons foi de Serpentard !!
La sonnerie bienfaitrice retentit enfin dans la fraîcheur des cachots. Les élèves s'enfuirent aussi rapidement que possible, même si Snape semblait être beaucoup plus clément qu'avant la fin de la guerre (sauf avec Potter et Londubat, mais les habitudes sont tenaces) il ne valait mieux pas le contrarier, et traîner dans sa salle de cours quand lesdits cours étaient finis le contrariait fortement. C'est donc l'esprit tourmenté qu'Hermione et Harry se rendirent rapidement à leur cours de Sortilèges avec le petit professeur Flitwick.
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Harry et Hermione, qui étaient assis près de Ron au deuxième rang, ne firent pas grand cas du cours qui se déroulait sous leurs regards absents. L'un comme l'autre se torturaient les méninges pour comprendre leurs précédentes pensées dans la froideur et l'obscurité des cachots.
Hermione n'arrivait pas à se concentrer sur les paroles à la voix fluette du Professeur des Charmes. Rien d'autre ne traversait son esprit mis à part l'idée étrange d'elle et d'une femme sur le point de s'embrasser. Une rougeur commençait à colorer ses joues à la peau tendre tandis qu'une chaleur insidieuse prenait place au creux de ses reins en feu. Oui, elle voulait à tout prix d'une relation avec une autre femme. Juste pour être sûre et pour voir comment cela serait d'être serrée dans de grands et fins bras féminins, de sentir sur elle de petits doigts agiles parcourir chaque centimètre de sa peau douce. Le tout était à présent de trouver une autre femme qui ne soit pas Lavande ou Parvati pour cette première expérience. Bien que l'idée d'être en compagnie d'une personne de la gente féminine l'émoustillait, elle ne se sentait pas vraiment prête à sauter le pas et qu'elle se sache à présent bisexuelle avec de franches tendances lesbiennes, la mettait quelque peu mal à l'aise face aux autres filles. De plus, elle était vierge, elle et Ron n'étaient pas allés plus loin que de simples baisers. Bien sûr, elle s'était énormément documentée au sujet des relations sexuelles aussi bien avec des hommes qu'avec des femmes, par simple curiosité. Mais, elle savait, au fond d'elle-même, que malgré le fait qu'elle trouve l'idée d'un rapport sexuelle avec une autre femme plus que séduisante et tentante, elle sera indéniablement mal a l'aise si ce jour arrivait.
Elle se mit une claque mentale, ce jour n'était sûrement pas prêt d'arriver et pour le moment, elle avait un cours important pour les BUSES de Charmes.
De toute façon qui vivra verra. Allez ma belle, concentre-toi.
Harry pour sa part était bien loin du conflit qui naissait doucement, dans le plus grand secret, au cœur de l'esprit de son amie. Lui-même avait dépassé depuis longtemps le stade du questionnement sur ses préférences sexuelles. Il s'était toujours senti attiré par les autres garçons, il pensait toujours à ce que se serait de perdre sa virginité dans les bras d'un autre homme. Mais à présent, avec un peu de recul, il se rendait compte que même quand il était sorti avec Cho Chang et Ginny Weasley, il n'avait rien ressenti mis à part un peu d'angoisse de montrer à quel point il était inexpérimenté en matière de sentiment. Comme tous les adolescents, il s'était imaginé sa première fois dans les bras d'une jeune fille magnifique pour qui il entretiendrait de tendres sentiments avant que cette illusion ne disparaisse totalement. Quand ? Comment ? Il ne s'en rappelait plus, mais il savait que cela avait un rapport avec ses deux Professeurs de Magie Noire.
Il poussa un soupir à fendre l'âme. Décidément tout se rapportait sans cesse à ces deux hommes pour lesquels il nourrissait de torrides fantasmes. Restait à présent à savoir si ses intentions étaient partagées par les deux principaux protagonistes. Il souffla un bon coup avec l'étrange résolution qu'avant la fin de l'année, il serait en couple avec les deux hommes pour lesquels il nourrissait de tendres pensées.
La suite du cours se déroula dans le plus grand calme, ce qui, soit dit en passant, était plus qu'étrange, le cours de Flitwick étant connu et reconnu pour son désordre et son continuel raffut dû aux divers sorts qui y étaient expérimentés.
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En cette froide fin de matinée d'hiver, on n'entendait, dans les larges et déserts couloirs du plus grand et majestueux édifice que recelait la communauté sorcière, que le léger souffle du vent glacé de ce samedi matin. Si on se rapprochait d'une salle de classe au hasard, en tendant bien l'oreille, on pouvait entendre les plumes gratter avec ferveur de longs rouleaux de parchemins appartenant aux élèves assidus. Si on se concentrait, on discernait le tic tac régulier des différentes montres sorcière ornant les poignets des adolescents.
Oui, tout était clame et tranquille dans le vaste château. Enfin, tout était calme avant qu'une sonnerie stridente ne retentisse dans tout l'édifice, signalant par la même, la fin des cours avant trois semaines de vacances pour les fêtes de Noël qui s'annonçaient mieux que toutes les autres années maintenant que le Lord Noir était six pied sous terre. Différents cris de joies retentirent dans les couloirs qui commencèrent à se peupler de jeunes gens aillant hâtes de pouvoir enfin retrouver leurs familles et d'arrêter les cours. Quelques minutes plus tard, tous les élèves et Professeurs se retrouvèrent dans la Grande Salle pour partager leur dernier repas ensemble avant leur départ l'après-midi même. Tous les visages étaient joyeux et euphoriques. Tous les visages ? Non, seuls deux visages, déjà identiques, affichaient avec une similitude troublante, le même air maussade.
Fred et George Weasley donnaient l'impression de condamner à mort prêt à monter sur l'échafaud.
Ils étaient assis, têtes basses devant les différents plats gorgés de victuailles à l'aspect plus succulent les un que les autres. N'accordant aucune attention à la nourriture abondante, les deux jeunes hommes ne parlaient pas et restaient prostrés dans une position soumise. La table des Griffondors observaient les deux anciens boute-en-train avec une lueur d'interrogation évidente. Hermione, qui était placée face aux deux Jumeaux, se pencha légèrement et leur demanda d'une voix douce ou perçait un peu d'inquiétude. Il était plus que rare de voir ces deux-là avec une mine aussi défaite, eux, les rois incontestés de la bonne humeur :
.. « Les garçons ? Quelque chose ne va pas ? »
Fred releva la tête et planta ses yeux écœurés dans ceux d'une Hermione perplexe avant de déclarer d'un ton morne :
.. « Ne m'en parle pas… On avait pourtant tout prévu et réglé à la perfection… Un coup de génie qui nous aurait rapporté la gloire… Et… Rien, nada… »
Harry, qui observait les deux seuls dépressifs présents dans la Grande Salle, consentit à leur demander ce qu'ils voulaient dire devant la moue agacée de sa meilleure amie qui n'était pas connue pour sa douce et délicate patience quasi inexistante.
.. « Nous avions préparé une potion ce matin…
Annonça George d'un ton défait :
.. … Une potion qui était sensée ridiculiser à vie les Serpentards. Nous l'avons donné à Winky ce matin pour qu'elle la verse dans les carafes pour leur table. Quand rien ne s'est passé, nous avons pensé que notre potion mettait du temps à agir mais non… Rien »
Ron, qui avait eu un air scandalisé au début des explications de ses deux frères, se détendit visiblement en jetant un bref coup d'œil, qu'il pensait discret, vers son amant. Aucun furoncle, aucune malformation, rien. Il lança un petit sourire à son compagnon qui lui rendit avec un clin d'œil coquin. Et tout cela sous les regards des seules personnes au courant c'est-à-dire Hermione, Pansy, Harry et Blaise. Les deux Serpentards affichaient d'ailleurs une expression moqueuse devant l'attitude laxiste de leur Prince, il était extrêmement rare de voir un vrai sourire sincère et amoureux sur le visage de Drago Malfoy. Hermione s'apprêtait à donner des remontrances corsées aux deux fléaux pour leur attitude puérile face à la maison des verts et argents quand soudainement, le visage de George se fit rayonnant. Il donna une grande claque dans le dos de son frère tout en déclarant d'un ton joyeux :
.. « Allez frangin ! Nous aurons toutes les vacances pour échafauder un nouveau plan pour nos chers serpents. Et puis, il n'est pas dit que les Weasley abandonnent à la première difficulté venue ! »
Ragaillardi par les paroles de son frère, Fred se redressa et adressa à son jumeau un sourire éblouissant :
.. « Tu a raison mon vieux ! Et puis, si nous sommes revenus à Poudlard c'est avant tout pour notre marchandise »
.. « Et oui vieux ! Nous sommes coriaces, mon frère et nous allons élaborer cette potion avec plus d'options ! »
.. « Tout à fait d'accord mon frère »
« Et je dirais même plus, tout à fait d'accord mon frère »
Ils partirent dans un grand éclat de rire et sortirent de la Grande Salle pour préparer leurs affaires. Le trio de Griffondors, qui avait suivi l'échange, atterrés, et, sans piper mots, soufflèrent avec désarrois. Et oui, vraiment rien ne pouvait déprimer les jumeaux bien longtemps. Une vague d'inquiétude balaya Ron qui se demanda, horrifié ce qui allait encore arriver à son Amour. Il devrait sûrement lui en parler, comme pour le reste des blagues que ses frères avaient élaboré tout au long de l'année. Une douce nostalgie teintée de mélancolie le prit quand il réalisa qu'il partirait en vacances loin de son homme pendant trois longues semaines. Il s'excusa auprès de ses deux meilleurs amis et sortit de table la tête basse, rapidement suivit par un Drago Malfoy inquiet sous le regard horrifié de son paternel qui se trouvait à la table des Professeurs près d'un Severus Snape qui le regardait avec un air goguenard.
Harry et Hermione échangèrent un regard lourd de sens. Ils seraient temps qu'eux et Ron discutent de sa relation avec Malfoy fils. Le jeune Weasley avait peur d'être rejeté par ses deux amis s'il leur avouait qu'il sortait avec Drago et pire que tout qu'il en était amoureux. Pour leur part, les deux Griffondors étaient plutôt heureux pour leur ami de le voir si épanouit et joyeux quand son Amour n'était pas trop loin de lui. Ils lui en parleraient, après les vacances car pour la première fois depuis six ans, Harry et Hermione ne passeraient pas leurs vacances en compagnie de la famille Weasley. Le premier pour régler ses conflits intérieurs et pour mettre au point une tactique de séduction pour ses deux Professeurs et la seconde pour pouvoir passer ses vacances au calme et pour réfléchir posément à son avenir mais aussi et surtout pour laisser à leur famille de substitution un Noël en famille après les durs événements de l'année passée. Les Weasley au grand complet avaient durement insisté pour les avoir près d'eux pour ce Noël qui se célébrerait enfin sous le signe de la paix, mais les deux amis leurs avaient certifié qu'ils avaient des choses importantes à faire durant ces semaines de repos. Résigné, la famille composée uniquement de rouquins avait obtempéré bien que Molly ait paru dépité de ne pas avoir les deux jeunes gens qu'elle considérait comme ses propres enfants près d'elle pour la première fois depuis sept ans.
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La journée des deux Griffondors se passa calmement après le départ des autres élèves. De longues embrassades et diverses accolades avaient vu le départ de leurs amis et camarades de classe mais aucun d'eux ne regrettait de rester dans leur deuxième foyer pour ces vacances. Hermione lisait un livre sur les coutumes sorcières et Harry se prélassait à ses pieds, sur un tapis de velours rouge et un coussin moelleux sous la tête, devant la cheminée de leur salle commune à présent déserte. Il observait d'un œil distrait les flammes dansantes dans leur foyer rougeoyant. La salle était calme, le feu crépitait doucement, laissant une atmosphère agréable de détente paisible. Harry souffla de lassitude.
Que devrais-je faire ? Essayer d'ignorer ce que je ressens ou aller le leur dire… Pour me faire pitoyablement ridiculiser par ces deux vils Serpentards…
Chéri, cesse de te torturer les méninges inutilement, tu as quelqu'un de tout désigné derrière toi pour le faire à ta place. Et puis, tu n'es pas obligé de tout leur dire, simplement de leur faire du gringue discrètement et tu vois ou ça aboutira.
Ouais espérons… Je vais demander à Hermione, c'est une fille. Niveau sentiment, elle doit s'y connaître.
Joignant les pensées aux gestes, il se tourna vers sa meilleure amie toujours plongée dans son énorme bouquin qui, pour lui, avait l'air aussi barbant qu'un cours du Professeur Binns dans ses bons jours, c'est dire. Un petit sourire naquit sur ses lèvres gonflées, Hermione ne changerait jamais, fidèle à elle-même, elle étudiait le premier jour des vacances. Un pli soucieux barrait son front délicat et une moue dubitative donnait à son visage un petit air juvénile tout à fait craquant. Il se racla la gorge et lui demanda d'une toute petite voix penaude à la fois de la déranger, elle détestait cela quand elle lisait, et également à propos du sujet qu'il voulait entretenir avec elle. Son amie était perspicace et dotée d'une grande intelligence, elle saurait sûrement ce qu'il se devait de faire pour obtenir ce qu'il désirait si ardemment :
.. « Dis-moi Hermione. Il t'est déjà arrivé d'être amoureuse de deux personnes et d'avoir envie d'une relation… disons… plus poussée avec les deux ? »
Hermione leva son nez du bouquin qu'elle lisait avec dévotion, pour tourner un regard plus ou moins surpris vers son ami qui rougissait à vu d'œil et qui semblait passablement gêné. Elle fronçât légèrement ses fins sourcils et demanda d'une voix évidente et quelque peu agacée :
.. « Tu me demandes donc de façon détournée comment tu vas pouvoir te débrouiller pour faire atterrir dans tes bras les professeurs Snape et Malfoy ? C'est bien cela non ? »
Il piqua un fard monstrueux et écarquilla démesurément les yeux. Oui, Hermione était vraiment intelligente, trop pour dire vrai. Une sueur froide coula le long de son dos et il se mit à paniquer. Il ne put rien faire d'autre que bégayer pitoyablement :
.. « Je… je…comment… »
Sa meilleure amie souffla d'exaspération et ferma d'un geste sec son livre. Elle se pencha vers Harry, toujours allongé au sol, et lui dit avec un ton que l'on adopte quand on explique quelque chose de relativement simple à un enfant obtus :
.. « Harry, ce matin même tu l'as dit devant tout le monde pendant le cour de potions. Tu ne t'en es pas rendu compte ? »
Il se redressa d'un bond, les yeux menaçant de sortir de leurs orbites et la bouche grande ouverte. Sa peau pâlit dangereusement tandis qu'il fixait, horrifié, Hermione, il n'avait quand même pas fait cette monstrueuse connerie. S'il avait en effet parlé à voix haute cela voulait dire…
Et oui mon cœur, il a du t'entendre notre apollon. Plus besoin de stresser, il sait parfaitement ce que tu veux maintenant.
Un frisson de pure horreur saisit son corps déjà assailli de tremblement convulsif. Il voulait mourir, quelle honte, si vraiment il avait parlé à haute voix, et il ne doutait aucunement de la véracité des propos de sa meilleure amie, cela voulait dire qu'il était humilié pour le restant de ses jours. Snape l'avait forcément entendu, tout comme le reste de la classe, quoique personne n'était venu lui en parler ou lui demander de confirmer ce qu'ils avaient cru entendre, le survivant ne pouvait décemment pas être attiré de quelque manière que ce soit pour les deux anciens Serpentards. Le souffle court, les yeux perdus dans le vague, il murmura d'une voix atterrée et suppliante :
.. « Non… Ce n'est pas vrai… Je veux mourir… »
Hermione se leva doucement du canapé et s'approcha doucement de son meilleur ami qui avait placé ses deux mains sur son visage pour cacher sa honte. Elle voyait parfaitement qu'il était anéanti et cela lui serra légèrement le cœur de le voir si vulnérable, replié sur lui-même dans cette posture défensive. Elle s'agenouilla délicatement près de lui et souffla d'une voix douce :
.. « Écoute-moi Harry…
Voyant que son ami ne bougeait pas, elle lui prit tendrement les mains et les écarta de son visage rouge de honte. Elle prit son faciès en coupe et le força à la regarder dans les yeux. Elle fut profondément touchée de voir que ses grands yeux vert étaient voilés de tristesse et que de fines larmes commençaient à apparaître aux coins de ses beaux yeux couleur émeraude. Elle lui fit un sourire encourageant et caressa doucement sa joue avant de murmurer avec douceur :
.. … Il n'y a aucune honte à avoir. »
Il eut un sourire désabusé et détourna son visage pour ne pas que sa meilleure amie voit les larmes qui commençaient doucement à couler près de ses paupières à demi closes. C'était facile à dire pour elle, elle n'était pas attirée par deux hommes plus âgés que lui et accessoirement ses propres Professeurs. Son oncle avait raison en fin de compte, il était anormal et apparemment, souffrir était également son plus grand fantasme car il était évident qu'il ne se passerait jamais rien entre eux. Son esprit se berçait de douces illusions. Il soupira et répondit d'une voix cassée et résignée :
.. « Parle pour toi Hermione, je ne sais plus ou j'en suis, je crois que… que je… »
Il s'interrompit, la gorge serrée et le cœur lourd. Ce n'était pas qu'une simple attirance, il le savait, au plus profond de lui-même il le savait. Mais l'avouer revenait à l'accepter et ça, il ne pouvait s'y résigner. Ressentir du désir pour deux personnes pouvait être banal, la preuve, toutes ces personnes qui se trompaient car ils avaient désiré une autre personne que celle avec qui ils étaient en couple. Mais être… ressentir des choses plus profondes pour deux personnes relevait de l'anormalité pure et simple, cela était inconcevable même pour une société aussi laxiste que la communauté sorcière. Hermione pressa son bras dans un geste de réconfort, sentant son débat intérieur, et termina pour lui :
.. « Que tu les aimes ? »
Il ferma douloureusement les yeux et ravala un sanglot. Oui, aussi terrible que cela pouvait être, Hermione avait raison, comme toujours, il était amoureux de Severus Snape et de Lucius Malfoy. Il ne pouvait vraiment pas faire comme les autres, tomber sous le charme d'une belle jeune fille et d'un beau jeune homme, non, il fallait que son cœur succombe à deux hommes d'une quarantaine d'années bien passées alors que lui-même avait uniquement dix-sept ans. Hermione observa avec attention le visage de l'Élu refléter la peur, l'ironie puis enfin la tristesse. Elle avait raison, même si cela se voyait comme le nez au milieu de la figure pour elle, il semblerait que le principal concerné ignorait jusqu'à ses véritables sentiments et ne se leurre dans une illusion plus facile à accepter que ses sentiments. Elle serra plus fortement sa main qui emprisonnait son bras droit. Elle le sentait désemparé et quelque part au fond d'elle, elle comprenait ce qu'il ressentait. Quand elle-même s'était rendu compte qu'elle n'aimait pas Ron, elle s'était sentie brisée. Elle était désespérée, se sentant comme une personne sans cœur et incapable de tout sentiment. Elle était pourtant sûre de l'aimer, elle se sentait bien en sa présence, il la faisait rire, il lui manquait quand il n'était pas là… Et pourtant, elle se sentait mal à l'aise quand il l'embrassait, quand il la prenait dans ses bras. Si elle ne pouvait pas aimer Ron, qui était un garçon parfait, qui pourrait-elle aimer un jour ? C'est donc pour cela qu'Hermione se pensait lesbienne car aucun garçon ne serait capable de faire battre son cœur plus vite que ne l'avait fait Ron quand ils flirtaient ensemble. De plus, Harry se sentait anormal. Elle savait depuis plus longtemps que lui-même qu'il aimait deux personnes, deux hommes plus âgés que lui et qui étaient par la même deux de ses Professeurs aussi que l'antithèse de ce qu'il appréciait chez l'être humain.
Elle se racla la gorge et choisit ses mots avec soin, inutile de le braquer maintenant qu'il s'était enfin confié à elle :
.. « Tu sais Harry, il n'y a rien de mal à être amoureux de deux personnes si les sentiments sont partagés. »
Harry tourna son regard vers le visage d'Hermione qui lui souriait tendrement. Il hocha la tête de droite à gauche et lui rendit un sourire triste avant de murmurer d'une voix tremblante et brisée :
.. « Je ne pense vraiment pas qu'ils soient partagés Hermione et quelque part… ça me fait mal… Là. »
Il ferma brusquement les yeux en pointa avec difficulté du doigt son cœur. Des larmes de douleur et de peine coulaient librement sur ses joues rougies. Il savait que c'était sans espoir, de simples illusions, de simples rêves qui avaient prit place dans son cœur sans qu'il n'y prenne grade, dans le silence de la nuit, ses rêves avaient grandi et avaient envahi tout son corps. Il les voulait et de savoir qu'il n'aurait de leur part que du mépris et un vague intérêt pour sa puissance magique lui faisait plus mal que tous les Doloris que le Lord Noir lui avait lancé lors de la dernier grande bataille. Une chimère qui devrait rester à tout jamais tapis au fond de lui, juste un rêve inaccessible qui embellirait ses nuits et réchaufferait son cœur. Il serra les lèvres pour empêcher tout sanglot de les franchir. Ses épaules tremblaient doucement et il plaça une main sur ses yeux pour essuyer les preuves de sa faiblesse, de sa douleur, de son amour.
Hermione se redressa et le prit tendrement dans ses bras, elle sentit son cœur se serrer en le voyant pleurer de la sorte dans ses bras. Elle ne l'avait jamais vu pleurer même lors de la bataille finale, il était resté droit et digne. Il avait côtoyé la mort sans peur, il avait vu le sang couler sans douleur et il avait tué sans remord. Mais quand le cœur est touché, on ne peut pas refouler les larmes, on ne peut les empêcher de sortir et de dévaler nos joues, preuves irréfutables de ce mal être qui nous submerge. Alors il pleura durant de longues minutes, réconforté dans les bras de la jeune fille qui lui murmurait des mots réconfortants et doux. Elle caressait son dos dans des gestes circulaires apaisant tandis qu'il déversait sur son épaule toute sa peine, toute son angoisse, toutes ses peurs. Peur d'être rejeté, peur d'éprouver des sentiments qui ne seront jamais partagés, peur de ne pas pouvoir un jour aimer comme il aimait à présent, peur de l'avenir…
Il fallut de longues minutes à Harry pour que ses larmes tarissent enfin. Il resta dans les bras de sa meilleure amie qui le berçait lentement de droite à gauche. Elle le serra fort contre son cœur pour lui montrer qu'il n'était pas seul, jamais. Au bout de quelques instants, elle souleva légèrement sa tête pour croiser les yeux vert rougis du Garçon Qui A Survécu et lui murmura d'une voix affectée et déterminée :
.. « Oh Harry… Je te jure que je t'aiderai. Quoi, qu'il arrive, je t'aiderai du mieux que je peux d'accord ? »
Il opina doucement et se redressa en essuyant ses joues maculées de larmes. Oui, quoi qu'il arrive, il savait qu'il pouvait compter sur ses amis qui, même dans les moments les plus critiques, ne l'avaient jamais abandonné quoi qu'il en coûte. Il lui offrit un sourire reconnaissant, elle avait toujours été près de lui et il se promit qu'il serait également toujours près d'elle si un jour elle avait besoin de lui. Il renifla comme un enfant sous le sourire doux d'Hermione avant de lui demander d'une voix quelque peu aiguë et tremblante :
.. « Hermione, comment puis-je être… amoureux d'eux ? »
Elle soupira et desserra leur étreinte tout en détournant ses yeux noisette vers les flammes vigoureuses qui réchauffaient agréablement la salle. L'amour, une des choses les plus merveilleuses et les plus terribles que possédait le monde. Cette force qui était aussi une faiblesse était source de joie et de peine, de plaisir et de douleur, de haine et d'amour. Un si étrange sentiment qui dictait nos vies à sa manière. Comment pouvait-il aimer deux hommes et ces deux là en particulier ? Il n'y avait aucune raison, son cœur avait choisi malgré son avis sur la question. Et quand le cœur fait un choix, on l'abdique car si on le rejette on en souffre indubitablement. Elle lui sourit tendrement et répliqua d'une voix douce :
.. « Il n'y a pas de raison… L'amour a ses raisons que la raison ignore. Que ressens-tu quand tu les vois ou quand tu penses à eux ? »
Il eut un sourire éblouissant qui le rendit magnifique avec ses yeux rougis et ce petit air triste. Oui, Hermione avait vu juste, l'amour est très étrange parfois. Il nous faisait pleurer et la seconde suivante, il nous faisait sourire comme si tout était merveilleux autour de nous. Il lui offrit un sourire indulgent, il était inévitablement et irrémédiablement fou d'amour pour les deux anciens Serpentards. Elle l'observa discrètement intensément, il avait les yeux brillant de mille feux, un sourire heureux et comblé ornait ses lèvres pulpeuses, une douce rougeur recouvrait ses joues rebondit à la peau d'aspect si douce. Il était véritablement magnifique, un ange de beauté et de vulnérabilité. Il respira une grande bouffée d'air avant de déclara d'une voix rêveuse :
.. « Je me sens… bien, j'ai envie de sourire, de rire, je sens quelque chose dans mon ventre et je suis bêtement… heureux, Tout simplement heureux. »
Ses yeux dans la vague et ce petit sourire heureux lui conféraient un charme indéniable. Oui, il se sentait si bien, si heureux et complet en leur présence, il ne s'en était jamais vraiment rendu compte avant. Son estomac qui se tordait, ces brusques accès d'euphorie, d'envies de rire, ses sourires qu'il ne pouvait empêcher de fleurir sur ses lèvres, cette difficulté à les regarder dans les yeux sans rougir, ces détestables envies de glousser quand il se sentait observé par eux, cette inévitable habitude de rêvasser pendant leurs cours, ses étranges regards qui suivaient tous leurs faits et gestes et qui détaillaient sans vergogne leurs silhouettes si agréable à observer. Mais malgré cela, oui, il était heureux.
Hermione regarda le sourire rêveur de son ami et son cœur se serra douloureusement. Elle désespérait ressentir un jour cette félicité qui devait animer le jeune homme. Elle se sentait quasiment anormale. Toutes les autres filles de son année et même les plus jeunes avait déjà ressenti de l'amour pour un garçon, sauf elle. Le véritable amour qu'elle lisait dans ses livres à l'eau de rose n'était manifestement pas pour une jeune fille si studieuse comme elle, elle faisait quasiment fuir les garçons avec son acharnement à être la meilleure et à travailler constamment. Elle ferma quelque peu les yeux et baissa la tête en murmurant d'une voix triste :
.. « Tu en as de la chance… »
Harry, qui s'imaginait enfoui dans les bras de ses deux fantasmes releva la tête au murmure au ton si triste de son amie. Elle avait baissé la tête et regardait les flammes brûlantes qui se reflétaient dans ses yeux tristes et résignés. Cette lueur de défaite lui fit mal au cœur, comme si Hermione avait renoncé à quelque chose qu'elle savait qu'elle n'aurait jamais. Il se pencha vers elle et lui demanda d'une voix douce :
.. « Hé… Qu'est ce qu'il y a Mione ? »
Elle hocha doucement la tête de gauche à droite en sentant sa gorge se nouer. Elle avait mal, terriblement mal. Pourquoi, elle qu'on disait si jolie et charmante, était-elle seule, sans amour secret ou petit ami ?
Elle n'aimait pas la solitude, Ron était avec Drago et il était le plus heureux des hommes, ce n'était qu'une question de temps pour que Dean et Seamus se déclarent mutuellement leur flamme (cela faisait tout de même trois ans qu'ils craquaient l'un sur l'autre) et même Neville risquait de sortir avec un très beau garçon de Serpentard, Blaise Zabini. Et elle... rien, sa vie affective était encore plus vide que le plus désertique des déserts, c'est pour dire. Elle se mit à parler d'une voix tremblante tandis que ses yeux se remplissaient doucement de larmes :
.. « Je trouve juste ça triste d'être la seule à ne rien ressentir, pour personne. Comme si j'étais un cœur de pierre, incapable de sentiments… Je… »
Sa voix se brisa tandis qu'un sanglot déchirant de douleur envahit la salle redevenue silencieuse. Elle avait tellement mal de se sentir si différente des autres, elle donnerait tout pour être en couple avec une jeune fille, oui, ou une femme. Les garçons sont tous trop immatures pour elle, si perfectionniste. Il lui faudrait une femme mature et qui sache l'aimer pour ses qualités et surtout ses défauts, une femme qui aime apprendre de nouvelles choses, découvrir et rechercher de nouveaux sortilèges ou potions. Oui, elle voulait une femme, mais encore fallait-il la trouver cette femme si parfaite qu'elle se plaisait à imaginer tendre et douce. Les larmes redoublèrent d'intensité sur son visage à l'expression dévastée. Jamais elle ne trouverait l'amour, le vrai, le grand, celui que l'on lisait dans ces magnifiques romans aux aventures fantastiques. Elle voulait de la passion mais ce n'était qu'une dérision, elle était un cœur de pierre incapable de sentiments. Harry la prit à son tour dans ses bras, quelque peu étonné du soudain revirement de situation. Son visage dévasté lui donna mal au cœur alors il la berça comme elle l'avait fait un instant plus tôt. Il la serra fort contre lui en lui murmurant d'une voix ferme mais douce :
.. « Hermione arrête, tu sais que c'est faux. Tu es la fille la plus exceptionnelle que je connaisse. Moi je t'aime et je sais que tu m'aimes aussi. »
Elle releva la tête vers lui et il sentit son cœur se serrer devant ce visage d'habitude si sérieux et serein aussi triste. Que pouvait-elle avoir pour être dans cet état là ? Il observa tendrement son visage qui était caché dans son cou, il sentait les larmes de douleur de sa douce amie couler doucement de son visage pour atteindre sa propre peau et disparaître dans ses vêtements. Ses yeux, qu'il savait rougis, étaient fermement clos, comme pour ne pas voir la terrible réalité en face. Ses joues tendres étaient striées de douces perles d'argent et ses lèvres pulpeuses tremblaient sous la force qu'elles devaient utiliser pour contenir ses sanglots qui meurtrissaient son âme et dévastaient son cœur. Elle avait mal, et rien n'est plus terrible qu'un mal d'amour ou d'un manque flagrant d'amour. Elle lui dit d'une voix saccadée et tremblante :
.. « C'est différent, tu es comme le frère que je n'ai jamais eu, ce n'est pas comparable à aimer sincèrement quelqu'un »
Il se plaça face à elle et prit ses deux mains dans les siennes en les serrant fortement, signe de soutien et d'amour. Comment pouvait-elle penser, elle, qu'elle était un cœur de pierre ? Il en était littéralement choqué, elle qui était si douce, aimable et d'une beauté époustouflante avec sa taille fine, ses formes voluptueuses, ses longs cheveux ondulés châtain clair et ses magnifiques yeux en amande de couleur noisette. Elle était la beauté féminine incarnée, naturelle. Oui, elle possédait une beauté sans faux-semblants, sans strass et paillettes. C'est ce qui la rendait si belle aux yeux des gens. Elle méritait plus que quiconque d'être aimée pour ce qu'elle était et non ce qu'elle représentait. Les paroles que Dumbledore lui avait dites un jour lui revinrent en mémoire. Des paroles qui n'avaient aucun sens à son avis, à l'époque mais qui, aujourd'hui, voulait dire plus qu'il ne le croyait. Il releva doucement la tête de sa meilleure amie, qui l'avait baissé piteusement, avant de déclarer d'une voix douce tout en caressant tendrement sa joue :
.. « Tu sais, un jour, quelqu'un m'a dit que l'amour était la plus puissante des magies. Grâce à elle, on pouvait soulever des montagnes, traverser des torrents, dégommer des Mages Noirs en puissance…
Elle rit légèrement et sourit avec tristesse. Elle était magnifique ainsi, drapée de sa peine, ses yeux rougis d'où s'écoulait de temps en temps une unique larme, signe d'une grande douleur intérieure. Harry était persuadé que s'il n'était lui-même pas amoureux de deux hommes, il serait tombé irrémédiablement sous son charme dès l'instant ou il aurait croisé ses yeux si magnifiques. Elle était magnifique et Harry sentit son cœur faire un bond. Il reprit tout en lui souriant avec tout l'amour qu'il était capable de donner :
.. … mais, il ne m'a jamais dit que c'était de l'amour entre un couple…
Hermione fronça ses sourcils fins et interrogea son ami du regard. Elle affichait une petite moue dubitative tout simplement adorable. Harry gloussa doucement, il savait qu'elle n'aimait pas tourner autour du pot, avant de reprendre très sérieusement :
.. … L'amour est vaste et complexe. Il y a de l'amour dans les yeux d'une mère qui regarde son enfant, il y a de l'amour quand une fille console son amie qui pleure pour un garçon, il y a de l'amour quand un garçon est fier de son meilleur ami… Il n'y a pas que les amoureux qui sont capables d'aimer. Tu n'es qu'amour Hermione, et je t'aime. N'en doute jamais. Je suis sûr que quelque part, il y a une personne qui t'aimera comme tu le mérites… »
Les larmes coulaient en silence sur le visage souriant de la belle Hermione qui regardait avec un amour grandissant son meilleur ami. Elle était splendide, si pure, si adorable, belle, tout simplement femme. Elle regarda son meilleur ami qui l'observa avec un amour sincère et un petit sourire doux. Une bouffée de pure tendresse la submergea tandis qu'elle sautait dans les bras accueillant d'Harry :
.. « Ho Harry…
Il la serra fortement contre elle en riant de bon cœur. Elle rigola avec lui tout en posant sa tête sur son épaule. Oui, même si elle n'avait pas de grand amour pour le moment, il ne fallait pas d'espérer. Et non, elle n'était pas un cœur de pierre incapable de sentiments car elle était folle d'amour pour Harry, en cet instant, si elle ne savait pas qu'il était amoureux de quelqu'un d'autre elle l'aurait sans aucun doute embrassé. Quel dommage qu'ils soient chacun homosexuels, ils auraient fait un couple uni et amoureux. Il la serra plus fortement tandis qu'elle lui rendait son étreinte en murmurant un faible mais sincère :
.. …merci… »
Il lui sourit avec douceur. Il n'aimait pas voir sa Hermione aussi triste, il tenta sur un ton de plaisanterie :
.. « Et puis dis-toi que toi au moins, tu n'auras pas affaire à un amour impossible comme moi. »
Elle releva la tête et là Harry sut qu'il avait devant lui l'Hermione qu'il connaissait par cœur. Celle qui semblait constamment avoir la science infuse et qui parlait en conséquence de tout ce qu'elle avait lu dans ses divers bouquins. L'Hermione forte qu'il aimait, celle qui ne se laissait jamais abattre et qui trouvait toujours une solution et tous les problèmes dans lesquelles il avait le chic de se fourrer. Il lui sourit tendrement, il l'aimait plus que de raison son Hermione, mais ce n'était pas le même amour mêlé de désir qu'il ressentait pour Severus et Lucius. Tout aurait était si simple s'il avait pu tomber amoureux de la Gryffondor. Il reporta son attention sur une Hermione qui parlait avec passion et véhémence, oui, elle était belle et bien de retour sa battante :
.. « Rien n'est impossible et je vais te le prouver tu vas voir. Je suis sûre que tout n'est pas perdu et puis…
Elle lui adressa un sourire complice et coquin qui amusa grandement son destinataire qui l'observait avec bienveillance attendent patiemment qu'elle termine sa phrase. Elle reprit sur un ton suggestif à souhait qui fit quelques peu rougir le Survivant :
.. …vu comment te regardait Snape pendant le cours, je peux t'assurer que tu ne le laisses pas indifférent. »
Son cœur fit un bon dans sa poitrine à l'entente de cet état de fait. Snape le regardait d'une manière différente qu'habituellement ? Il se souvenait avoir croisé un regard intense avec une lueur de désir mais…
Mais quoi ?? Une lueur de désir c'est pourtant clair non. Snape te veux aussi sûrement que tu le veux lui !!! Alors fonce mon cœur !!
Un sourire timide naquit sur ses lèvres. Ce n'était peut être pas désespéré en fin de compte, si Snape le désirait, il pourrait sûrement établir une relation avec lui. Les sentiments pourraient se développer doucement, de toute manière à partir du moment où il serait dans les bras d'un des deux hommes, il serait forcément dans les bras du second étant donné qu'il était persuadé que les deux hommes avaient une relation, purement sexuelle certes, mais une relation quand même. Ne voulant pas se faire de fausses joies et d'établir des plans de séduction imaginaire, il demanda à sa belle Hermione, d'une voix qu'il espérait neutre mais qui était pleine d'espoir :
.. « Tu en es sûre ? »
Elle le regarda avec un grand sourire complice devant la joie évidente que son visage affichait. Bien sûr qu'elle en était persuadée. Elle avait vu depuis plus de deux ans que le regard de Snape changeait doucement quand il regardait Harry. De la haine il était passé au mépris, du mépris à l'indifférence, de l'indifférence à un petit intérêt, de l'intérêt à la curiosité et de la curiosité au désir. Tout cela s'était déroulé sous les yeux d'Harry qui n'avait rien remarqué mais elle, elle l'avait vu, ses regards qui détaillaient sans honte et en toute discrétion le corps plus qu'affriolant de son ami, ses petits sourires lubriques quand Harry se penchait et qu'il observait ses fesse fermes et rebondies. Oui, Severus Snape désirait Harry, de même que Lucius Malfoy. L'un comme l'autre, les deux hommes le regardaient avec envie. Au début de l'année, cela restait plus ou moins discret mais depuis deux mois, c'était flagrant. Néanmoins, elle trouvait cela étonnant d'être la seule à l'avoir remarqué mis à part Dumbledore qui observait souvent les trois hommes quand ils étaient dans la Grande Salle. Mais bon, rien n'échappait au Directeur. Elle regarda Harry qui lui souriait timidement et elle consentit enfin à apaiser ses craintes :
.. « Oui, et puis, ce soir est le moment idéal pour entamer une phase d'approche. »
Il fronça les sourcils en signe d'incompréhension, qu'avait cette journée de différente par rapport aux autres :
.. « Pourquoi ? »
Elle le regarda sans mot dire durant quelque instant avant de lever les yeux au ciel et de souffler d'exaspérante face à son manque de jugeote. Il était décidément bien trop naïf pour son propre bien. Elle se pencha vers lui et lui dit :
.. « Et bien, nous ne sommes que trois élèves à rester à Poudlard durant les vacances et Dumbledore nous placera sûrement à la table des Professeurs, comme il l'a fait durant notre première cinquième année. Donc, tu pourras tenter quelque chose à ce moment-là. »
Je sais pas pourquoi mais cette affaire là je la sens pas.
Ho je t'en pris, elle est géniale cette fille, son idée est super.
La ferme !!
Bon, bon. Pas la peine de t'énerver mon cœur.
Il observa un bref instant son amie avec une moue sceptique. Que voulait-elle qu'il fasse avec tous les autres Professeurs autour d'eux ? Il ne pouvait décemment pas flirter avec deux de ses Professeurs sans que les autres ne le remarquent et ne trouvent cela louche :
.. « Hermione, je ne crois pas que… »
Elle l'interrompit avec véhémence :
.. « Écoute Harry, je t'assure qu'il te regardait comme Drago regarde Ron c'est pour dire. »
.. « … »
.. « Je ne suis pas du genre à énoncer un fait sans être au préalable sûre de ce que j'annonce. Tu me connais suffisamment pour savoir que jamais je ne te ferais miroiter un doux rêve qui ne se réalisera jamais. Quand je te dis qu'il te regarde avec désir, il te regarde réellement avec désir. Surtout ce matin en fait, d'habitude c'est plus discret mais là, je suis même surprise que personne n'ait remarqué… »
Son cœur fit un triple saut périlleux dans son estomac. D'habitude ?? :
.. « Comment ça surtout ce matin ? D'habitude il me regarde avec du… désir ?? Depuis quand ? »
Hermione le regarda comme s'il était particulièrement débile. Comment se faisait-il qu'il ne remarque rien alors que cela crevait les yeux bon sang ! Elle souffla d'exaspération avant de dire sur un ton exaspéré :
.. « Harry, tu es vraiment aveugle ? Bon sang, depuis le début de l'année le professeur Snape te regarde différemment et je ne parle même pas du professeur Malfoy qui semble constamment vouloir te sauter dessus. »
Non, ce ne fut pas un bond que fit son cœur à l'entente de ce que disait sa meilleur amie, là, ce fut son estomac qui dansa joyeusement la lambada. Ses deux amours, les hommes de sa vie le regardaient avec désir et semblaient se retenir de ne pas lui sauter dessus et il n'avait rien remarqué. Trop obnubilé par leur beauté, leur voix et leurs gestes en cours, il n'avait pas vu leurs regards. Il lança un regard heureux et joyeux à son amie avant qu'un petit froncement de sourcil ne prenne place sur son visage. Depuis le début de l'année, soit quasiment cinq mois et Hermione disait qu'elle l'avait tout de suite remarqué. Il la foudroya du regard avant de reprendre légèrement irrité :
.. « Pourquoi ne m'avoir rien dit ? »
Elle prit un air contrit devant son regard noir. Décidément, même sans être ensemble, les deux Serpentards avaient déteint sur lui de façon effrayante. Il avait le même regard qu'eux dans leurs meilleurs jours.
Elle se racla la gorge et détourna le regard. Comment ils faisaient ça, ce regard qui vous faisait tout de suite vous sentir fautif alors que vous n'étiez nullement responsable.
Elle tenta de se justifier tout en observant la neige tomber par une des fenêtres de la tour :
.. « Comment voulais-tu que je sache que tu étais attiré par eux ? J'avoue que j'avais de vagues doutes mais avoue que c'est surprenant tout de même. Tu les as toujours détesté et d'un coup tu en tombes amoureux, c'est troublant quelque part mais c'est également tellement… romantique. »
Il ouvrit de grands yeux surpris et, dans la moindre mesure, choqué, quand il vit les yeux de sa meilleure amie se remplir d'étoiles et un sourire niais anti Hermionien fleurir sur ses douces lèvres. Il souffla de dépit et dit d'un ton désespéré :
.. « Hermione… »
Ses grands yeux dignes du chat beauté se tournèrent vers lui. Elle était débile mais la gamine qui sommeillait en elle vint brusquement de se réveiller. Une histoire d'amour façonnée dans une haine que tous pensaient inévitable et pourtant, ils s'aimaient. Elle en était persuadée, certains regards et gestes ne trompent pas, certaines marques de douceur non plus et Hermione n'était pas du genre à se laisser berner par de faux-semblants tels que des masques de froide indifférence et de mépris. Elle espérait secrètement pouvoir entretenir une relation, qu'elle savait passionnelle, comme celle que son ami, allait sous peu, grâce à son aide, entretenir avec les deux espions. C'était indubitablement romantique :
.. « Non, c'est vrai. »
Que dire ? Il la regarda un instant avant de lui dire déçu :
.. « Même s'ils me désirent, il n'est pas dit qu'ils m'aiment également. »
Elle lui sourit avec douceur et posa sa main sur son épaule, certes il avait raison, mais cela ne dépendait que de lui :
.. « Pour cela, seul le temps a les réponses. Mais ce soir, ce soir nous allons tous les deux vérifier ma théorie du désir partagé. D'accord ? »
Il avait une totale confiance en la capacité légendaire de jugement de la jeune Gryffondor et son petit sourire confiant acheva de faire taire les derniers doutes qui sévissaient encore en lui. Et puis, de toute manière il n'avait rien à perdre et tout à y gagner. Ses grand yeux noisette l'observaient avec bienveillance et il ne put que dire avec reconnaissance :
.. « D'accord. »
Elle hocha la tête, satisfaite avant de retourner sur le canapé et de reprendre là où elle avait arrêté sa passionnante lecture. Il observa un instant les flammes avec un petit sourire content aux lèvres. Son amie était vraiment merveilleuse, là où d'autres auraient pu le rejeter elle l'avait accueilli à bras ouvert, là où d'autres auraient pu être dégoûtés, elle avait juste consolé sa peine et accepté tout en étant ravie pour lui qu'il soit amoureux, même de deux hommes qu'ils avaient pourtant haïs de tout leur être. Il l'observa discrètement lire avec passion son ouvrage avant de l'appeler :
.. « Hermione ? »
Elle tourna distraitement une page du grimoire et lui offrit un grand sourire pour l'encourager à continuer :
.. « Oui ? »
Il lui rendit son sourire doux avant de dire d'une voix émue pas plus haute qu'un murmure :
« Merci… Merci pour tout. »
Elle gloussa et se pencha vers lui pour effleurer sa joue à la peau douce. Son regard était doux et tendre tandis qu'elle lui soufflait sur le ton de l'évidence quoiqu'un rien dramatique :
.. « Comme tu l'as dit tout à l'heure, je t'aime trop pour te voir triste. »
Il lui sourit avec amour tout en gloussant légèrement avant de se rallonger sur le tapis qui, mine de rien, était extrêmement confortable. La salle se remplit d'un grand silence paisible seulement brisé par l'agréable crépitement des flammes. Il observa distraitement la neige qui tombait par la fenêtre. Même si Hermione était désormais au courant, un point le gênait encore quelque peu. Même si Ron était lui-même gay, Hermione l'avait peut être accepté uniquement car c'était lui, du moins c'est ce qu'il avait pensé durant les quelques minutes qui avait suivit sa découverte de sa Némésis et de son meilleur en pleine exploration buccale. Pourtant, venant du monde moldu, comme lui, Hermione avait peut être était élevé dans les préjugés homophobes, comme la plupart des Moldus. Il se résigna à l'interrompre une fois de plus dans sa lecture pour soulager sa conscience et apaiser ses craintes qu'il savait injustifié au vue de la façon dont elle l'avait soutenu mais, il voulait savoir ce qu'elle-même pensait de l'homosexualité :
.. « Mais, cela ne te choque pas un peu de savoir que je suis gay ? »
Elle releva la tête avec difficulté de sa lecture qui, apparemment, énonçait un point culminant du sujet principale du livre. Il attendit patiemment qu'elle termine sa phrase avant qu'elle ne lui sourit avec évidence :
.. « Franchement Harry, vu ce qu'il s'est passé ce matin dans les cachots, je crois que nous sommes tous homosexuels. »
Elle perdit son sourire et ses joues se couvrirent d'un joli rouge carmin. Elle se fustigea mentalement d'avoir lâché cela comme ça, sans tact ni délicatesse. Il se pouvait que l'on rencontre des hommes gays qui avaient une sainte horreur des lesbiennes. Bien qu'elle ne pense pas que Harry soit réellement du genre à détester les femmes, elle sentait malgré elle une sourde angoisse grandir en elle. Si Harry la rejetait, elle ne s'en remettrait pas. Ce dernier ouvrit de grands yeux avant de demander :
.. « Nous ? »
Elle semblait grandement confuse et mal à l'aise. Elle tritura une mèche de ses cheveux et son regard se fit fuyant. Son rythme cardiaque s'accéléra quand elle remarqua ses grands yeux émeraude qui l'observaient avec un étonnement qui aurait pu paraître hilarant si elle n'était pas si stressée. Elle voulut lui expliquer ce qu'elle ressentait depuis sa rupture avec Ron son sentiment de ne pas être capable d'aimer, d'être un cœur de pierre, son impression d'être différente des autres filles et puis cette envie d'être avec une autre femme, son désir qui allait croissant quand elle s'imaginait être serrée dans des bras féminins. Mais elle avait terriblement peur et ne put que dire d'une voix tremblante :
.. « Heu… je … »
Il l'interrompit d'une voix étonnée :
.. « Hermione, tu es… attirée par les filles ? »
Elle releva vers lui un visage rouge de honte. Il lui sourit avec chaleur et attendit qu'elle retrouve de sa superbe pour lui répondre. Il était étonné, mais de savoir que son ex petit ami s'était rendu compte qu'il était gay et qu'elle-même puisse penser être lesbienne lui semblait quasiment normal. Apparemment, être sorcier faisait changer les opinions des gens. Si on lui avait raconté cette histoire quand il était encore à se considérer comme un moldu, il en aurait été choqué et il aurait bien ri, cette situation était tout de même étrange quand on y réfléchissait bien. Mais là, rien, juste de la surprise de ne pas s'en être aperçu plus tôt. Hermione inspira pour se redonner le courage que se doit de posséder tout Gryffondor qui se respecte et dit d'une voix hésitante :
.. « Non ! Non… Je ne crois pas… Je ne sais pas… »
Sa voix s'éteignit délicatement et elle hocha doucement la tête en signe d'assentiment, trop honteuse pour le regarder dans les yeux. Il fronça légèrement ses sourcils devant sa gène évidente de s'être confiée à lui. Harry voyait bien qu'elle était terrifiée par quelque chose mais il était loin de se douter qu'en réalité, elle redoutait sa réaction face à cette nouvelle. Il lui demanda d'une voix douce, qu'il espérait apaisante :
.. « Quand… »
.. « Ce matin, en voyant Lavande et Parvati. »
Il l'observa de nouveau fuir son regard. Ne sachant que dire pour apaiser son amie et devant l'incongru de cette situation il ne put que balbutier :
.. « Et bien, c'est… c'est…bien… »
Elle le regarda en fronçant les sourcils et secoua légèrement la tête, signe de résignation. Elle devait le dégoûter. Des larmes commencèrent à se former aux coins de ses yeux tandis qu'une boule obstruait sa gorge. Elle s'apprêtait à lui demander ce qu'il en pensait quand, sans qu'elle ne comprenne quoi que se soit, Harry éclata d'un grand rire sonore qui se répercuta contre les murs de pierre de la salle commune. Outrée, elle lui demanda d'une voix étonnée :
.. « Je peux savoir ce qu'il y a de si drôle ? »
Voyant qu'il continuait à rire à gorge déployée, elle saisit un coussin présent sur le canapé et l'envoya en plein visage ce qui eu au moins le mérite d'étouffer son rire. Comme chacun le sait, entendre une personne en plein fou rire est étrangement contagieux. Elle se surprit donc à sourire, puis à glousser pour enfin rire en compagnie de son meilleur ami qui était les quatre fers en l'air sur le tapis, en train de se gausser pour une raison qu'elle ignorait toujours. Après plus d'une minute de fou rire, Harry se calma légèrement mais on sentait encore que le rire était présent dans sa voix :
.. « C'est marrant, nous sommes meilleurs amis depuis huit ans et on apprend seulement cette année que nous sommes homos. Je trouve cela hilarant. »
Elle lui sourit avec indulgence tout en essuyant discrètement les larmes qui perlaient aux coins de ses yeux. Il ne la rejetait pas, il serait toujours là. Elle résista à l'envie de lui sauter des les bras, elle préféra, pour reprendre une certaine contenance, reprendre son bouquin qu'elle feuilleta à la recherche d'une page précise sous le regard tendre d'Harry. Ce dernier l'observait, un petit sourire ironique accroché aux coins des lèvres. Apparemment, la lecture qu'il pensait ennuyeuse de son amie pouvait se montrer intéressante mine de rien, au vue de l'image plus que révélatrice qui ornait une page du livre. Elle releva la tête, sans tenir compte de son regard moqueur et elle tenta de lui expliquer de son point de vue le pourquoi de ce silence si prolongé quant à leur inclinaison :
.. « Avec la guerre et tout ça, on n'avait pas vraiment le temps de s'interroger sur nos préférences sexuelles. Mais c'est vrai que c'est troublant… Quoique dans Mœurs et coutumes des sorciers, il est dit que la plupart des créatures magiques, desquelles descendent certaines branches sorcières, avaient des compagnons de vie ou des âmes sœur du même sexe qu'eux. L'homosexualité dans notre Monde est différemment vu que dans le Monde Moldu. Les sorciers sont habitués à voir des couples gays ou lesbiens, ils ont vécu dans la tradition des Veelas et des Elfes qui choisissent un compagnon de même sexe qu'eux, différents de leurs races. »
Harry lui offrit un sourire tendre en la voyant si passionnée par ce qu'elle disait, néanmoins, il ne put résister à la tentation de la taquiner légèrement :
.. « Pire que le professeur Binns. »
Elle lui offrit un regard noir. Bien sûr, elle savait qu'il plaisantait, bien sûr, elle savait que ce n'était pas méchant mais elle voulait à tout prix retirer ce faux sourire satisfait qui ornait le visage son ami. Elle réfléchit quelques secondes à ce qu'elle allait pouvoir lui envoyer en contrepartie quand un élément qu'ils n'avaient pas abordé pour le moment lui revient en mémoire. Elle répondit du tac au tac d'une voix sournoise qui fit frissonner malgré lui son interlocuteur :
.. « Mais dis-moi toi. Je peux savoir ce qu'il s'est passé au début du cours de potions pour que tu restes paralysé devant Snape ? »
Une chape de plomb s'abattit sur son estomac alors que son sourire se faisait la malle. Il ne pensait pas que quiconque ait pu le voir. Apparemment, ce n'était pas le cas. Il pria intérieurement pour que seule
Hermione l'ait remarqué, il ne se voyait vraiment pas expliquer le pourquoi de sa paralysie face à Snape. Il déglutit péniblement et réussit à demander :
.. « Tu… tu m'as vu ? »
Elle leva les yeux au ciel et répondit sur un ton si évident que cela donna quelques sueurs froides à son ami :
.. « Bien sûr que je t'ai vu. Tu le regardais comme si tu te noyais dans ses yeux ou comme si c'était la plus belle chose au monde et je ne parle même pas de son propre regard à lui. Il s'est passé quoi pendant ces trente secondes ou vous êtes restés à vous fixer si passionnément ? »
Son estomac se remit à danser la lambada dans son ventre. Si Snape l'avait effectivement regardé ainsi alors il avait toutes ses chances pour terminer avec ses deux amours avant la fin de l'année si la tension continuait dans ce sens. Un sourire rêveur pris place sur son visage et un élan d'espoir dévasta son cœur quand il se fit la réflexion qu'en, définitif, il avait toute les chances de finir avec les deux Professeurs. Il tourna son regard vers son amie qui continuait de l'observer avec une moue agacée et il sentit son visage se réchauffer quand il se souvient de la question et surtout de la réponse qu'il devait lui donner. Cela ne servait à rien de tenter de lui mentir, d'une part, elle ne se laisserait pas berner aussi facilement par aucun subterfuge imaginable et d'autre part, il était lui-même incapable de mentir à qui que ce soit. Hermione haussa un sourcil perplexe en voyant le Survivant se mettre à rougir violemment. Il baissa piteusement la tête et dit d'une voix gênée :
.. « Je… je lui ai envoyé une vision par légilimencie. »
Surprise, c'était quand même une magie difficile à exécuter, elle s'exclama d'une voix intéressée :
.. « Quoi ? Quelle vision ? »
La rougeur sembla se faire plus dense au désarroi d'Harry et au plus grand amusement d'Hermione dont la curiosité fut piquée au vif. Il se racla difficilement la gorge tout en se tortillant, mal a l'aise. Il n'avait pas vraiment envie de partager cette vision qu'il chérissait secrètement mais il savait qu'elle n'abandonnerait pas tant qu'elle n'aurait pas une réponse satisfaisante. De plus, trouver une explication banale qui puisse correspondre à son rougissement se révélait assez ardu. Hermione soupira d'impatience et s'apprêtait à lui reposer la question quand une petite voix timide retentit dans la salle :
.. « Une vision de lui et moi… dans une salle de classe déserte et… enfin bon, on… on a…hum… tu vois quoi ? »
Elle fronça les sourcils d'incompréhension en s'apprêtant à lui demander plus de détails quand elle vit un petit sourire lubrique s'afficher sur son visage rouge pivoine. Elle piqua instantanément un fard magistral en comprenant soudainement ce que son ami avait put envoyer comme vision à l'homme qu'il aimait. Elle ne put que murmurer, gênée :
.. « Ho ! D'accord »
Il lui offrit un sourire d'excuse qui le rendait terriblement craquant avec cette rougeur traîtresse au visage :
.. « Ouais. »
Il baissa la tête, un sourire énigmatique toujours accroché aux lèvres sous le regard compatissant d'Hermione. Elle ne s'attendait vraiment pas à cela mais ça expliquait probablement la lueur de désir et la respiration saccadée du Maître des Potions. Elle observa son ami qui semblait gêné non pas de ce qu'il avait fait mais du fait qu'il ose lui en parler. Elle lui sourit timidement.
Il a du ressentir la plus grande honte de sa vie.
Elle ne put s'empêcher de glousser légèrement en s'imaginant à sa place. Elle en serait probablement morte de honte si elle avait été amoureuse de quelqu'un et qu'elle lui avait envoyé ce genre de visions en plein milieu d'un cours. Elle décida, pour détendre l'atmosphère, de le taquiner gentiment :
.. « Tu as fait fort sur ce coup là. »
Il releva la tête et vit le sourire amusé de la brillante Gryffondor. Il le lui rendit en tentant de s'expliquer :
.. « Je ne l'ai vraiment pas fait exprès. C'est arrivé d'un coup sans que je ne le contrôle. »
.. « Et tu regrettes ? »
La question posée d'une voix poliment étonnée le surpris. Regrettait-il ?
Franchement, je ne vois pas ce qu'il y aurait à regretter mon cœur. C'était la plus fascinante chose que tu as pus vivre et voir…
Oui, sans conteste la plus… sensationnelle expérience de ma vie, mais…
Ho pitié ! Bien sûr que sur le moment tu as regretté, ça t'a quand même mis une sacrée honte cette histoire.
Merci, non sérieusement là, je me sens mieux.
Non, mais c'est normal d'avoir eu honte, mais dire que tu regrettes c'est vraiment te voiler la face. Tu as adoré ça et tu tuerais pour pouvoir revivre un instant tel que celui-ci.
Un sourire rêveur prit place sur le visage du Gryffondor qui se remémora la vision. Oui, sur le moment, il en avait été littéralement mortifié.
Tu m'étonnes.
La ferme !!
Mais, à présent, si c'était à refaire, il le referait sans l'ombre d'une hésitation.
Enfin, si on pouvait éviter de le faire en plein milieu d'un cours, devant les élèves et si on pouvait le contrôler alors oui, on le referait sans aucune hésitation mon chou.
Il se sourit à lui-même (o_O) avant de déclarer d'une voix passionnée et excitée à sa compagne qui l'observait tendrement :
.. « Tu ne peux pas savoir comme j'étais bien dans ses bras… mais… il manquait quelque chose… »
Oui, maintenant qu'il y pensait, il trouvait qu'il manquait effectivement quelque chose pour que l'instant soit vraiment exceptionnel. Hermione, voyant les sourcils froncés de son ami, demanda dans un souffle :
.. « Le professeur Malfoy ? »
Il écarquilla démesurément les yeux et réfléchit à cette suggestion.
YOUUUWOUU QUE CALORE !!!! CALIENTE !!!
… ??!!???
On ne pouvait que difficilement être plus clair. Il laissa ses pensées vagabonder quelques instants sur sa vision avant d'y incorporer Lucius - il pouvait l'appeler Lucius quand même ! – Un rougissement naquit sur ses joues rebondies ainsi qu'un sourire comblé. Il pouvait quasiment sentir les grandes mains fermes du blond parcourir son corps et l'embrasser tandis que Severus ferait de même dos à lui. Une chaleur se rependit dans son bas ventre et il sentit son sexe s'ériger doucement. Il répondit dans un souffle, peu sûr de sa voix qu'il savait défaillante alors qu'il sentait également son visage s'embraser :
.. « Oui, je pense que oui. »
Un silence doux et paisible prit place au sein de cet endroit autrefois si bruyant. Chacun resta perdu dans ses pensées avec pour seule compagnie le bruit des flocons de neiges qui s'abattaient contre la vitre de leur tour et le crépitement apaisant des flammes.
Hermione s'imaginait dans les bras d'une femme qu'elle imaginait avec de longs cheveux d'un noir profond, une plastique sulfureuse avec de beaux yeux en amande de couleur vert d'eau et des lèvres fines au sourire charmeur. Un petit rougissement naquit à la base de son cou quand une douce chaleur pris place dans le creux de ses reins. Un sourire fleurit sur ses lèvres et s'imaginant simplement tenu dans les bras de cette femme imaginaire. Elle se rallongea de tout son long sur le canapé et somnola en pensant à cette femme. La dernière pensée qu'elle eut avant de s'endormir c'était, qu'étrangement, cette magnifique créature ressemblait de manière assez troublante, quoique plus jeune, au stricte mais si juste Professeur Minerva Mc Gonagall.
Harry pour sa part, resta à contempler le feu tout en pensant à sa vision. Il revoyait avec une netteté époustouflante chaque courbes du corps de son Professeur, chaque expressions de ce visage autrefois honnis et impénétrable, chaque mots, chaque paroles dites d'une voix si profonde et grave résonnaient avec force à ses oreilles. Il pouvait même sentir le souffle chaud de Severus contre sa nuque, lui prodiguant de merveilleux frissons de plaisir et de désir mêlé. Son souffle s'accéléra quelque peu quand il revit les mains du Serpentard caressé sa peau tendre comme s'il était une porcelaine particulièrement fragile. Il imagina ensuite être embrassé avec fougue par Lucius tandis que Severus continuait l'exploration de son corps avec ses longues mains fines. Ses paupières se firent lourdes tandis qu'il imaginait deux paires d'yeux, l'une aussi noire que les abysses et l'autre comparable à du métal en fusion, obscurcies par le plaisir. Obscurcies par lui, pour lui. Il s'endormit, un sourire comblé aux lèvres.
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*~*~* SSHPLM HGMM SSHPLM HGMM SSHPLM HGMM *~*~*
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Tandis qu'Hermione et Harry rêvaient paisiblement de leurs fantasmes respectifs, dans les sombres cachots du château, un homme tout de noir vêtu réfléchissait intensément sur ce qu'il désirait. Severus Snape ne savait plus ou il en était. Ils avaient si souvent, Lucius et lui-même, rêvé de pouvoir coucher avec Potter, ne serait-ce qu'une fois, pour enfin assouvir ce fantasme qui ne les lâchait plus depuis plus de cinq mois et là, leur chimère pouvait être enfin accomplie. Dire qu'il n'avait pas été perturbé par la vision envoyé par Potter serait mentir effrontément. A peine le cours fini, il avait rejoins Lucius pour faire l'amour et apaiser le désir qu'il ressentait en continu pour le jeune Gryffondor. Il n'avait pas donné d'explication à son amant qui était rapidement parti faire cours après leurs échanges plus que sauvages.
Severus tourna entre ses doigts fins le verre de Whisky pur feu qu'il buvait doucement en petite gorgée pour mieux savourer l'arôme âcre de l'alcool dans son œsophage. Le liquide embrasa son gosier, le faisant par la même redescendre sur terre. Il tourna un regard distrait vers l'horloge qu'il possédait près de sa cheminée allumée d'un feu ronflant joyeusement. Il était seize heures vingt ce qui signifiait que Lucius ne tarderait pas à rejoindre ses quartiers afin de discuter de sa soudaine envie de sexe, plus tôt dans la matinée. Il soupira en observant d'un œil distrait les flammes envoûtantes qui dégageaient une chaleur bienfaitrice dans la fraîcheur des cachots. Son regard se fit vague alors qu'il repensait à la vision de son élève autrefois si détesté et à présent si désiré. Cela avait été une partie de jambe en l'air qu'il aimerait ardemment reproduire. Il y avait énormément de douceur dans les gestes, les caresses et les paroles chuchotées au creux de l'oreille. Excitant était le seul mot qui venait à l'esprit du Serpentard pour qualifier cette vision de rêve dont il avait eu la chance d'être témoin. Il ferma les yeux pour mieux se remémorer la douceur de la peau de Potter, son goût si sucré et innocent alors qu'il le déflorait.
Merveilleux. Son corps qui se cambrait était une véritable œuvre d'Art. Un gémissement lui échappa tandis qu'il se revoyait, avec une netteté saisissante, replonger dans cette antre si chaude et étroite qui l'avait accueilli si amoureusement. Potter le voulait autant qu'il le désirait lui-même. Ne restait plus qu'à avertir Lucius et essayer de convaincre le Survivant de coucher avec eux. Il était persuadé que le jeune homme ne refuserait pas leur offre plus qu'alléchante.
Albus l'avait informé, durant le repas du midi, qu'il ferait en sorte que Potter, Granger et Pollux (un élève de Poufsouffle) dînent en compagnie des Professeurs lors de ces vacances, pour éviter de surmener inutilement les elfes de maison selon le Directeur. Il avait était ravi d'apprendre que Potter mangerait prés de Lucius et lui-même, ils pourraient, lors des repas, flirter un peu avec le jeune Gryffondor et voir s'ils pouvaient le glisser dans leur lit. L'idée l'émoustillait grandement et il avait plus que hâte d'être à ce soir. Un sourire coquin illumina le visage du Maître des Potions, il se languissait de pouvoir enfin toucher le Survivant de ses mains et non plus par l'intermédiaire d'une vision aussi réaliste soit-elle. Il soupira et jeta un nouveau coup d'œil à l'horloge qui affichait à présent seize heures vingt-neuf. Son amant arriverait dans une minute. Il ferma les yeux et réfléchit posément à ce qu'ils allaient pouvoir faire ce soir pour se faire bien comprendre par le garçon sans que les autres personnes présentes ne le remarquent. Il vida son verre cul sec en grognant légèrement sous le feu ardent que provoqua l'alcool dans son corps. Il se leva et se versa un autre verre puis un deuxième pour l'aristocrate qu'il sentait de plus en plus proche. A peine eut-il reposé le verre rempli du liquide ambré que la porte de ses appartements s'ouvrit sur un homme magnifique arborant une sublime chevelure platine.
Lucius entra dans les appartements de son amant avec ravissement. Il avait passé une journée exécrable en accompagnant son fils dans leur manoir, ce dernier voulant à tout prix qu'il dé-sécurise leur cheminée pour permettre au cadet Weasley de pouvoir faire des allés et retours dans leur demeure. Il avait failli faire une syncope quand il avait vu son fils sortir de la Grande Salle, un air inquiet sur le visage, tandis qu'il suivait le rouquin. Il avait demandé des explications quant à cette attitude et son fils lui avait simplement répondu qu'il était amoureux. AMOUREUX !!!! Bon, qu'il aime quelqu'un passe encore, mais que ce soit d'un Weasley, là, c'était le déshonneur sur toute la lignée pure et digne des Malfoy. Il avait hurlé contre son héritier pour qu'il cesse de fréquenter le rouquin et ce qu'avait répondu son fils l'avait laissé sans voix. Il l'avait regardé avec une expression de haine et avait répliqué d'un ton calme et rempli de menace :
.. « Si tu m'empêches de le revoir pour une question aussi stupide que l'honneur d'un nom et bien je préfère abandonner le nom que l'amour. Si tu le touches ou le menaces père, je te tue ! Ne t'approche pas de lui ou je te jure que je te tue ! »
Il avait été estomaqué et n'avait rien ajouté. Bien qu'il n'en dise rien, il était fier de son fils. Lui-même n'avait pas eu le courage d'exposer ses choix à son propre père quand son mariage lui avait été imposé. Il se devait de suivre la tradition des sangs purs, même s'il n'aimait pas les femmes, il devait en épouser une et avoir un héritier. Il aurait rêvé pouvoir dire ce que son fils lui avait dit à son père. Mais il n'avait pas pu, il avait préféré vivre sa relation avec Severus en secret, même s'il était fou amoureux de ce dernier.
Il s'était dirigé vers la cheminée sous le regard déçu de son héritier, il avait saisi une poignée de poudre de cheminette puis, avant de disparaître dans une bourrasque de flammes vertes émeraude il avait murmuré :
.. « Je suis fier de toi mon fils, tu représentes dignement le courage et la loyauté, qui jadis, faisait l'honneur de notre lignée. »
Et à présent, il était enfin chez lui. Il offrit un sourire à son amant qui lui rendit en lui tendant un verre de Whisky salvateur. Il posa son verre sur le mini bar puis attrapa la taille fine du brun pour l'embrasser doucement. Il soupira de contentement en sentant la langue de son compagnon s'introduire dans sa bouche et taquiner la sienne. Il resserra son étreinte et le baiser se fit plus pressant, presque désespéré. Lucius goûtait avec volupté le goût de Whisky qu'il sentait sur la langue de son amant tout en lui caressant doucement le dos et la nuque. Il cessa le baiser mais ne put résister à lui faire de petits baisers papillon sous les gloussements de Severus. Il lui offrit un sourire ravageur avant de l'entraîner sur le canapé tout en ayant au préalable récupéré leurs boissons respectives.
Lucius s'assit avec grâce près de son amant et lui demanda de sa voix basse et sensuelle :
.. « Alors Severus, dis-moi, que s'est-il passé durant tes deux premières heures de cours pour que tu viennes réclamer mes services tout en sachant pertinemment que j'avais cours ? »
Il observa, amusé, Severus souffler de lassitude. Il était plus qu'évident que le jeune Potter ne devait pas être sans rapport à la réaction plus que… passionnée dont son amant avait fait preuve. Ils avaient rarement fait l'amour avec autant de ferveur, comme s'ils étaient indispensables l'un à l'autre, essentiels. Cela avait été aussi rapide qu'intense. Cela avait été parfait. Lucius sourit à son amour qui se pinçait l'arrête du nez en soupirant un :
.. « Si tu savais Lucius… »
Vu le timbre las et désespéré de sa voix, il était plus qu'évident qu'il avait eu le jeune Gryffondor en cours aujourd'hui. Il se rapprocha de son compagnon et commença doucement à butiner le cou à la peau tendre de son amant. Il lécha et embrassa longuement les endroits les plus sensibles de Severus tout en écoutant avec délice les gémissements de plaisir qu'il provoquait sur le si froid et insensible Severus Snape. Ce dernier était d'ailleurs vraiment aux anges, son amour savait vraiment bien comment attiser son désir, il connaissait les moindre zones érogènes de son corps, pour son plus grand plaisir. Il sentit son sexe s'irriguer doucement tandis que Lucius commençait doucement à déboutonner la robe de sorcier du Maître des Potions, qui n'en menait vraiment pas large. Le blond quitta à regret le cou du brun pour lui demander d'une voix beaucoup plus rauque qu'habituellement :
.. « Cela concerne Potter n'est-ce pas ? »
Severus gémit en acquiesçant tandis que Lucius flattait avec douceur le sexe tendu du brun. Il adorait faire perdre pied à son amour. Il sourit doucement et repartit a l'exploration de ce cou qu'il entreprit de marquer comme sien sous les gémissements lascifs du Maître des Potions qui enserrait avec force sa nuque, de peur qu'il ne se retire. Severus gémissait de volupté en sentant la langue fine et humide tracer un sillon brûlant de salive dans son cou aux couleurs albinos. Il serra fortement son amant contre lui afin d'accentuer la pression sur sa nuque et pour mieux sentir le corps, en tout point parfait de son amour qui commençait doucement à onduler contre sa cuisse. Il réussit à murmurer, entre deux gémissements plus ou moins aigus :
.. « Oui, tu ne devineras jamais ce qu'il a fait. »
Lucius gloussa contre la nuque de son amour faisant par la même violemment frissonner ce dernier. Il remonta doucement ses lèvres jusqu'à celles de Severus qu'il entreprit de caresser légèrement. Ses lèvres effleuraient celle de son vis-à-vis telle une plume à la douceur de soie. Il retraça délicatement, de sa langue, le pourtour des lèvres du brun qui gémissait doucement contre sa bouche. Lucius aimait par-dessus tout faire durer au maximum le plaisir, attiser le désir pour qu'il consume le corps tel un feu ardent et meurtrier, impossible à arrêter. Il introduisit lentement sa langue dans la bouche de son amour pour caresser tendrement et amoureusement celle du brun qui crispa quelque peu ses mains dans la longue chevelure blonde de l'aristocrate. Il aimait plus que tout se repaître du goût divin de l'homme que son cœur avait choisit. Lucius rompit le baiser, sans pour autant détacher ses lèvres de celles de Severus, pour murmurer d'une voix suave et taquine, faisant frissonner son récepteur :
.. « Au vue de l'ardeur que tu as mis à me faire l'amour, je suppose que tu la vus à moitié nu. »
Severus sourit doucement. En effet, l'on pouvait voir cela comme ça. Lucius se remit à embrasser cette bouche aux lèvres fines d'une douceur inégalée, légèrement rougie de leur précédent échange, qui l'appelait de tous ses vœux. Il aimait tellement embrasser son Severus, il redécouvrait avec ravissement tout les détails de ses lèvres, la langueur et la docilité affriolante de sa langue et le goût continuel de Whisky était une drogue dont il ne se passerait jamais. Il serra fortement son compagnon dans ses bras avant de redescendre doucement s'occuper de ce cou qu'il vénérait car il savait que c'était une des trois zones les plus sensibles du corps de son apollon. Ce dernier, d'ailleurs, réfléchissait avec difficulté à ce qu'il pourrait dire à son amour. Il était fatigué de ce jeu du « Je t'aime, mais je ne veux pas te le dire car c'est faire preuve de faiblesse ». Jamais Lucius ne lui avait dit ce qu'il ressentait réellement pour lui. Bien sûr, il était tendre, doux et passionné et ses gestes parlaient pour lui, mais Severus voulait plus, beaucoup plus. C'est pourquoi il murmura à l'oreille de son amant d'une voix tremblante de désir :
.. « Je lui ai fait l'amour. »
Lucius s'interrompit net et se redressa lentement pour voir le visage rougit de son amour. Il était magnifique ainsi, les yeux mi-clos de plaisir, la respiration saccadée, la bouche gonflée par ses baisers et cette belle marque violacée qui commençait doucement à apparaître sur son cou si pâle. Oui, il le trouvait magnifique mais il ressentit une grande douleur au niveau de son cœur quand son amour lui avait dit, d'une voix rauque et tremblante, avoir couché avec un autre. Il sentit une sourde douleur à l'idée que quelqu'un d'autre que lui ait pu le voir ainsi alangui avec ce visage reflétant le plaisir. Severus observait intensément le visage, d'ordinaire pâle de son amant, pâlir d'avantage si cela était humainement possible. Il le vit trembler sous la colère avant qu'il ne hurle d'une voix choquée :
.. « QUOI !!!?? »
Lucius se releva d'un bond et s'éloigna du corps alangui de l'homme qu'il aimait. Il l'avait trahi. Il l'avait trompé. Son visage exprimait une déchirante expression de douleur et de tristesse mêlée. Il voulait aussi coucher avec Potter, tout comme Severus, mais jamais il ne l'aurait touché si son amour n'était pas avec lui pour partager cet instant qu'il imaginait parfait. Severus l'avait trahi, il l'avait trompé et Lucius avait peur. Il avait peur que le brun ne se rende compte qu'en définitif, il voulait rester avec Potter et qu'il ne l'abandonne. Si son amour faisait cela, Lucius savait qu'il ne s'en remettrait pas. Le Maître des Potions faisait partie intégrante de sa vie, de son corps, de son cœur. Il laissa la colère l'envahir pour ne pas se ridiculiser devant cet homme qu'il pensait connaître pas cœur. Severus pour sa part, observait le visage ravagé par la tristesse, avec un pincement terrible au cœur. Il s'en voulait de lui faire subir cela, mais il voulait savoir. Cette situation durait depuis trop longtemps et à présent ils n'étaient plus deux jeunes hommes insouciants, possédant la vie devant eux. Aujourd'hui, ils étaient deux hommes d'âge mûr et Severus voulait que leur relation soit concrète et non plus une simple histoire de fesses, si cela l'avait jamais été pour lui. Il soutenait, avec difficulté, le regard de Lucius qui se mit à parler avec ferveur :
.. « Comment as-tu pu me faire cela et sans me prévenir qui plus est. N'as-tu aucune considération pour notre relation pour me tromper avec le premier venu ?! »
Le sang de Severus ne fit qu'un tour à cette réplique. Il se redressa de toute sa hauteur et cracha avec véhémence :
.. « C'est toi, il me semble, qui m'as dit, et je te cite, "pas de sentiment" ! Alors je te prierai de ne pas ma faire de scènes après ! Il n'y a pas d'attache entre toi et moi, tu me l'as fait suffisamment comprendre à l'époque ! Ce n'est que du sexe !! »
Le cœur de Lucius sombra à cette tirade, jetée d'une voix cinglante par l'homme qu'il aimait de tout son être. Il ferma douloureusement les yeux, ne se rappelant que trop bien le jour ou il avait instauré cette règle stupide entre lui et le jeune homme. Il avait dix-sept ans et Severus venait tout juste d'avoir quinze ans, c'était durant un soir d'hiver, le Seigneur des Ténèbres lui avait ordonné de convaincre le jeune prodige dans la confection des potions de rejoindre ses rangs et lui, comme le fidèle Mangemort qu'il était, avait convoqué le jeune homme dans une salle de classe vide, tard dans la nuit. Il avait déjà vu le plus jeune dans les couloirs et dans leur salle commune, mais ce soir là, il y avait cette petite lueur de peur et de défis qui brillait dans ses grands yeux noirs, une chose qu'il n'avait jamais vus dans le regard habituellement simplement haineux et indifférent du brun. Et il l'avait désiré, il avait voulu le prendre sur le bureau professoral, une pulsion subite. Pourtant, Severus Snape n'était pas ce que l'on appelait communément un canon, mais il avait un charme discret qui plaisait énormément au jeune Malfoy, alors il l'avait séduit en lui promettant puissance, richesse et vengeance. Deux mois plus tard, il avait la marque des Ténèbres sur le bras droit et trois jours après, il avait perdu sa virginité dans ses bras. Lucius se rappellerait à tout jamais de cette fabuleuse nuit qu'ils avaient passé ensemble. Cela avait été la première fois qu'il avait était doux avec un de ses amants. C'était la première fois qu'il faisait l'amour à quelqu'un. Il se souvenait avoir bougé avec délectation dans cette antre si chaude et vierge, il entendait encore les cris de plaisir de son amant, il revoyait son corps se tordre et se frotter contre le sien. Mais le moment le plus fort pour lui, était quand il avait joui au plus profond de Severus, ses yeux accrochés aux siens, il s'était perdu cette nuit là. Il était tombé amoureux. Lui, un Serpentard, un sang pur, amoureux d'un sang-mêlé qui plus est d'un homme. Par peur de ses sentiments, que sa famille lui avait appris à détester, il avait passé un accord avec Severus, ils couchaient ensemble quand ils le voulaient, mais ils ne devaient rien ressentir d'autre que du désir et du plaisir. Certes, même à l'époque, cette clause n'avait aucun intérêt car lui-même était déjà sous le charme mais Severus avait accepté et ils avaient refait l'amour encore, encore et encore. C'était il y a vingt-trois ans, et jamais ses sentiments, qu'il pensait pouvoir étouffer, ne s'étaient envolés. Il l'aimait toujours comme au premier jour seulement, il ignorait si Severus ressentait la même chose que lui et il avait peur, peur de se faire rejeter.
Severus sentait son cœur se serrer douloureusement à la vue de l'attitude soumise et triste de son amour. Il l'aimait depuis la première nuit qu'ils avaient passé ensemble, il s'était enfin senti aimé, possédé entièrement par le plus bel homme qu'il n'avait jamais vu. Il n'avait d'ailleurs jamais compris pourquoi Lucius l'avait choisi lui, comme amant, plutôt qu'un autre au physique moins ingrat. Il se souvenait que lors de la jouissance, il avait fixé les yeux orageux du blond, des yeux obscurcis par le plaisir et la passion. Il était tombé amoureux de lui ce soir là. Avec un simple regard, son cœur avait cessé de battre pour lui seul, il l'aimait comme jamais il n'avait pensé pouvoir aimer un jour puis, Lucius lui avait imposé une clause. Ils couchaient ensemble, mais sans sentiment quelconque et il avait accepté même s'il savait qu'il allait souffrir, il avait accepté car il était fou amoureux du blond et qu'il ne voulait pas le perdre alors il s'était tût. Mais même durant les quatorze ans de la disparition du Seigneur des ténèbres, Severus aurait pensé que Lucius lui aurait avoué ressentir certaines choses pour lui mais rien. Peut être était-ce simplement dû au fait qu'ils étaient deux Serpentards qui ne comprenaient rien aux sentiments amoureux. Il l'ignorait. Malgré cela, il sentait que Lucius l'aimait. Seulement, il voulait qu'il lui dise, il en avait marre d'avoir constamment peur de se voir rejeter à tout moment car son amour aurait trouvé un autre amant plus beau. Il avait peur, peur de se faire rejeter.
Lucius releva la tête vers son amour qui l'observa avec tristesse, il se racla la gorge et demanda difficilement d'une petite voix ébahis et douloureuse :
.. « Donc pour toi, ce n'est que du sexe ? »
Severus l'observa avec intensité, pour lui, la relation qu'ils entretenaient était loin de n'être que du sexe. Il l'aimait, mais voulait que ce soit lui qui fasse le premier pas. Il avait insisté pour qu'ils s'installent ensemble à Poudlard et au manoir Malfoy, c'était à son tour de régler le plus gros problème de leur couple dû à cette stupide clause qu'il avait stupidement imposé et qui n'avait aucun sens. Cela faisait vingt-trois qu'ils couchaient ensemble et ils ne s'étaient jamais trompés, mise a part quand Lucius avait dû se marier avec Narcissa Black, il en avait détesté que plus le nom de cette famille qui lui pourrissait la vie. Il observa le regard voilé de tristesse de son amour en se promettant de ne pas céder face à la douleur qu'il ressentait pour lui infliger cela. Il se racla la gorge et reprit d'un ton calme qu'il se félicita d'arriver à maîtriser malgré la douleur qui se lisait clairement dans ses yeux :
.. « Je n'ai jamais dit cela. C'est toi qui m'as informé que tu ne voulais rien d'autre de moi que mon corps ! »
Lucius se perdit dans les yeux noirs de Severus, il y vit de la peur, de la détresse et de l'amour, beaucoup d'amour. Il esquissa un petit sourire en repensant à tout ce qu'ils avaient vécus ensemble. Une grande complicité s'était installée dans leurs couple depuis plus de vingt ans, ils se disaient tout, se restaient fidèle et ne ressentaient plus aucune gène l'un envers l'autre. Mais, il était indéniable que quelque chose les bloquaient, quelque chose que chacun savaient au plus profond d'eux même sans oser se l'avouer. Ils s'aimaient, tous simplement. Mais, qui dit Serpentard dit cœur de glace alors ils avaient chacun endossé, à contre cœur, un masque d'indifférence. Ils avaient préféré cacher ce qu'ils ressentaient par simple peur de l'inconnu et à présent, ils regrettaient tout ces non dits. Severus observa Lucius soupirer et murmurer d'une voix douce et légèrement tremblante :
.. « Tu sais très bien que les choses ont changé depuis. »
Le cœur du brun fit un bond dans sa poitrine et ses yeux sombres s'illuminèrent d'une lueur d'espoir, il allait enfin savoir ce que le blond ressentait vraiment pour lui. Il replaça à la perfection son masque de froideur et déclara d'une voix polaire, sous le regard triste et résigné de Lucius :
.. « Non je ne sais pas ! Écoute, arrêtons tous faux-semblants, je te prie, et réponds-moi sincèrement pour une fois ! »
L'aristocrate releva la tête pour croiser le regard déterminé de son amour. Severus voulait savoir, il était trop tard pour reculer, soit son amant l'aimait, soit il partirait car il n'avait pas respecté leur pacte de non-sentiment. Le Maître des Potions souffla un bon coup pour se redonner du courage et demanda d'une voix pas plus haute qu'un murmure brisé, tremblant, fragile :
.. « Est-ce que tu ressens pour moi autre chose qu'une attirance sexuelle ? »
Lucius baissa la tête. Comment pouvait-il poser cette question ? Comment pouvait il ne serait-ce que douter de ses sentiments à son égard ? Comment pouvait il ne pas voir ses regards doux, ses gestes tendres, ses mots d'amours qu'il lui disait au creux de l'oreille au moment les plus forts de leurs ébats. Il n'avait jamais rien dit par peur, par lâcheté de paraître faible devant lui, mais c'était indéniable qu'il était fou de lui. Pourquoi doutait-il ? A moins qu'il ne veuille pas d'une relation plus poussée avec lui. Peut-être que Severus ne voulait pas d'attache, pas de sentiment comme il lui avait dit et répété par le passé. Lucius souffla de répit, quitte à être rejeté, il serait au moins honnête une fois dans sa pitoyable vie. Severus commençait dangereusement à perdre patience, pourquoi était-ce si dur de répondre à cette simple question ? Pourquoi tant de doutes, tant de temps pour réfléchir à quelque chose dont il ne devrait pas avoir si peur ? Il souffla d'exaspération et répliqua d'une voix froide et impatiente :
.. « Réponds-moi Lucius ! »
Le Lord baissa la tête et murmura d'une petite voix qui fit écarquiller démesurément les yeux de Severus :
.. « Oui. Et tu le sais me semble t-il. »
Son rythme cardiaque s'accéléra violemment. Oui, Il ressentait donc quelque chose pour lui. Un sourire heureux éclaira le visage du Maître des Potions qui s'efforça à ne pas montrer sa joie face à l'expression défaite de son interlocuteur. Le pincement au cœur revient en force et il murmura d'une voix qu'il espérait assez froide :
.. « Et qu'est-ce que je sais ? »
S'en fut trop pour Lucius. Comment osait-il ? Comment pouvait-il douter autant de leur couple qui a tout de même duré plus de vingt ans ? Le blond écumait de rage, il avait pensé que son amour aurait, au fil du temps, acquis les même sentiments qu'il lui portait, mais non, juste du sexe, c'était pour lui juste du sexe et une routine rassurante. Son cœur se brisa tandis qu'il laissa la rage éclater. Il se redressa de toute sa hauteur et Severus eut peur. Il avait devant lui le connard prétentieux et pété de thune. Il n'y avait plus son amant, mais le Lord Malfoy dans toute sa splendeur. Il baissa douloureusement la tête pour cacher les larmes qui commençait à perler aux coins de ses yeux. Il n'avait pleuré que deux fois dans sa vie. A la mort de sa mère et celle de Lily. Mais aujourd'hui, c'est pour sa propre mort qu'il pleurait. C'est sa perte, sa douleur, son amour.
Lucius, inconscient du mal être de celui pour qui son cœur battait, continua en criant d'une voix brisée. C'est la première fois que le château était témoin silencieux d'une scène aussi étrange. Severus Snape, tête basse pleurait doucement et Lucius Malfoy hurlait d'une voix rageuse et triste, des larmes dévalant sur ses joues, sans qu'il ne s'en cache. Ils étaient tous deux fatigués de tout cela, fatigués de tous ces faux-semblants, ces non-dits, ces masques qui n'étaient pas eux. Lucius hurlait à s'en casser la voix comme jamais de toute son existence il avait hurlé. Sa voix était chargée d'émotions quand il dit dans un cri :
.. « Tu le sais que je t'aime plus que ma propre vie ! J'ai tout quitté pour être avec toi ! J'ai tourné le dos à ma famille, j'ai renoncé à devenir Mangemort, j'ai tué ma propre épouse, je me suis abaissé à implorer Dumbledore de me prendre en tant que membre du Phénix, j'ai risqué ma propre vie en devenant espion, j'ai été torturé pour couvrir les échecs que tu infligeais sciemment au Seigneur des Ténèbres et tout cela parce que je t'aime !! Et toi, toi ! Tu me trompes comme si je n'étais qu'une vulgaire midinette avec qui tu tires ton coup et que tu jettes une fois que tu as fini. Sache que je ne suis pas le genre de personne à me faire manipuler. Et le pire c'est que tu ne dis pas que tu as couché avec lui mais que tu lui as fait l'amour !! Comme si tu l'aimais, comme si tu le touchais ou goutais sa peau comme tu goute et touche la mienne !!! Je crois que je n'ai plu rien à faire ici ! Au revoir Severus ! »
Plus de secret, tout avait été dit et Lucius ne ressentait aucune honte si ce n'est une incroyable tristesse et un sentiment croissant de perte. Il n'avait jamais pleuré de toute sa vie, son père lui avait appris que pleurer voulait dire avoir des sentiments et qu'en posséder rendait faible le plus fort des hommes. Il avait regardé le visage de son amour se couvrir de larmes durant sa tirade mais il n'avait pas eu le courage d'en chercher la cause. Il souffla de répit tout en se dirigeant vers la porte tout en suppliant Merlin pour que Severus l'empêche de partir. Il ne pouvait pas vivre sans lui. Il ne pouvait pas…
Severus ne pouvait plus bouger. Il l'aimait, son amour était fou de lui. Il avait eu peur de se faire rejeter alors que depuis le début, les sentiments étaient partagés. Les larmes avaient dévalé sur ses joues, des larmes de joie, des larmes de soulagement, des larmes d'amour. Il ne le laisserait jamais partir, plus jamais il ne s'éloignerait de lui. Quand Lucius était venu le voir pour rompre, il en avait était dévasté, bien sur, il n'avait rien montré, jouant les indifférents mais, quand il s'était retrouvé seul dans son lit, loin des bras réconfortant de l'homme qu'il aimait, il s'était sentit anéanti, vide de toute vie, mort. Cela avait duré deux mois, deux mois à faire semblant que tout allait bien, que rien n'avait changé dans sa vie puis Lucius était revenu. Ils n'avaient rien dit, ils avaient juste fait l'amour toute le nuit et une bonne partie de la journée. Les seules paroles dites ce jour la avait été de Lucius. Il se souvenait de l'intonation désespérée de cette voix qu'il connaissait si froide, il se rappelait du murmure au creux de son oreille, il s'en souvenait mot pour mot :
.. « Je ne peux pas… C'est trop dur, je ne peux pas… »
Depuis ce jour, Severus s'était promis de ne jamais le laisser partir, quoiqu'il arrive, jamais il ne pourrait vivre sans lui. Alors, quand il vit Lucius se diriger vers la porte, poser sa main droite sur la poignée et l'ouvrir sur un couloir sombre et humide son cœur en avait fait un bond. Ils s'aimaient, sincèrement. Hors de question qu'il ne le laisse s'enfuir de sa vie comme un voleur. Il l'avait rattrapé et avait saisi avec violence son bras gauche puis il l'avait plaqué contre le mur. Severus avait le souffle coupé, son amour pleurait, c'était la première fois qu'il voyait ses yeux si fiers et froids, rougis et remplis de tristesse. S'il n'était pas déjà amoureux de lui, il serait tombé sous le charme dévastateur de cette apparence si fragile et pourtant si forte et digne. Il ne laissa pas au blond le temps de dire une parole qu'il avait saisi avidement, ses lèvres qui n'appartenait qu'à lui. Il dévora la bouche d'une douceur exquise qui lui rendait son baiser avec passion.
Lucius sentait son cœur battre à toute allure, il l'avait rattrapé, il ne l'avait pas laissé partir, il l'avait retenu, il l'aimait. Il s'accrocha désespérément aux épaules solides du Maître des Potions qui redécouvrait l'intérieur de sa bouche en dansant sensuellement avec sa langue qui s'en donnait à cœur joie. L'aristocrate retira rapidement la robe noire qu'il avait déboutonné plus tôt puis il s'attaqua avec hargne à la chemise sombre que portait son amour. Sans cesser son baiser passionné, tout en défaisant la chemise, il poussa son amant vers le canapé ou ils s'écroulèrent dans un entremêlement de membres. Une fois le chemise superflue retirée, il entreprit de quitter à regret les lèvres douce de son amour pour partir à la découverte de son torse imberbe, d'une blancheur de nacre. Il embrassa langoureusement un téton dressé de plaisir tout en caressant lentement son jumeau. Il sourit doucement, tout en continuant son activité, quand il entendit son compagnon gémir et se cambrer contre son propre corps. Sa seconde main, qui était libre, descendit doucement pour jouer un peu avec le nombril puis elle disparut dans le pantalon ouvert de Severus. Se dernier hoqueta violemment en sentant la longue main aux doigts fins, se saisir de son membre douloureusement tendu pour y imprimer un lascif mouvement de va-et-vient tendre. Il poussa un gémissement plus prononcé quand les dents de son amour se refermèrent avec force sur son bouton de chaire rose dressé. Il n'était plus que sensation, les mains et la bouche de Lucius étaient partout sur son corps, son parfum entêtant de rose étourdissait ses sens et les long cheveux blonds, caressaient légèrement les restes du haut de son corps qui n'était pas occupé à être léché et touché par son amour. Severus se redressa légèrement et réussit à murmurer d'une voix tremblante de plaisir ou s'entendait des brides de gémissements lascifs qui existaient énormément le Lord :
.. « Ca fait vingt ans que j'attends que tu me dises cela Lucius. Vingt que je souffre d'éprouver des sentiments à sens unique. Je t'aime Lucius. Je t'aime à en mourir… »
Lucius cessa de lécher le torse de son amour et se redressa pour observa son visage doux qui lui offrit un sourire éblouissant lui coupant momentanément le souffle. Mon Dieu, qu'il l'aimait. Ses yeux sombres et mi-clos le détaillaient doucement, ses joues d'ordinaire si pâles étaient légèrement rougies et son souffle précipité s'échouait doucement sur ses propres lèvres. Il était magnifique, torse nu, alangui de tout son long sur le canapé seulement éclairé par la douce lueur des flammes de la cheminée. Il l'aimait à s'en damner. Plus besoin de mots, tout avait été dit, ne restait plus qu'à le prouver. Il fondit une fois de plus sur cette bouche tout en se frottant outrageusement contre le corps ferme et tendu du Maître des Potions qui gémissait avec délectation dans sa propre bouche. Son sexe durci se mouvait doucement contre celui tout aussi dur de son amant qui poussait de profonds soupirs de bien-être entrecoupés de petits et chastes baisers. Il se redressa légèrement tout en retirant rapidement sa propre robe et chemise tandis que Severus caressait son torse avec un petit sourire taquin au visage. Il joua quelque instant avec les boutons de chaire de l'aristocrate qui laissa échapper quelques soupirs de contentements face au traitement plus que satisfaisant. Il jeta ses vêtements au sol et embrassa avec sauvagerie son amour. Leurs langues et leurs corps se mouvaient lentement l'un contre l'autre sous le seul son de leurs gémissements et du crépitement sensuel des flammes.
Severus s'était rarement senti aussi bien. Il sentait avec délice la langue de Lucius contre chaque centimètre de peau de son torse, laissant une trace brûlante de salive partout ou il passait. Les mains de son amour redécouvraient, pour son plus grand plaisir, chaque parcelle d'épiderme qu'il pouvait atteindre. Il sentait avec délice la pulpe des doigts du blond passer et repasser sur son téton durci pour ensuite se diriger lentement vers son nombril qu'il taquina doucement, lentement. Il fit pénétrer un doigt à l'intérieur, envoyant une vague de plaisir dans tout son corps qui le fit se cambrer et gémir fortement. Il sentit Lucius sourire contre son bouton de chaire avant que ce dernier ne ravisse sa bouche pour un baiser passionné d'une réelle intensité. Il gémit longuement en sentant le torse nu de son amour caresser la peau de son corps avec ferveur. Il gémit doucement en plantant ses ongles sur le dos musclé de son amour qui se redressa lentement, sans quitter sa bouche, et entreprit de défaire avec une lenteur agonisante son pantalon. Il sentait les doigts effleurer son bas ventre, se glisser dans son vêtement pour le descendre tout en effleurant délibérément son sexe tendu qui palpita violemment à ce contact. Il gémit de frustration contre les lèvres douces qui ne se cessaient de le goûter quand un petit gloussement fit frissonner sa peau en sueur. Lucius se redressa et enleva vivement le pantalon qui était à présent à mi-cuisse de ses jambes musclés. Il rougit légèrement en voyant le Serpentard détailler sans discrétion son corps qu'il pensait malingre et chétif. Mais son amour devait penser autrement au vue du regard de pur délice qu'il fit parcourir sur tout le corps de son amant. Il caressa doucement les jambes, puis les cuisses et il s'attarda sur les plis inguinaux (?), ce qui le fit gémir de volupté et rire son tourmenteur.
Lucius adorait le corps fort et musclé de son amant quand il s'abandonnait à tout son bon vouloir. Il fit lentement glisser ses doigts vers la bosse plus que proéminente qu'il voyait à travers le boxer noir de son compagnon. Il sourit d'un air coquin et voyant le visage rouge et la respiration chaotique de son amour qui l'observait les yeux obscurcis de désir. Il lui vola un tendre baiser tandis que ses mains faisaient descendre terriblement lentement le boxer de Severus qui gémit fortement quand les mains caressèrent sciemment son sexe tendu au passage. Lucius ricana légèrement puis sa bouche descendit lentement le long du corps tendu et cambré de son amour qui gémissait à en perdre haleine. Il embrassa la peau en sueur, avec une lenteur toute calculée, jusqu'au nombril ou il s'attarda. Il en retraça le contour avec sa langue avant de la glisser à l'intérieur, mimant l'acte sexuel. Severus se cambra dans un cri de plaisir qui ravit son amant. Il commença alors à descendre jusqu'à l'inter cuisse qu'il lécha avidement tout en évitant délibérément le sexe turgescent de son amour qui réprima difficilement un grognement de frustration.
Severus se cambrait au maximum tout en gémissant. Lucius le torturait en faisant durer le plaisir de la sorte. Il sentait cette langue chaude si près de son pénis que cela en devenait douloureux. Il gémit de frustration et grogna en sentant son amant glousser contre son aine. Le blond lécha ensuite la base de son sexe, le faisant violemment défaillir, c'était terriblement bon, mais il voulait plus, beaucoup plus. Il se redressa avec la ferme intention d'engueuler l'aristocrate quand il sentit soudain une antre brûlante et humide encercler tout son sexe. Il cria de plaisir et se cambra encore plus violemment, poussant par la même son pénis plus loin dans la gorge de son amour qui amorça un lent mouvement de va-et-vient lascif. Severus se crispa en sentant la langue caresser son sexe, pressuriser de la bouche si talentueuse et douce de son compagnon qui gémit doucement, envoyant par la même un frisson de plaisir dans tout son corps au contact de la gorge vibrante. Il crispa ses mains dans les longs cheveux d'or de son amour, priant ainsi pour une cadence plus élevée. Il sentit doucement son orgasme arriver quand la bouche se serra plus étroitement autour de sa verge et accéléra violemment le rythme. Les mains de Lucius caressaient tendrement les bourses pleines de Severus qui ne savait plus ou donner de la tête tellement le plaisir était grand et parfait. Il gémissait ou poussait de petits cris quand les dents éraflaient doucement la peau douce de son sexe humide de salive. Il était au paradis et Lucius était son Dieu.
Le blond aristocrate gémissait doucement et caressait lentement les bourses de son amour qui criait son plaisir à sa plus grande satisfaction. Il adorait ses gémissements qui n'étaient que pour lui et lui seul. Il accéléra sensiblement la cadence de sa bouche et serra un peu plus les lèvres autour du membre proéminent de son amour qui poussa un soupir de contentement et crispant plus violemment les mains dans ses cheveux. Le Lord sentait que son amant allait bientôt venir, il sentait dans sa bouche le goût acre amer du liquide séminal qui s'écoulait par petites saccades du membre prisonnier de ses bons soins. Il glissa une de ses mains dans son pantalon qu'il défit et il caressa doucement son propre membre durement dressé qui le faisait souffrir. Il gémit de plaisir et sentit un frisson parcourir le corps tendu de son amour. Il accéléra violemment son rythme de succion et serra au maximum ses lèvres tout en branlant énergiquement la verge tendu au maximum. Il entendit Severus gémir de plus en plus fort, de plus en plus vite et il sentit le goût amer se renforcer dans sa bouche. Il adorait le goût de son amant. Il fit quelques allers et retour avec sa main et sa bouche quand il sentit le corps de son homme se tordre violemment et un cri de pur plaisir retentit dans la pièce. Il ferma les yeux et se concentra sur les jets chauds qu'il sentait envahir progressivement sa bouche en de violentes vagues. Il avala par petites gorgées le sperme de son compagnon tout en continuant ses mouvements plus lents de va-et-vient autour du membre encore dur du brun. Il entendait les gémissements et la respiration saccadée de Severus ainsi que les frissons et tremblements qui saisissaient son corps. Il sourit doucement et retira lentement le sexe à demi irrigué qu'il embrassa avec ferveur tout en le reposant doucement sur la peau imberbe de son amour.
Severus sentait avec joie les effets post-orgasmiques sur son corps parfaitement relaxé. Il sentait Lucius embrasser tendrement son sexe à présent à demi érigé, ce qui le fit sourire avec amour. Il vit son ange entrer dans son champ de vision avec un sourire dévastateur aux lèvres. Il lui rendit tandis que le Lord l'embrassait lentement, lui faisant par la même goûter sa propre semence. Il sentit le sexe dur se presser contre sa cuisse ce qui eut pour effet de le faire de nouveau bander. Il écarta au maximum ses jambes pour permettre à son amour de se placer entre elles alors qu'il entreprenait de le débarrasser, à l'aide de ses pieds, de son pantalon et boxer qui était vraiment de trop. Au contact du sexe, à présent délivré de sa prison de tissu, contre son propre membre, il étouffa un gémissement d'anticipation et son pénis redevint aussi dur qu'il y a quelques minutes. Il sentit Lucius sourire contre ses lèvres et il amorçât un coup de rein qui les fit tous deux soupirer de bonheur. Il enlaça son amant et croisa ses jambes autour de la taille fine et musclé du blond qui caressait avec dextérité ses fesses fermes et rebondies. Lucius cessa le baiser et plaça, face à sa bouche, trois doigts qu'il lécha et suça avidement sans le quitter des yeux. Il vit avec un grand plaisir son amant trembler légèrement tout en fermant les yeux et gémissant doucement. Il continua à se frotter contre la verge rigide à souhait tout en resserrant ses jambes qui emprisonnaient son amour. Une fois les doigts bien humidifiés, l'ange blond les fit descendre lentement vers l'intimité qu'il avait toujours été le seul et l'unique à posséder.
Lucius fit tout d'abord pénétrer un doigt dans l'antre chaude et étroite de son cœur qui se cambra en gémissant. Il ferma les yeux douloureusement en sentant la chaleur dans laquelle il se préparait à pénétrer. Il retint un gémissement puis il amorça un lent mouvement de va-et-vient tout en caressant doucement le sexe tendu de son amour. Il fit suivre ainsi les deux autres doigts sans cesser ses caresses. Il embrassait de temps à autre le membre de son compagnon qui gémissait langoureusement tout en se tortillant sous lui. Il fit encore quelques mouvements pour bien le préparer car il ne comptait vraiment pas le ménager, il l'avait tout de même trompé ce qui méritait une punition exemplaire, agréable, certes, mais exemplaire. Il lui ferait passer l'envie de coucher avec tout autre homme que lui, foi de Malfoy ! Il retira ses doigts sous les grognements frustrés de Severus. Il adorait le faire languir. Il se positionna lestement contre l'entrée de son homme qu'il caressa de son sexe durcit d'où s'écoulait déjà le fluide séminal. Un vague de plaisir le saisit quand il fit mine de pénétrer l'intimité brûlante et étroite qui lui appartenait. Il entendit un grognement d'impatience puis, d'un violent coup de rein, il pénétra dans cette antre chaude et étroite dans un hurlement de plaisir. Il entendit Severus crier également sous le coup de la surprise et du plaisir tandis qu'il amorçait déjà de violents coups de rein qui touchèrent du premier coup la prostate de son amour qui se cambra en hurlant dans ses bras. Il sentit les ongles de son ange noir griffer son dos ce qui l'excita considérablement. Les jambes de Severus se resserrèrent brusquement autour de lui, l'emprisonnant dans un cocon de chaleur possessif. Jouissif. Il observa le corps alangui sous lui, qui se cambrait et gémissait violemment à chacune de ses poussées. Il adorait le voir ainsi abandonné, lui appartenant corps et âme. Il aimait sentir ses bourses claquer contre les fesses fermes de son amour et son pénis frotter contre ses abdominaux musclés. Il était à lui autant qu'il lui appartenait.
Severus se cambrait avec joie tout en gémissant violemment à chaque coup de buttoir donnés avec force par son amour qui soupirait et criait au-dessus de lui. Il sentait la sueur recouvrir son corps, tout comme les mains du blond, qui caressait et griffait son torse avant de revenir s'accrocher fortement à ses hanches, qu'il attirait avec force vers lui afin d'accentuer la pénétration. Il hurlait de plaisir et se sentait tous proche de la délivrance. Lucius dut le sentir car il saisit son sexe tendu afin de le branler durement au même rythme que ses coups de reins. Il se cambra plus encore tout en fourrant ses mains dans les cheveux de son ange blond qui avait placé sa tête dans son cou. Il adorait sentir tout le corps de son amant l'écraser et se presser contre lui lors de leurs ébats. Il se sentait en sécurité, protégé. Son amant accéléra le rythme de ses gestes. Severus se sentit proche de la délivrance, il poussa légèrement le visage de son amant pour pouvoir le regarder dans les yeux lors de la jouissance. Au moment même ou ses yeux croisèrent ceux semblable à du métal en fusion, il se crispa brutalement dans un cri silencieux et éjacula violemment dans la main et contre le torse de son amant qui redoubla d'ardeur.
Lucius observa son amant jouir avec délectation. Il le sentit se tendre par saccades autour de lui ce qui le fit accentuer brutalement ses coups de buttoir dans son amant. Il ne lui en fallut pas plus pour éjaculer violemment à son tour au plus profond de son amant qui l'observait un air comblé sur le visage. Lucius se laissa tomber sur son compagnon, la respiration haletante et le corps parcouru de divins frissons et tremblements dus à son récent orgasme dévastateur. Il sentit Severus caresser doucement son dos et embrasser tendrement son cou. Il ne bougea pas, sachant pertinemment que son amour aimait particulièrement les câlins prolongés après avoir fait l'amour, lui-même aimait rester dans son amant pour récupérer un peu. Il gloussa et murmura d'une voix essoufflée et sereine :
.. « C'est bien la première fois que c'est aussi…intense… »
Severus sourit tendrement contre l'épaule du blond, oui, cela avait était rarement aussi passionné que ce soir. Il réfléchit quelques instants puis, un petit sourire lubrique s'installa sur son visage serein et apaisé.
Ho si. Il y a bien une fois ou cela avait été aussi dévastateur, il murmura tendrement, un sourire dans la voix et la respiration laborieuse :
.. « Non, tu oublies le jour ou tu es revenu après ton mariage avec Narcissa. »
Le Lord gloussa légèrement :
.. « Oui, c'est vrai, je n'ai pas pu marcher pendant plus d'une semaine sans grimacer après cela. »
Severus sourit tendrement à se souvenir. Cela avait été la première nuit ou il avait pu dominer Lucius, une expérience magnifique pour lui qui était d'ordinaire le passif. Il se souvint également que le blond s'était bien amusé après cela :
.. « Moi de même mon amour, moi de même. »
Un silence apaisant s'installa dans la pièce, seul témoin de leur passion. Ils étaient toujours allongés l'un sur l'autre, sur le canapé, prés de la cheminée qui chauffait agréablement leurs corps en sueur. Lucius sentit son sexe ramolli sortir de l'anus de son amour, il se décala légèrement, pour s'allonger derrière lui puis il le serra fortement dans ses bras tout en embrassant tendrement l'épaule humide de Severus. Ce dernier caressait sensuellement et légèrement le bras qui l'emprisonnait dans une douce étreinte possessive et amoureuse. Il ferma les yeux et fit en sorte que son corps soit intimement imbriqué à celui de son homme. Il poussa un petit sourire de contentement tout en somnolant tranquillement sans remarquer l'air concentré de son amour qui observait son profil un air soucieux accroché au visage.
Lucius se sentait apaisé et complet en tenant dans ses bras son amour. Néanmoins, il n'avait pas oublié que ce dernier l'avait trompé. Il faut savoir que Lucius avait également envie de coucher avec le Survivant, lui et Severus entretenaient un fort désir envers le jeune homme mais jamais, jamais, s'il en avait l'occasion, il n'aurait couché avec le Gryffondor si son amour n'était pas présent. Pour lui, c'était une trahison, mais ce qui le troublait le plus était que son amant lui avait dit qu'il l'aimait alors qu'il partait coucher à droite et à gauche. Bon, ce n'était arrivé qu'une seule fois avec le fruit de leur obsession, mais même ! Lucius fronça les sourcils un doute insidieux s'immisçant en lui. Severus était un Serpentard, et les Serpentards dignes de ce nom manipulent les autres pour parvenir à leurs fins :
.. « Severus ? »
.. « Oui ? »
.. « Tu m'as vraiment trompé avec Potter ? »
Severus sourit doucement. Apparemment, Lucius était inquiet du fait qu'il ait pu le tromper. Soulagé de cette jalousie, il murmura d'une voix douce :
.. « Non. »
.. « QUOI ?? »
Lucius s'était redressé d'un bond sur le canapé. Il le savait ! Severus se retourna vers lui en soupirant doucement sous le regard noir de son ange blond :
« Lucius, si vraiment j'avais couché avec Potter, crois-tu réellement que je serais venu te voir juste après pour recommencer avec toi ? »
Le Lord regarda son amour avec une expression peinée et trahie montée de toute pièce. Quitte à se faire manipuler par le brun, autant le faire culpabiliser après. Il murmura d'une petite voix soumise et triste :
.. « Tu m'as menti ? »
Severus, qui avait vu clair dans le jeu de son amour, déclara d'une voix consternée. Décidément, les gènes Serpentardesques se perdaient :
.. « Non. »
Lucius fronça de nouveau ses fins sourcils. Il n'avait pas couché avec Potter mais il n'avait pas menti en lui disant cela. Il ne comprenait pas vraiment ce que cela voulait dire. Severus sourirait doucement en voyant son homme se triturer les méninges pour comprendre ce qu'il avait voulu dire par-là. Il le laissa gamberger quelques instants jusqu'à ce qu'il craque et demande d'une voix impatiente et très légèrement énervée :
.. « Pourrais-tu, je te pris, m'expliquer, je ne comprends pas vraiment ce que tu me racontes la. »
Severus soupira et observa le regard curieux de son blondinet posé sur lui. Il avait hâte de voir la réaction du Lord quand il lui dirait qu'il avait reçu des avances, et même beaucoup plus que de simples avances, de la part du jeune homme qui alimentait leurs fantasmes :
.. « Potter m'a envoyé une vision par légilimencie plutôt… chaude entre lui et moi. »
Lucius sourit doucement tout en se recouchant sous le regard surpris de son amant qui s'attendait à plus de réaction. Il sentit les bras musclés emprisonner de nouveau son corps dans une douce étreinte tout en déposant de petits baisers sur son cou marqué d'un bleu avant de demander d'une voix intéressée et curieuse. Il avait secrètement hâte de savoir ce qui c'était déroulé en détails durant cette vision pour que son amant soit venu lui faire l'amour malgré les cours qu'ils devaient chacun assurer :
.. « Vraiment ? Explique-toi. »
Severus soupira de nouveau tout en se retournant dans les bras de son amour pour lui faire face. Leurs sexes au repos s'effleurèrent doucement ce qui eu le mérite de les faire gémir et de réveiller les parties touchées. Le Maître des Potions soupira de bien-être en entremêlant leurs longues jambes musclées, collant leurs bassins l'un contre l'autre, leur envoyant une décharge de plaisir au passage, et calant son visage sur le torse musclé et imberbe de son amour qui soupira de contentement. Il ferma les yeux pour mieux se remémorer les sensations et impressions que lui avait données cette vision :
.. « Et bien, nous étions dans ma salle de classe, il préparait une potion de désir, je suis d'ailleurs étonné qu'il en connaisse les ingrédients et la préparation mais passons, je lui ai fait l'amour pendant qu'il la préparait. C'était vraiment intense, exactement comme nous à l'instant. Il y avait de la tendresse, de l'amour et du désir, énormément de désir. C'était magnifique, vraiment magnifique. Je sens encore mon corps dans le sien, si je ferme les yeux, je peux encore sentir son odeur ; la douceur de sa peau c'est incruster dans chaque fibre de mon épiderme…Il est encore plus beau que dans nos fantasmes et pour ce que j'ai pu en voir, il a l'air plus que doué au lit. Je pense que ce soir, il faudrait que nous trouvions quelque chose pour lui faire comprendre que nous le voulons. »
Lucius soupira doucement. Cette histoire les rongeait inlassablement et il avait hâte de pouvoir faire l'amour au jeune homme. Un sourire lubrique s'installa sur le visage fin et aristocratique du blond, son membre se redressa brutalement contre la cuisse de Severus qui releva la tête, surpris. Il fut étonné de voir ce sourire passablement coquin mais également cette lueur tendre dans son regard qui restait vague. Le Professeur de Potions fronça ses fins sourcils, c'était le visage qu'il faisait quand il voulait faire l'amour avec lui. Ils avaient un problème. Un gros problème. Il interrompit le Lord dans ses pensées salaces pour lui demander d'une voix neutre :
.. « Lucius ? Est-ce que tu l'aimes ? »
Le susnommé sursauta et observa attentivement le visage éclairé par la lueur vacillante des flammes. La question était sincère. Il fronça légèrement ses fins sourcils de couleur or en réfléchissant intensément à la question. Aimait-il le jeune homme ? Le fait est que la question ne le choquait pas outre mesure mais l'inquiétait quelque peu. Il devrait être horrifié de penser aimer le jeune homme et non pas satisfait de s'imaginer comblé par les deux hommes. Pour lui, il était trop tôt pour parler d'amour néanmoins, il ne pouvait nier ressentir un petit contentement à s'imaginer simplement vivre en compagnie du Gryffondor et de Severus. Il murmura sincèrement :
.. « Je ne sais pas… Et toi ? »
Severus ferma douloureusement les yeux et souffla d'une voix éteinte :
.. « Je crois que oui. »
Lucius n'ajouta rien et médita silencieusement sur ce que lui-même ressentait à propos de tout cela. Severus, pour sa part, était atterré. Il aimait, aimait Potter. S'imaginer vivre quotidiennement avec Lucius et le Gryffondor ne le gênait pas, loin de là. Il se sentait bien en rêvassant de vivre avec les deux hommes. Il ressentait la même chose pour le Survivant que ce qu'il ressentait pour Lucius et cette constatation l'horrifiait. Il murmura d'une voix mortifiée :
.. « Comment en est-on arrivé là ? »
Lucius observa le visage décomposé de son amour. Il devrait être jaloux ou en colère de savoir que l'homme qu'il aimait puisse être amoureux d'un autre, comme il avait réagi en apprenant qu'ils avaient couché ensemble, mais étrangement, cette constatation ne le lui faisait rien de particulier. Il sentait qu'il n'avait rien à craindre avec Potter. C'était une étrange sensation de confiance mutuelle. Le fait d'imaginer Severus dans le même lit que Potter ne le gênait pas outre mesure s'il était lui-même présent ou participant. Oui, peut-être qu'il commençait à aimer le garçon pourtant âgé du même âge que son propre fils. Il souffla d'un air las :
.. « Je l'ignore mais, quand je le vois, je ressens à peu de choses près les mêmes choses que j'éprouve pour toi. »
Ils restèrent silencieux tout en réfléchissant à leur ressente révélation. Bon, ils s'aimaient, jusque là, tout va bien, mis à part qu'ils avaient tout de même mis vingt-trois ans avant de se l'avouer, mais mieux vaut tard que jamais. Le problème était qu'ils aimaient aussi un jeune homme qui était, par ailleurs, leur élève. Là, par contre, ça commençait à se gâter. Lucius exposa lui-même le problème qui commençait à germer dans l'esprit du Professeur des Potions :
.. « Tu te rends compte que c'est un élève. Nous risquons tout de même de graves ennuis si nous touchons au chouchou de Dumbledore. »
Severus soupira. Bien sûr qu'il y avait un risque que Dumbledore s'en mêle mais, vu les regards suggestifs du Directeur lorsque son regard se perdait sur la table des rouges et or, on pouvait aisément penser qu'il ferait tout pour qu'au contraire, Potter tombe dans leurs bras. Ce qui l'inquiétait légèrement, néanmoins, c'était le regard des autres si cela venait à se savoir. Le Sauveur de monde sorcier avec deux anciens Mangemorts et deux hommes, qui plus est, ancien bras droit du Seigneur Noir. La presse en ferait des gorges chaudes. Personne ne savait, que depuis vingt ans, que Lucius et lui-même entretenaient une relation, personne ne savait que Severus Snape et Lucius Malfoy étaient gays et personne ne devrait savoir s'ils en venaient à avoir des relations avec Potter. Légèrement énervé après avoir pensé à ce que La Gazette pourrait faire s'il détenait un si grand scoop, Severus s'exclama avec véhémence :
.. « Il est majeur et maître de ses décisions me semble t-il. Et puis nous même ne pouvons rester comme cela. Même lors de nos ébats les plus torrides, il nous manque quelque chose. Je ne veux pas me leurrer mais je pense que seul Pot… Harry peut nous combler parfaitement. »
Il resta silencieux un instant sans remarquer le regard surpris et ravi de Lucius sur lui. Ce dernier lui demanda d'une voix pleine d'espoir :
.. « Tu voudrais d'une… relation avec lui ? »
Severus releva la tête et vit le visage ravi de son amour. Apparemment, ce dernier ne voyait aucun problème à avoir une relation à trois. Il lui demanda, histoire d'être sûr et fixé :
.. « Tu le veux aussi ? »
Lucius l'embrassa avec ardeur. Oui, et comment qu'il le voulait ! Il sourit doucement et repris d'une voix calme :
.. « Oui, je pense que je ressens autant de choses pour lui que pour toi. »
Severus se remit à butiner le cou d'un blanc nacré tout en réfléchissant. Il avait beau étudier tout cela en long en large et en travers, il ne comprenait pas comment ils avaient réussis à tomber sous le charme du Survivant. Il ne faut pas se leurrer, Severus savait que cette attirance et ce petit bout d'amour ne datait pas d'aujourd'hui, cette vision n'avait fait que précipiter les choses. Mais déjà, à la base, il n'était pas censé ressentir une quelconque attirance pour le Survivant. Il s'exclama, sidéré :
.. « Bon, sang, c'est dingue. On m'aurait dit, il y a six mois, que je voudrais d'Harry Potter dans ma vie, j'aurais tué le fou qui aurait osé proférer de telles inepties. »
Lucius gloussa doucement et murmura d'une voix douce :
.. « Oui, il faut croire qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. »
Severus resta silencieux quelques minutes avant de se décider à ne plus se mentir à lui-même, de ne plus se voiler la face plus longtemps. Il regarda les yeux couleur de métal qui l'observait tendrement. Il l'aimait à en mourir, il donnerait sans hésitation sa vie pour lui. De le voir si doux et tendre envers lui acheva ses dernières réticences qu'il avait su conserver pendant si longtemps. Pour la première fois, il avait envies d'avouer à Lucius ce qu'il voulait au risque de se ridiculiser même s'il savait que Lucius voulait la même chose, l'avouer rendait le tout plus réel, irrémédiable. Il murmura d'une voix faible :
.. « Je le veux Lucius, tu ne peux t'imaginer à quel point je le veux. »
Lucius le serra contre lui. Oui, il le voulait également de tout son être. Son regard se fit déterminé tandis qu'il murmurait :
.. « Et nous l'aurons Severus. Ce qu'un Malfoy veut, un Malfoy l'a. »
Severus se redressa et l'embrassa fougueusement, secrètement ravi d'avoir trouvé un homme si tolérant pour accepter un autre homme dans leur vie. Il ne savait pas que Lucius pensait exactement la même chose que lui. Il déposa de multiples baisers papillons sur les lèvres douces du Professeur d'Arithmancie avant de murmurer d'une voix suave :
.. « Je t'aime. »
.. « Je t'aime également mon amour, je t'aime tellement. »
Ils s'embrassèrent passionnément tout en se frottant lentement l'un contre l'autre, leur excitation pleinement visible et de nouveau pleine de vie. Severus murmura d'une voix sensuelle et suppliante :
« Lucius, prends-moi, je t'en prie, prends-moi. Refais-moi l'amour, fais-moi me sentir tien. »
Lucius sourit doucement tout en se plaçant sur son amour qui gémissait déjà de contentement.
Si les élèves de Serpentards étaient encore présents dans leur salle commune, ils auraient pu entendre, dans tout le donjon, les hurlements de plaisir des deux Professeurs qui se montrèrent avec dévotion toute l'étendue de leur sentiment.
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Loin des ébats entre les deux professeurs, une petite créature se réveillait difficilement avec une terrible gueule de bois agrémenté par un mal de tête carabiné. La petite créature se releva difficilement dans la plus grande indifférence de ses semblables qui préparaient le repas pour les Professeurs et les trois élèves restant à Poudlard pour les vacances de Noël. La petite créature se dirigea difficilement, le regard trouble et la démarche incertaine, vers une table de bois vernis ou reposait quatre cruches remplies d'un liquide sombre. Elle se pencha vers les récipients en réfléchissant puis elle se dirigea vers celle qui se trouvait le plus à droite.
Elle regarda l'emblème avec des yeux flous avant de faire un petit sourire édenté de satisfaction. Elle vacilla violemment avant de tomber brutalement en arrière sur le sol des cuisines de Poudlard. Elle se releva avec toutes les peines du monde et resta quelques instants accoudée aux bords de la table afin de reprendre un minimum de contenance sous les regards noirs et écœurés des autres Elfes de Maison. La petite créature secoua un peu sa tête et farfouilla dans un repli de sa jupette. Elle en sortie une petite fiole qui contenait une potion d'un blanc pur. Elle déboucha la fiole et la vida dans la cruche de droite.
Heureuse d'avoir exécuté les ordres des deux Maîtres Roux, Winky repartit boire une petite bouteille de Bière-Au-Beurre pour fêter sa réussite.
Ce que la petite Elfe de Maison ignorait c'est que les deux rouquins lui avaient demandé de vider la potion dans les récipients contenant les boissons pour la table des Serpentards le matin alors que nous étions à présent le soir et que l'emblème représenté sur la cruche n'était pas le Serpent vert et argent.
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Dans la haute tour des Griffondors, deux adolescents dormaient paisiblement sous les sons des crépitements du feu qui réchauffait agréablement la pièce contre le froid glacial de la tempête de neige qui se déroulait à l'extérieur des murs sécurisant de leur salle commune. Une jeune fille d'une rare beauté dormait sur un canapé de velours rouge et d'aspect vieillot mais confortable, un petit sourire serein aux lèvres. Elle remua légèrement, premier signe de son éveil, après un long sommeil réparateur. Quelques instants passèrent avant que la jeune fille ne papillonne de grands yeux en amande de couleur noisette.
Hermione s'étira tout en baillant élégamment avant de jeter un coup d'œil distrait vers les fenêtres recouvertes de neige et de givre. Elle se redressa brutalement en voyant que le ciel semblait bien trop sombre malgré les fortes bourrasques de neige. Elle saisit sa baguette tout en murmurant un « Tempus » d'une voix encore endormie. Elle poussa un jappement en voyant l'heure qui s'affichait d'une belle couleur violette dans les airs.
Elle se leva d'un bond et se dirigea vers le jeune homme encore endormi sur un tapis aux motifs de lions rouges et or. Elle s'agenouilla devant lui et murmura d'une voix douce tout en le secouant légèrement :
.. « Harry! Harry! Harry, réveille-toi! Harry ! »
Le susnommé gigota quelques instants avant d'ouvrir de petits yeux d'un magnifique vert émeraude. Harry Potter se redressa difficilement tout en baillant à s'en décrocher la mâchoire, il se gratta distraitement la tête en étudiant le visage amusé de sa meilleure amie qui lui déclara d'une voix douce et désolée :
.. « Désolé Harry, mais il est sept heures et quart et le dîner dans la Grande Salle est prévu pour huit heures. Si l'on veut faire de toi un pur canon, il faut se dépêcher. »
Elle lui fit un petit sourire coquin avant de se redresser tout en lui tendant une main secourable. En effet, il était tout courbaturé d'avoir dormi toute la journée sur le sol de pierre brute, même si ce dernier était recouvert d'un tapis moelleux. Il lui répondit tout de même sur le ton de la plaisanterie tandis qu'elle l'aidait à se relever :
.. « Je me demande comment je dois le prendre ça. »
Elle rigola légèrement et lui donna une petite tape amicale sur le bras. Il s'étira alors que son amie poursuivait calmement :
.. « Il faut se préparer, je te rejoins quand tu as fini ta douche ? »
Il la regarda quelques instants sans mot dire. Pourquoi utiliser plusieurs salles de bain alors qu'ils n'étaient que deux ? S'il ne se savait pas gay et elle lesbienne il aurait rougit de ses pensées qui pouvaient paraître perverses mine de rien. Deux adultes, un homme et une femme qui prennent leur douche dans la même salle de bain, cela peut prêter à confusion. Mais, comme leur orientation était en totale divergence avec cela, il pouvait prendre le risque de lui proposer. Au pire des cas, elle serait mal à l'aise et déclinerait gentiment l'offre. Il lui sourit doucement avant de répliquer :
.. « Viens la prendre dans mon dortoir Hermione, inutile de se séparer. Tu vas prendre les affaires dont tu as besoin puis on se douche et on se prépare dans mon dortoir. Qu'en dis-tu ? »
Elle rougit légèrement, des pensées pas très saines envahirent son esprit. Réflexe de fille instinctive. Elle se secoua en se disant qu'elle ne devrait pas être gênée et que de doute façons, les douches des dortoirs avaient des cabines, ce n'est pas comme si elle devait se montrer nue devant Harry. Elle se sermonna de se sentir inquiète alors qu'il s'agissait de son meilleur ami. Elle lui sourit gentiment :
.. « Oui, bonne idée. Ne bouge pas, je reviens dans une minute. »
Elle se dirigea rapidement vers le dortoir des filles, qui se trouvait à gauche du tableau de la Grosse Dame. Harry la regarda disparaître avec un petit sourire aux lèvres, ce soir il serait enfin fixé. Ce soir, il saurait s'il pouvait espérer entretenir une relation avec ses deux amours. Un petit sourire lubrique s'installa sur ses lèvres pulpeuses, il allait les faire baver durant le repas. Il avait une petite idée de comment il allait faire, tout d'abord, s'assurer de s'asseoir face à eux et ensuite, espérer avoir un désert qui se mangeait, de préférence, avec une cuillère. Il gloussa doucement en imaginant la scène, il devrait se faire séduisant pour ce soir et ses deux Professeurs ne résisteraient pas. Hermione revint rapidement avec toutes sortes de trousses de toilette et une tenue propre. Ils se dirigèrent en papotant vers le dortoir des garçons de cinquième année.
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Harry souffla d'exaspération pour la sixième fois. Cela faisait bien une demi-heure qu'il montrait toute sorte de tenues à une Hermione un peu trop critique à son goût. Cela faisait huit fois qu'elle lui demandait s'il n'avait quelque chose de plus si et de plus ça. Il n'en pouvait plus. Voila pourquoi les filles mettaient autant de temps à se préparer, il fallait accorder les couleurs, les textures, les formes, les motifs. Et après on se demandait pourquoi elles étaient tout le temps en retard. Oui, il médisait un peu les femmes mais il fallait le comprendre aussi. Il n'en pouvait plus.
Hermione souffla d'exaspération, elle adorait Harry mais son coté féminin amatrice fervente de mode était durement mené. Harry avait un corps magnifique mais des vêtements vraiment hideux. Trop grands, usés, dépassés et décolorés. Vraiment pathétique pour séduire quelqu'un, surtout une personne qui venait de la haute et qui soignait son image à la perfection. Hermione fronça ses fins sourcils et réfléchit intensément. Elle avait lu quelque chose, dans un livre de couture appartenant à Madame Weasley durant les vacances d'été, c'était un sort qui changeait les tissus de forme, texture et couleurs. Elle saisit un pantalon et une chemise au hasard sous le regard surpris d'Harry. Il fallait avouer qu'un pantalon vert troué sur le devant, à la braguette cassée et une chemise rouge à carreaux jaunes étaient vraiment l'exemple même du mauvais goût en matière vestimentaire. Il s'apprêtait à en faire part à son amie quand cette dernière sortit d'un geste fluide sa baguette de sa poche. Elle observa les vieux vêtements de Dudley (Harry n'avait jamais vraiment aimé faire les magasins…) d'un air critique puis son regard se tourna vers lui. Elle le détailla des pieds à la tête sans faire grand cas de son rougissement face à son regard scrutateur. Elle se concentra de nouveau sur le pantalon, il fallait quelque chose de moulant sans être vulgaire, quoiqu'elle pouvait se rattraper en lui faisant une chemise qui lui donnerait un air classe. Elle sourit et fit un geste leste de la baguette. Elle murmura des paroles en latin alors qu'un faisceau de lumière dorée se dirigeait sur le pantalon de velours vert hideux, le transformant en un pantalon de cuir noir corbeau. Elle sourit, satisfaite, et se pencha vers la chemise élimée. Il fallait une coupe classique et une couleur neutre pour que l'effet fasse séduisant et charmeur et non vulgaire sans oublier bien sûr qu'elle devait être courte. Ce serait un crime de cacher les fesses si fermes et rebondies de son ami. Harry, qui la regardait faire sans piper mot, sursauta quand elle s'adressa à lui :
.. « Vert ou blanc ? »
Il la regarda sans comprendre durant quelque instant. De quoi parlait-elle ? Hermione releva les yeux verts du Survivant qui l'observait sans comprendre. Elle se demandait brièvement ce qu'il y avait de si compliqué dans sa question pour qu'il la regarde avec cet air particulièrement niais et ridicule. Elle souffla d'exaspération en déclarant, irritée :
.. « La chemise, verte ou blanche ? »
Il hocha doucement la tête et observa la chemise et le pantalon de cuir noir. Il se souvenait avoir vu un très beau mâle porter un pantalon noir et une chemise blanche qui l'avait rendu horriblement sexy. Tellement sexy que lui-même en avait bandé, découvrant par la même sa sexualité en plein milieu du Londres moldu un jour de marché (je ne vous dis pas l'angoisse d'avoir la trique dans un endroit pareil). Il sourit à sa Mione qui le regardait avec impatience avant de dire d'une voix excitée :
.. « Blanche. »
Elle acquiesça vaguement en marmonnant :
.. « C'est bien mon avis. »
Elle refit un geste de la baguette et un faisceau blanc rendit la chemise blanche et légèrement plus courte, elle tombait à présent pile au-dessus de ses fesses et le tissu était plus léger et légèrement transparent. Juste assez pour ne pas voir grand-chose mais qui laissait place à beaucoup d'imagination. Elle tourna un regard ravi vers lui tout en lui tendant ses nouveaux vêtements :
.. « Et voila, tu seras à croquer dans ces habits crois-moi. »
Il saisit les habits et toucha avec ravissement le vrai cuir noir qu'il avait entre les mains. Il huma l'odeur si particulière du tissu en tremblant d'anticipation, il avait vraiment hâte d'essayer cette pure merveille à la coupe parfaitement moulante. Il la remercia avec chaleur tout en ajoutant, à demi-sérieux :
.. « Il faudra que tu m'apprennes ce sort. »
Elle rigola quelques instants en le voyant s'extasier sur le pantalon de cuir. Ce style de vêtements faisait vraiment craquer les gays. Comme quoi, toutes les rumeurs sur les homosexuels n'étaient pas pieuses.
Elle lui sourit et répliqua doucement tout en se dirigeant, avec une serviette et une trousse de toilette, vers la salle de bain :
.. « Si tu veux mais en attendant, il vaudrait mieux que l'on se douche en vitesse si on veut avoir le temps de se préparer. »
Il la suivit docilement, un sourire ravi accroché aux lèvres. Oui, ce soir il en connaissait deux qui allaient en baver. Il entra, tout guilleret, dans une cabine de douche, sous le regard indulgent et amusé d'Hermione, qui devinait aisément le cheminement de ses pensées. Elle-même espérait attirer l'attention d'une de ses Professeurs, juste pour savoir et comprendre pourquoi elle avait rêvé être embrassée et caressée par elle. Elle rougit légèrement en se demandant comment elle allait faire pour la regarder en face après cela durant les cours ou même ce soir durant le repas. Elle sourit d'un air rebelle, elle aussi allait tenter de séduire une de ses Professeurs. Elle se glissa sous l'eau brûlante de la douche avec un soupir de soulagement. Rien de mieux qu'une douche bien chaude pour se détendre.
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Minerva Macgonagall marchait d'un pas vif dans les couloirs qui menait à la salle commune de ses lions. Albus lui avait demandé d'allait vérifier si Monsieur Potter et Miss Granger comptaient descendre dîner en leur compagnie. Tous les Professeurs et le jeune Polin Pollux étaient déjà attablés. Elle gloussa légèrement en pensent au nom de ce pauvre petit Poufsouffle. Avec un nom aussi ridicule, il devait subir diverses railleries de la part de ses camarades.
Elle pressa le pas en songeant au regard malicieux du Directeur lorsqu'il lui avait confié sa requête. Comme s'il lui assurait qu'elle n'allait pas regretter d'avoir dû parcourir tout le château à la recherche des deux Griffondors absents à l'appel. Elle arriva devant le tableau de la Grosse Dame qui la laissa rentrer à l'énoncé du mot de passe. Elle pénétra dans l'antre des lions ou régnait un silence pesant. Elle se dirigea en premier vers le dortoir des filles de cinquième année qui se trouvait à sa gauche. Elle entra dans le dortoir et appela Miss Granger en vain. Elle se dirigea vers la salle de bain mais aucune trace ne montrait que quelqu'un était venu ici récemment. Elle souffla d'impatience et repartit dans la salle commune afin d'emprunter le chemin du dortoir des garçons d'où retentissaient quelques éclats de voix. Elle entra, avec la ferme intention de corriger les deux resquilleurs, mais elle resta figée par la vision qui s'offrait à elle.
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Hermione sortit de la cabine de douche, entourée d'une serviette de bain humide, en emmenant avec elle une douce odeur de vanille et de fruit de la passion. Harry était déjà vêtu de son pantalon de cuir et de sa chemise qui lui allait vraiment à merveille. Il était magnifique, le pantalon moulait à la perfection ses longues jambes musclées et son postérieur ferme et rebondi tandis que la chemise laissait entrevoir agréablement les formes avantageuses de sa taille fine, son torse musclé et ses larges épaules. Elle sourit tendrement en le voyant s'escrimer avec ses cheveux en bataille. Il grognait et maugréait en tentant de les aplatir avec un peigne. Elle ne put résister et éclata de rire en le voyant faire la moue en regardant les cheveux qu'il avait tenté de dompter, encore plus rebelles qu'habituellement. Il sursauta et tourna vers elle un regard désespéré. Elle saisit sa baguette en souriant d'amusement et la pointa sur les cheveux en pagaille de son ami. Elle murmura une formule de séchage instantané mais manifestement, même par magie, ses cheveux refusèrent de céder et restèrent en bataille. Elle gloussa devant son air désespéré et angoissé alors qu'il s'observait dans le miroir. Elle s'approcha de lui et entreprit de lui faire une coiffure stylisée qui serait sexy. Elle lui ébouriffa les cheveux par magie en déplaça manuellement certaines mèches de si de là. Le résultat très satisfaisant qu'elle obtient lui arracha un sourire fier. Il était véritablement à tomber avec sa coupe nuit de folie. Il lui offrit un sourire éblouissant en se regardant dans le miroir. Magnifique. Il la remercia chaudement et se pencha vers le lavabo pour se brosser les dents. Elle lui sourit tendrement et sortit de la salle de bain pour se vêtir. Elle posa sa serviette sur le montant du lit d'Harry qu'elle entendait se brosser et mit ses sous-vêtements rapidement, mal à l'aise de se retrouver nue dans un dortoir de garçon. Elle saisit sa culotte en dentelle noire sans entendre la porte s'ouvrir.
Minerva sentit son visage rougir violemment à la vue d'une Hermione Granger aussi nue que le jour de sa naissance. La jeune fille avait cédé la place à une jeune femme magnifique. Le Professeur de Métamorphose ne put détourner les yeux de la vision de rêve que la jeune femme offrait malgré elle. Elle était vraiment de toute beauté. Des hanches étroites, une ferme poitrine proéminente, de longues jambes fines et de sublimes fesses bombées, ses longs cheveux humides s'égouttaient doucement sur sa peau de pêche qui luisait doucement sous la faible lumière du dortoir. Une fine toison de poils bruns cachait aux yeux du Professeur, le sexe de son élève qui mit rapidement sa culotte sans avoir remarqué que sa Directrice de Maison l'observait, tétanisé. Elle mit rapidement son soutien-gorge puis elle entreprit de se sécher les cheveux à l'aide de sa baguette.
Minerva sentit sa gorge s'assécher brusquement à la vue du corps cambré en arrière de son élève. Ses longs cheveux bruns virevoltaient sensuellement sous la force de son sort silencieux de séchage. Elle ne pouvait empêcher son regard de détailler la jeune fille. Une douce chaleur prit place dans son bassin alors qu'elle secouait la tête, faisant voler autour d'elle ses longs cheveux à présent ondulé et sec qui se reposèrent sur ses délicates épaules nues.
Hermione passa doucement ses mains dans ses cheveux en se demandant si sa coiffure plairait au Professeur qui occupait ses pensées depuis l'après midi. Un béguin d'adolescente, elle le savait mais elle avait envie de voir ce qu'il pouvait se passer si son Professeur répondait favorablement aux avances qu'elle comptait effectuer durant le dîner de ce soir. Elle gloussa légèrement de sa stupidité, jamais elle ne répondrait à ses avances du fait de leur grande différence d'âge mais elle avait envie de s'amuser un peu de temps en temps. Elle s'habilla rapidement d'une robe sorcière noire qui moulait merveilleusement bien son corps de jeune femme. Elle lissa les plis imaginaires qui ornait sa robe quand elle se tourna pour aller s'observer dans la salle de bain, elle croisa un regard vert d'eau obscurcit qui hantait ses pensées depuis peu. Elle sentit sa respiration se couper tandis qu'elle détaillait le visage rougi du Professeur Minerva Macgonagall.
Minerva sursauta légèrement quand la jeune préfète se tourne vers elle en l'observant avec surprise. Elle sentit son visage s'échauffer doucement en repensant au fait qu'elle avait sciemment observé son élève nue. Elle ne pourrait plus jamais la regarder de la même manière à présent. De plus, durant quelques minutes, elle avait ressenti du désir pour la jeune femme et cela la dégoûtait d'elle-même. Elle avait quasiment l'âge d'être sa grand-mère. Elle s'apprêtait à dire quelque chose quand Harry Potter sortit de la salle de bain avec un grand sourire aux lèvres et un regard rêveur vers la jeune fille qui gloussa légèrement. Sans qu'elle ne sache pourquoi, elle ressentit un brusque accès de jalousie envers le jeune Potter qui devait sortir avec la jeune fille au vue du regard plein d'amour qu'ils échangeaient devant elle. Elle se molesta de ressentir de la jalousie pour une élève, elle n'avait pas le droit, même si dans le règlement de Poudlard, aucune règle n'interdisait les relations Élèves/Professeurs, elle ne pouvait pas ressentir du désir pour une de ses élèves. Elle ferma les yeux et respira un bon coup et déclara d'une voix plus froide qu'elle ne pensait :
.. « Miss Granger ! Puis-je savoir ce que vous faites dans le dortoir des garçons, nue qui plus est ??? »
Hermione regarda son Professeur avec des yeux ronds :
.. « Comment saviez-vous que … »
Elle s'interrompit brusquement au vue de la soudaine rougeur qui avait embrasé le visage délicat du Professeur de Métamorphoses. Cette dernière écarquilla les yeux, elle s'était vendue toute seule. Il détourna le regard vers le jeune Survivant qui observait la scène sans comprendre. Si la sous-directrice avait continué à regarder la raison de son trouble, elle aurait pu voir un sourire charmeur illuminer le visage de la jeune préfète, un sourire charmeur et dévastateur. Hermione se sentit brusquement heureuse de voir que son Professeur serait peut être moins réticente qu'elle ne l'avait imaginé. De plus, cette dernière l'avait vu nue et n'avait pas pu bouger jusqu'à ce qu'elle la voit en voulant s'observer dans le miroir. Une légère rougeur pris place sur ses joues à l'idée du regard de son Professeur sur son corps qui, loin de la gêner, l'excitait étrangement.
Minerva respira posément tout en continuant d'éviter le regard brûlant de son élève. Elle ne pouvait se résoudre à croiser ses yeux noisette plein d'innocence alors qu'elle la désirait, oui, elle désirait la jeune fille comme rarement elle avait désiré quelqu'un. Elle était prête à parier que le Directeur savait pertinemment ce qu'elle verrait en allant chercher les jeunes gens pour le dîner. Le dîner ! Elle se racla la gorge et déclara à Harry Potter :
.. « Dépêchez-vous de vous préparer jeunes gens, tous les Professeurs sont déjà attablés ! »
Elle sortit précipitamment du dortoir silencieux, sans accorder un seul regard aux deux élèves, et se dirigea d'un pas vif jusqu'à la Grande Salle, des images d'une jeune femme nue hantant son esprit à chacun de ses pas.
Dans le dortoir, Harry et Hermione respirèrent un grand coup pour se redonner le courage qui faisait la fierté de leur maison et se dirigèrent également vers la Grande Salle avec une seule et unique pensée en tête :
Ce soir, je saurai…
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La Grande Salle était, comme à son habitude, conviviale et chaleureuse, bien que nettement moins bruyante qu'à l'accoutumé. En effet, la salle qui contenait chaque jour environ cinq cents élèves n'abritait en son sein, pour ce premier repas de vacances, que neuf personnes. Les Professeurs Trewlaney, Sinistra, Flitwick, Hagrid, McGonagall, Snape, Malfoy et le Directeur Albus Dumbledore ainsi qu'un petit élève d'aspect frêle et chétif nommé Polin Pollux. Les quatre premiers se trouvaient à gauche du directeur avec le jeune élève tandis que les trois autres étaient assis à sa droite. Ne restait que deux place face aux trois Professeurs qui restaient inoccupé pour le moment.
Severus exultait intérieurement, son amour devait se placer juste en face de lui et de Lucius, le rêve pour leur première phase d'approche qui consistait à flirter légèrement avec le jeune homme. Un sourire se dessina sur les lèvres fines du Professeur de Potions, il avait vraiment hâte que son futur amant daigne enfin venir se joindre à eux, cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pu se repaître de la vision de son corps. Minerva, contrairement a son collègue, était assez mal à l'aise de devoir dîner en compagnie de la jeune préfète des Griffondors. Une chaleur traîtresse s'immisça au creux de ses reins, la faisant quelque peu rougir. Elle but un peu de jus de citrouille pour masquer sa gène et reporta son intention sur sa conversion avec le Professeur Dumbledore sur les bonbons Moldus qu'il avait eu le grand plaisir de goûter en visitant une fabrique mondialement connue de sucreries en tout genre.
Severus et Lucius conversaient à voix basse quand leur souffle se coupa brusquement à la vue plus que délectable qui se dressait devant leurs yeux avides, leur amour venait d'entrer dans la Grande Salle.
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Harry et Hermione marchaient doucement dans les couloirs du château avec une étrange boule dans la gorge. Harry, car il allait manger en face de ses deux fantasmes et qu'il avait préparé une tactique de séduction imparable et mondialement connue de tous et Hermione car elle se sentait toute chose depuis qu'elle avait croisé cette lueur de pur désir dans les yeux clairs de sa Directrice de Maison et parce qu'elle avait, elle aussi, préparé un petit jeu de séduction pour l'Écossaise.
Ils arrivèrent devant la Grande Salle d'où leur parvenait des bruit de couverts et de conversation assourdis, renforçant par la même l'étau qui enserrait leurs poumons. Hermione serra la main de son ami en signe de soutien et pénétra dans la salle suivit de près par le Survivant qui souffla, au préalable, un grand coup pour se donner du courage et pour masquer son stress.
Harry entra d'une démarche digne et assurée alors que son cœur dansait la Lambada. Bien qu'il n'en montre rien, il était secrètement au comble du bonheur à la vue de ses deux professeurs si ardemment désirés et qui l'observaient avec une envie démesurée. Il sourit doucement en s'installent devant eux tandis qu'une petit rougeur prenait place sur ses joues.
Mon cœur, respire et joue les indifférents, ça ne les excitera que plus et comme ça tu fais l'inaccessible. La classe.
Oui, oui, je sais. Bon, respirer un grand coup, discuter tranquillement avec Dumbledore qui me regarde avec des lampes à la place des yeux et jouer l'indifférent. Trop facile.
Harry se redressa sur sa chaise et entama une petite conversation avec son mentor qui se trouvait en face de lui, à trois chaises d'écart de sa propre place. La discussion portait sur sa santé et ce qu'il désirait faire à sa sortie de Poudlard. Il essaya tant bien que mal de répondre aux questions du plus grand sorcier de tous les temps malgré le fait qu'il était quelque peu distrait par deux regards fixes qui ne le lâchaient pas pour son plus grand plaisir.
Hermione s'était placée tout naturellement face au Professeur McGonagall qui semblait faire tout son possible pour ne pas croiser son regard. Elle se servit dans les différents plats face à elle tout en écoutant distraitement la conversation entre son ami et le Directeur qui, étrangement, étaient les seuls à parler de leur côté de la table. Elle sourit doucement en dégustant sa tourte au poulet. Elle n'avait visiblement pas tord en conseillant à Harry de tenter un rapprochement entre lui et les deux Professeurs, vu les regards desdits Professeurs, c'était dans la poche pour son camarade qui était d'ailleurs tout à fait conscient du centre d'intérêt dans lequel il était et qui semblait s'en délecter. Il rougissait et souriait tout en parlant avec le Directeur au grand amusement d'Hermione qui l'observait discrètement avec un air tendre. Elle devait, elle aussi, attirer l'attention de son Écossaise quand une idée vrilla ses pensées, la faisant quelque peu rougir.
J'ose ou je n'ose pas.
Voyant sa voisine toujours absorbée par son plat sans prêter la moindre attention pour elle, elle osa.
Hermione déchaussa silencieusement une de ses ballerines noires et tendit doucement son pied en direction de son Professeur. Elle buta contre le pied de la Directrice de Maison des Lions qui sursauta quelque peu face à ce contact inconnu. Elle releva le visage vers la jeune fille qui l'observait avec un sourire en coin faisant par la même battre violemment son cœur. Elle rougit violemment en sentant un pied déchaussé monter longuement sous ses robes de sorcière et toucher la peau nue de ses jambes. Hermione souriait sans détourner ses yeux charmeurs de ceux, surpris et gênés, de son Professeur. Elle fit monter doucement son pied le long de la jambe fine et imberbe de la femme tout en se délectant des frissons qu'elle sentait durant ses douces caresses. Elle remonta jusqu'à la cuisse et redescendit tout aussi doucement, savourant par la même la texture soyeuse de la peau de l'Écossaise. Elle reprit son dîner, un sourire satisfait aux lèvres, sans pour autant cesser ses caresses sous la table des Professeurs qui n'avaient, à priori, rien remarqué. Minerva, pour sa part, ne savait plus ou se mettre, elle sentait avec plaisir ce pied fin caresser sensuellement sa jambe et ce, devant une bonne partie de l'équipe professorale qui ne se doutait manifestement de rien. Elle voulait retirer ce pied qui attisait en elle les prémices du désir mais elle ne pouvait pas sans attirer l'attention de Dumbledore sur elle. Elle souffla un grand coup tout en dévisageant son élève qui continuait à manger comme si de rien était. Elle était tout de même secrètement impressionnée de l'audace de la jeune fille même si elle n'en montrait rien. Elle-même n'aurait jamais osé faire cela à la jeune fille et encore moins devant d'autres personnes susceptibles de le remarquer. Elle ferma brièvement les yeux tout en savourant avec délice son élève la caresser doucement de plus en plus haut. Elle rapprocha inconsciemment son corps plus près de la table afin de mieux se délecter de son contact intime et enivrant sans remarquer le sourire heureux et pleinement satisfait de la jeune fille qui se délectait de cette peau si douce qu'elle imaginait nacrée. Magnifique.
Severus et Lucius ne pouvaient cesser de regarder leur amour qui discutait avec leur Directeur, les ignorants totalement. Ils avaient senti le début d'une érection poindre à la vue du jeune homme dans ce pantalon si serré qui montrait à merveille ses fesses si belles et rondes et ses longues jambes musclées. De même que cette fine chemise blanche qui ne cachait rien des magnifiques pectoraux et du ventre plat du Gryffondor et qui rehaussait avec beauté le teint mat du jeune homme. Il était vraiment magnifique avec ses cheveux en bataille, comme s'il venait de faire l'amour avec passion avant de venir dîner. Ils avaient d'ailleurs toutes les peines du monde à se contenir pour ne pas le prendre là, sur cette table et devant tout le monde. Il était si beau, si bandant et il transpirait la luxure par tous les pores de sa peau. Une merveille de la nature conçut pour se repaître dans cette magnificence apportée par les Dieux. Un ange, oui, il était tel un ange. Innocent, beau et naturel. Le plus pur des joyaux que la terre n'ait jamais porté. Et ils le voulaient atrocement. Severus sentit son érection durcir à la vue du sourire désarmant et des joues rougies de son amour. Il serra les dents et crispa sa main sur la cuisse de son premier amour qui gloussa doucement. L'aristocrate se dit qu'ils ne pouvaient pas attendre plus longtemps. Un sourire étira les lèvres fines de Lucius qui se pencha doucement vers son amant pour murmurer d'une voix suave :
.. « Le début des festivités commence amour… »
Severus se tourna vers Lucius, qui était en bout de table, et l'observa avec surprise. Il le vit regarder les autres convives qui dînaient et discutaient joyeusement avant de se glisser souplement sous la table. Le Maître des Potions allait se pencher pour demander à son compagnon ce qu'il faisait, quand il entendit Harry hoqueter violemment de surprise et se tendre soudainement. Il releva la tête et observa le visage rouge de Potter qui l'observait avec de grands yeux ronds. Un sourire lubrique étira ses lèvres, il se doutait parfaitement de ce que l'aristocrate comptait faire sous cette table. Il ne détacha pas ses yeux du visage vermeil de son amour qui se cambra brusquement et fort peu discrètement contre la table tout en poussant un long gémissement rauque, s'attirant par la même tous les regards de la table mis à part ceux de Miss Granger et du Professeur McGonagall qui semblait dans un état second. Étrange.
Dumbledore se racla quelque peu la gorge, une rougeur insidieuse prenant place sur ses joues, tandis qu'il demandait d'une voix calme et vaguement inquiète :
.. « Harry mon garçon, quelque chose ne va pas ? »
.. « Hum… Si, si… Je… J'ai avalé de travers… et… Je me suis cogné le pied… C'est rien… Désolé. »
Le Directeur de la plus prestigieuse école de sorcellerie ne releva pas le fait qu'il ne mangeait aucunement pendant qu'il lui parlait, ni si sa soudaine réaction n'avait pas plutôt un rapport avec le fait qu'un de ses Professeurs venait juste de disparaître sous la table avant qu'il ne se tende. Il ne voulait absolument pas savoir ce qu'il se passait en dessous bien qu'un petit sourire tendre pris place sur son visage. Il ne concevait évidemment pas le fait que ses Professeurs et ses élèves aient des rapports de nature sexuelle en plein milieu d'un repas, même discrètement, mais il voulait à tout prix caser les trois hommes ensemble ainsi que les deux femmes. Il avait, bien entendu, remarqué le manège et les regards de Miss Granger et de son Professeur de Métamorphose ainsi que le désir dans les yeux de ses deux espions pour le jeune Survivant. Rien n'échappait à son regard perçant. Il se détourna vers Fillius et Hagrid qui parlaient de Dragons afin de laisser une certaine intimité aux cinq autres qui semblaient avoir momentanément oublié qu'ils étaient en public. Avec un sourire affectueux, Dumbledore pensa que, décidément, la guerre avait opéré bien des changements sur son personnel et ses élèves, enfin, seulement une petite partie d'entre eux… et heureusement.
Lucius arriva rapidement face à l'entrejambe de son second amour avec un sourire lubrique et ravi aux lèvres. Il commençait à tendre les mains vers le fruit de son désir quand un mouvement sur sa gauche l'interpella. Il tourna la tête avant de rester comme deux ronds de flanc et les mains tendues dans le vide. Il vit avec stupeur la longue jambe fine de Granger disparaître sous les robes vertes de sa collègue qui se laissait faire.
Ma foi pourquoi pas.
Sans plus se préoccuper des affaires des deux femmes, il s'agenouilla face à son amour qui tapait du pied avec énervement ou impatience. Il sourit doucement et approcha ses deux longues mains fines vers les cuisses musclées qu'il caressa rapidement à travers le pantalon de cuir brillant et outrageusement moulant. Il sentit son amour sursauter violemment tandis qu'il défaisait rapidement la braguette tout en saisissant le sexe mou du jeune homme dont le corps était parcouru de frissons. Il embrassa légèrement le gland et la longueur du pénis qui grossissait lentement entre ses doigts agiles qui le malaxaient tendrement. Il continua son petit traitement jusqu'à ce que la verge soit en érection, ce qui prit moins d'une minute, avant de l'engloutir entièrement avec félicité. Il soupira de désir et de contentement en saisissant sa propre verge déjà bien érigée pour y imprimer un long mouvement de va-et-vient langoureux. Depuis le temps qu'il voulait le goûter, il était aux anges, prendre en bouche le jeune homme si désiré, à la vue et à l'insu de tous, était extrêmement excitant. Il sentit son doux Griffondor se cambrer violemment et pousser un long gémissement tremblant. Sa propre érection tressaillit délicieusement à l'entente de ce son divin, il accéléra le rythme de sa main tout en continuant de sucer le Griffondor aussi lentement que possible pour le savourer au maximum. Il entendit vaguement Dumbledore parler et Harry répondre d'une voix tremblante et défaillante, ce qui le fit sourire et glousser doucement, l'érection toujours en bouche d'où s'écoulait doucement les premières gouttes de liquide séminal.
Harry se liquéfia sur place en sentant des mains caresser ses cuisses et ouvrir sa braguette rapidement avant de saisir tendrement son sexe. Il tourna la tête vers Snape qui l'observait intensément, un sourire lubrique aux lèvres et les deux mains jointes sous son visage pâle. Il tourna la tête vers la place ou devait se trouver Lucius et qui était vide. Il sentit une puissante érection naître entre ses jambes en imaginant le blond à genoux sous la table en train de le masturber doucement. Des frissons parcoururent son corps en sentant les lèvres fines de son fantasme embrasser son sexe avec douceur et ses mains qu'il savait fines et élégante le malaxer tendrement et avec amour. Il ne pouvait pas détacher les yeux des deux puits sombre qui l'observaient avec une lueur lubrique et de désir, si intensément. Il tenta de se reprendre quand il se sentit brusquement happé dans une antre chaude et humide qui le fit se cambrer et gémir de volupté sous le traitement et les sensations jusque-là inconnues. Il releva un visage qu'il savait rougi au vue de la chaleur qui se diffusait sous sa peau vers Dumbledore qui l'observait avec son éternel pétillement amusé et une légère rougeur au niveau des pommettes. Il pria un instant tous les Dieux dont il connaissait le nom pour que son mentor ne sache pas ce qui se tramait juste en dessous de la table. Il vit avec horreur que toute les autres personnes de la table l'observaient avec inquiétude et curiosité tandis que Lucius continuait de le sucer avec dévotion avec une lenteur presque douloureuse. Il se racla la gorge difficilement et trouva une excuse pour justifier son étrange comportement. Il se rendit compte avec angoisse que sa voix tremblante et vacillante contenait de nombreux soupirs de bien être ce qui n'échappa pas au Directeur et au Professeur des Potions qui observait la scène avec délectation. Il se rendait compte que son excuse était vraiment bancale étant donné qu'il n'avait pas encore débuté son repas et qu'il parlait avec le Directeur qui d'ailleurs se détourna vers le côté gauche de la table dont il était le centre.
Harry braqua son regard sur celui de son vis-à-vis tout en gémissant doucement. Il fit passer ses mains sous la table dans les longs cheveux d'or pur qu'il massa et caressa doucement en remerciement de ce que son Professeur faisait. Il entortilla ses doigts entre les mèches fines et souples avec un soupir de bonheur. Ses cheveux étaient si doux que s'en était un véritable délice que de les toucher pendant qu'il faisait des va-et-vient tendre sur son érection extrêmement dure et douloureuse. Il sentait tous ses membres trembler tellement la sensation de la bouche du Serpentard était divine, de plus, le regard de Snape l'excitait violemment tout comme le fait de savoir que tout le monde pouvait le voir ou remarquer qu'un Professeur venait de disparaître subitement sous leurs yeux. Il sentit les lèvres fines de son amour se resserrer autour de lui et sa vision se troubla. Il était au supplice et c'était tellement bon, divin, merveilleux. Mais il devait à tout prix retenir les gémissements et cris de plaisir qui voulaient à tout prix franchir ses lèvres fermement closes. Il commença doucement à onduler des hanches tout en maintenant la tête de Lucius bien en place. Il ferma les yeux, rompant ainsi le contact visuel avec son amour qui se délectait de la scène qu'il devait offrir à son regard perçant. Il sentait qu'il n'allait pas tarder à jouir en plein repas et devant une bonne partie du corps enseignant. Mais c'était tout de même un de ses plus grands fantasmes qui se réalisait. Ne manquait plus que Severus pour que le plaisir soit complet.
Lucius sentait avec ravissement le goût sucré de son futur amant dans sa bouche vorace, il ne tarderait pas à jouir, il le sentait dans les coups de hanches de plus en plus vifs du plus jeune et des gestes désordonnés dans ses cheveux qui l'exhortait silencieusement de le libérer de cette douce et divine torture. Mais Lucius ne voulait pas vivre ce moment de pur plaisir seul. Il tandit la main dans le vide durant quelques secondes avant de saisir un tissu qu'il connaissait par cœur pour l'avoir touché et senti un nombre de fois conséquent. Il tira doucement par à coups sur les longues robes de Severus afin qu'il le rejoigne et qu'ils goûtent ensemble a la saveur de leur amour.
Severus observait avec ravissement Harry se cambrer et gémir doucement sous les soins de Lucius tout en masturbant violemment son membre irrigué par cette vision si souvent rêvée. Il savait, pour avoir plus d'une fois subi la bouche délicieuse de son amant, qu'il était difficile de ne pas gémir sous la torture plus que jouissante qu'il infligeait à son sexe. Il savait à la perfection ou appuyer, ou lécher, ou mordre et ou embrasser pour que le plaisir soit tel que l'on s'abandonne entièrement à son bon vouloir. Harry avait les yeux mi-clos, perdu dans son propre regard, il se mordait la lèvre inférieure et sa bouche était fermement close ce qui n'empêchait pas le Professeur de potions d'entendre sa respiration saccadée et ses doux gémissements qui passaient pourtant inaperçus dans les discussions frivoles et futiles de leurs compagnons de table. Il vit avec envie Harry se cambrer de plus en plus, signe d'une prochaine délivrance bienfaitrice, quand il sentit une main tirer sur ses robes sombres. Il vit les yeux de son amour se fermer sous le plaisir avant de rejoindre Lucius sous la table, discrètement et sans être vu par le reste du corps Professoral ni par Minerva qui, étrangement, avait les yeux clos depuis un certain temps déjà. Il se glissa donc silencieusement jusqu'à son amant dont il voyait la tête faire de vifs aller et retour sur le sexe proéminent de leur amour dont les membres étaient assaillis par de violents tremblements et frissons. Lucius se plaça plus à droite et léchait en embrassant doucement l'érection tandis que Severus la prenait à son tour entièrement en bouche. Il sentit avec délectation Harry sursauter tandis qu'une de ses douces mains se perdait dans ses fin cheveux couleur ébène pour les presser et les tirer légèrement sous le plaisir qu'il ressentait par puissantes vagues de chaleur. Il gémit en sentant enfin le goût délicieux de celui qu'il désirait tant avec son amant. Sucré et un peu amer. Cette peau si douce et fragile sur ce pénis fièrement dressé pour eux. Il sourit doucement en s'activant brusquement autour du membre qu'il savait douloureux à présent tandis qu'il sentait les lèvres de son amour embrasser les testicules pleines et imberbes du jeune homme qui crispait ses mains dans leur cheveux. Il tendit une de ses mains pour caresser l'érection de Lucius alors que ce dernier faisait de même pour lui. Il aurait tant aimé être dans une chambre seule avec ses deux amours pour leur faire subir les pires outrages mais, il était tout de même heureux de savoir que le plus jeune ne semblait pas réfractaire à une relation à trois, bien au contraire.
Harry sursauta légèrement en sentant Lucius se retirer puis embrasser doucement son sexe alors qu'une autre bouche l'enfermait à son tour dans un cocon de chaleur et d'humidité merveilleuse. Il ouvrit brusquement les yeux et tomba sur deux chaises vides en face de lui. Il tourna la tête vers les autres personnes présentes qui discutaient joyeusement , mis à part Hermione qui mangeait doucement, tête baissée et le souffle un peu court et le Professeur McGonagall qui semblait étrangement dans le même état que lui-même, il préféra fermer les yeux et se concentrer sur le plaisir que lui prodiguait ses deux amours sans se soucier des autres personnes présentes et qui pouvaient le voir à tout moment. Il crispa ses mains dans les cheveux des deux Serpentards qui accélérèrent brusquement la cadence de leurs bouches et de leurs mains. Il ne put s'empêcher de gémir faiblement et de serrer assez durement ses mains dans leurs fin cheveux alors que des étoiles dansaient derrière ses yeux clos sous le plaisir qui secouait son corps. Il ne pouvait pas les regarder de peur de se faire remarquer et de jouir instantanément sous cette vision de rêve mais les imaginer en les sentant était le plus merveilleux des Eden.
Severus sentait son amour sur le point de jouir, il accéléra ses succions et son massage tandis qu'il sentait Lucius faire de même, ils pouvaient entendre les doux gémissements de leur amour au-dessus d'eux et c'était la plus belle mélodie qu'ils n'avaient jamais entendu. Les prémices du plaisir d'Harry envahirent sa bouche doucement tandis qu'il accélérait violemment sur le sexe de Lucius qui lui rendait la pareille. Il le sentit se tendre sous ses doigts qui se remplirent de la semence de son blond alors que lui-même jouissait dans la main de son premier amant avec volupté. Il serra fortement les lèvres autour de l'érection qu'il avait en bouche, sous la déferlante brutale d'un plaisir inouï et délicieux non sans laisser échapper un long gémissement rauque qui se répercuta sur le sexe du jeune Gryffondor qui jouissait violemment, il eu juste le temps de se retirer pour que Lucius puisse lui aussi goûter le sperme chaud de leur amour qui coula sur leurs lèvres jointes autour du gland du plus jeune.
Harry se cambra violemment dans un gémissement étouffé tandis qu'une pure lame de plaisir réchauffa violemment son corps couvert de sueur et de tremblements. Il jouit violemment dans les bouches qu'il sentait s'embrasser autour de son gland tout en déversant sa semence entre elles. Divin. Son corps resta quelques instants crispé dans une position assez étrange et très rigide avant de s'affaisser brusquement sur sa chaise dans un grand soupir de bien-être. Il caressa tendrement les cheveux de ses deux amours qui continuaient à s'embrasser doucement, autour de son sexe semi-érigé, avec félicité. C'était sans conteste mille fois mieux que dans ses rêves ou fantasmes éveillés. Il se sentait tellement bien, reposé et comblé à la perfection. Il se mit à sourire doucement sans s'être rendu compte qu'au plus fort de l'orgasme, il avait murmuré les noms de ses deux tourmenteurs qui, eux, avaient parfaitement entendu. Il caressa une dernière fois les longs cheveux de ses amours avant de reposer ses mains sur la table sans pour autant ouvrir les yeux, il se plaisait à ressentir pleinement les effets post-orgasmiques de son corps encore un peu tremblant. Il sentit ses deux amours embrasser une dernière fois son sexe à présent mou avant de le replacer dans sa barrière de cuir. Il soupira doucement, leur contact lui manquait déjà.
Severus et Lucius s'embrassaient à en perdre haleine tout en dégustant avec joie la semence sucrée et quelque peu amère de leur amour qui s'était violemment crispé, pour leur plus grand plaisir, tout en murmurant d'une voix tremblante et vacillante leur nom à chacun. Dire qu'ils en étaient heureux était vraiment un pur euphémisme, ils étaient littéralement aux anges, comblés et entièrement satisfaits de cette petite découverte qui présageait de folles nuits torrides. Ils sentaient tous deux avec joie leur amour caresser tendrement leurs cheveux en signe de remerciement silencieux. Le sexe à présent mou du jeune Gryffondor reposait aux creux de leurs mains jointes et entremêlées, ils l'embrassèrent doucement et avec amour une dernière fois avant de le replacer dans le pantalon de cuir que Severus referma doucement tout en caressant une dernière fois la peau douce du Survivant qui était magnifiquement couverte de sueur et encore assaillit de délicieux frissons post-orgasmique. Ils s'embrassèrent encore un peu, comme de jeunes adolescents, cachés sous la table, avant de lancer un bref evaneso sur leurs mains encore maculées de sperme. Lucius fut le premier à rejoindre sa place dans l'indifférence générale, rapidement suivit par Severus qui lui adressa un sourire comblé et heureux. Leur amour n'était pas contre une relation à trois en leur compagnie. Mais alors vraiment pas. Ils observèrent avec douceur et amour le visage rougi et luisant de sueur du Gryffondor qui souriait doucement de joie, comblé comme jamais, les yeux toujours clos. Profitant des derniers signes de son précédent orgasme. Il était pleinement heureux que sa première fois, du moins pour les préliminaires, ce soit faite avec les deux hommes qu'il aimait en secret depuis plusieurs mois maintenant. Il était doublement heureux d'être resté à Poudlard pour les fêtes.
Harry respira une grande bouffée d'air frais et ouvrit les yeux pour tomber sur les visages quelque peu rougis de ses deux amours qui l'observaient avec désir. Il se sentit rougir violemment quand il vit Severus se lécher les lèvres d'un geste suggestif et Lucius s'essuyer les coins de la bouche avant de porter à ses lèvres une substance imaginaire mais dont Harry connaissait pertinemment l'origine. Leurs regards lubriques et remplis de désir contenu lui rappelèrent un peu honteusement que ses deux amour eux n'avait pas pu jouir. Il ne pensait manifestement pas que les deux hommes s'étaient satisfaits manuellement et ensemble. L'idée de se glisser également sous la table était tentante, surtout que personne ne regardait dans sa direction mais, quand il vit qu'ils en étaient déjà au désert, il rongea son frein tout en pensant qu'il devrait utiliser sa carte du Maraudeur ce soir. Du moins, très tard dans la nuit. Il sourit doucement dans le vide avant de tendre ses deux jambes et de caresser avec douceur les mollets droit et gauche de ses deux amour qui l'observaient tendrement sans se rendre compte qu'à côté d'eux, Minerva McGonagall s'empêchait de crier sa jouissance.
Hermione sentait sa respiration devenir légèrement plus laborieuse au fur et à mesure que son pied nu remontait le long de la cuisse de sa Directrice de Maison qui gardait ses mains crispées sur la table, près de son assiette abandonnée. Elle avait vu ses deux Professeurs disparaître sous la table et elle avait entendu les bruits de succions et les soupirs des trois hommes près d'elle, cela n'avait fait que l'exciter plus brutalement de savoir ce qui se déroulait en dessous de cette table. De plus, elle savait que ses deux Professeurs devaient avoir vu que son pied traînait dans un endroit ou il ne devait certainement pas être mais cela l'excitait, cela attisait en elle et au creux de ses reins un feu brûlant et dévastateur qui la consumait intérieurement pour son plus grand plaisir. De plus, elle entendait aussi les gémissements de la sous-directrice qui semblait grandement apprécier ce qu'elle faisait sous cette fameuse table à la vue et à l'insu de tous. Elle délaissa son dîner à présent froid et glissa une de ses mains sur son entrejambe humide de plaisir qu'elle caressa doucement tandis que son pied remontait beaucoup plus haut que les fois précédentes. Elle était à la limite de l'orgasme sans s'être touchée et en caressant une femme. Aucun doute possible, elle était irrémédiablement lesbienne et, étrangement, plus que satisfaite de cet état de fait.
Minerva sursauta légèrement et étouffa tant bien que mal un gémissement tandis qu'elle sentait le pied de son élèves caresser doucement son intimité brûlante de désir et humide avec douceur. C'était tellement bon et excitant comme situation mais, il lui en fallait plus, beaucoup plus que ses légers effleurements. Elle saisit le pied brusquement et, contrairement à ce que pensa Hermione qui avait senti les douces mains se refermer autour de sa cheville avec angoisse, elle le rapprocha violemment de son sexe tout en se frottant outrageusement contre le membre avec un plaisir inouï. Hermione augmenta le rythme de sa main en sentant un liquide quelque peu visqueux contre ses pieds, le même qui s'écoulait doucement de son propre vagin en feu. Elle ouvrit les yeux et croisa le regard brûlant de Minerva qui l'observait avec un désir grandissant tout en caressant doucement et tendrement le pied qui lui prodiguait autant de plaisir. De quoi devenir fétichiste.
Hermione ferma légèrement ses yeux en se tendant sur sa chaise, sa partenaire caressait langoureusement sa cheville sensible et délicate avec volupté et elle adorait cela. Elle sentit son Professeur accélérer subitement les mouvements de son pied avant de se crisper entièrement, les yeux clos et la bouche fermement serrée, il ne lui en fallut pas plus pour atteindre, elle aussi, son premier orgasme. Les doigts fermement pressés contre son bouton de chaire si sensible, elle se cambra violemment sur sa chaise, provoquant une plus grande pression contre l'intimité de l'Écossaise qui gémit faiblement d'une voix tremblante. Le souffle erratique et les membres tremblants, la jeune Gryffondor se redressa difficilement sur sa chaise sans pour autant cesser les caresses qu'elle prodiguait sur le mollet assailli de doux frissons post-orgasmiques du Professeur de Métamorphoses. Elle contempla tendrement sa Directrice de Maison qui essayait tant bien que mal de reprendre contenance sous cette déferlante de plaisir qu'elle n'avait pas éprouvé depuis de nombreuses années déjà. Jouissif était le seul mot qui venait à l'esprit de la studieuse élève des rouges et or. Son corps en sueur était parcouru de doux frissons de bien-être et elle se sentait apaisée comme jamais. Elle n'avait qu'une hâte, recommencer une expérience similaire dans un endroit plus calme et surtout, désert. Minerva ouvrit les yeux et tomba sur un regard noisette qui la contemplait gentiment avec un petit sourire satisfait et apaisée aux lèvres. Elle lui rendit son sourire avec plaisir et reconnaissance avant de se gifler violemment mentalement.
C'est une élève, bon sang !! Minerva, tu te calmes et tu fais comme si de rien n'était !!!
Elle se redressa et entreprit de terminer son dîner à présent froid sans pour autant parvenir à trouver la force de décaler sa jambe du pied de son élève qui recommençait tendrement à effleurer sa jambe. Elle se pencha légèrement vers le broc qui se trouvait quelque peu sur sa gauche et qui se remplit magiquement d'un liquide sombre. Le vin des elfes qui ne se dégustait qu'après les repas dans les coutumes sorcières. Elle servit les cinq coupes vide des personnes présentes sur le côté de la table tout en notant distraitement qu'ils n'avaient, eux non plus, quasiment pas touché à leur dîner. Elle se demanda avec angoisse si un des trois hommes avaient remarqué quelque chose, avant de se dire que si tel était le cas, ils l'auraient sûrement interrompu avant qu'elle ne fasse cette maudite erreur. Elle ne pensait pas qu'à son âge, la cinquantaine bien tassé, elle pouvait se laisser dicter par ses hormones. Elle reposa la cruche à présent vide et se saisit de la coupe qu'elle porta à ses lèvres alors que les autres occupants de la table faisaient de même. Ils vidèrent tous leurs verres pour reprendre contenance et apaiser la soif qui avait suivit cette petite et incongrue séance de pur plaisir, pour les uns comme pour les autres, malgré ce que certaines pensaient. Il y eu un petit moment de flottement parmi les trois Professeurs et les deux élèves, avant qu'Harry ne se décide à se couper un morceau généreux de tarte à la mélasse sous le regard moqueur des deux hommes. Hermione se servit d'un peu de mousse au chocolat qu'elle commença à porter à ses lèvres sans quitter des yeux une Minerva de nouveau rougissante, quand une vive lumière aveuglante enveloppa les trois Professeurs et les deux élèves qui tombèrent évanouis sous les regards horrifiés et surpris du reste de la tablée…
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CA Y EST !!!
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Alors ? Quand pensez-vous de se premier chapitre ? Donnez-moi votre avis, je continue, j'arrête ou je laisse ma place à une autre ???? J'accepte toute les critiques, message d'amour inconditionnelle, de loyauté indéfectible mais aussi les menace de morts et les insultes (je suis un peu maso sur les bords --')
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En espérant que vous n'avez pas trouvé sa trop pathétique et que vous avez pris du bon temps en ma compagnie.
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Je vous fais de gros bisou et vous dit BRAVO si vous avez eus le courage de me lire jusqu'ici lol
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ENCORE MERCI A JUSTE-UN-ANGE QUI EST UNE BETA FORMIDABLE^^
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**MERCIIIIIIIIIIIIIIIII**
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A BIENTOT J'ESPERE !!!!!!!!
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°~*~*~*Cordialement Pauline*~*~*~°
