CHAPITRE 1:
Voici ma nouvelle traduction d'une fiction anglaise écrite par Priya Ashok, dont j'ai la permission pour traduire son histoire. Cette fiction est déconseillée aux fans de Dumby, Ron et Ginny. C'est un HP/SS sans slash mais plutôt dans une relation paternelle.
Je ne publierais pas aussi souvent que pour mon autre traduction, car comme vous l'avez remarqué les chapitres sont plutôt longs et je n'ai que deux ou trois chapitres d'avance.
Voilà j'ai fini avec mon bla bla et je vous laisse découvrir cette histoire qui m'a passionnée.
Harry venait juste de perdre Sirius au Département des Mystères et Dumbledore lui avait révélé le contenu de la prophétie. L'année scolaire se terminait dans quinze jours, date à laquelle Harry devrait avoir fini son deuil. Après cela commençaient les vacances et avec elles l'arrivée des railleries et moqueries des Dursley. Ron et Hermione étaient à l'infirmerie, en compagnie de Ginny, Neville et Luna. Il avait été le seul déclaré en pleine forme par Mme Pomfresh ; les autres étant toujours en train de récupérer.
Neville et Luna seraient relâchés le lendemain, alors que Ron, Hermione et Ginny resteraient jusqu'à ce que l'infirmière de l'école qui régnait sur l'infirmerie avec une poigne de fer juge qu'ils soient aptes à être relâchés. Harry soupira amèrement alors qu'il marchait dans les couloirs déserts de l'école qui était devenue sa maison ces cinq dernières années. Les cours avaient été annulés après les BUSES et de nombreux étudiants étaient rentrés chez eux plus tôt suite à la mise en lumière que Voldemort était bien vivant, en pleine forme et effrayant.
Aucune affection ne lui avait été montrée quand il était enfant et ses interrogations et prières la nuit consistaient en pourquoi Dieu l'avait laissé en vie quand ses parents avaient dû mourir. C'était à cause de cela qu'il avait dû vivre dans un placard à balais et travailler comme un esclave. Sa soif de connaissance avait été complètement écrasée par les Dursley et ses meilleurs devoirs avaient eu pour résultat de subtiles menaces et ensuite Harry avait été forcé de s'assurer qu'il n'avait jamais de meilleurs résultats que son cousin.
Au fil des ans, sa passion pour connaître et apprendre avait été ternie à un tel point qu'il n'était qu'un étudiant moyen au lieu de l'étudiant avide et rempli d'excitation et d'enthousiasme à apprendre de nouvelles choses qu'il avait été quand il était entré pour la première fois à l'école moldue.
Il ne sut jamais ce que c'était que d'être respecté pour soi et sa confiance en lui et son amour propre avaient pris un tel coup qu'il n'avait jamais osé s'extérioriser, ne donnant jamais son opinion à moins qu'on ne le lui demande expressément et même dans ce cas était très prudent et ne donnait jamais un avis contradictoire s'il pouvait l'éviter.
Une fois arrivé dans le monde magique, il avait été mis sur un piedestal et descendu tellement de fois au point de ne plus savoir où il se situait. Néanmoins il avait été ravi au début puisqu'il avait pensé que sa personne était reconnue à sa juste valeur. Quelle désillusion !
Sa tante et son oncle ne le désignaient que par le monstre ; l'appeler Harry aurait signifié lui montrer trop de respect. Le monde sorcier avait fait de même. Ils l'appellent le « garçon qui a survécu », quand il était dans ses bonnes grâces, aliéné mental, fou et un idiot qui recherche l'attention dans le cas contraire. De l'avis d'Harry c'était pire dans la mesure où avec les Dursley il y avait au moins une constante.
Ils lui ont toujours dit qu'ils le détestaient et ne voulaient pas de lui ; il était indigne d'amour et de respect, deux choses qui constituaient les bases de la vie selon Harry. Une bonne vie selon lui signifie être accepté pour ce que l'on est et être respecté. Deux choses qu'il n'a jamais connues dans sa vie. Ici dans le monde sorcier, on l'avait jeté la tête la première dans des choses qui n'étaient pas de son fait et il avait été forcé de les gérer.
Quand Sirius avait surgi dans sa vie il avait donné à Harry le courage d'espérer, d'oser se sentir voulu en tant que personne et non en tant que le vainqueur de Voldemort ou du garçon qui a survécu dont les seuls objectifs dans la vie sont de se plier aux caprices et envies du public et ensuite de disparaître de la circulation docilement.
Désormais, pensa Harry alors que des larmes menaçaient de couler le long de ses joues, une fois encore, après la mort de ses parents quand il avait vécu toutes ces années une vie indigne et sans amour, il s'était assuré que personne ne l'aimerait et qu'il n'aimerait personne. (Désolée mais en anglais la phrase n'a pas beaucoup de sens). Ce qui le rendait encore plus amer était le fait qu'il était responsable de la mort de la seule personne qui avait vu Harry dans le Monstre et le garçon qui a survécu.
Pourquoi, oh pourquoi est-ce qu'il n'avait pas eu la présence d'esprit de voir le paquet que Sirius lui avait donné ? Pourquoi avait-il fait confiance à un elfe de maison qui avait toujours montré qu'il n'était pas digne de confiance ? Harry prit sa tête dans ses mains alors qu'il s'appuyait contre le mur. Il souhaitait pouvoir s'enfuir quelque part ; quelque part où pouvoir guérir et panser ses blessures en privé, mais pour lui, même cela lui était refusé.
Il resta là un bon moment à fixer le mur en face de lui avec les yeux dans le vide, et ensuite, avec un soupir, partit en direction de l'infirmerie sous sa cape d'invisibilité. Il ne voulait pas être salué ou bombardé de questions par les nombreux admirateurs au sujet de Voldemort; les mêmes qui pensaient qu'il était fou il y a seulement encore quelques jours.
Il se lança un charme de silence alors qu'une première année avait entendu ses pas, et ne voyant personne avait glapie de terreur. Il se lança également un sort pour qu'on ne le remarque pas et lentement s'approcha de la porte de l'infirmerie. Hermione ne s'était pas encore réveillée et Ron et Ginny étaient debout bien que Madame Pomfresh ait insisté pour qu'ils restent au lit pendant au moins trois jours.
Les portes de l'infirmerie étaient grandes ouvertes comme toujours et Harry, oubliant qu'il était sous la cape d'invisibilité, un charme de silence et un pour ne pas être remarqué, regarda Ron qui était occupé à passer au crible les bonbons pour en trouver un qu'il aimait et dit, « Hé, Ron, Ginny, comment allez-vous ? »
Il s'arrêta alors qu'aucun son ne sortit et un sourire triste se dessina sur son visage alors qu'il réalisa qu'il était sous un sort de silence en plus de la cape d'invisibilité. Il était sur le point de retirer le sort de silence quand il y eut un flash et Fawkes apparut, avec un trill furieux ?
Harry fut stupéfait et déconcerté tandis qu'il stoppait ses actions et s'éloignait légèrement de Fawkes et avançait un peu plus près de Ron pour voir le sujet de cette note ; note si évidemment de Dumbledore.
Ron avait enlevé le fil qui attachait étroitement le rouleau et avait déroulé le parchemin. Il leva les yeux et regarda prudemment vers Hermione puis vers la porte.
« Ron, » Dit Ginny avec impatience, « Vas-tu arrêter de faire le tour de la pièce des yeux comme un idiot et lire ce que Dumbledore a écrit. Harry nous a juste rendu visite ce matin et ne viendra qu'après le diner comme il le fait tous les jours et Hermione est manifestement endormie. Ou alors donne-le-moi. Je m'en occuperais.»
« Oh ferme-la Ginny. Tu sais qu'Harry ne doit pas être au courant de nos connections avec Dumbledore, de la même façon qu'Hermione ne doit pas le savoir. Je suis simplement prudent. Donc tais-toi et laisse-moi lire.» Dit Ron sèchement
Harry était étonné et stupéfié. Ron et Ginny recevaient des lettres secrètes de Dumbledore dont Hermione et lui n'avaient aucune connaissance. Que se passait-il ? Harry s'avança un peu plus près, faisant attention à bien êtretotalement caché sous la cape et lança sur lui un nouveau charme de silence.
« Il y aura un meeting de l'Ordre du cercle intérieur à 22h30 au quatrième étage derrière le portrait avec les fleurs, le mot de passe est Flowery. Veuillez vous assurer que Mlle Granger est endormie. Assurez-vous qu'Harry ne se montre pas. Fawkes sera votre escorte. Albus Dumbledore. » La note prit feu et disparut.
Ron regarda Ginny qui avait l'air très pensive. « Pourquoi réclamer un meeting alors que ça ne fait que trois jours depuis le fiasco du Département des Mystères ? Je dois encore récupérer complètement, bien que tu sois en pleine forme. »
« Bien, cela doit être quelque chose de très important qu'il pense que nous devons savoir, au sujet d'Harry tu sais, et désormais il n'a qu'à s'occuper d'Harry puisqu'Hermione est endormie. Qu'est-ce que cela pourrait-il être de toute façon ? Au sujet d'Harry je veux dire, sinon il ne nous aurait pas appelé » Finit-elle pensivement.
« Bien, nous le serons ce soir à 22h30. Maintenant tais-toi, je vais dormir. » Ron se tourna sur le côté et ferma les yeux pour dormir.
Harry se retira lentement et continua à cette allure jusqu'aux portes de l'infirmerie et courut vers la bibliothèque où il s'assit, son cœur battant la chamade à cause de sa course et à cause de la confusion, colère mais surtout du sentiment de trahison qu'il avait ressenti en entendant Ron et Ginny parler.
Il resta assis là pendant une bonne heure, incapable d'accepter ce qu'il avait entendu et n'était que légèrement soulagé qu'Hermione ne soit pas impliquée dans ceci. Toujours est-il que c'était l'ultime trahison de la part de Ron et il sentit un mur de plus dans son cœur déjà meurtri et déchiré s'émietter et se briser alors que son amitié et confiance en Ron étaient réduites à néant.
Cela pouvait être quelque chose concernant les Weasleys, pensa-t-il désespérément. Mais alors pourquoi avoir un meeting de l'Ordre pour en discuter ? Dumbledore aurait pu juste venir et leur en parler. Et ils n'avaient pas du tout été surpris de voir Fawkes amener des lettres au sujet de réunions de l'Ordre. Donc étaient-ils dans l'Ordre du Phoenix ?
Les rouages du cerveau d'Harry se mettaient en place alors qu'il essayait de donner du sens à tout cela. Il n'y arriva pas et après quinze autres minutes à rester assis là il décida d'aller à cette réunion du cercle intérieur de l'Ordre et de voir par lui-même. Qui étaient les membres du cercle intérieur ? Ses lèvres tremblèrent et il refusa de penser que Sirius lui aussi, avait dû savoir au sujet de l'appartenance de Ron et Ginny au cercle intérieur. Il savait qu'il ne serait pas capable de se remettre de ce nouveau coup, si cela s'avérait être le cas.
Il redressa ses épaules et décida d'y aller avec sa cape d'invisibilité puis s'arrêta. Dumbledore avait su en deuxième année dans la cabane d'Hagrid qu'ils étaient là sous la cape d'invisibilité, et lors de sa première année aussi, quand il se dirigeait vers le miroir de Rised. Donc il devait trouver un autre moyen. Dumbledore pouvait aussi voir les auras et il saurait en un clin d'œil qu'Harry était là.
Il aurait souhaité qu'Hermione soit là. Elle aurait déjà trouvé quoi faire. Soudainement, il fut sincèrement heureux qu'elle ne soit pas impliquée dans toute cette histoire avec l'Ordre.
Il soupira et marcha ensuite vers les étagères contenant des livres sur les enchantements. Il était autour de quatre heures de l'après-midi. Cela signifiait qu'il avait à peu près six heures pour trouver un moyen quand une pensée lui vint, le frustrant davantage. Maugrey, s'il était là serait capable de voir à travers n'importe quoi. Pendant une minute Harry devint désespéré quand il pensa qu'il ne pourrait pas y aller, mais ensuite il décida d'essayer. Qui sait, il pourrait trouver des sorts qui pourraient aussi le cacher de l'œil de Maugrey.
Harry rechercha pendant six heures. Il ne put rien trouver. Il était tellement frustré qu'il s'en arrachait les cheveux. Il restait encore une autre pile de livres, mais la centaine de livres ou presque était inutile et il souhaita pour la millième fois qu'Hermione soit là. Il était presque dix heures et il ne savait toujours pas quoi faire.
Il soupira et prit le prochain livre sur la pile qu'il lui restait encore à lire et sous le livre qu'il venait de prendre se trouvait un énorme tome « comment être vraiment invisible » et dessus se trouvaient des photos d'auras et d'yeux magiques avec les mots « comment s'en cacher ? ». Il le prit avec impatience et à la hâte tourna les pages tandis qu'avec sa baguette il renvoyait tous les autres livres à leurs places, au cas où quelqu'un n'entre et ne le voit rechercher des livres sur l'invisibilité.
Ce livre lui donna la réponse au troisième chapitre au sujet des auras cachées et au sixième chapitre à propos de comment se cacher des instruments magiques tels que l'œil de Maugrey. Il ne réalisa pas que le livre était au-dessus du niveau des ASPICS et retint les deux sorts et les essaya tous les deux sur lui.
Cela lui prit à peu près douze essais avant d'obtenir le résultat décrit par le livre et il sentit un double picotement le traverser. Craignant d'être découvert, et l'excitation et la colère concernant ce qu'il allait trouver incitèrent Harry à se jeter un autre charme de silence ainsi qu'un charme pour ne pas être remarqué.
Il rechercha ensuite les contre sorts, prit un morceau de parchemin et nota les deux sorts et leurs contre sorts. Il était sur le point de fermer le livre quand il se souvint de Remus. Il se précipita vers la section sur les créatures du livre et lut le sort pour altérer votre odeur. Cela lui prit quinze essais et ensuite Harry renvoya le livre à sa place et se dirigea vers la sortie.
Il ne savait pas s'il avait réussi à lancer correctement les sorts décrits par le livre mais il le saurait une fois qu'il aurait atteint sa cible, pensa-t-il avec crainte et marcha rapidement jusqu'au quatrième étage. Il restait dix minutes avant dix heures et il chuchota Flowery au moins huit fois, paniquant alors que la porte ne s'ouvrait pas avant de réaliser qu'il avait un charme de silence sur lui.
Harry le retira rapidement, chuchota Flowery, marcha dans la pièce qui était encore dans le noir et quand la porte se ferma, il fit vraiment sombre. Il relança le charme de silence sur lui-même et attendit que la porte s'ouvre afin qu'il puisse voir où il était. Il s'écarta de la porte vers le côté où il se trouvait en gardant ses mains sur le mur.
A dix heures piles, la porte s'ouvrit et Harry cligna des yeux face à la lumière, paniquant alors que Dumbledore et Maugrey entraient suivis par les autres. Les Weasleys, Remus Lupin, Tonks, Shakelbot, Snape, MacGonnagall, Hagrid et Diggle. Harry les regarda tous avec stupéfaction. Cependant il n'y avait ni Ron ni Ginny. La note avait dit dix heures trente, donc il y avait manifestement une autre réunion après celle-ci.
Albus tapa dans ses mains et tout le monde se tut. « Premièrement nous observerons une minute de silence pour Sirius » Ils se levèrent tous et furent silencieux pendant une minute.
Puis ils discutèrent de divers sujets qui semblaient tous obscurs pour Harry. Ensuite Molly interrogea Dumbledore à son sujet.
« Comment va Harry, Albus ? J'ai vu Ron et Ginny, ils dormaient, mais comme Harry n'était pas là je n'ai pas pu le voir. » Molly avait l'air anxieuse.
« Très bien Molly, bien mieux que je ne l'avais prévu. Je m'attendais à ce qu'il pleure et qu'il hurle sa rage, mais tout ce qu'il a fait a été d'arpenter les couloirs et de ne pas beaucoup parler. Il aura récupéré au moment de retourner chez les Dursley. » Lui dit Dumbledore alors qu'un Harry ahuri écoutait.
Harry avait détruit son bureau, lui avait hurlé dessus, l'avait presque conspué, voulait laisser tomber le monde sorcier et Dumbledore pensait qu'il allait bien ? Qu'est-ce qui n'allait pas avec lui ? Harry sentit son respect pour un homme qu'il avait hautement considéré s'effondrer. Remus n'avait toujours pas posé de questions à son sujet, pensa tristement Harry ; peut-être avait-il peur qu'Harry cause aussi sa mort.
Snape était assis dans l'ombre, leur souriant à tous avec mépris. Harry le fusilla du regard. Il n'était toujours pas convaincu que Snape n'ait pas retardé le message ayant fait que l'Ordre arrive trop tard. Ils n'étaient pas des enfants, pouvaient apparaître et auraient pu arriver longtemps avant que leur groupe de six personnes montant des thestrals ne soit arrivé au Département des Mystères. Toujours est-il qu'il leur avait fallu une demi-heure après leur arrivée pour venir les aider.
« Severus, avez-vous quoi que ce soit pour nous ? » Demanda Dumbledore avec un sourire.
« Lucius est sorti d'Azkaban et a clamé son innocence, » Il fut coupé par de nombreuses exclamations, cris et hurlements et Dumbledore tapa dans ses mains, criant pour ramener le silence.
« Comment l'avez-vous su ? Il n'y a aucune nouvelles du Mangemagot au sujet des dates des procès. » Dumbledore fronçait des sourcils et devenait un peu en colère alors qu'il réalisa qu'il n'avait pas été appelé ou informé.
« Le Seigneur des Ténèbres a demandé à Rockwood de prendre un mangemort inférieur qui a reconnu devant Fudge qu'il avait pris du polynectar pour prendre la place de Lucius au Département des ystères. Dès que cet homme a admis sa culpabilité, Fudge a personnellement relâché Lucius d'Azkaban, » Finit Snape avec un autre ricanement.
Harry était choqué. Lucius Malfoy était dehors et cet idiot de Fudge en était le responsable. Il se tourna vers Maugrey qui disait quelque chose de désobligeant au sujet de Snape et Harry en convint de tout son cœur tandis que Snape essayait de tuer du regard Maugrey.
Dumbledore pacifia une nouvelle Maugrey et Snape et ensuite, « Est-ce tout ? Alors j'ai une requête à vous faire Severus. C'est la raison pour laquelle j'ai convoqué une réunion ce soir. Severus, je veux que vous emmeniez Harry dans votre cottage dans les collines près du lac que vous possédez et lui appreniez l'occlumencie et la légilimencie afin que Voldemort ne puisse pas l'attaquer et placer de fausses images, images qui nous ont coûtées Sirius. Je souhaite également que vous lui appreniez les aspects rudimentaires de la magie offensive et de bataille.»
Il y eut un silence stupéfait et Harry lui-même était trop horrifié pour parler. Toutefois ce ne fut pas Remus mais Molly qui objecta, gagnant pour toujours la gratitude d'Harry.
« Albus vous savez qu'ils se détestent avec passion. Pourquoi insistez-vous toujours pour qu'ils soient mis ensemble ? Harry aurait appris l'occlumencie si seulement quelqu'un d'autre le lui avait appris. Non, » elle se tourna vers Severus qui la fusillait du regard et ajouta précipitamment, « Je ne dis pas cela pour vous insulter Severus, uniquement que le tempérament d'Harry et le vôtre ne font pas bon ménage. Pourquoi n'assignez-vous pas ceci à Remus ? »
Remus se racla la gorge. « Molly, ce n'est pas le moment pour moi d'être avec Harry. Je viens juste de perdre une autre personne qui m'acceptait comme je suis, » Snape ricana, « Et tandis que ma tête me dit qu'Harry n'est pas à blâmer, mon cœur ne me permet pas d'oublier que Sirius a quitté Square Grimmaud uniquement à cause d'Harry. Je vais avoir besoin de temps pour guérir, avant de pouvoir être avec lui comme avant. S'il vous plait. »
Harry se brisa en un million de morceaux en entendant Remus, qui avait presque dit qu'Harry était responsable de la mort de Sirius. Tandis qu'Harry savait au fond de lui que ce qu'il disait était la vérité, il était totalement dévasté alors qu'il regardait avec de grands yeux plein de douleur Remus.
« Donc, tes émotions sont pour toi bien plus importantes que le fils de ce cher ami décédé qui t'acceptait également en tant que loup. » La voix pleine de sarcasmes de Snape fit rougir Remus, mais il ne rajouta rien d'autre.
« Voyons Severus, Remus a aussi besoin de temps pour pleurer. Ne l'embêtez pas. Harry sera avec les Dursley pendant une semaine, pour renforcer les barrières, ensuite vous pourrez l'emmener à Rose Cottage et l'aider à apprendre. Je suis très inquiet à son sujet Severus. Il n'a pas une aura réconfortante et maintenant la mort de Sirius va affaiblir plus profondément la volonté du garçon de faire de la magie puissante. » Dumbledore avait l'air très inquiet, et le voyant tous les autres sauf Snape avaient l'air également inquiets.
« Albus, Harry doit être fort. Autrement comment vaincra-t-il Voldemort ? » Remus était inquiet et cela se reflétait dans sa voix.
« Donc ton cœur n'est pas parti au point que tu ne réalises pas que c'est ton précieux golden boy dont tu as besoin pour défaire Vldemort, mais ton cœur, » A ce point, Snape était plein de sarcasmes, « ne veut pas avoir affaire à lui. Tu es certainement clair, Lupin » Lupin rougit de colère, incapable de réfuter ce que venait de dire Snape, mais honteux d'avoir été mis à jour.
« Je disais qu'Harry doit être fort pour lui-même, Severus pas pour moi. Voldemort a été après Harry pendant un long moment maintenant et ne va pas s'arrêter parce qu'Harry est en deuil. »
Snape ricana simplement et se tourna vers Dumbledore. « Je ne serais pas capable de le prendre Albus. Même si je déteste être d'accord avec Molly, ce qu'elle dit est vrai. Je vous l'avais dit au temps où vous m'avez demandé de lui apprendre l'occlumencie et cela a échoué parce que nous avons très peu de confiance l'un envers l'autre. Et cela va échouer pour la même raison. Je suis un professeur dur, et Harry est un élève impertinent, ignorant, désobéissant et insouciant. »
« C'était très bas Severus. Harry a toujours été poli avec nous tous et j'ai peur que vous ayez autorisé votre inimitié puérile avec James à se reporter sur Harry. » Molly était furieuse alors que Snape parlait de manière tellement désobligeante au sujet d'Harry, qu'elle considérait véritablement comme l'un des siens.
Snape rougit de rage et encore une fois Dumbledore amena l'Ordre au silence bien que la plupart d'entre eux enrageaient. « Severus, j'ai peur que je ne puisse pas vous donner le choix puisque qu'Harry doit être modelé. Molly, vous devez comprendre qu'Harry a besoin de rudesse. Car comme Severus l'a indiqué, il est trop incontrôlable et parfois plutôt laxiste au sujet d'obéir aux règles. Il nous ferait tourner en bourrique, nous sommes trop doux avec lui, et Severus s'assurera qu'il apprenne. Cela détournera également Harry de ses pensées et il se concentrera. S'il vous plait faites-moi confiance sur ce sujet. »
Dumbledore regarda sans siller Snape et après cinq minutes à bouder et se renfrogner Snape fit un signe de tête et se leva. « Si c'est tout, je peux aussi aller apprécier la paix que j'ai maintenant puisque les deux prochains mois vont être pires que si je les passais avec le Seigneur des Ténèbres. »
Dumbledore sourit, fit un signe de tête et cela mit fin à la réunion alors que tous partaient, laissant uniquement Dumbledore et Maugrey. Cinq minutes plus tard, ils furent rejoints par trois autres personnes, toutes des Weasleys. Ron, Ginny et Percy.
« Que s'est-il passé ? Pourquoi si tard ? » Demanda Ron alors qu'ils s'asseyaient.
Harry qui avait été totalement stupéfié par ce qu'il avait entendu l'heure passée luttait désormais pour suivre ceci. Ron et Percy étaient amis. Leurs parents ne l'avaient jamais su et Dumbledore encourageait ceci. Que se passait-il et pourquoi ?
« Comment allez-vous vous deux ? » demanda Percy en les regardant. « Bien, » répondirent-ils en chœur. Percy sourit et se tourna vers Dumbledore, ayant l'air dans l'expectative.
« Fudge avait dans son bureau une réunion à huit clos avec Rockwood et un autre homme. Ensuite il est parti précipitamment. » Percy commença alors que Maugrey le coupa, «Severus nous l'a déjà dit, Lucius est sorti de prison » Maugrey expliqua brièvement la libération de Lucius.
Percy était choqué, tout comme Ron et Ginny. Dumbledore décida de commencer avant que Ron ne se lance dans son discours contre Malfoy.
« Ron, tu dois t'assurer qu'Harry te dise tout. Suite aux conséquences émotionnelles de la mort de Sirius, Harry a presque détruit mon bureau. Il n'aurait pas dû être capable de faire ce qu'il a fait. Donc garde les yeux ouverts et encourage Harry à te parler au sujet de tout. Je suis particulièrement inquiet au sujet du lien qu'il partage avec Voldemort. Votre mère viendra vous chercher pour vous ramener tous les deux à la maison demain et je n'aurais pas l'opportunité de vous voir jusqu'à ce que l'école reprenne. »
« Ginny, cette année tu dois gagner le cœur d'Harry. Tu dois t'assurer que vous êtes un couple. Harry sera sauf avec toi et ne pensera pas à faire des choses idiotes pendant l'année s'il est occupé par toi. Tous les deux devez vous assurer qu'Harry n'apprenne pas trop. Ceci est le but de cette réunion. Je déposerais dix mille gallions chacun dans vos coffres demain pour cette année. Maintenant allez-y et prenez du repos. Bonne nuit. »
Tous les deux firent un signe de tête et partirent avec Fawkes. Percy partit quelques minutes plus tard en promettant de glaner plus d'informations au sujet de mangemorts capturés et ce qu'il pourrait obtenir sur Fudge.
Laissé seul, Dumbledore se tourna vers Maugrey ; inquiétude et souci inscrits sur son visage.
« Comment Harry a-t-il pu détruire ainsi mon bureau Alastor ? J'ai bridé plus de 60% de la magie d'Harry et tous ses dons. Pourtant il a pu produire un patronus qui tenait à distance une centaine de démentors en troisième année et maintenant il a annihilé mon bureau. »
« Pourquoi tu t'inquiètes ? Nous avons bien accumulé les émotions à l'intérieur de lui. Quand le moment viendra, Potter s'opposera à Voldemort et les deux mourront. Potter ne devrait pas vivre, Albus. Comme n'importe qui avec une telle quantité de pouvoir brut il pourrait causer beaucoup de mal s'il en décidait ainsi. Nous ne pouvons pas le surveiller indéfiniment pour voir s'il devient maléfique.»
« Il a à mon avis scellé son destin le jour où il a tué Voldemort il y a seize ans. Un bébé âgé d'un an tuant un sorcier de ce calibre est dangereux. Maintenant tu demeures calme et nous parviendrons à tout faire marcher selon nos plans. Assure-toi qu'Harry écrive un testament dans lequel il lègue tout pour la réparation du monde sorcier et qu'il te fait responsable de cela. Et par-dessus tout ne lui dis pas au sujet de ses coffres familiaux. »
Dumbledore inclina sa tête pensivement. « Pour cela nous devons nous assurer qu'Harry vive au moins deux ans sans tomber dans les filets de Voldemort. L'argent qu'il recevra à dix sept ans tombera à pic pour reconstruire notre monde. Tu as raison comme toujours mon ami. Bien espérons que Severus brise Harry un peu plus. Alors il sera tout seul et obéira à mes gentilles suggestions de la même façon que Remus a décidé de rester éloigné de lui quelques temps. Sirius était une épine dans notre pied, » Il fut coupé par Maugrey qui parla d'un ton bourru.
« C'était un idiot » Dit-il brusquement. « Il tenait à Potter comme à la prunelle de ses yeux et commençait à devenir suspicieux vers la fin au sujet de tes intentions concernant son filleul. Bon vent.»
Harry avait le regard dans le vide, inconscient des tremblements qui secouaient son corps ou de la haine qui brillait dans ses yeux pendant qu'une nouvelle fois Dumbledore inclinait sa tête en accord. « Oui bon vent ou autrement j'aurais dû devoir trouver quelque chose pour l'incapaciter définitivement. » Dumbledore devint l'ennemi d'Harry à partir de cet instant. «Viens, allons-y. Nous avons du pain sur la planche. »
Harry se tint debout là dans l'obscurité pendant presque une heure, luttant avec ces émotions et tout ce qu'il avait entendu. Il avait l'impression que sa tête allait exploser avec la quantité d'informations qu'elle avait reçue en une heure.
Il ne pouvait simplement pas gérer cela, traiter les informations entendues et ne pouvait pas en supporter plus. Il sortit en chancelant et déambula dans les couloirs, enlevant tous les charmes qu'il avait lancé sur lui-même et retirant sa cape, se dirigea vers les cachots. Il frappa à la porte de la salle de cours de potions et après cinq minutes Snape ouvrit la porte, une réplique cinglante sur ses lèvres.
Avant que Snape n'ait pu lui poser quoi que ce soit cependant, Harry parla, sa voix pas plus forte qu'un murmure dans un effort de garder ses émotions sous contrôle. Il était attentif à ne pas regarder Snape dans les yeux et baissa sa tête, « Monsieur, je n'arrive pas à trouver le sommeil. S'il vous plait, puis-je avoir une potion de sommeil sans rêves ? »
Snape était sur le point de parler rudement, de retirer des points pour errer dans les couloirs après le couvre feu et ce qu'Harry pouvait faire de sa demande, quand il remarqua la posture défaite d'Harry et sa lutte pour garder le contrôle de ses émotions. Snape ferma sa bouche et alla silencieusement à l'intérieur prendre une fiole et la lui tendit.
« Merci, Monsieur » Ce fut tout ce que dit Harry avant de se mettre à courir et atteint hors d'haleine les dortoirs de Gryffondor. Donnant le mot de passe, il entra, se lava en pilote automatique, jeta un sort de silence sur les rideaux et avala la fiole de potion de sommeil sans rêves. La seconde suivante il était endormi et accueilli par les bras de Morphée.