TITRE : Ma maison est ta maison

AUTEURE : Sharelll

PAIRING : SS / LM / NM

RATING : NC-17

DISCLAIMER: Tout est à JKR

SPOILER : Tomes 6 et 7

Nombre de mots : 3181

CHAPITRE 2

SS – LM – NM – SS – LM - NM

Lorsque Severus revint dans la salle où les Mangemorts fêtaient la mort de leur ennemi, il vit que sa brève absence était passée inaperçue. Narcissa était assise auprès de son mari qui semblait dans un état second. Elle se leva à son entrée et se dirigea vers lui.

- Lucius propose que tu demeures ici. Après ce que tu as fait ce soir, tu ne peux évidemment pas retourner à Poudlard. Et après ce que tu as fait pour Drago, tu sais que tu es le bienvenu ici.

- Tu es certaine que c'est une bonne idée? répondit-il en haussant un sourcil.

- Mais bien sûr! Ne t'inquiète pas pour… notre petit arrangement.

- Je ne sais pas, Cissy…

- Allons, trêve de plaisanterie. J'ai demandé aux elfes de maisons de préparer une chambre pour toi. Tu connais le chemin, ajouta-t-elle dans un murmure, le regard coquin.

Severus soupira. Refuser serait louche et il n'avait en effet nulle part où aller. Habiter la maison de son père ne l'enchantait guère et les aurors du ministère ne manqueraient pas de l'y retrouver.

Severus retourna donc dans la chambre qu'il venait à peine de quitter et s'installa pour la nuit. Celle-ci fut peuplée de cauchemars où il revoyait Dumbledore tomber sous l'Avada Kedavra qu'il avait lui-même lancé.

Le lendemain, il se leva tôt, prit une douche et se rendit à la cuisine où les elfes lui servirent un café bien corsé. Il alla le prendre au jardin, profitant du calme et de la fraîcheur ambiante. Lucius l'y rejoignit, l'air un peu froissé des excès de la veille.

- Comment allez-vous, mon ami? Demanda Severus courtoisement.

- Trêve de politesse avec moi, vieux frère. Je voudrais m'excuser d'avoir eu une … disons… une mauvaise réaction, hier soir. J'aurais voulu profiter de la réussite de Drago pour redorer le blason des Malefoy. Cissy m'a bien fait comprendre que sans toi, nous n'aurions plus ni blason, ni Drago!

- C'était tout naturel, Lucius.

- Non, non, j'insiste. Nous sommes amis depuis si longtemps. Et non seulement tu as réussi à te faire ce vieillard sénile de Dumbledore, mais tu as su sauver mon fils du même coup. Je te dois une fière chandelle. Considère ma maison comme la tienne.

Et ta femme? songea Severus amer. Il repoussa bien vite ces stupides pensées. Narcissa faisait ce qui lui plaisait et il avait bien assez de travail avec sa propre conscience sans se préoccuper de celles des autres.

- Merci Lucius. Je t'en remercie. Les aurors doivent être à mes trousses et j'avoue que je n'aurais pas su où me cacher.

- Ma maison est ta maison!

Et Lucius, contre toute attente, prit Severus dans ses bras. Il le tint si serré que l'homme en noir commença à se sentir gêné. Il ne savait trop comment réagir à cet étalage de sentiments. Il rendit à Lucius son accolade, humant au passage le parfum frais de sa blonde chevelure. Son corps souple se moulait au sien et Severus se surprit à le comparer à celui, plus frêle, de sa tout aussi blonde épouse. Malgré lui, son corps réagit et il s'écarta vivement, troublé.

Lucius sourit.

- Voyons Severus, pas de ça entre nous…

- Excuse-moi, je ne sais pas ce qui m'arrive…

Lucius le regarda droit dans les yeux.

- Je ne te savais pas… de cette allégeance.

- Non, non, tu te trompes. Ce sont les femmes qui m'attirent.

- À voile et à vapeur, donc!

- Pas que je sache, non!

Et Severus le planta là! Il retourna dans sa chambre, le visage en feu. Qu'est-ce qui lui arrivait? Il avait réagit à un homme. C'était la première et, il l'espérait, la dernière fois!

Un peu plus tard, il entendit frapper doucement à sa porte. Il ouvrit, espérant que ce ne serait pas Lucius. Il n'avait pas vraiment envie d'une discussion à ce sujet. C'était Narcissa.

- Bonjour! Je venais m'assurer que tu étais bien installé.

- Entre, Cissy, je t'en prie.

À peine avait-elle refermé la porte qu'il s'empara d'elle et la jeta à plat ventre sur le lit. Il détacha prestement sa ceinture et son pantalon, retroussa sa jupe et lui retira sa culotte.

- Oh! Severus. Tu…

- Tais-toi, Cissy.

Il s'empala sur elle sans attendre. Il tenta d'exorciser les réactions de son corps au plus profond de cette femme si désirable. Il la rua de coup de reins violents, la faisant crier de plaisir. En moins de cinq minutes cette fois, il déchargea en elle sa semence.

Il se rhabilla tout aussi rapidement.

- Je suis très bien installé, comme tu peux voir Cissy.

- Hum, parfait! répondit-elle en cherchant sa culotte. Le dîner sera servi dans une heure.

Et elle s'en alla sans se retourner. Cette situation lui plaisait par ses risques, mais elle se demandait si elle pourrait encore longtemps jouer double jeu au sein de sa propre maison. Surtout que, depuis l'attaque de Poudlard, Lucius était lui aussi confiné à domicile.

Le dîner fut plaisant. Severus, rassuré par sa rapide escapade avec Narcissa, discutait cordialement avec Lucius de l'attaque de la veille. Drago était renfrogné sur sa chaise. Il n'avait toujours pas digéré le sermon fait par son père, ni les instructions de sa mère concernant le professeur de potions. Il lui en voulait, tout en étant conscient, après que Cissy le lui eut expliqué, que sans lui, il n'aurait pas survécu à la colère du Maître. Narcissa papillonnait entre ses trois hommes, heureuse d'être si bien entourée, elle qui avait passé tant de mois solitaires et angoissés. Elle proposait du vin, du café, caressait au passage la nuque de Lucius, la joue de Drago et pressait son décolleté généreux dans le dos de Severus en lui versant du vin.

Lucius aimait la voir heureuse. Elle rayonnait, elle si discrète en temps normal. Il remarquait bien que Severus avait aussi droit au passage à des effleurements impromptus, mais il ne s'en offusqua pas. Il de dit qu'elle était euphorique et ne ménageait pas sa joie. En outre, il savait à quel point elle était reconnaissante à l'homme d'avoir sauvé Drago. Il avait payé cher pour le savoir, essuyant la plus belle scène de toute sa vie de couple. La douce et discrète Narcissa s'était transformée en lionne pour défendre le sauveur de son enfant. Il la regarda avec tendresse. Elle souriait à Severus qui faisait mine de l'ignorer superbement.

Lucius observa l'homme, songeant à l'échange qui avait eu lieu au matin. Il était racé, hautain, tout en nerfs et en muscles. C'était le genre d'homme qui lui plaisait et sa réaction physique l'avait mis de bonne humeur. Ainsi, malgré Azkaban, il avait conservé l'aura de séduction des Malefoy si même un homme tel que Severus s'y laissait prendre. Lucius ne dédaignait pas à l'occasion s'égarer avec la gent masculine, même si le viol de jeunes moldues en fleur restait son activité sexuelle préférée. Il demeurait ouvert à toutes les perversions. Il l'observait donc ainsi, indifférent aux attentions de la blonde Narcissa, si séduisante de ce bonheur qu'elle exhalait. Qu'elle serait jolie dans les bras du noir Mangemort. Oui, l'orgasme lui allait si bien et Lucius aimerait la regarder jouir dans les bras d'un homme aussi séduisant que Severus Snape. Accepterait-elle seulement s'il lui en parlait? Oh! Elle se plierait à ses volontés comme elle le faisait toujours, mais il voulait la sentir aussi heureuse qu'en ce moment. Il scruta le moindre de ses gestes, remarquant la poitrine appuyée y regardait de trop près, il s'apercevrait de quelque chose. Quelle imprudence! N'avait-elle pas promis la discrétion? Si elle voulait continuer de recevoir ses visites impromptues, elle devait se montrer prudente. Très prudente. Un Avada Kedavra est si vite arrivé.

Le repas se termina dans cette ambiance mêlée de sensualité et de regard sous-entendus. La réaction de Severus avait grandement excité Lucius. Narcissa était heureuse et l'incident du matin avec le professeur l'avait laissée sur sa faim. Et elle était affamée. Quant à Severus, de nerveux, il s'était détendu devant l'ambiance plus qu'intime du déjeuner familial.

- Drago, monte dans ta chambre, mon garçon. Les adultes ont des choses à discuter.

- Mais père…

- Quand tu auras mérité ta place d'adulte, tu pourras te joindre à nous. Pour le moment, je veux te voir disparaître pour la soirée et ne t'Avise pas de descendre avant demain matin.

- Bien, père, soupira le jeune homme, conscient d'avoir échoué à gagner la fierté paternelle.

- Passons au salon, voulez-vous? J'y ai un cognac vieilli dont tu me donneras des nouvelles, Severus. Narcissa, un xérès?

- Volontiers, sourit-elle. Il était si rare que Lucius lui prête autant de considérations.

La conversation continua sur ce ton plus que cordial. Lucius était très attentionné auprès de sa douce moitié. Il remplissait son verre dès que celui-ci était vide, caressait au passage sa cuisse moulée dans une robe fourreau très seyante ou sa taille fine. Elle était ravissante. Severus goûtait la vue de ces mains viriles sur sa maîtresse si aguichante. Elle était splendide. Narcissa, légèrement éméchée, se sentait toute excitée par ces délicates attentions. Le regard de Severus sur elle l'émoustillait encore davantage, sachant qu'il l'imaginait probablement nue sous ces mains caressantes.

Lucius s'approcha encore davantage de sa femme et l'embrassa au creux de la gorge. Severus était légèrement embarrassé, mais savourait le spectacle. L'homme blond lui jeta un regard en coin, remarqua sa satisfaction et poursuivi donc ses avances à sa blonde épouse. Il lécha lentement son cou, mordilla le lobe de son oreille pendant que ses mains baladeuses se profilaient dans son dos, cherchant la fermeture éclair de sa robe du soir. Il la fit glisser lentement, pendant que Narcissa étouffait un léger cri de surpise.

- Lucius?

- Tu es magnifique, chérie. J'aime montrer ta beauté à mes amis.

- Mais Lucius, tu ne peux pas…

- Il te plaît, avoue? murmura-t-il à son oreille, le léchant au passage sensuellement.

Elle était très embarrassée. Savait-il? Que voulait-il lui faire avouer? Il fit glisser la robe jusqu'à terre, révélant son corps d'albâtre, encadré de savoureux dessous vert d'eau.

- N'est-elle pas magnifique, Severus?

- Certes, Lucius. Mais je crois que je vais vous laisser. Vous semblez avoir des choses à vous dire.

- Pas du tout, Severus. Tu es mon invité. Ne t'ai-je pas dit que ma maison était ta maison?

- Certes, certes… Mais ta femme…

- Est tienne ce soir, si tu le désires.

Severus réfléchit, estomaqué par l'offre trop généreuse du blond Mangemort. Que savait-il exactement? Voulait-il leur faire avouer?

- Je ne sais trop, Lucius. C'est ta femme et…

- Depuis quand es-tu si scrupuleux, mon ami? Regarde comme elle est belle.

Et il la lui fit admirer comme si elle était une œuvre d'art. Il glissa ses mains lentement sur ses hanches, la faisant tourner sur elle-même. Elle se taisait, attendant la suite, anxieuse et excitée tout à la fois. Elle-même avait plus d'une fois songé à ces deux hommes réunis. Son fantasme devenait-il réalité?

- Narcissa, montre à Severus comme tu es douée.

Elle plongea les yeux dans ceux de son mari, cherchant à connaître ses véritables intentions. Son sourire empreint de sensualité la rassura. C'était celui qu'il avait lorsqu'il voulait lui faire longuement l'amour. Il l'aimait, elle l'aimait, ils se comprenaient. Elle s'avança donc, féline, vers Severus et s'agenouilla devant lui. Il demeura immobile, conscient de ce qui allait se passer, stoïque devant cette femme si invitante.

Elle détacha sa ceinture, puis son pantalon. Elle plongeait les yeux dans les siens, le sourire coquin. Il comprit et se laissa faire. Il ne savait trop si le regard de Lucius sur lui l'excitait ou l'embarrassait, mais il passa outre devant la perspective qui s'offrait à lui.

Narcissa prit son sexe déjà gonflé dans sa bouche. Elle le lécha savamment, experte. Lucius, toujours de bout, appuyé contre la cheminée, se délectait de la vue de sa croupe invitante et de sa bouche sur ce sexe mâle qui n'était pas le sien. Celui-ci était de bonne taille et il était hypnotisé par la vue de ce membre brillant d'humidité et des lèvres sensuelles qui allaient et venaient tout autour. Sans les quitter du regard, il retira sa veste, détacha sa chemise et son pantalon, les déposant soigneusement sur le dossier d'un fauteuil. Il conserva son sous-vêtement gonflé de désir contenu.

Puis, il s'approcha, s'agenouilla au coté de sa douce, embrassa doucement le creux de ses reins, détacha son soutien-gorge, libérant la voluptueuse poitrine. Il lui caressa doucement le dos, observant de plus près sa bouche qui s'activait sur le membre gonflé. Severus ne perdait rien non plus du spectacle. Le visage de Lucius tout près de son sexe, l'observant minutieusement, l'excitait au plus haut point. Ils échangèrent un regard.

Lucius s'approcha davantage. Il embrassa Narcissa dans le cou, ses mains pinçant le bout de ses mamelons dressés. Puis, sa main se posa sur la cuisse dénudée de l'homme. Il resta stoïque, regardant alternativement cette main si près de son sexe dressé et l'homme à qui elle appartenait. Lucius jouait habilement ses cartes. Il lécha la joue de Narcissa qui quitta le membre érigé pour prendre son époux à pleine bouche. Elle goûtait l'Homme! Et c'était savoureux! La main de Lucius glissa vers le membre abandonné, l'empoigna délicatement et entreprit un mouvement ascendant, puis descendant. Narcissa lécha le gland libéré et sa langue fut rejointe par celle de son mari. Elle se perdit à nouveau dans son regard, leurs langues se mêlant sur ce sexe viril. Severus respirait difficilement, troublé par l'excitation que l'homme provoquait chez lui. Cissy s'écarta légèrement pour regarder son mari prendre enfin en bouche le membre de son amant. Il semblait aussi doué sur un sexe d'homme que sur celui des femmes. Et il le savourait goulûment.

- Assez… Arrêtez, je… je n'en peux plus.

Lucius s'écarta à contrecoeur. Il se redressa et s'empara de la bouche de l'homme en noir. Severus eut un mouvement de recul, trouvant cet acte de par trop intime. Lucius insista, glissant sa langue entre les lèvres hésitantes. Severus, subjugué, lui rendit son baiser. Prenant sa tête entre ses mains, c'est lui qui força l'entrée de ses lèvres.

Narcissa les regardait, son mari et son amant, soudé dans un baiser passionné. Elle fit glisser le sous-vêtement de Lucius et s'empara de son sexe. Il gémit. Severus le repoussa pour qu'il s'allonge sur le tapis. Puis, il se débarrassa des vêtements qui lui restaient pendant que Cissy prenait le sexe de son mari dans sa bouche. Il glissa sa main entre les cuisses de cette dernière et y trouva une humide excitation. Il la caressa, faisant jaillir quelques gémissements de sa bouche occupée. Puis, il la pénétra violemment, provoquant deux petits cris de surprise, de la femme qui ne s'attendait pas à cette intrusion impromptue; de l'homme qui reçut le contrecoup de la violente poussée, à son plus grand plaisir. Severus travailla violemment la femme qui gardait en bouche son mari excité. Celui-ci se sentait aspiré à chaque coup de rein et il ferma les yeux pour mieux profiter de l'extase ainsi produite.

- Severus, souffla Cissy haletante, prend-moi comme…

Elle se tut. Elle allait dire : «comme tu aimes», mais se reprit juste à temps pour ne pas révéler le pot-aux-roses. Severus comprit malgré tout qu'elle était mûre. Il se retira et se positionna à l'entrée de l'étroit orifice qu'il aimait tant. Sans préparation, mais trempé de la cyprine de Narcissa, il s'introduit lentement, gémissant devant la délicieuse résistance. Cissy serrait les dents, délaissant le membre conjugal, laissant le temps au plaisir de s'installer. Lucius regardait son visage et comprit ce que l'autre était en train de faire. Oh! Il avait déjà initié Cissy aux plaisirs grecs, mais il ignorait qu'elle pouvait … le demander! Il vit donc le potentiel qu'une telle position avait sur leur trio. Il attendit patiemment que Severus se fut introduit bien profondément et qu'il eut commencé le lent mouvement de va-et-vient. Cissy se détendait, toute à son plaisir, et avait repris le sexe de son homme. Mais celui-ci avait une autre idée derrière la tête. Il la repoussa gentiment et se glissa sous elle, face à elle qui était toujours à quatre pattes.

- Severus, arrête un instant, reste là, ne bouge pas, murmura-t-il.

Il se positionna et, prenant Cissy par les genoux, la fit s'asseoir doucement sur son sexe dressé. Cette position était beaucoup plus confortable et elle soupira d'aise. Elle laissa sa tête reposer sur l'épaule de son homme, profitant de cette plénitude.

- Vas-y!

Severus repris la cadence, plus violent. Cissy lâchait de petits cris à chaque coup de hanche au creux de l'oreille de Lucius qui gémissait sous le plaisir conjugué de son sexe enserré, des coups ressentis au travers de l'étroite membrane qui le séparait de celui de l'autre homme et des bourses de celui-ci qui se frottaient aux siennes. Il prit la bouche de Narcissa, étouffant ses cris de jouissance sous un baiser passionné. Tous les trois, ils atteignaient le paroxysme du plaisir. Narcissa eut un violent orgasme, mais les deux hommes contrôlèrent leur plaisir.

Severus se retira, mue par d'autres envies. Il laissa son corps lui montrer le chemin. Lucius, croyant que Severus avait atteint l'orgasme, roula avec sa femme pour changer de position, cherchant plus de confort. Il entreprit un lent va-et-vient en elle, agenouillé entre ses cuisses frémissantes.

Severus s'installa derrière lui, attiré par ce dos nacré et ces fesses fermes. Il glissa ses mains sur la taille fine, embrassant le cou offert, les épaules musclées. Lucius tourna la tête et prit possession des lèvres gourmandes. Le professeur glissa ses doigts entre les fesses pour préparer l'intrusion impromptue.

Lucius s'immobilisa en Narcissa qui attendait, impatiente, la réaction de son homme aux avances de son amant. Severus s'introduit lentement entre les fesses serrées. Lucius serrait les dents, le visage crispé, le sexe frémissant. Cissy caressait son dos, l'encourageant d'un murmure. Severus allait doucement, profitant de l'extraordinaire sensation sur son sexe enserré. Il s'empala d'un coup de rein et entreprit de faire découvrir à Lucius l'extase de l'amour grec. Chaque mouvement lui arrachait un gémissement de plaisir, ainsi qu'au couple sous lui qui subissait ses assauts. Il pressait le dos de Lucius contre sa poitrine et embrassait Cissy par-dessus l'épaule de ce dernier. Les trois langues se mélangèrent, les soupirs et gémissements augmentèrent et lorsque Lucius supplia pour avoir la permission de jouir enfin, Severus se fit violent, sans pitié. Lucius poussa un râlement rauque, suivi du feulement de chatte de son épouse. Enfin, anéanti, Severus laissa l'extase l'envahir et inonda les deux amants.

Affalés sur le tapis, ils reprenaient leur souffle, épuisés. Cissy avait la tête posée sur l'épaule de son tendre époux et la jambe déposée sur celles de Severus. Elle goûtait cette plénitude de voir les deux hommes qu'elle aimait, car elle les aimait tendrement tous deux, réunit pour son plaisir et le leur.

- Severus, mon ami, ma maison est la tienne aussi longtemps que tu voudras.