Disclamer : Tout l'univers que vous reconnaissez appartient à JK Rowling. Les arbres, temps, air, et autres décors inconnu de vous, n'appartiennent à personne. L'idée de cette OS appartient à un film que j'ai vu récemment.

Petite note : Le vocabulaire et l'idée étant assez olé-olé comme on dit chez moi, les plus jeunes, plus insouciants et les plus sensibles s'abstenir ! Vous voilà prévenus !

Les Précieuses.

Deux ans ! Soit sept cent trente et un jours, qu'Hermione Granger n'avait pas vu ses deux meilleurs amis. Bien sûr, au début, ils s'étaient vus une fois par semaine. Le samedi pour la plupart du temps, puis les rendez-vous s'étaient espacés. Aujourd'hui, elle ne les voyait plus. Ni même n'en entendait parler. Ron était devenu joueur de Quidditch dans son équipe préférée les Canons de Chudley, quant à Harry … Hermione n'aurait su le dire. Lui-même ne lui avait jamais dit ce qu'il faisait de ses journées. C'est d'ailleurs à cause de ça que la jeune femme ne les avait plus vus.

Flash-back

Elle arriva au Trois-Balais en avance, comme d'habitude. Ou bien c'étaient eux qui étaient en retard. La jeune femme n'aurait su le dire. Elle s'était habituée aux défauts de ses amis. Neuf ans d'amitié, ce n'est pas rien. Ils avaient fini par arriver, complètement mouillés par la pluie qui tombait drue dehors. La jeune femme les regarda de haut en bas, et secouant la tête, elle leur lança le sort de séchage. Ils s'embrassèrent amicalement et commandèrent une « boisson pour adulte » comme le disait si souvent Ron. Après les questions d'usages, ils parlèrent de leur travail. Hermione travaillait à la bibliothèque de Londres moldue.

« - Moi ça va. J'ai été sélectionné pour le prochain match officiel des Canons.

Harry et Hermione félicitèrent leur ami. Ils étaient tous trois conscients qu'il l'avait mérité. Cela faisait six mois qu'il s'entraînait sans relâche. Naturellement, Hermione chercha, une fois de plus, et une fois de trop, à savoir comment son autre meilleur ami occupait son temps en attendant la retraite.

« - Au fait Harry, tu fais quoi exactement, tu ne nous l'as jamais dit ! demanda la brune avec curiosité.

« - J'ai pas envie d'en parler. C'est pas important de toute façon.

« - Arrête Harry ! Ce que tu fais c'est gén… Oupss ! S'écria Ron en se penchant pour se frotter son tibia dans le quel il venait visiblement de recevoir un coup de pied.

Hermione qui observait Harry cherchant à comprendre pourquoi il évitait sans cesse sa question, se tourna d'un bloc vers Ron.

« - Tu sais ce qu'il fait comme métier ?

« - Je … Moi ? Euh … non, voyons, je dis juste que euh … vu son statut de héros … il doit avoir énormément d'opportunités d'offres et … il en a sûrement choisie … euh une … couette … Chouette !

Sans comprendre vraiment, la jeune femme posa son verre, et se tourna une dernière fois vers celui qu'elle pensait être son meilleur ami.

« - D'accord, toute la population sorcière est au courant de ce que fait le Graand Harry Potter, mais moi, ta meilleure amie, celle qui t'a largement aidé dans tes aventures, je suis tenue à l'écart, c'est ça ?

Comme il ne répondait pas, elle s'énerva.

« - Allez, t'as plus besoin de moi, alors tu me chasses de ta vie ? Ou alors ton nouveau métier est si important qu'il faut respecter les convenances et ne pas afficher son amitié avec une vulgaire fille de Moldus. Une putain de Sang-De-Bourbe, dit-elle en frappant sa main sur la table.

Comme elle le vit baisser les yeux, elle comprit.

« - Alors c'est ça ? C'est ce que je suis pour toi ? Une Sang-De-Bourbe ? Une putain de Sang-De-Bourbe inutile est inférieure à toi, et tous ces cons de sorciers de Sang Purs, qui ont un ego plus grand que Poudlard !

Devant le silence de ses amis, et de la salle qui écoutait avec attention la dispute du trio légendaire, Hermione se calma et utilisa sa voix la plus froide.

« - Vous me dégoûtez tous les deux. Rassurez-vous, la Sang-De-Bourbe s'en va. Vos réputations sont sauves, bande de connards, quand je pense que je vous prenais pour mes amis. Ce que j'ai pu être conne !

Sur ces mots, elle était partie sans se retourner, prenant soin de payer, ne voulant pas leur devoir quelque chose. Pas même une Mornille. Le jour même, elle avait quitté le monde magique.

Fin du flash-back

Machinalement, elle se leva. Elle n'avait aucune envie d'aller travailler. En effet, deux semaines après ce dernier verre, la boutique dans laquelle elle travaillait, avait mis la clé sous la porte. Ses parents étant morts durant la guerre, elle s'était retrouvée jetée dehors par son propriétaire. Heureusement, elle n'était pas restée longtemps à dormir sous les ponts. Un de ses clients l'avait reconnue, et l'avait hébergée. Cependant, il lui avait dit de trouver rapidement un travail pour payer sa part de loyer. Elle se souvenait que trop bien ce qu'il lui avait dit :

« - Trouve-toi un taf avant la fin du mois, ou je te mets sur le trottoir !

Au début, elle avait naïvement pensé qu'il la jetterait dehors. Elle n'avait pas comprit qu'il parlait de prostitution. Si elle avait su. Malheureusement, une nuit, alors qu'elle dormait, il lui avait pris ses papiers, ainsi que sa baguette. Le lendemain, lorsqu'elle avait commencé à faire ses bagages, il lui avait expliqué la situation.

« - Bon je t'explique le deal. A cause de toi, j'ai beaucoup de soucis avec le proprio ! Il m'a demandé des explications et je lui dois cent mille Gallions(1) pour avoir hébergé quelqu'un alors que je n'ai pas le droit. Tu vas donc me les rembourser.

« - Mais Alan, je n'ai rien pour le moment. Je te jure que je vais tout te rendre avec des intérêts si tu le souhaites mais, pour le moment, je n'ai rien pas même un Gallion en poche.

« - C'est pour ça que je t'ai trouvé un travail. C'est bien payé, tu n'as qu'à te rendre à cette adresse, dit-il en lui tendant un papier.

Confiante, la jeune femme y avait été, habillée d'une tenue qu'elle avait qualifiée correcte pour un entretien. Lorsqu'elle était arrivée, le lieu de rendez-vous lui avait semblé louche. Mais peut-être Alan avait fait jouer ses relations et avait pu lui obtenir un entretien chez le patron. Haussant les épaules, elle s'était présentée. La jeune domestique, l'avait faite entrer sans lui parler ni même lui adresser un sourire.

Puis, il était venu. Celui qu'elle pensait qu'il serait son futur patron.

Consciencieuse, elle s'était présentée.

« - Bonjour, je m'appelle Hermione Granger. Alan m'a donné votre adresse pour un entretien.

Sans parler, il lui avait fait comprendre qu'elle devait le suivre. Ils firent quelques pas, puis il passa derrière elle, et ouvrit une porte.

La pièce était plongée dans le noir, mais elle était confiante. Il lui paraissait gentil. Elle sursauta quand elle entendit la porte se fermer à clé. Quand la lumière s'alluma, elle sentit ses muscles se tendre, une peur traîtresse l'envahissant peu à peu ; elle se trouvait dans une chambre. Elle se tourna alors vers le maître des lieux, cherchant des explications. Finalement, elle en avait eu.

« - Bonjour, dans le métier, on m'appelle l'ouvreur ! Je suis celui qui prépare les filles à leur nouvelle vie, dit-il un large sourire.

« - Que … Comment ça ?

Pour toute réponse, il l'avait allongée sans ménagement, et l'avait violée. A la fin, il l'avait attaché au lit.

« - Repose-toi je reviens dans une heure.

Sur ces mots, il était sortit. Le temps avait passé, et la jeune femme avait tenté de se libérer, mais rien à faire. Il était revenu plus tard, et avait recommencé. Mêlant les genres. Elle s'était retrouvée battue, mordue, fouettée, recouverte de nourriture, sodomisée, prise violemment avec divers objets.

Elle avait même eu un concombre entre les cuisses, des bouteilles en verres, et en plastiques, des bougies, et d'autres objets qu'elle n'avait pas vus.

Quand, au soir, elle avait enfin pu partir, c'était une Hermione plus que brisée qui avait regagné l'appartement d'Alan, avec cinquante Gallions en poche.

Elle ne savait pas pourquoi elle était retournée là-bas. Elle aurait pu porter plainte, mais elle s'était sentit honteuse. Elle avait donné l'argent à celui qui allait devenir son proxénète. Seulement, alors qu'elle ne rêvait que d'une douche, il la retint.

« - T'as intérêt à être prête. Demain, t'as tes premiers clients, lui murmura Alan en la faisant frissonner d'horreur.

« - Hors de question, Alan ! Si tu m'obliges à faire ça, je porte plainte, s'écria Hermione d'une voix perçante.

« - N'essaies pas de jouer ta maligne, Princesse, si tu veux te laver, tu tapines comme les autres sinon, tu restes dans ta crasse. Et ne t'imagines pas que les flics vont te croire. Tu n'as plus rien, ni papiers, ni baguette, ni même vêtements décents. Oh, j'oubliais si on te demande ton prénom, tu te nommes Rubis. Maintenant, je te laisse le choix, lui avait-il dit en la déshabillant du regard, d'une façon obscène.

Durant deux jours, la jeune femme avait lutté, pensant qu'il allait revenir à la raison, puis Saphir était venu lui dire qu'elle avait intérêt à accepter. Ne serait-ce que pour rembourser Alan, après elle serait libre.

Il l'avait promis.

A bout de force, elle avait finit par signer un papier qui l'obligeait à se prostituer jusqu'au remboursement total de sa dette.

A partir de ce moment, elle avait eu un endroit agréable pour dormir, elle avait pu manger à sa faim, et se prélasser dans la salle de bain. Seulement comme tout était surveillé, les bains étaient publics. Hermione ne comptait plus le nombre de filles avec qui elle avait fait trempette dans l'eau. Ça fait maintenant si longtemps, qu'elle avait même perdu de vue combien elle lui devait encore.

Il ramenait une fille ou deux par mois, ça dépendait.

C'étaient aux anciennes de tout expliquer.

Maintenant, la jeune femme qui aurait dû être une sorcière brillante et heureuse, n'était qu'une pierre de plus dans la boite d'Alan. De temps à autres, elle regrettait ses amis, du moins les aventures qu'ils avaient eues, puis elle se souvenait de leur trahison, et d'un coup, ils ne lui manquaient plus.

Inspirant un bon coup, Hermione sortit du lit, et partit se laver rapidement.

Toutes les filles devaient prêtes pour dix huit heures. Elle ne savait pas ce qu'il se passait. Elle n'avait jamais assisté à ça.

Les plus jeunes allèrent lui poser plusieurs questions. Toutes pensaient qu'elle était la préférée d'Alan puisqu'il ne l'appelait jamais Rubis. Non, c'était la seule à être appelée Princesse, mais lui seul avait le droit de la nommer ainsi.

Elles passèrent donc leurs journées à se faire les plus belles possibles. Comme un rubis, Hermione était habillée de rouge. Des fleurs grenat accrochées dans ses cheveux, une robe dos nu avec un décolleté plongeant et fendue sur toute la longueur de la jambe. Le bustier était très prêt du corps, la jarretière assortie au reste de sa tenue, ses chaussures, qui découvraient des orteils aussi rouges que les fleurs qu'elle avait dans les cheveux, s'harmonisaient avec l'ensemble. Sur ses doigts, teintés de vermeil pour l'occasion, on pouvait y déceler un fin anneau en or où un saphir brillait de mille éclats.

Les autres filles furent momentanément jalouses de sa tenue avant de s'extasier sur les leurs propres.

Chacune avait une robe, un anneau des chaussures et du vernis de la couleur de leur nom. Bien que leurs robes n'atteignaient que rarement le niveau du genou.

S'approchant d'Hermione, dont personne ou presque ne connaissait le prénom, Alan lui souffla à l'oreille :

« - Tu es un pousse au crime ce soir. Arrange-toi pour faire tomber dans tes filets l'homme que je te présenterai !

Elle hocha simplement la tête, avant de s'asseoir dans un coin et d'observer les autres filles.

Bien que cela faisait bientôt deux ans qu'elle vivait ainsi, elle n'avait jamais réussi à s'entendre avec toutes ces jeunes femmes ravies de leur situation. Toutes se pâmaient devant les cadeaux somptueux et les partenaires qu'Alan leur trouvait.

Bien évidemment, plus vous étiez belle, sensuelle et désirable, plus vous aviez les meilleurs clients, mais Rubis, avait toujours eu le choix.

En quelques mois, elle était devenue la chef du groupe. Celle avec qui il fallait être en bon terme pour espérer un cadeau de leur homme.

Quand vint l'heure, elles sortirent toutes, plus belles les unes que les autres, et montèrent dans la limousine louée spécialement pour l'occasion. Lorsqu'elles furent toutes entrées, il ferma la portière et le carreau, empêchant ainsi que le chauffeur entende les dernières recommandations.

« - Bien les filles. Ce soir, c'est une soirée mondaine. Donc, on surveille son langage, et on se montre désirable, pas désespérée. J'attribuerai à chaque fille un partenaire de nuit. A vous de le faire craquer. Si jamais, vous n'y arrivez pas, prévenez-moi, mais je n'accepterai pas que trop viennent m'en demander un autre ! Des questions, demanda Alan en regardant alternativement les jeunes filles devant lui qui l'écoutaient avec obéissance.

Bien évidemment, il n'en eut aucune ! La seule fois ou une fille s'était aventurée à demander quelque chose, elle s'était fait corriger très sévèrement.

Citrine (pierre de couleur jaune) vint s'asseoir près de la Princesse. Dès son arrivée, Rubis avait été la seule à la rassurer et un certain lien s'était tissé entre elles, sans pour autant qu'Hermione lui confie ses peurs comme le faisait la plus jeune.

Rubis l'écouta tout le temps du trajet et ils finirent par arriver devant un grand hôtel.

Hermione sentit aussitôt la magie dans les environs. Fermant son esprit comme Harry le lui avait appris, elle sortit au bras d'Alan. Toutes entèrent et se mêlèrent tranquillement aux personnes déjà présentes. Chacune son tour, les filles firent la connaissance de celui avec qui elle terminerait la nuit.

Restée seule, Rubis en profita pour aller au bar. Un verre à la main, elle observa la foule. Elle reconnut plusieurs personnes notamment le Ministre de la Magie, si jamais il avait conservé son poste. Elle y nota aussi la présence de Lucius Malefoy, ainsi que celle de Ronald Weasley.

Détachant son regard de son traître d'ami, elle continua son parcours, revenant régulièrement sur le rouquin. Il avait l'air d'attendre quelqu'un.

Secouant doucement la tête, elle ferma son visage et reprit son tour d'horizon. Elle nota que la jeune Citrine été arrivé au bras de Drago Malefoy.

Réprimant un frisson d'horreur, elle fut rassurée aussitôt après. Il ne fallait qu'Alan la mette à quelqu'un qu'elle connaissait. Elle aurait trop honte et se verrait obliger de dévoiler son statut social. « Encore pire que d'être une simple Sang-De-Bourbe, pensa-t-elle amèrement »

Lucius vint naturellement vers elle.

« - Charmante demoiselle, vous êtes la luxure réincarnée, dit-il d'une voix qu'elle supposa charmeuse.

Pour toute réponse, elle lui sourit presque timidement. Elle voulait surtout s'échapper de sa compagnie. Pensant qu'elle était impressionnée par sa prestance, il continua son baratin, qu'il devait utiliser pour chaque fille qu'il ramenait dans son lit.

« - Le rouge vous va magnifiquement au teint, et votre sourire mystérieux, me désarme autant que votre robe me charme, susurra-t-il près de son oreille.

Prenant une voix plus aiguë, elle déclara :

« - Merci !

Voyant qu'Alan lui faisait un non énergique de la tête, elle comprit qu'il n'était pas sa proie.

Rassurée, elle ajouta :

« - Avez-vous soif, lui demanda-t-elle sur un coup de tête.

« - Je rêve d'une coupe de champagne, lui répondit-il en s'approchant de plus en plus près.

« - Très bien, allez donc m'en chercher une, répliqua-t-elle avec un immense sourire hypocrite.

Blessé dans son orgueil, il s'éloigna sans un regard en arrière. Alan arriva peu après.

L'attirant dans un endroit vide, il lui demanda :

« - Que lui as-tu dit pour qu'il te lâche si vite ? Que je fasse passer le tuyau !

« - Je lui simplement dit d'aller me chercher un verre vu qu'il avait soif. Je le connais bien, il est très à cheval sur les rangs sociaux, et lui demander de faire le service était la pire insulte que je pouvais dire !

Il nota l'information puis, remarquant la personne qu'il attendait, il prit la jeune femme par le bras.

« - Ton cavalier vient d'arriver, lui dit-il simplement.

Hermione se tourna espérant voir de qu'il s'agissait, seulement, elle ne vit personne. Sauf que Ronald discutait gaiement avec un homme.

La jeune femme se tendit quand elle vit qu'ils avançaient vers les deux hommes. S'arrêtant, Alan l'interrogea. Elle fut forcée de lui avouer qu'elle connaissait énormément de gens dans cette pièce notamment le grand roux.

Elle fut cependant rapidement rassurée, ce n'était pas lui sa victime. C'était un drôle de nom pour désigner quelqu'un, mais malheureusement, il était bien choisi. Le but était de charmer les hommes et de leur prendre le plus d'argent possible. Au besoin, elle piquait dans leur portefeuille, tandis qu'ils s'assoupissaient.

Ils arrivèrent finalement à destination, et son proxénète tapota l'épaule du jeune homme.

Lorsque celui-ci se tourna, Hermione eut un haut de cœur. Ces yeux verts, elle les aurait reconnus entre mille.

Elle allait devoir charmer Harry Potter !

Déglutissant d'avance face à cette mascarade, elle prit un timbre plus aigu et plus doux que celui qu'avaient connu les garçons durant leur internat à Poudlard.

« Harry, je te présente Rubis. La plus belle des pierres de ma collection, ajouta-t-il.

« - J'en conviens... Elle est superbe. Rubis, c'est un plaisir, lui dit-il avec un baise-main qui en aurait fait rougir plus d'une.

« - Le plaisir est pour moi, Monsieur, répondit-elle d'une voix tremblante.

Prenant Ron par l'épaule, Alan s'éloigna, lui promettant une jolie fille. Hermione entendit vaguement son boureau demander qu'elle était sa couleur préférée à son interlocuteur.

Revenant à elle, elle sourit à Harry et entama son jeu. Après tout, elle pourrait jouer la parfaite groupie. Il avait toujours détesté ça !

« - Je vous en prie, vous pouvez m'appeler Harry et même me tutoyer. Je déteste ces soirées mondaines, lui murmura-t-il sur le ton de la confidence. Tous ces hypocrites qui vous font croire qu'ils sont vos meilleurs amis, alors qu'ils ne vous connaissent que de réputation !

« - Je suis tout à fait de votre avis, Harry. Permettez que je vous vouvoie. Je n'ai pas l'habitude de tutoyer les gens, mais vous pouvez m'appeler Rubis et me dire « tu », si vous préférez, je ne m'en formaliserai pas, répliqua-t-elle avec un sourire sugestif.

« - Je me contenterai de vous appeler « Rubis. » Du moins, pas tant que vous ne direz « tu … quelque chose, » répondit le brun en rougissant légèrement.

Mais cette rougeur ne la trompait pas. Hermione voyait bien que la situation l'amusait. Elle se souvenait qu'il avait souvent ri des manières dont les gens s'adressaient à lui, alors qu'il n'avait pas seize ans.

« Tu veux jouer, on va être deux, mon pote, pensa-t-elle. »

« - Eh bien, je suis ravie de voir qu'il y a encore des gens honnêtes dans ce bas-monde, enchaîna-t-elle en l'emmenant un peu à l'écart de l'animation.

« - Que voulez-vous dire, lui demanda-t-il avec curiosité tout en la suivant.

« - On m'a parlé de vous et de votre noblesse naturelle. Ainsi que de vos nombreuses aventures lors de votre scolarité, avoua-t-elle d'une manière qu'elle voulait presque confidentielle.

Par moment, elle se rapprochait subrepticement de lui, frôlant sa main ou son bras, mais il ne semblait pas s'en rendre vraiment compte.

« - Aurions-nous un ami commun ? Ou peut-être n'est-ce qu'une connaissance, lui demanda-t-il alors.

« - ... J'ai soif, permettez que j'aille me servir ?

Elle avait toujours eu un énorme défaut, elle n'arrivait jamais à mentir à ses deux meilleurs amis, et même si leur amitié était bel et bien enterrée depuis longtemps, elle était sûre qu'il finirait par avoir des soupçons si elle parlait trop.

Mais avant qu'elle n'ait fait un pas, Harry héla un garçon de salle. Il posa les verres vides pour en prendre des pleins.

Discrètement, Hermione nota que Ron était avec Ambre (couleur orange.)

Elle revint à elle lorsqu'elle sentit la fraîcheur du verre entre ses doigts.

Un léger blanc s'installa puis, intrigué, le jeune homme reposa sa question.

« - Rubis... Je sais que j'insiste mais j'aimerais beaucoup savoir qui vous a parlé de moi en ces termes ! J'ai pensé, durant un bref instant que je vous avez déjà croisée quelque part mais cela me semble impossible... Je m'en serais souvenu, ou alors, vous n'étiez pas aussi belle que ce soir, lui dit-il en la déshabillant du regard.

Si un jour elle avait su qu'il deviendrait aussi charmeur, elle ne l'aurait jamais cru. Mais dans ses manières, dans la façon dont il lui parlait, dans ses yeux qui commençaient de plus en plus à briller, elle voyait bien qu'elle ne lui était pas insensible. Mais elle voulait d'abord jouer. Jouer avec le feu...

« - Je vous ai déjà aperçu de nombreux étés, près de chez notre amie commune. Hermione Granger, cela vous dit-il quelque chose, lui dit-elle alors d'une voix innocente.

Elle qui espérait une réaction à l'évocation de ce nom, elle ne fut pas déçue. Doucement, il la prit par le bras et l'emmena dans le couloir. Perdant son calme apparant, il lui demanda :

« - Hermione ? Tu as des nouvelles d'elle ? C'est une de ma meilleure amie, mais nous nous sommes brouillés sur un mal entendu, et je ne sais pas comment faire pour m'excuser.

« - Oui, j'ai des nouvelles. Elle est très malheureuse. Je me souviens qu'elle avait rendez-vous avec vous et votre ami. C'était un samedi, aux Trois Balais. Peu de temps après, elle est venu chez moi en pleurs. Vous l'aviez blessée, ou menti, je ne me souviens plus très bien. Depuis ce jour, elle n'est plus la même, lui répondit-elle sur un ton froid qui n'avait plus à voir avec la voix aiguë qu'elle s'était choisie.

« - Je ne lui ai pas menti ! C'est simplement qu'elle me demandait sans cesse quel était mon métier, et je n'ai pas voulu lui faire de la peine, alors j'ai évité la question, mais avec son tempérament de feu, elle en a tiré des conclusions trop rapidement pour qu'elles soient bonnes. Ce qui m'avait étonné d'ailleurs, puisqu'elle était tellement intelligente et intuitive... Elle m'a beaucoup aidé dans mes aventures... Je regrette de ne plus avoir de ses nouvelles, enchaîna-t-il, étrangement ému.

« - Lui faire de la peine ? Mais pourquoi donc ?

Elle allait peut-être enfin avoir la réponse qu'elle voulait tant.

« - J'aurais aimé vous la dire Rubis, mais je crains que vous ne la lui répétiez, et je ne veux pas qu'elle le sache, lui dit-il avec un sourire d'excuse.

« - Un serment inviolable vous conviendrait-il, lui demanda-t-elle le coeur battant de plus en plus vite.

« - Tu es sorcière ?! Je ne me souviens pas d'une Rubis pourtant...

« - Mon père était français, ma mère anglaise, je suis allée à Beauxbâtons.... Mais revenons à ce secret dont il faut préserver Hermione. Quel est-il ?

« - As-tu ta baguette sur toi, lui demanda-t-il sans faire attention à ce qu'elle venait de lui dire.

Elle lui répondit par la négative.

Il fit donc tout, seul. Il sortit la sienne de la poche intérieure de sa veste, puis traça un long trait en répétant une formule. Un fin ruban de soie blanche et l'enroula autour de leurs poignets. Après qu'ils aient juré de ne jamais répéter ce qu'il allait lui révéler, le ruban s'évapora. Rassuré, Harry déclara :

« - Voilà... J'avais appris qu'Hermione avait postulé pour le poste de professeur de Métamorphose, seulement, Albus ne la sentait pas encore prête. Il avait l'intention de lui proposer le poste de Maître des Potions, où selon lui, elle avait totalement sa place, mais Hermione est partie trop tôt. Severus Rogue partit à la fin de cette année-là et Hermione ne répond à aucune lettre.

« - Et pourquoi cela lui ferait-il de la peine, lui demanda la jeune femme en fronçant légèrement les sourcils.

« - ... Eh bien parce c'est moi qui ai eu le poste, tout simplement ! Je voulais la protéger de ce genre de déception, c'est pour ça que je ne lui ai jamais dit mon métier, mais la dernière fois que je l'ai vue, elle a cru que j'avais un poste à responsabilité et que d'avoir une enfant de Moldus à mes côtés pourrait me nuire. Elle ne se souvient même pas de ce que je lui avais dis sur ces prétendus préjugés ! Au contraire, une femme aussi puissante, intelligente et adorable qu'Hermione ne m'aurait jamais nuit. Si j'avais eu à choisir, je n'en aurai jamais choisie d'autre. Parce qu'elle me connaissait par cœur... Parce que c'était ma meilleure amie... Et parce que, si elle devait nuire à ma « popularité », je me demande vraiment ou irait ce monde de fous ! Pour elle, j'aurais soulevé des montagnes, et fais tomber tous les préjugés. Pourquoi je te raconte tout ça, dit-il en se passant une main tremblante dans ses cheveux.

La jeune femme encaissa le coup sans ciller.

Ainsi, c'était lui qui avait eu le poste... Elle aurait dû lui en vouloir. Elle aurait dû être en colère. Mais étrangement, elle n'y arrivait pas. Elle voyait juste cet éclat de douleur dans ses prunelles vertes, comme s'il voulait remonter le temps et changer son choix.

Elle se rapprocha de lui et lui serra la main.

« - Je crois que je vais commencer à te tutoyer. C'est dommage que ce serment m'en empêche, car je suis sûre qu'elle te pardonnerait, lui dit-elle avec ce doux sourire qu'elle lui offrait autrefois, lorsqu'il se sentait mal.

« - J'en suis moins sûr.... Mais dis-moi que t'a-t-elle dit sur moi ?

La brillance soudaine de ses yeux lui coupa le souffle, et elle se sentit tout à coup rougir.

« - Tellement de choses que j'ai l'impression d'avoir vécu toutes vos aventures à vous trois. Bien qu'elle et moi ayons toujours ignoré ce qu'il s'était passé quand elle était pétrifiée, lui répondit-elle en détournant les yeux.

Pourquoi après tout ce temps ? Pourquoi arrivait-il à la rendre si peu sûre d'elle ?

Harry sourit et lui proposa de monter afin qu'il lui raconte la suite.

Ce qu'ils firent.

Durant une bonne partie de la soirée, il lui raconta comment lui, avait vu les choses, leurs aventures, et même sa relation avec Cho.

« Une relation qu'Hermione a toujours désapprouvée, lui avoua-elle.

Elle se maudit mentalement en voyant le regard surpris qu'il posa sur elle à ce moment-là.

« - Alors pourquoi m'avait-elle encouragée ?

« - Parce que c'était un de tes choix, Harry tout simplement, lui répondit-elle au bout d'un moment.

Il faisait chaud tout à coup dans cette chambre, et le lit sur lequel ils étaient assis, était vraiment trop étroit pour son propre bien.

Rien n'avait changé. Il était toujours aussi aveugle à son sujet...

« Il t'a toujours vue comme une amie, pensa-t-elle alors avec amertume. »

Ils continuèrent à parler d'Hermione et doucement, Harry se laissa charmer sans même qu'il ne s'en aperçoive. Il était fasciné par cette jeune femme dont il ne savait que peu de choses. Il dévia alors peu à peu la conversation sur elle. Il voulait la connaître.

Le service d'étage sorcier avait un avantage, ils n'avaient qu'à dire à voix haute ce qu'ils voulaient et ça apparaissait sur la table basse située devant le lit. Plusieurs fois, il demanda de nouveaux verres, puis de quoi se nourrir.

Vers trois heures du matin, elle dévia la conversation sur des sujets plus bateau, de peur qu'elle ne soit découverte, tout en opérant un rapprochement discret.

Le jeune homme à moitié ivre ne s'aperçut de rien. Il parlait, savourant sa présence jusqu'à ce qu'elle lui propose un massage.

Elle avait toujours été douée pour ça. Sa tante le lui avait appris dès son plus jeune âge, et cela lui avait bien servi durant ces dernières années.

Elle n'avait jamais su séduire un homme.

Elle ne se trouvait pas assez bien pour plaire.

Hermione se contentait donc de faire boire sa victime, et de lui proposer un massage plus qu'érotique.

Harry accepta sans hésiter et elle lui enleva rapidement sa veste et sa chemise, le jeune homme n'ayant pas pris la peine de mettre un nœud papillon. Elle lui enleva ses lunettes et s'assit à califourchon sur lui.

Quand il baissa les yeux, il fut attiré par un morceau de satin rouge. Comme Rubis n'avait encore rien fait, il en profita pour caresser le bout de tissu. Il n'avait jamais rien vu de plus sexy sur une femme, malgré que depuis qu'Hermione était partie, il en avait connues beaucoup.

La jeune femme le regarda faire.

Malgré lui, ses doigts touchèrent sa peau, et la caressèrent.

Hermione ferma les yeux à ce doux contact, elle en avait rêvé depuis longtemps. Elle avait tant voulut qu'il la voit comme il avait vu Ginny.

Il se tourna afin d'être sur le dos. Observant le visage de la jeune femme, il continua à frôler sa peau. Il aimait la voir s'abandonner doucement. Il avait vite retrouvé la raison. Connaissant ce style de soirée, il avait prévu et ingurgité une potion qui dessoulait et qui agissait toutes les quatre heures.

S'asseyant, il fit glisser doucement la jeune femme sur ses cuisses, caressant ses jambes. Elle n'avait pas rouvert les yeux depuis que ses doigts avaient accidentellement touché sa peau, et Harry en profita pour lui enlever ses chaussures. Il remonta ensuite ses mains sur ses chevilles jusqu'à ses cuisses, et se pencha pour embrasser son cou. Rapidement, il trouva la zone sensible de la jeune femme, et celle-ci se cambra devant tant de tendresse.

Elle arrêta de penser, profitant simplement du moment, avant de se laisser aller elle aussi à donner du plaisir à son partenaire. Elle ne nota même pas le fait qu'il n'était plus une victime à ses yeux, mais simplement son meilleur ami et même bien plus, celui dont elle était secrètement amoureuse depuis bien des années.

Ses mains remontèrent dans le dos de la jeune femme. Il la colla à lui. Elle était si désirable. Il n'avait pas réussit à détacher ses yeux d'elle dès qu'ils avaient été présentés, bien qu'il n'aimait pas vraiment cet Alan.

Quand il sentit la nuque de la jeune femme sous ses doigts, lentement, il défit le nœud qui maintenant le haut de sa robe si rouge. Il la désirait ardemment. De plus, il sentait qu'avec elle, ce ne serait pas juste une histoire d'un soir mais beaucoup plus. Il avait l'impression de la connaître depuis des années, sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce qu'elle connaissait bien Hermione ?

Elle avait l'air tellement passionnée à cet instant. Plus rien ne comptait pour eux, que le corps de l'autre.

Doucement, il fit tomber les deux morceaux de tissus, libérant ainsi sa poitrine. Il glissa ses mains sur son corps dénudé, frôlant tendrement la peau découverte.

Comme il l'avait imaginé, la peau était douce et satinée.

Il se baissa et commença à embrasser la poitrine de sa partenaire la picorant de petits baisers, et même la caressant avec sa langue.

Ses mains passèrent dans le dos de Rubis et défirent la fermeture de la robe, qui tomba sur les cuisses d'Harry.

Il l'allongea tendrement et l'observa.

Il la trouvait si désirable à cet instant que s'il s'écoutait, il la prendrait sauvagement en cet instant précis, sans penser à autre chose qu'à son corps parfait.

Seulement, quelque chose l'en empêcha.

Tout en réfléchissant, il enleva ses chaussures (et chaussettes) devenues aussi gênantes qu'inutiles.

Il s'allongea près d'elle et d'une main timide commença à parcourir le reste de son corps, alors qu'elle gémissait doucement. Il ne restait plus qu'à la jeune femme sa jarretière ainsi que son boxer en dentelle grenat.

Elle avait toujours les yeux fermés et sentit les doigts devenir timide lorsqu'ils arrivèrent au niveau de ce morceau de tissus. S'approchant de l'oreille de son meilleur ami, elle chuchota :

« - Laisse-moi faire !

Comme elle rouvrait les yeux, elle le vit hocher la tête. Il avait les joues en feu et elle se demanda vaguement si ce n'était pas la première fois qu'il avait en face de lui une prostituée, mais elle oublia bien vite cette pensée en voyant ses pupilles se dilater à mesure que ses yeux caressaient son corps.

Souriant, elle commença alors à explorer le corps qu'il lui était offert.

Il s'était mit sur le dos, et Hermione n'eut aucun mal à reprendre une position dominatrice.

De ses mains, dont elle n'arrivait pas à contrôler les tremblements, elle frôla le corps musclé du jeune homme. Elle ne se souvenait pas qu'il avait cette carrure. En effet, lors de leur dernière année au château, ils avaient été tous les deux préfets en chef. Elle ne comptait plus le nombre de fois qu'elle l'avait vu torse nu.

Au début, ça les avait gênés, et puis, c'était arrivé si souvent qu'à force, ils avaient trouvé ça normal. Hermione se souvenait qu'elle profitait souvent de cet « avantage » pour pouvoir regarder son meilleur ami. Souvent, elle rêvait de lui le soir, et elle avait toujours espéré avoir été suffisamment discrète.

Mais ce soir-là, elle avait tous les droits sur son partenaire.

Elle se pencha et il frémit quand il sentit la poitrine de la jeune femme entrer en contact avec son buste. Lentement, elle embrassa chaque centimètre de sa peau, s'abandonnant complètement, tout en le massant légèrement. Elle voulait voir le désir monter en lui, le sentir perdre pied comme elle avait si souvent perdu pied face à lui.

Descendant toujours plus bas, elle finit, par placer ses mains sur le bas ventre du jeune homme. Remontant, elle vint l'embrasser avec passion, tout en défaisant la ceinture, devenue gênante. Elle défit ensuite le bouton ainsi que la fermeture du vêtement, libérant plus d'espace dans le sous-vêtement du jeune homme qu'elle devinait de plus en plus serré.

Désirant retarder au maximum le moment de pure jouissance, elle caressa le membre déjà dur, de son amant, à travers le tissu. Elle l'entendit supplier mais rien n'y fit. Elle déposa des baisers sur le boxer avant de remonter embrasser le corps du jeune homme, tandis que son pantalon tombait au sol.

N'en pouvant plus, Harry décida de reprendre les choses en mains. Faisant basculer sa partenaire sur le lit, il revint l'embrasser voulant la mettre dans le même état qu'il était.

Il commença par parcourir son corps de baisers papillons, avant de s'attarder sur son cou, ses seins, tandis que ses mains se baladaient ardemment sur le corps de la femme qu'il tenait entre ses mains. Sa timidité partie, il décida d'aller à la conquête de cette zone si sensible et si intime.

Sans qu'elle ne comprenne pourquoi, elle vit son amant se frotter les mains quelques secondes, avant de reprendre sa douce torture. Hermione avait de plus en plus de mal à garder le contrôle. Alan lui avait pourtant expliqué, il fallait qu'elle pense à autre chose durant ces moments ainsi elle ne s'attachait pas, et gardait la maîtrise des évènements. Seulement, elle ne pouvait pas, et ne voulait pas perdre ce plaisir qu'elle ressentait après deux ans d'absence et de sensation si agréable.

Elle chassa de sa mémoire les mille recommandations de son proxénète et revint sur terre lorsqu'elle sentit son boxer glisser lentement sur ses cuisses alors qu'une main chaude parcourait tendrement son intimité. Elle ressentit des mini décharges de plaisir parcourir sa poitrine, et son ventre, alors qu'elle se cambrait d'extase lorsqu'elle le sentit jouer avec son clitoris.

Tendrement, il mit son visage au niveau de sa main et souffla lentement dessus.

Un vent de plaisir extrême parcourut la jeune femme, alors que les lèvres du jeune homme entraient en contact avec son entre jambe.

Elle avait maintes fois rêvé de ce moment mais elle n'avait jamais imaginé Harry aussi à l'aise et expérimenté. Elle-même avait du tout apprendre sur le tas. Elle se cambra à son maximum lorsqu'elle sentit l'orgasme venir. Son corps fut raide un court instant avant de retomber mollement.

Le jeune homme vint embrasser sa belle avec passion tandis qu'il sentait de fines mains caresser ses fesses sous le vêtement.

Doucement, elle laissa ses mains se balader afin de venir frôler le membre engorgé de son amant. D'un geste rapide, elle fit tomber le dernier rempart, ne contrôlant plus rien. Elle agit comme s'ils étaient en couple. Plus rien ne comptait. A califourchon sur lui, elle caressa son membre pulsant du désir qu'il éprouvait pour elle.

Flattée d'inspirer tant d'envie à son meilleur ami, elle approcha sa bouche du pénis du jeune homme et commença à l'embrasser avant de le caresser avec sa langue. Comme elle faisait durer le plaisir, Harry n'eut d'autre choix que de lui donner un ordre, chose qu'il détestait faire dans sa vie personnel.

« - Je t'en prie, Mione, supplia-t-il.

De stupeur, Rubis, se leva et le regarda.

Il venait de l'appeler Hermione ? Se pouvait-il qu'il éprouve quelque chose pour elle ?

Il finit par ouvrir les yeux devant l'absence de réaction. Ses prunelles reflétaient le désir ardant qu'il ressentait pour elle, et elle sentit son estomac se tordre de plaisir.

S'approchant, d'une démarche féline, elle chuchota tendrement à son oreille :

« - Je rêve ou tu viens de me comparer à Hermione ?

Pour toute réponse, il rougit. L'embrassant langoureusement, Rubis lui murmura :

« Rallonge-toi ferme les yeux et imagine que je suis elle !

Sur ses mots, elle retourna embrasser le membre du jeune homme, avant de le prendre complètement dans sa bouche. Elle le suça tout en le caressant de sa langue, tandis qu'Harry imaginait Hermione à sa place. Seulement, il eut du mal, pour lui, sa meilleure amie n'était pas si experte. Sentant qu'il allait se vider, il prévint néanmoins la jeune femme.

Comme elle avait toujours détesté le goût du sperme, elle prit une serviette sur la table de nuit, et le masturba jusqu'à ce qu'il atteigne l'orgasme. Il ne se passa que peu de temps avant que la serviette soit inutilisable. La laissant tomber au sol, Rubis vint se rallonger à ses côtés.

Tous deux restèrent allongés sans bouger durant quelques minutes, puis Hermione, vint se blottir contre son amant.

Il était déjà quatre heures du matin.

Harry la prit dans ses bras, et embrassa son front comme il le faisait le soir à Poudlard quand il décidait qu'elle avait assez travaillé. Lorsqu'elle frissonna, il les couvrit avant de l'embrasser tendrement. Il avait apprécié ce moment rien qu'avec elle, et même s'ils ne faisaient rien cette nuit, il était sûr qu'ils pourraient se rattraper le lendemain ou le surlendemain.

La jeune femme répondit au doux baiser, qui devint rapidement passionné. Leur température corporelle grimpa de plusieurs degrés, et leurs hormones crièrent au plaisir. Leurs mains se délièrent, chacun voulant posséder l'autre plus fort.

Harry arriva à s'asseoir à califourchon sur sa belle, et lui maintint les poignets au dessus de sa tête, alors qu'il partait de nouveau à la découverte de ce corps. Il le désirait autant qu'il le fascinait. Il n'arrivait pas à s'en rassasier. Il avait besoin de le toucher, le sentir, et de l'aimer.

Rapidement, il arriva au niveau des cuisses de la jeune femme. Comme il avait lâché les poignets de la belle captive, il écarta ses jambes à l'aide de ses mains avant que celles-ci ne remontent jusqu'à l'endroit de la plus intime de la jeune femme. Il parcourut cette zone doucement, avant de faire ressortir tout le désir qu'il éprouvait pour la jeune femme. Celle-ci se cambrait de plaisir. Finalement, peu avant l'orgasme, elle réussit à inverser les rôles.

Se retrouvant en position de force, Hermione obligea le jeune homme à cesser toute activité.

Alors qu'elle embrassait ce torse dont elle avait rêvé si souvent, sa main elle, faisait de longs va-et-vient le long du pénis de son partenaire. Quand il fut à la limite de l'explosion, il la stoppa plaçant sa propre main sur celle de jeune femme. Il plaça ensuite ses deux sur les hanches de la jeune femme et la plaça correctement, lui faisaient comprendre ce qu'il souhaitait.

Il voulait la posséder le plus simplement du monde. Ce désir si humain mêlant sentiment et désir.

Pour toute réponse, la jeune femme se pencha vers lui, lui demandant de réciter le sort contraceptif.

D'un mouvement rapide, il hocha la tête, prit sa baguette la pointa sur le ventre d'Hermione en déclarant Homreradoplacer. Il profita de ce moment, pour se placer sur elle. Ajustant leurs positions, il demanda, une dernière fois, l'accord à la jeune femme. Lorsqu'il l'obtint, il entra en elle le plus tendrement possible. Il commença ses va-et-vient lentement, accélérant le rythme lorsqu'il sentit que sa partenaire prenait autant de plaisir que lui. Après seulement, quelques minutes, Hermione monta la première à l'orgasme suivit de peu par Harry.

Il s'affala sur elle, et eut le réflexe de se retirer, mais posa sa tête sur la poitrine de la jeune femme, enserrant sa taille avec ses bras. Il était bien, pour une fois, il avait l'impression d'être entier. Cette sensation qu'il n'avait pas ressentit depuis la dernière fois qu'il avait eu Hermione dans ses bras.

Malgré lui, il réfléchit à ce qu'il avait ressentit tandis qu'il prenait la jeune femme. Il avait eu l'impression qu'elle était formée pour épouser parfaitement les formes de son corps. Il avait réussi à se placer tout de suite en elle, alors qu'avec certaines, il avait eu plus de mal. Il s'endormit sur cette pensée.

Avec cette Rubis, il était enfin complet.

Quand Rubis entendit la respiration régulière de son amant, elle se leva, à contrecoeur, s'habilla et fouilla dans sa veste. Quand elle trouva son portefeuille, elle le délesta de son argent. S'asseyant au bureau, elle prit une feuille et un stylo.

Cher Harry,

A l'heure où tu lis ses mots, tu dois me détester.

Je regrette d'être partie comme une voleuse mais je le devais. Ne me cherche pas, ni Hermione, tu nous blesserais et je suis sûre que ce n'est pas ton attention.

Sache que dans tes bras, j'ai passé la plus belle des nuits.

Comme tu as dû le voir, je t'ai pris ton argent, ça faisait partie du contrat, j'en suis désolée. Je ne garderai de toi que cette sensation d'être enfin entière, et ces doux moments passés en ta compagnie.

Fouille tes poches, je t'y ai laissé un souvenir.

Adieu !

Rubis

Xxx

Lorsqu'elle eut fini, la jeune femme retira sa jarretière et la mit dans la poche intérieure de la veste avec le portefeuille.

Prenant ses chaussures à la main, elle sortit de la chambre sans un bruit, admirant une dernière fois le corps de cet amant dont elle avait rêvé durant longues heures de sa vie. Revenant sur ses pas, elle voulut l'embrasser, mais se retint.

Si jamais, il se réveillait, elle n'aurait pas le temps de fuir, et devrait fournir des explications.

Pesant le pour et le contre, elle se décida à l'embrasser mais prit quelques précautions. Notamment, de mettre ses vêtements dans de l'eau froide dans la salle de bain, vidant ses poches auparavant. Puis elle plaça sa baguette sous le lit, à l'opposé de ses mains. Une fois sûre de ne pas être rattrapée, elle ouvrit la porte et se préparant à courir embrassa furtivement l'homme de sa vie.

Elle l'entendit gémir de plaisir, et il commença à remuer.

Faisant de grands pas, elle sortit fermant la porte derrière elle. Elle écouta alors contre la porte et l'entendit Harry l'appeler, d'une voix endormie.

Courant pieds nus, elle rejoignit la sortie où elle remit ses chaussures. Alan était là et l'attendait. Elle hocha la tête et monta très rapidement dans la voiture comme si elle fuyait quelqu'un.

Comprenant que sa victime était sur le point d'arriver, il monta à sa suite, et la limousine fila vers l'appartement.

Lorsqu'ils y arrivèrent, chaque jeune femme déposa son gain. Rubis n'avait pas la plus grosse somme d'argent mais elle avait beaucoup plus que certaines qui avaient eu affaire à des faux billets. Elles partirent toutes se coucher, seulement il en retint une.

« - Princesse, reste, j'ai à te parler.

Sa voix était froide et sans émotion.

Hermione eut un frisson. La dernière fois qu'il lui avait parlé ainsi, c'était pour la battre parce qu'elle n'avait pas pu coucher avec son premier client.

Inspirant un bon coup, elle revint sur ses pas et attendit debout, sagement.

Lorsqu'il lui demanda des explications, elle lui expliqua une version édulcorée où il n'y avait eu aucun sentiment durant l'acte.

« - Ecoute, Alan, je n'y peux rien, j'ai couché avec comme d'habitude mais il est très endurant, et j'ai dû l'assommer pour partir. Je sais que ça ne se fait pas, mais vous m'auriez attendue trop longtemps. Le temps que je me rhabille et que je vide ses poches, il remuait déjà. J'ai dû improviser, mais c'était un sorcier, alors je doute qu'il ait apprécié le coup, en plus de ses affaires trempant dans la baignoire et de sa baguette que j'ai caché entre le lit et le matelas.

« - Pourquoi tant de précaution ?

« - Parce que je le connais très bien pour avoir fait mes études avec lui, et je connais son niveau de magie. De plus, il est professeur de métamorphose à Poudlard. Un autre choc à la tête ne l'aurait que sonné quelques instants.

« - C'est bon, Princesse. Va te laver, tu sens l'homme.

Elle hocha simplement la tête, et partit prendre une douche rapide avant d'aller se coucher.

Deux jours passèrent puis, une chouette qu'elle connaissait que trop bien, toqua à la fenêtre. Alan voulut ouvrir mais Hermione l'en empêcha.

« - Non, Alan ! Je connais ce volatile. Il va t'apporter des ennuis.

L'homme n'en tint compte, il poussa sans ménagement la jeune femme et ouvrit la fenêtre dans l'intention de prendre la missive. Seulement Hedwige étant Hedwige, elle lui donna de violents coups de bec, n'hésitant pas à le pincer ou lui hululer dans les oreilles.

Finalement Rubis se leva et tendit le bras. La chouette s'y posa délicatement. Une fois qu'elle eut détaché la missive, elle flatta le volatile quelques instants avant de la renvoyer dehors. Seulement, elle se plaça sur une branche face à la fenêtre.

« - La lettre attend probablement une réponse.

Elle la prit et l'ouvrit. Elle n'eut pas lu trois mots qu'Alan lui prit. S'éclairant la voix, il lut à voix haute.

« - Chère Rubis !

Pourquoi m'as-tu abandonné dans ce lit d'hôtel si froid sans toi pour le réchauffer ? (La jeune femme n'avait rien lu de plus) N'imagines-tu pas mon choc lorsque je me suis réveillé seul ? Je croyais que nous avions passé un moment inoubliable tous les deux ? Tu n'as pas pu simuler ce que j'ai lu dans tes yeux. Comment aurais-tu fait ? A moins que tu ne t'entraînes chaque jour avec un autre ? (A ses mots, Rubis rougit) Crois-moi, je te retrouverai, non pas pour l'argent que tu m'as sournoisement volé, mais pour te revoir, et te demander de rester avec moi, plus de six heures d'affilée. J'irai retrouver Hermione et à nous deux, nous te retrouverons. (Hermione eut un rire jaune)

Harry Potter.

« - Alors Princesse peux-tu m'expliquer ?

(1) Je sais c'est énorme mais bon

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Time Tell Will ! ! !