Blabla de moi : Et voila la suite et la fin de cette mini-fic (enfin de ce grand OS) qui était un défi. Donc comme j'ai oublié de le mettre dans le premier morceau, je dédie donc ce two-shot à ma Poucinette.
Merci à : Misofty, MiniMagiCcOlOurS, lapetiotesouris, Di castillo de mortes, Le Saut de l'Ange, Miss-Vaness-Nessa, Kroxy, Saika Garner, misty, et à DD-Love-HP, pour vos reviews.
« - Je te l'ai dit, Alan. Je le connais mais pour ne pas qu'il ne t'attire des ennuis, j'ai inventé cette Hermione de toute pièce. Il ne la retrouvera pas, crois-moi ! Cette fille est morte depuis deux ans. Quant à ce qu'il s'est passé dans cette chambre, je t'ai déjà tout dit. Seulement, j'ai une signature, j'embrasse toujours mes victimes avant de partir, en préparant le terrain. Mais d'habitude, ils ne se réveillent pas. C'est pour ça que je suis arrivée comme si j'avais le diable aux trousses.
« - Mesdemoiselles, allez dans vos chambres et n'en sortez pas, je dois parler avec ma Princesse.
A ces mots, Rubis et Hermione déglutirent.
Elle savait qu'Hedwige attendait une réponse et que l'animal était patient et têtu. Elle fit part de son observation à son « patron » Pour toute réponse, il haussa les épaules.
« - Eh bien, qu'elle meure sur cette branche, tu ne répondras pas à cette lettre, tu m'entends ?
« - Bien, Alan !
« - Quant à ta « signature » tu vas l'oublier tout de suite, elle nous apporte que des emmerdes !
Sur ces mots, il leva la main pour la frapper seulement Hedwige entra par la porte non fermée, et lui pinça l'oreille. De stupeur, Alan hurla de douleur et voulu la frapper mais elle avait eu un bon entraînement avec les Dursley, aussi, esquiva-t-elle tous les coups, se vengeant avec des coups de griffes, et de bec.
Hermione ne savait que faire.
Soit elle aidait Hedwige et serait peut-être libre, soit elle aidait Alan et la chouette mourrait.
« Harry ne s'en remettrait pas, pensa-t-elle. »
Elle finit par trouver un compromis.
Malgré elle, elle assomma Alan, prit un mouchoir et l'embrassa. Vérifiant que la marque rouge était présente, sur le fin tissu blanc, elle le donna à l'animal.
« - Donne ça à Harry et ne reviens pas, je ne pourrai pas te sauver une seconde fois.
Elle embrassa la chouette et la mit dehors, en prenant soin de fermer la fenêtre.
Courant à la cuisine, elle prit de quoi faire une compresse pour ne pas qu'Alan est de bosse. Elle revint et l'appliqua sur le sommet de la tête ou elle avait frappé.
Elle appela Citrine, Ambre et Saphir.
A elles quatre, elles portèrent Alan jusque dans sa chambre et l'allongèrent sur son lit. Rubis dirigea les opérations, intima à chacune de faire quelque chose.
Bien qu'elle savait qu'elle aurait pu profiter de ce moment pour s'enfuir. Elle y pensa alors qu'Alan ouvrait difficilement les yeux.
Soulevant doucement sa tête, elle demanda à une des filles d'apporter un cachet d'aspirine avec de l'eau plate et des glaçons. Lorsque la commande arriva, elle tendit le verre à celui qui prenait soin d'elles.
Lorsqu'il eut, de nouveau, les idées claires, il commença à hurler sur les trois jeunes femmes qui n'auraient pas dû en sortir. Aussitôt Hermione prit leur défense.
« - Ne les blâmes pas, Alan. C'est moi qui les ai appelées pour qu'elles m'aident à te transporter dans ton lit, je n'y serais jamais arrivée seule ou je t'aurais déboîté l'épaule. Si quelqu'un doit être puni, c'est moi. Pour avoir malgré moi amené la chouette, et pour avoir demandé aux filles de désobéir !
Elle ne savait pas trop ce qu'elle faisait, elle y allait à l'instinct. Elle risquait gros mais elle continua.
« - Et puis, ça te prouve notre fidélité à toutes. Nous aurions pu profiter de ton inconscience pour partir ! Seulement, tu le vois, nous sommes toutes restées avec toi. Pas une n'est partie ! Pas une, Alan, chuchota Hermione à l'oreille de celui qui l'avait réduit à l'esclavage.
Elle avait enfin un plan.
Voulant sauvez ses « sœurs », la jeune femme se proposa d'assumer toute la punition. Alan renvoya les filles dans leurs chambres, sauf Hermione. Elle dû rester avec lui. Comprenant le sous-entendu, elle ferma la porte derrière Citrine qui lui murmura « bonne chance » avant de partir.
Malgré elle, la jeune femme sourit. Ce n'était pas de chance dont elle allait avoir besoin, mais de soins. Après !
Lorsqu'elle se tourna elle comprit qu'elles s'étaient toutes trompées. Elle n'allait pas se faire battre, seulement passer entre les draps de leur patron.
Certaines plus anciennes, avaient raconté qu'il était très violent pire que l'Ouvreur.
Selon Saphir, qui était passée sous ses doigts, il ne pensait qu'à son plaisir, et n'hésitait pas à utiliser des objets coupants et brûlants durant ses séances privées.
Elle attendit de savoir ce qu'il voulait.
Doucement, un regard remplit d'une lueur sadique, il tapota son lit en la fixant, tel un morceau de viande.
Faisant appel à son courage de Gryffondor, elle obéit et vint se placer face à lui. Elle savait que pour avoir la vie sauve, elle devrait faire exactement tout ce qu'il lui demanderait. S'approchant d'elle, à genoux sur son lit, il prit le débardeur qu'elle avait et tira violemment vers le haut.
Une des règles de la « maison » était, entre autres, de ne porter aucun sous-vêtement hors des heures de travail.
Rubis se retrouva donc trop rapidement, à son goût, le buste nu, face à un homme qui ne voyait en elle que son corps. Retenant un soupir, elle se laissa tomber en arrière tandis qu'il malaxait ses seins avec violence.
Durant les nombreuses séances similaires chez certains clients, elle avait appris, souvent à ses dépends, à garder en elle, ses gémissements de douleurs.
Elle finit par sentir ses mains froides descendre rapidement vers son ventre, avant d'attraper brutalement sa jupe et de lui enlever avec force. Introduisant durement ses doigts en elle, il commença à la caresser, tout en titillant douloureusement son clitoris, qu'elle sentait déjà en feu.
Depuis longtemps, elle avait appris à cacher ses larmes seulement là, elle dû se faire violence pour les retenir allant jusqu'à se mordre la langue. Finalement, il l'embrassa d'une façon bestiale.
Rubis eut l'impression qu'il cherchait à lui arracher la langue tant il mettait de la force dans ses coups de langue. Il stoppa ses mouvements quelques secondes afin de se mettre à nu et, prenant brutalement la jeune femme par les cheveux, la mit face à son pénis.
Forcée, elle commença alors à le sucer, malgré son envie de le mordre. Elle sentait son cuir chevelu aussi douloureux que les autres parties de son corps. Malgré elle, elle repensa à cette nuit magnifique qu'elle avait passée dans les bras de son meilleur ami. Elle aurait tant voulu que ce soit lui ici, dans cette chambre aux couleurs rouge et noire.
« Une pure chambre de maquereau, avait pensé la jeune femme la première qu'elle y était venue »
Le lit king size rond, avec une peau de zèbre au sol. Les draps de satin bleu, les meubles en chêne, et une salle de bain attenante en marbre, sauf les robinets extérieurs qui étaient en or. Ça et là, sur les murs, des photos de femmes complètement nues, dans des poses aussi affriolantes que douloureuses.
Lorsqu'il se vida dans sa bouche, elle fut forcée de tout avaler. Ne pouvant plus rien faire durant cinq minutes,(1) Alan lui ordonna de s'asseoir au bout du lit et de se caresser, tandis qu'il l'observait.
Une fois la période réfractaire terminée, il lui dicta de revenir près de lui. Violemment, il l'allongea tout en la caressant durement pendant, ce qui parut une heure à la jeune femme mais en réalité, quelques minutes avant d'entrer brutalement en elle.
Il souhaitait la posséder comme il n'avait jamais voulu faire sienne d'autres femmes.
Il avait sentit dès le départ qu'avec elle, ce serait différent.
Il en était tombé amoureux, et ferait tout pour la garder auprès de lui.
Il n'était pas conscient du fait qu'à la violenter ainsi, il ne faisait que l'éloigner. Lorsqu'il eut atteint son orgasme, il se retira sans savoir si elle avait aimé. Il se coucha sur elle, suçant son sein comme un nouveau né.
Lorsqu'il fut endormit, Rubis ne sut quoi faire. D'ordinaire, elle serait partie, avec l'argent pour revenir ici, mais là ? Elle ne pouvait pas le voler. C'était son patron, et il y avait un certain lien, entre le proxénète et la prostituée.
Pesant le pour et le contre, elle se dégagea et prit ses affaires. Elle se rhabilla et partit dans sa chambre. Elle prit une douche rapide, elle voulait enlever cette odeur plus que toutes les autres, puis la jeune femme s'assit dans un coin et, les yeux dans le vide, repensa à sa nuit avec Harry.
Il avait été si doux, et si prévenant, comme elle l'avait toujours imaginé. Seulement, l'histoire ne s'était pas terminée par un « je t'aime » mais par un vol, suivi d'une fuite en limousine.
Bien plus tard, lorsqu'Alan s'éveilla, il fut furieux d'être seul dans son lit. Sans prendre la peine de s'habiller, il partit chercher Hermione.
Autour d'elle, plusieurs filles discutaient de la lettre que Rubis avait reçue plus tôt.
Quand il fit irruption dans la pièce, toutes se turent. La plupart observaient leur patron, complètement nu, fou de rage, s'attardant sur une partie du corps qui alimentait plusieurs fantasmes.
Les autres se contentèrent de se faire toute petites face à la mine de l'homme.
Il regarda dans la chambre, et lorsqu'il repéra celle qu'il cherchait, il marcha droit vers elle. Puis, il la prit violemment par le bras, obligeant la jeune femme à revenir sur terre.
Ne comprenant pas, elle le suivit sans faire d'histoire. Il l'amena jusque dans sa chambre.
Lorsqu'ils y furent, il la jeta sans ménagement sur le lit, avant de la rejoindre. Il lui donna une gifle bruyante, avant de la relever, pour lui en mettre une seconde.
La jeune femme encaissa les coups sans savoir pourquoi il agissait ainsi. Il se leva du lit, la tirant par le bras. Il la lâcha dans la salle d'eau où elle atterrit sur le lavabo. Elle sentit son arcade s'ouvrir, et du sang couler, mais ne montra aucune douleur.
Alan la prit par les épaules et lui donna un violent coup de poing qui la fit tomber contre le rebord de la baignoire. Elle avait entendu des os se briser durant le coup mais n'aurait su dire à qui, ils appartenaient, ni ou ils étaient situés.
Se relevant, à moitié sonnée, elle ne vit pas la troisième baffe arriver, et retourna « embrasser » le meuble de marbre.
Elle tomba au sol, incapable de se relever.
Il en profita pour lui donner de violents coups de pied lui brisant plusieurs os.
Elle avait mal partout, mais les larmes s'étaient taries depuis bien longtemps. Lorsqu'il fut calmé, il la prit par les épaules et la ramena dans la chambre des filles.
Avant qu'elle ne tombe dans l'inconscience, elle entendit Citrine demander ce qu'elle avait fait de mal. Ce fut Saphir qui répondit, d'un air affligé.
« - La même erreur que moi à l'époque. Elle est partie avant qu'il ne se soit réveillé. Il déteste se réveiller seul quand il s'endort avec une nana !
Elle s'éveilla plus tard, la respiration sifflante. Ouvrant les yeux, elle s'aperçut qu'elle était seule dans la pièce. Elle écouta attentivement, mais il n'y eut aucun bruit qui vint troubler le silence pesant. Se levant, avec douleur, elle s'habilla le plus décemment possible, prit le plus d'argent qu'elle trouva et sortit, sans prendre la peine de fermer la porte.
Voulant éviter le gardien qui la retiendrait et préviendrait Alan, elle prit l'escalier de secours. Lorsqu'elle fut dehors, elle commença à marcher avant de prendre un taxi.
« - Aux Tasses chaudes, s'il vous plait !
« - Z'êtes sûre m'dame ? J'peux vous emmener à l'hôpital, c'est plus proche !
« - Non, mon fiancé commencera par chercher dans les hôpitaux. Dans ce bar, je serai en sécurité, dit-elle d'une voix sifflante.
Voyant l'air suppliant de la jeune femme, il roula le plus rapidement possible, évitant la circulation. Lorsqu'enfin, ils arrivèrent, elle sourit et paya l'homme.
« - Si jamais on vous demande, vous ne m'avez pas vue, c'est une question de vie ou de mort !
Lorsqu'il acquiesça, elle entra dans le pub, pour en ressortir dès qu'il fut parti. Elle traversa la rue, et entra au Chaudron Baveur. Elle s'appuya sur le plus de table possible et demanda à Tom, le barman.
« - Je vous en conjure, savez-vous où je peux trouver Harry Potter ?
« - A Poudlard, mamzelle ! Vous voulez peut-être que je l'appelle pour vous, proposa-t-il devant l'air faible de son interlocutrice.
Elle accepta et tenta d'écouter la conversation.
« - Harry Potter, Poudlard Est !
« - Oui, Tom, c'est pour quoi, demanda Harry passant sa tête dans l'âtre.
« - Il y a une jeune femme mal en point qui te réclame, Harry !
Le jeune homme parut étonné, puis dit :
« - J'arrive, retiens-là !
Aussitôt, la communication fut fermée. Se tournant vers Rubis, il dit :
« - Il arrive. Je peux vous aider en quelque chose ?
« - A vrai dire, mon fiancé va me chercher, s'il me trouve, il me tue. Pouvez-vous me cacher en attendant ?
« - Bien sûr, suivez-moi !
Il commença à marcher, puis, voyant la peine que cela lui demandait, il la fit léviter, et la cacha dans une de ses chambres.
Une petite demi-heure plus tard, quelqu'un entra dans la pièce. Devant le visage tuméfié et couvert de sang de la jeune femme, Harry ne la reconnut pas. Haussant les épaules, il passa sa baguette sur le corps de cet être qui l'avait appelé plutôt que d'aller à l'hôpital.
Le diagnostique était lourd et elle était intransportable par Poudre de cheminette, quant à transplaner, cela révélait du suicide pour cette jeune femme qui avait l'air d'avoir déjà assez souffert. Pesant rapidement le pour du contre, il prit de la poudre de cheminette pour contacter Albus.
« - Je préviens Sainte-Mangouste !
« - Non, Albus ! Je ne saurais te dire pourquoi, mais je crains qu'elle ne soit pas en sécurité là-bas. Sinon pourquoi n'y est-elle pas allée ? Pourquoi me demander ? Non, je ne peux pas la laisser dans un hôpital ! Même sorcier. Il faut l'amener à Poudlard !
« - Tu as une solution, peut-être ?
« - Et non, sinon je serais déjà là Albus. Elle est intransportable, aussi bien par Portoloin que par cheminée, quant au transplanage on oublie tout de suite !
« - Je ne vois qu'un moyen, mais tu ne pourras pas assurer ton cours de quinze heures ! Arrange-toi pour l'amener jusqu'à la voie du Poudlard express, je te l'envoie, avec Pompom en plus !
« - Et je fais comment ? Je la stupéfixe ?
« - Pétrifie-la, c'est moins dangereux Harry, déclara la voix bien connue de l'infirmière.
Il acquiesça et ferma la conversation, sans savoir qu'au même instant un homme rentrait chez lui, avec des produits pour soigner celle qu'il avait brutalisée plus tôt.
Harry obéit donc, et à contrecœur la pétrifia d'un sort avant de la faire léviter. Mettant sa cape d'invisibilité sur eux, il descendit après avoir remercié le tavernier.
Le trajet jusqu'à la gare, puis jusqu'au château, fut calme.
Dès que madame Pomfresh l'avait vu, elle s'était occupée des blessures les plus superficielles, mais était pressée d'arriver afin de faire un diagnostique précis sur l'état de la jeune femme, dont tous ignoraient jusqu'à l'identité.
A peine furent-ils à Poudlard que l'infirmière reprit ses airs de dictatrice. L'infirmerie fut condamnée, et seul Harry fut autorisé à entrer « pour aider » avait-elle précisé. Il avait accepté la condition et était le plus attentif possible, cherchant à être assez bon pour que Pompom ne le chasse pas.
La patiente dormit toute la nuit, ignorant que l'un la faisait chercher dans tout Londres tandis que l'autre était dans le bureau directorial, pour l'heure du bilan.
« - Je ne sais pas comment elle a fait pour survivre, Albus. Cette jeune femme, qu'elle quelle soit, peut porter le nom de Survivante aussi bien qu'Harry. Quasiment toutes ses côtes ont été brisées récemment, ce matin je dirais ! De plus elle a eu la mâchoire fracturée, plusieurs traumatismes crâniens, de nombreux ecchymoses sur tout le corps, sept vertèbres déplacées, le nez cassé, le bassin déplacé, un genou cassé ainsi qu'une cheville. J'ignore comment elle a put se déplacer sans hurler de douleur mais elle a une force de vivre incroyable. Elle revient de loin, de plus, si j'en juge les marques de griffures sur ses cuisses ainsi que l'état de son vagin, elle a été violée plus d'une fois !
A ce moment, Albus se tourna vers Harry.
« - Et tu ne la connais vraiment pas ?
« - Son visage m'est familier mais je n'arrive pas à retrouver. J'ai beau chercher... Elle me fait penser à quelqu'un que j'ai croisé à une fête il y a trois jours, mais ce ne peut pas être elle. Elle ne voulait plus me voir !
« - Et comment s'appelait-elle ?
« - Selon elle, c'était Rubis, mais ça ressemble plus à un surnom !
« - Etrange, dit l'érudit. Ou l'as-tu connue ?
« - A une soirée organisée par Alan Grant, un homme assez louche, d'ailleurs ! Ron l'a rencontrée aussi !
« - Je vois ! C'est lui qui vous a présentés, je suppose ?
« - Oui, exact ! Comment le sais-tu ?
« - Cet Alan Grant, est très connu des services des Aurors ! C'est un proxénète sorcier. Il a la particularité de recueillir ses filles quand elles sont à la rue. Il leur promet monts et merveilles, et elles les suivent, charmées par ses promesses. Il renomme toutes ses femmes par des noms de pierres précieuses.
« - Je vois ! Il m'a présenté une prostituée ? A laquelle, j'ai confié quelques uns de mes secrets !
« - Quelle idée, Harry ! Je te croyais plus méfiant !
« - Je l'étais, Albus, mais elle m'a dit qu'elle connaissait Hermione, et je ne me suis pas posé plus de questions. J'ai pris des nouvelles de ma meilleure amie, et de fil en aiguilles, et bien, on a parlé de beaucoup de choses. Elle savait tellement de choses... Elle connaissait toutes nos aventures, j'ai pensé que c'était une amie de Mione !
Quand il vit les yeux de mon mentor, et patron, pétiller, il sut qu'il avait raté un détail.
L'infirmière partit peu après et le jeune homme la suivit, voulant être là quand elle se réveillerait. A minuit, il fut chassé de la salle de soins. Pompom lui promit de le faire chercher dès qu'elle serait éveillée.
Il eut du mal à dormir, repensant sans cesse à Hermione, puis Rubis, cherchant un lien, sans le trouver. Il dut s'endormir, puisqu'il sentit quelqu'un le secouer. Ouvrant les yeux, il s'aperçut qu'il s'était endormi habillé.
« - Dobby doit réveiller Harry Potter, monsieur ! Harry Potter doit aller à l'infirmerie, Madame Pomfresh a demandé à Dobby d'aller chercher Harry Potter. La jeune femme s'est réveillée, mais elle est très méfiante !
« - D'accord Dobby, je vais me laver et je cours là-bas !
Aussitôt, l'elfe partit laissant le jeune homme se préparer avec hâte. A peine quinze minutes plus tard, il fut devant la porte de l'infirmerie.
Inspirant un bon coup, il entra et fut étonné de ce qu'il y vit.
La jeune femme était là mais menaçait madame Pomfresh et Albus avec un couteau de chasse.
« Où l'a-t-elle trouvé ?... se demanda-t-il. »
Il secoua la tête et, d'une voix joviale dit :
« - Je suis là, Pompom !
« - Harry, enfin vous voilà ! Vous allez peut-être pouvoir raisonner votre amie, elle refuse tout médicament.
Fronçant les sourcils, Harry s'approcha, sans qu'elle ne le pointe de son couteau.
« - Allons, mademoiselle, il faut avoir confiance en Pompom ! Elle ne vous fera aucun mal ! Bien sûr, je vous l'accorde, pour avoir ingurgité la plupart de ses mixtures, je puis vous assurer, qu'elles sont immondes ! Immonde mais très efficace, ajouta-t-il sous l'œil amusé d'Albus et celui incendiaire de l'officier de soins. Vous acceptez d'être soignée ?
Elle hocha simplement la tête, rangeant son couteau dans sa poche. S'asseyant, elle obéit à l'infirmière et but toutes les potions en faisant la grimace. Elle se laissa appliquer plusieurs gels dont un vert fluo.
« - Qu'est-ce que c'est ?
« - C'est un gel ressoude-os, Harry. Bien meilleur que la potion que je vous faisais boire chaque année ou presque !
« - Et pourquoi, je n'y ai pas eu le droit, moi ?
« - De un, la potion était expérimentale et j'avais besoin d'un cobaye, de deux, je voulais vous punir d'être mon patient le plus fidèle, de trois, la potion est ovulicide. Je n'ai pas envie de rendre mademoiselle stérile.
« - Mouais, pas convaincu mais bon tant pis ! Bon, je vais devoir y aller moi, j'ai un cours avec des Premières années, mais je reviendrai dans une heure, dit-il après un rapide coup d'œil à l'horloge.
A ces mots, elle se raidit et ressortit son couteau.
« - Etes-vous sorcière, miss, demanda l'infirmière.
La jeune femme acquiesça.
« - Alors pourquoi nous menacer avec un couteau ? Prenez votre baguette !
A ces mots, la jeune blessée se mit à pleurer.
Ne résistant pas à ce spectacle, Harry s'approcha et la prit dans ses bras. Au moment où il la toucha, il n'eut plus conscience de rien. Il eut simplement un flash.
Flash-back
Doucement, il fit tomber les deux morceaux de tissus, libérant ainsi la poitrine de celle qu'il tenait entre ses bras. Il glissa ses mains sur ce corps dénudé, frôlant tendrement la zone découverte. Comme il l'avait imaginée, la peau était douce et satinée. Il se baissa et commença à embrasser la poitrine de sa partenaire la picorant de petits baisers, et même la caressant avec sa langue. Ses mains passèrent dans le dos de Rubis et défirent la fermeture de la robe, qui tomba sur les cuisses d'Harry.
Fin du flash-back
Sans s'écarter d'elle, il comprit que cette jeune femme avait un rapport avec cette Rubis. Il se retint de la caresser, voulant connaître son identité, mais il commençait à y vois plus clair.
Pour lui, la jeune femme s'était fait battre et violer à cause de sa lettre. Seulement, comment aurait-il pu réagir autrement ? De cette nuit fantastique à ses yeux, il lui restait d'un souvenir d'effluve, et de belles images, ainsi que la jarretière qui avait tout précipité. Il avait eu envie de la revoir, de la serrer, de nouveau, dans ses bras, de l'embrasser. Plus que tout, il voulait la sentir frémir sous ses doigts.
Lentement, elle se clama, et s'écarta à peine de son épaule.
« - Comment t'appelles-tu ? Et pourquoi m'as-tu appelé, au lieu d'aller dans un hôpital ?
« - Mon prénom, tu le connais, mais tu m'as revue récemment sous le nom de Rubis. Tu dois savoir que je suis une prostituée. Alan n'est que mon proxénète. Ce matin, ou hier matin, je l'ignore, il m'a obligée à coucher avec lui et m'a battue parce que j'étais sortie de son lit sans autorisation. Si je t'ai appelé, c'est parce que je me sens en sécurité près de toi ! Cela a toujours été le cas, et je suis certaine qu'il a commencé par me chercher dans les hôpitaux aussi bien sorciers que moldus !
« - Mais quel est ton prénom ?... J'ai l'impression de te connaître, mais j'ignore pourquoi, ton prénom ne revient pas !
« - Et pourtant, tu m'as côtoyé neuf ans, Harry ! Je n'aurais pas dû revenir !
Sur ces mots, la jeune femme commença à se lever, mais étant trop faible, elle manqua de tomber. Ce fut lui, qui la retint avant la chute.
« - Bon, nous allons remettre cette conversation. Pour le moment, il faut que tu manges ! Dobby ?
A peine eut-il dit son nom, que l'elfe arriva.
Harry commanda deux petits-déjeuners copieux. Lorsque la commande fut passée, le jeune homme replaça son amante sur le lit, aussi délicatement que si elle était en porcelaine.
« - J'avais presque oublié ta douceur !
« - Je ne suis pas si doux, tu sais !
« - Oh si ! Durant ces deux dernières années, tu as été le plus doux de tous mes amants. Et le seul à m'avoir donné autant de plaisir !
« - Pour être franc, je n'ai pas à me plaindre non plus, déclara-t-il doucement se rapprochant d'elle.
Alors que leurs lèvres allaient entrer en contact, le plateau se matérialisa. Se reculant tout deux, ils baissèrent les yeux gênés.
« - Bon, on dirait que Dobby a été rapide, dit-il pour alléger l'atmosphère.
« - C'est vrai. Depuis sa libération, il fait tout pour te rendre heureux !
Harry voulut répliquer mais Rubis ne lui en laissa pas le temps.
« - Tu n'avais pas un cours à assurer ?
« - Si, mais connaissant Albus, il m'a fait remplacer le temps que je découvre qui tu es !
Sur ces mots, ils attaquèrent leurs petits-déjeuners, s'observant à l'insu de l'autre. Aucun n'osait briser le silence qui régnait dans la pièce. Lorsqu'ils eurent fini, Harry demanda à l'infirmière si Rubis pouvait sortir.
Obtenant une réponse affirmative, il lui rendit ses affaires, et sortit le temps qu'elle s'habille. Seulement, elle n'osait sortir. Sa tenue était trop révélatrice pour une école.
Lorsqu'il rentra, elle lui fit part de son observation. Pour la première fois, il regarda ses vêtements. Elle avait un tee-shirt blanc quasiment transparent, sans soutien-gorge, ainsi qu'une jupe violette skaï qui lui arrivait à peine cinq centimètres sous ses fesses. Une veste assortit, et des bottes blanches qui montaient au genou. Il lui proposa de changer ses vêtements. Acquiesçant, il chercha alors la formule, puis Rubis, exaspérée, la lui donna. La lançant, les vêtements devinrent opaques, noirs et plus longs. Le remerciant, ils sortirent.
Plusieurs Septième années les arrêtèrent, tous voulant savoir qui était la superbe jeune femme au bras de leur professeur de Métamorphose. Il éluda toutes les questions en promettant un test à la prochaine interrogation. Comprenant le message, ils partirent laissant les deux jeunes arriver jusqu'aux appartements du professeur.
Ceux-ci étaient cachés par un griffon majestueux.
Hermione fut subjuguée par la beauté des lieux. Les couleurs prédominantes étaient le Rouge et l'Or, mais Harry avait su donner un style oriental à l'endroit malgré les prédominances.
Resté en retrait, il observait les réactions de son amie (?)
Il lui proposa de lui faire faire le tour du propriétaire. Ils commencèrent donc par le salon, vu qu'ils y étaient, puis passèrent par une chambre neutre, puis celle de l'occupant. Le style chinois, ou tout était déclinée en noir et blanc. Du sol au plafond, des meubles aux draps. Le lit baldaquin habituel avait disparu pour un plus moderne ou les oreillers et traversins étaient blancs tandis que le reste était tout en noir. Hermione remarqua que les draps étaient en satin. La moquette blanche, était vierge de tapis ou autre frivolité. Les meubles étaient, noirs, mais les objets cadres, lampes, bibelots en tout genre, tout en blanc, ainsi que les portes et les murs, où des signes chinois avaient été peints. La salle de bain, était assez classique. Une baignoire immense creusée à même le sol, une centaine de robinets, tout en hauteur, seul le lavabo était à hauteur normale, d'un point de vue moldu. Le tout en marbre blanc. La jeune femme siffla d'ébahissement.
« - Pourquoi cela ne m'étonne-t-il pas vraiment ?
« - Ma déco ou l'appartement dans son ensemble ?
« - L'appartement type des professeurs !
Ils restèrent silencieux quelques secondes avant de rire en revenant sur leurs pas. Lorsqu'ils passèrent devant le lit, Hermione eut une furieuse envie de s'allonger dedans avec Harry à ses côtés. Réfrénant ses pulsions, ils revinrent dans la chambre secondaire.
« - Je vais te laisser t'installer, j'ai un cours avec les Septième années et tu sais tout comme moi que c'est une année décisive, n'est-ce pas ?
« - Tout à fait. Allez ! Va en cours, je ne sors pas d'ici !
Rassuré, le jeune homme sortit laissant la blessée seule. Elle voulut procéder à quelques changements mais sans baguette, ils allaient être sportifs. Elle commença par pousser le lit, mais ses blessures n'étant pas totalement cicatrisées elle eut vite mal partout et s'allongea à même le sol.
Elle y était encore lorsqu'Harry revint deux heures plus tard. S'inquiétant, il la déposa sur son lit. Il sourit quand il s'aperçut qu'hormis son visage, on ne voyait pas grand-chose de la jeune femme allongée sur ses draps de satin noir. Soupirant il la coucha doucement et commanda deux repas, qu'il déposa sur un chevet, préférant s'allonger près d'elle. Ayant fini sa journée, il n'avait rien de plus important. Ses copies, il s'en occuperait plus tard. « Avant ce soir, se promit-il »
Hermione choisit ce moment pour s'éveiller. Il la laissa se souvenir toute seule.
« - Eh ben ça alors... Je ne me souviens même pas comment j'ai atterri dans sa chambre, qui plus est dans son lit. S'il m'y voit, il ne va sûrement pas être ravi.
Alors qu'elle allait sortir une main l'arrêta.
« - Ben comme c'est moi qui t'y es mise, ça ne me pose aucun problème !
Un silence agréable se posa dans la pièce, puis il lui proposa de se restaurer. Durant le repas, elle lui expliqua pourquoi elle était au sol. A la fin de son récit, il déclara :
« - Bien ! Nous irons chercher ta baguette, tes papiers et tes affaires éventuelles cet après-midi !
« - Je ne peux pas, Harry. Je lui dois cent mille Gallions, enfin peut-être moins ! Si j'y retourne, je devrais les lui donner cash sinon, je devrais rester avec lui !
« - Rubis, crois-moi, si je viens avec toi, il ne pourra rien faire. Nous serons avec une armada d'Aurors, impossible qu'il nous échappe. Et tu as le droit de récupérer tes affaires. Pour ce qui est de ta dette, si ça fait deux ans que tu rembourses à cinquante Gallions par jour, tu lui as déjà rendu … trente six mille trois cent cinquante Gallions, dit-il après une légère hésitation. Donc il ne te reste plus qu'à lui en donner soixante-trois mille six cent cinquante. Au pire, je lui paierai ta liberté bien que, si tu nous aides à coincer ce fumier, tu seras récompensée, il est recherché depuis dix ans. Il y a une récompense de cent mille Gallions, justement. Sinon, tu peux repartir là-bas, et tu seras libre, dans trois ans et demi maximum !
« - Je … non … Harry, ne me laisse pas là-bas ! Je vais vous y conduire !
Comme ils avaient fini de manger, Harry lui proposa de dormir un peu. Il lui prêta un tee-shirt large ainsi qu'un caleçon, pendant qu'il réglait les modalités du voyage. Elle accepta et, à peine sa tête touchait l'oreiller qu'elle s'endormit. Pendant qu'elle dormait, il prépara tout, puis la rejoignit dans sa chambre.
Elle était si belle, quand elle dormait, ses traits n'étaient plus défigurés par la peur. Il nota la ressemblance frappante qu'il y avait avec son Hermione. Soudain, il comprit. Rapidement, il partit voir Albus. Lorsqu'il fut dans son bureau, il déclara de but en blanc :
« - Tu le savais, n'est-ce pas ? Que c'était Hermione, sous cette identité de Rubis ?
« - Bien sûr, Harry, mais je m'étonne, que tu ne l'aies compris que maintenant. Elle t'a laissé tellement d'indices. Lors de cette soirée, avec son histoire « je connais bien Hermione Granger, » le fait qu'elle connaissait toutes tes aventures sans avoir été là. Aujourd'hui, sous cette phrase, « tu connais mon prénom mais tu m'as vu récemment sous le nom de Rubis » très subtile j'avoue, mais les époques concordaient parfaitement. Si elle était si proche d'Hermione, comment se fait-il que Miss Granger ne te l'ait jamais présentée ?
« - Je n'y ai pas songé ! Bon préviens-moi quand les Aurors arriveront, je vais réveiller ma meilleure amie, maintenant que je l'ai retrouvée !
Sur ces mots, Harry prit congé, sous le regard bienveillant de son directeur. Lorsqu'il arriva dans ses appartements, la jeune femme dormait toujours. Il s'assit sur le lit, et caressant sa joue de son index, il murmura :
« - Allez debout Hermione, tu vas être en retard en cours !
Aussitôt, elle se leva d'un bond en criant :
« - Mince, et je n'ai pas fait mon sac ! Mais attendez, j'ai vingt deux ans, je ne vais plus en cours … Oh, tu m'as reconnue, dit-elle en mettant sa main devant sa bouche.
« - Eh oui, Rubis. Quand tu dors, tu ressembles étrangement à ma meilleure amie. Tu sais notre amie commune, Hermione Granger !
Elle crut qu'il serait en colère mais non, il souriait. Rassurée, elle osa le regarder dans les yeux.
« - Tu m'en veux ?
« - Non, je comprends, au contraire ! Allez, vas te préparer, ils vont bientôt arriver.
Elle hocha la tête et sortit du lit à regret. Elle se lava rapidement et s'habilla de sa tenue. Lorsqu'elle revint dans le salon, il y avait un pull blanc ainsi qu'un pantalon noir, et une paire de ballerine. Derrière elle, elle put entendre une voix qu'elle connaissait que trop bien.
« - J 'avais gardé cette tenue, le jour où tu étais venue à l'appart que j'avais avec Ron. Tu les avais oubliés, mais tu avais tellement de paquets, ce soir-là. Au début, j'avais l'intention de te les rendre au prochain rendez-vous, mais je les ai oubliés, et puis tu es partie sur un mal entendu. Alors je les ai gardés. Maintenant, je peux les restituer à sa propriétaire !
De joie, Hermione, se tourna et sauta dans les bras de son meilleur ami.
« - Merci Harry, merci mille fois !
Elle lui fit la bise, et prit ses vêtements pour aller s'habiller. Lorsqu'elle revint, le jeune homme en eut le souffle coupé.
« - Et bien, ça te va euh … super bien, dit-il les joues rouges.
Il avait surtout hâte de les lui enlever, bien qu'il n'arrivait pas à oublier le fait que c'était d'abord sa meilleure amie. Revenant à lui, il lui tendit la main.
« - Ils viennent d'arriver !
Il la sentit se tendre, puis respirer un bon coup. Elle murmura un vague « allons-y », puis ils sortirent main dans la main, leurs doigts s'entrelaçant naturellement. Plusieurs filles de Septième années, ayant le désir secret de mettre la main sur le cœur de leur professeur, furent déçues de le voir ainsi lié à cette étrangère qui était très belle, malgré ses quelques coupures, et sa démarche hésitante.
Lorsqu'ils arrivèrent dans le parc, Harry demanda si tout le monde avait compris le plan. Comme il n'y eut aucun « non » il l'expliqua à Hermione puis, ils sortirent de l'enceinte afin de transplaner.
Ce fut la jeune femme qui les y conduit.
Ils arrivèrent dans une rue déserte. Se collant à son ami, elle déclara :
« - C'est l'appartement aux rideaux roses !
« - Tu es sûre que tu veux venir ?
« - Je ne te quitte pas, Harry !
Comme ils étaient légèrement en retrait, il en profita pour l'embrasser rapidement sur les lèvres. Il indiqua ensuite aux Aurors habillés en moldu pour l'occasion, l'appartement exact.
Certains allèrent à la sortie de secours, mais la plupart prirent l'escalier principal. Lorsqu'ils passèrent devant le gardien, Hermione ne manqua pas de dire qu'il était au courant puis qu'il retenait les filles qui cherchaient à fuir.
Il fut stupéfixé avant qu'il n'ait pu dire quoique ce soit.
La jeune femme savait qu'à cette heure, ils étaient tous là. Elle toqua tranquillement à la porte.
Lorsqu'Alan ouvrit, il fut pétrifié par Harry qui se retint de le tuer à mains nues. A la place, il entra et voulut rassurer les jeunes femmes, mais Hermione l'en dissuada. La plupart étaient atteintes du syndrome de Stockholm.(2)
Ils fouillèrent l'appartement, puis finirent par lancer un accio sur la baguette de l'ancienne captive. Un mur se mit à toquer. Le détruisant, toutes les sorcières récupérèrent leurs baguettes ainsi que les papiers. De joie, la Gryffondor embrassa la sienne avant de lui dire :
« - Ah ma vieille, tu me manquais !
Deux heures plus tard, les filles ressortirent habillées décemment, avec assez d'argent pour reprendre une vie décente.
Seule Hermione en reçut plus, vu qu'elle avait aidé à le capturer.
Lorsque finalement, ils revinrent au château, les cours n'étant pas finis, personne ne vint les déranger. Seulement, une missive attendait Harry. Prenant le papier, il déclara :
« - J'ai rendez-vous avec le directeur, mais j'arrive vite ! Fais comme chez toi !
« - Merci !
Sur ces mots, elle monta dans la chambre neutre, et refit la décoration à grands renforts de sortilèges.
Le jeune homme revint peu après, il avait du faire son rapport sur la mission. A peine eut-il fermé la porte de son appartement que le tableau grogna signe que quelqu'un voulait entrer. A contrecœur, il ouvrit.
Kalia Smith lui demanda s'il pouvait lui expliquer quelque chose.
Comme il n'avait jamais refusé d'aider un étudiant de dernière année, il la laissa entrer, et commença à lui expliquer les principes théoriques de la métamorphose animale en végétale. Ils n'avaient la pratique que le lendemain. Au bout d'un quart d'heure, Kalia finit par comprendre, ce que lui avait du mal. C'était une de ses meilleures élèves. Il se leva pour la raccompagner quand elle trébucha et tomba. N'écoutant que son instinct, il la rattrapa avant qu'elle ne touche le sol. Ils avaient leurs visages relativement proches, mais le jeune homme souriait. Il venait de comprendre qu'elle ne cherchait qu'un rendez-vous avec lui. Il avait une réputation de tombeur mais n'en n'avait profité.
Tout ça, avait commencé le jour où Ginny avait pris le poste de Défenses contre les Forces du Mal. Comme il avait refusé, une fois de plus, de la voir autrement qu'en amie, elle avait fait circuler plusieurs rumeurs comme celle qu'il était sortit avec plusieurs professeurs, et même des étudiantes.
Il aida son élève et se remettre droite mais Hermione entra dans la pièce au même moment. Elle les vit tous deux très proches. De colère, elle lâcha sa baguette et retourna dans sa chambre.
Harry l'ayant vue, prit Kalia par le bras, et la mit à la porte gentiment mais fermement.
Aussitôt, il partit voir son amie, ramassant la baguette en chemin. Il toqua plusieurs fois à la porte mais elle ne répondit pas. Ouvrant, il la trouva allongée sur son lit, les bras en croix et la tête enfouie à l'intérieur.
« - Mione, je croyais que ta baguette t'avait manquée, dit-il en s'asseyant sur le lit. Allez, regarde-moi ! Tu ne vas pas, toi aussi, te mettre à croire que je drague mes étudiantes majeures ? C'est un mal entendu, je te jure, elle s'est empiergée dans le tapis et allait tomber, je l'ai juste rattrapée !
« - Alors pourquoi, ça m'a fait si mal, ici, dit-elle en se retournant et en montrant l'emplacement de son cœur.
« - Et bien, je ne sais pas, c'est toi la plus intelligente des deux, mais à mon avis, c'est parce que tu veux qu'il n'y ait que toi que j'empêche de tomber, répondit-il en lui rendant son item magique.
Elle sourit en la prenant, puis lui montra la décoration de sa chambre. Il y avait deux bibliothèques qui regorgeaient de livres, la peluche qui lui avait offert, des photos du trio un peu partout, et un bureau imposant. Une armoire et un lit sublimaient l'ensemble.
Il sourit, cela ressemblait tellement à sa meilleure amie.
« - Ce n'est pas mal, concéda-t-il en sortant pour aller dans sa chambre.
« - Comment ça « pas mal », dit-elle vexée en le suivant.
« - Et bien je préfère ma chambre, dit-il alors qu'il fermait la porte derrière elle.
Elle était dos à la porte. Avant qu'elle ne puisse répondre quoique ce soit, il déposa doucement ses lèvres sur les siennes.
Passé un temps de réaction, elle y répondit, et l'approfondit, alors qu'il fermait à clé.
Lorsqu'elle passa ses mains autour de son cou, il la prit par les hanches et la porta sur son lit alors qu'elle avait enroulé ses jambes autour de sa taille. Il la déposa au milieu du lit sans la lâcher, se retrouvant à quatre pattes dessus la jeune femme.
Ils continuèrent leurs baisers ne se séparant que pour reprendre de l'air.
Lentement, il embrassa le cou de sa partenaire, tandis qu'elle perdait pieds devant tant de tendresse. Elle finit par le lâcher complètement ce qui lui permit de pouvoir l'allonger quasiment sur elle.
Alors qu'il retrouvait la zone sensible d'Hermione, il passa une de ses mains sous le pull de la jeune femme cherchant à retrouver la douceur qu'il avait connu quatre jours plus tôt, à peine.
Elle se cambra alors qu'il remontait sa main vers sa poitrine.
Il finit par relever le vêtement de sa captive, afin d'embrasser cette peau qui lui avait tant manqué. Tendrement, il remonta vers les seins qu'il voulait embrasser. Rapidement, le pull-over tomba au sol, alors qu'Hermione passait ses mains sous la chemise de l'homme qu'elle tenait contre elle, enroulant ses jambes autour de sa taille, de nouveau.
Elle caressa ce dos dont elle rêvait, avant d'aller toucher le buste du jeune homme qu'elle connaissait depuis si longtemps.
Il descendit pour embrasser le nombril laissant une traînée humide sur le corps de son amie. Seulement, elle le fit basculer, reprenant le contrôle. A califourchon sur lui, elle l'embrassa avec fougue, tout en enlevant lentement les attaches de la chemise qui devenaient à chaque seconde plus inutiles que précédemment.
Lorsque le dernier bouton sauta, elle en écarta les pans et commença à embrasser le corps qu'elle redécouvrait.
Harry se laissa déshabiller avec plaisir goûtant à des sensations qu'il n'avait pas connues la première fois. Le vêtement, rejoint le pull de la jeune femme, alors qu'elle se collait à lui, pour l'embrasser tendrement.
Profitant de la situation, il récupéra les commandes. Il reprit ses caresses tout en descendant lentement vers son pantalon. Il posa la main sur le bouton, jouant avec sans l'enlever, attendant une autorisation qu'il avait depuis longtemps.
A bout de patience, Hermione, enleva l'attache avant de presser la main de son partenaire, sur la fermeture.
Comprenant le message, il descendit la braguette. Lorsque ce fut fait, il en écarta les deux morceaux de tissus qui révélèrent un sous-vêtement noir. Remontant rapidement vers sa bouche, qu'il embrassa, il murmura à son oreille d'une voix chaude :
« - J'adore quand tu portes du noir !
Aussitôt, alors qu'il l'embrassait, il enleva le pantalon.
Elle se retrouva donc en boxer devant lui alors qu'il avait toujours ce jean, dont elle trouvait qu'il lui allait trop bien, moulant ses fesses avec perfection.
Alors qu'il était toujours sur elle, elle commença à enlever ce dernier habit qui la dérangeait, car bien qu'il lui aille trop bien, ce n'était pas agréable. Lentement, elle le fit descendre au maximum que la longueur de ses bras lui autorisait. En effet, il embrassait son cou, et ses clavicules, ne lui laissant que peu de marge de manœuvre.
Trouvant un stratagème, elle remonta tendrement son pied sur sa jambe avant de le passer dans l'ouverture du vêtement.
Doucement, elle le fit descendre, avant qu'il tombe au sol. Ils étaient maintenant à égalité, seulement la jeune femme aimait l'idée qu'il soit nu avant elle, aussi reprit-elle les choses en mains. Tout en le caressant, elle descendit jusque sur le boxer de son amant. Celui-ci s'aperçut qu'il avait perdu son jean.
« - Depuis quand suis-je dans cette tenue ?
« - Depuis peu, mon cher, mais je suis tellement douée que tu n'as rien senti, dit-elle taquine.
« - Je confirme ! T'es douée, ajouta-t-il qu'il sentit ses doigts fins faire glisser lentement son dernier vêtement.
Se retrouvant nu, il apprécia les caresses qu'elle fit sur ses jambes remontant lentement vers son pénis déjà dur. S'approchant de son oreille, elle déclara, tout en commençant ses va-et-vient sur le membre dur :
« - Alors on est déjà tout tendu ? Ne t'inquiète pas ça ne fera pas mal, se moqua-t-elle.
« - Crois-moi, tu serais déçue si après le traitement que tu m'infliges, j'étais toujours relax, dit-il reprenant le dessus.
Sans lui laisser le temps de répondre, il l'embrassa avant de glisser sur sa poitrine qu'il adorait.
Alors qu'elle ressentait toutes ses petites décharges de plaisir dans son corps, elle sentit que son dernier rempart descendait le long de ses jambes. Elle rougit légèrement songeant qu'elle caressait cet enfant qu'elle avait vu grandir, et qu'elle sentait son membre contre ses cuisses.
Il revint vers sa bouche alors que, timidement, elle sentit un doigt rester sur son sexe. Instinctivement, elle écarta ses cuisses lui laissant l'accès libre. Elle sentit nettement qu'il paraissait plus timide quand il connaissait son identité. Elle eut l'impression qu'il avait beaucoup plus de mal, aussi elle le guida à l'aide d'une de sa main.
Rougissant, il ferma les yeux et retrouva son assurance.
Sentant qu'il n'avait plus besoin d'elle, ses mains caressèrent son torse, alors qu'elle sentait ses doigts titillaient son clitoris avec amour. Elle laissa échapper un soupir lorsqu'il accéléra ses caresses.
Se cambrant elle se laissa totalement aller, le voulant au plus près d'elle. Ecartant ses cuisses au maximum, elle vint l'embrasser afin qu'il sente le bien qu'il lui faisait. Alors qu'elle allait avoir un orgasme, elle le pria d'arrêter.
A peine eut-il stoppé qu'il sentit une main le caresser doucement. Rapidement, elle trouva une bonne cadence et les va-et-vient de sa main sur le pénis de son amant se firent plus intenses. Elle voulait lui rendre ce qu'il venait de lui donner. Au bout de quelques instants, elle prit sa baguette et murmura, alors qu'elle visait son ventre Homreradoplacer.
Comprenant le message, Harry se plaça à l'entrée de la région intime de sa partenaire, et entra lentement. Lorsqu'il fut bien placé, elle noua une nouvelle fois ses jambes autour de sa taille, et il commença ses va-et-vient. Lentement d'abord, puis de plus en plus rapidement, cherchant à procurer un maximum de sensations à sa meilleure amie. Il atteint le septième ciel avant elle, mais continua.
Lorsqu'enfin, elle le rejoint, criant de plaisir, il s'écroula juste à ses côtés en se retirant. Il la prit dans ses bras, plaçant sa tête sur son torse et la serra contre lui. Un rapide coup d'œil sur son réveil lui indiqua que le repas serait servi dans une heure. Il ferma les yeux pour un petit repos.
Lorsqu'il les rouvrit, Hermione était dans sa chemise et le regardait dormir.
« - Tu sais, il va falloir que tu fasses acte de présence au repas qui commence dans un quart d'heure !
« - Je sais, je sais. Je vais aller me laver. Tu viens ou t'as aussi pris de l'avance sur ce point ?
« - Je me suis réveillée il y a cinq minutes, je te jure que je n'ai rien fait, sauf que comme je ne suis pas obligée de me montrer, je pourrai me prélasser dans cette baignoire gigantesque, tandis que tu seras forcé de rester assis à discuter avec tes collègues alors que tu n'auras qu'une envie, celle de me rejoindre dans ce grand bain moussant. D'ailleurs, tu ne pourras même pas te concentrer sur les discussions tant tu imagineras ce corps couvert de mousses onctueuses et parfumées à la cerise, dit-elle en le suivant docilement.
« - Perdu, très chère. Si tu ne te montres pas au dîner, Pompom va croire, avec raison, que je t'ai épuisé et comme elle est si peu discrète, je n'ai pas envie que tout Poudlard soit au courant ce soir !
« - Bon, d'accord, je propose qu'on reporte le bain à plus tard, dit-elle mi-boudeuse, mi-amusée.
Lorsque dix minutes plus tard, ils firent leur apparition, ils surent tout de suite qu'Albus avait compris. Il fit néanmoins l'effort de ne rien dire. Les deux amoureux assirent, et Harry mangea de la main gauche alors que l'autre caressait tendrement la cuisse de sa meilleure amie.
Hermione quant à elle, discuta avec le professeur Flitwick d'une étude récente sur les enchantements des elfes. Hormis quelques observateurs isolés, personne ne remarqua les œillades des deux jeunes. A la fin de repas, alors qu'ils se levaient, ils purent entendre Albus déclarer doucement :
« - Et bien Séverus, votre poste ne refroidira pas. Je peux dire sans me tromper, que Miss Granger acceptera très volontiers de vous remplacer !
Se tournant, Harry, la main dans celle de sa partenaire dit :
« - Albus, je pensais vraiment que vous attendriez que nous soyons seuls pour vous permettre de tels sous-entendus, dit-il penché sur la table professorale.
Les quelques rares élèves qui n'étaient pas encore partis notèrent les joues rouges des deux plus jeunes et le sourire qu'ils partagèrent avec le directeur. Finalement, passant par la petite porte, ils coururent dans les couloirs, et certains purent entendre :
« - En tant que professeur, tu es sensé montrer le bon exemple et on ne court pas dans les couloirs !
« - Tout à fait miss Granger, tout à fait ! Seulement voilà, mon amour pour vous est si ardent que je ne peux ralentir, tant la passion me consume.
« - La passion vous consume peut-être mon cher, mais dans ce cas, ce n'est pas un sprint qu'il vous faut mais une douche, ou ma foi un bon bain !
« - Je ferai ainsi docteur, et merci de l'info !
Sur ses mots, ils s'embrassèrent contre l'entrée, comme deux adolescents.
Grognant le mot de passe au gardien, ils pénétrèrent dans leur appartement. Evidemment à cause des rondes, ils n'eurent pas la soirée qu'ils auraient voulue, mais le lendemain quand Harry ouvrit les yeux, il fut ravi de voir une cascade de cheveux bruns sur l'oreiller d'à côté. Après plusieurs baisers, sa belle consentit à ouvrir les yeux.
« - Alors docteur, bien dormi?
« - Très bien et toi ?
« - Merveilleusement !
« - On ne t'a jamais dit, que tu avais des yeux encore plus envoûtants sans tes lunettes ?
« - Peut-être mais tes mots seuls me touchent, je n'ai donc sûrement pas fait attention !
« - Alors dis-moi, mon cher, maintenant que vous connaissez les deux, avec qui préférez-vous dormir ? Rubis ou Hermione ?
« - Hermione sans hésiter, ses cadeaux sont plus beaux et plus subtiles et elle ne s'enfuit pas avec mon argent, durant la nuit, dit-il en un haussement de sourcil suggestif.
« - Dommage, j'ai bien l'intention de faire revenir Rubis de temps à autre. Ne te plains pas, tu es le seul homme de ma connaissance qui a le droit d'avoir une maîtresse alors que sa copine est au courant, ajouta-t-elle devant sa mine triste.
« - Le problème avec cette maîtresse, c'est qu'elle s'en va dans la nuit, avec mon argent, qu'elle fait tremper mes vêtements dans la baignoire et qu'elle cache ma baguette sous mon lit, et puis surtout… Je ne l'aime pas cette maîtresse. C'est ma copine, ma meilleure amie, et ma partenaire dans toutes mes aventures que j'aime.
Ne sachant trop quoi dire, Hermione se contenta de l'embrasser le plus tendrement possible et murmura un simple « Merci ! Je t'aime aussi »
FIN
(1) Période relativement courte durant laquelle, l'homme ne peut avoir d'érection. Elle survient généralement après un orgasme.
(2) C'est quand un prisonnier, éprouve des sentiments envers la personne qui la séquestre.
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Time Tell Will