Epilogue

«A» comme «Alita»

—Je parie que ça commence vraiment à se décrépir…que certaines parties sont complètement fripées, décaties, décapées, flétries et racornies. La poussière s'installe, ainsi que les parasites, les mouches tournent autour, les odeurs se développent, ça pourrit, ça moisit, ça pèle, ça s'use, ça devient immonde et informe…

—Draco, arrête de parler de Dumbledore en ces termes!

—Mais je ne m'en suis encore pris qu'à l'aspect extérieur…attends un peu que je commente sa santé mentale…

—Un peu de respect, tout de même.

—Mais il a quoi…cent soixante-ans? Et il est toujours directeur ! Tu te rends compte, ce truc est en pleine déliquescence, et il est toujours à la tête de Poudlard!

—Je crois que personne n'ose lui dire qu'il est temps qu'il parte…mais bon, essaie de bien te comporter dans son bureau.

—Seulement si tu te laisses dominer ce soir.

—Tssst.

La porte du bureau s'ouvrit. Ron et Draco entrèrent.

—Ah, tiens qui voilà, à l'heure pile!

—Bonjour monsieur, Dit poliment Ron.

—Vous avez quel âge, au fait? Dit Draco, moins poliment.

—Draco!

—Cent vingt-huit ans, d'autres questions?

—Euh non.

—Je me rappelle de vous deux, il y a dix ans, Poursuivit Albus, Vous n'en reveniez pas…

—Ce n'était pas simple avaler, faut dire…ni à digérer…

—Miss Granger —désormais Mrs Zabini— était là avec vous, et elle semblait s'accommoder de la révélation plus aisément que vous, jusqu'à ce qu'on lui révèle qui était son futur époux…

—Ouais. Elle m'avait shooté dans le tibia aussi…

—Draco, tu te rappelles ce que je t'avais dit?

—Comment voulez-vous que je retienne toutes vos conneries, surtout celles d'il y a dix ans?

—Draco!

Albus ricana dans sa barbe.

—Je t'avais dit qu'à la fin de cette aventure, tu aurais une récompense…

—Oui, oui, et ma récompense, c'est Ron, car l'amour est la plus belle chose du monde blablabla…

—En effet…

—Que c'est prévisible…

—N'empêche que tu ne t'y attendais pas!

Draco poussa un profond soupir.

—On pourrait y aller, maintenant? Dit-il, impatient.

—Oui! Dit Ron, qui avait l'air un peu surexcité.

—Allons-y.

Tous trois se rendirent devant le bureau de l'actuel Maître des Potions.

—Et voici le Réceptacle…

Draco avala sa salive. Il sentit un nœud au niveau de son estomac, ce qui lui rappela l'appréhension qu'il avait ressentie quand on lui annonçait le résultat de ses examens, bien que cela remontait à très longtemps à présent.

—J'avoue que je suis très nerveux, Dit Ron en regardant droit devant lui.

—Vous n'êtes pas contents? Questionna Dumbledore.

—Si! Répondirent-ils à l'unisson.

—C'est juste que…j'ai toujours la peur un peu absurde que quelque chose va mal se dérouler, Avoua Ron.

—Tout va bien se passer, allons…

—Moi, j'ai surtout peur pour les groupies, Dit Draco, Je ne voudrais pas qu'elles nous dérangent dans un moment pareil, elles seraient capables de tout gâcher…

—Quelles groupies?

—Les groupies de Ron, les fans de ASHEs!

—Ah oui, c'est vrai, d'accord…

—En passant ici, il y en a deux qui nous ont vus, Expliqua Draco, Elles ont automatiquement reconnu Ron et elles nous ont abordés en hurlant comme des hystériques…

Ron eut un sourire crispé. Certes, une partie de leur public étaient des adolescentes un peu stéréotypées, et Draco les appréciaient très moyennement.

—Et elles nous ont retenus pour que Ron leur signe des autographes…on a perdu du temps.

—Ouais, Dit Ron visiblement gênés, Mais elles avaient l'air gentilles, j'ai pas pu refuser…Deux jumelles, elles avaient de drôles de noms par contre: «Adrénaline et Cortisone», comme c'est charmant…parents médicomages, je suppose?

Le rouquin tenta de rire. A ce moment-là, un point lumineux apparut au-dessus du Réceptacle. Draco prit la main de Ron et se mit à la serrer comme s'il s'agissait d'un anti-stress. Ron quant à lui, serra son poing libre si fort que ses ongles lui entrèrent dans la chair.

—Elle arrive…elle arrive…

oOoOOOoOo

—Que s'est-il passé ces dix dernières années? Et bien, Aubin& Marie a été démantelé, on n'a plus revu Marisu, ni même Manu, et c'est pas tant pis! Draco a ouvert son restaurant et il se remplit bien tous les soirs. Gary et Ginny ont fait trois gosses, Hermione et Blaise deux. Luna et Théo ont été chercher leur fils un peu en même temps que Ron et Draco ont été chercher Lilita…Hermione est devenue chercheuse, elle collectionne les sabliers, les horloges et les clepsydres...enfin, tout ce qui permet de voyager dans le temps. Cius espère qu'un jour, elle va trouver une grosse boîte bleue avec «Police Box» écrit dessus, mais elle ne voit pas pourquoi, elle manque un peu de références, Hermione…Blaise a sorti quelques romans, Théo a ouvert une garderie, Luna est devenue naturiste…euh naturaliste…oups, pardon, Luna…Ginny est devenue joueuse de Quidditch professionnelle avant de devenir journaliste sportive. Gary est Aurore. Et puis, il y a nous, on a monté notre groupe, et on a notre petit succès…j'ai appris à me servir d'un ordinateur, comme les Moldus, et j'adore passer mon temps à regarder des vidéos que j'ai « biiiip »(1) sur internet. Je vais parfois sur des forums ASHEs, et personne ne croit jamais que je suis le vrai Hal…Puis, Pelirrojo est devenu parfaitement hispanophone, comme je suis trop fier parce que c'est grâce à moi! Et puis…

—Mais Hal, qu'est-ce que tu racontes? Dit Cius en fronçant les sourcils.

—Ben, je fais un résumé des dix dernières années.

—Pourquoi?

—Comme cet épilogue se déroule dix ans après le chapitre 37, il faut bien que quelqu'un explique tout ça aux lecteurs…

—Oui, mais nous ne sommes pas supposés être conscients qu'on est dans une histoire!

—Je sais, mais j'ai pensé que ce serait une façon originale de récapituler une ellipse…

—Oui, mais ça fait pas naturel, tu vois?

—Non, je ne vois pas, par contre, je vois les gens derrière leur écran: bonjour les filles (et éventuels gars)! Alors, la fic vous a plu?

—Hal…

—Dis-leur bonjour, Cius…

—Oui, bonjour, excusez-nous pour ce petit incident technique, je vais dire à Hal de…mais qu'est-ce que tu fais?

—J'envoie des baisers volants aux lectrices…para tú, ma belle, y tú, ma jolie, y tú, ma mignonne…y tú, y tú, y tú itou…

—Ron, Draco et Alita arrivent, la scène va commencer! Il faut faire comme si de rien n'était…

—Okay, okay…

Ils respirèrent un grand coup et regardèrent la porte s'ouvrir.

—Lilita!

—Mistinguett !

—Mr Hal et Mr Cius !

Alita entra en trombe dans la pièce, et découvrit que tout le monde l'y attendait. Tous avaient décidé de se retrouver chez Ron et Draco pour accueillir le retour de celle par qui cette histoire datant de dix ans avait commencé, et qui se terminait maintenant.

Hermione la serra contre elle, Luna et Ginny l'imitèrent. Tout le monde s'empressa pour souhaiter à Alita la bienvenue chez elle. La petite les regardait et les dévisageait presque étonnée. Cela faisait quelques mois qu'elle s'était habituée à les voir plus jeunes. Même P'pa et Pôpa avaient changé…et Tonton Blaise n'avait-il pas légèrement moins de cheveux? Sirius, Severus et Remus, en particulier, commençaient à avoir des rides au coin des yeux.

Elle eut également le plaisir de retrouver ceux qu'elle n'avait plus vus: May Zabini fut une des premières à lui sauter au cou, ses mini-tresses volant dans tous les sens sous ses mouvements; les trois enfants de Harry et Ginny ne tardèrent pas à faire de même. Edward resta en retrait un moment, de nature timide, il n'osait pas trop l'approcher, d'autant plus qu'elle ne manquait jamais de chaleur envers lui. Tristan lui accorda un simple bonjour et s'en retourna au plat de chips, le seul intérêt que ce rassemblement pouvait avoir à ses yeux. Teddy et Victoire manquèrent l'arrivée d'Alita, trop occupés à se bécoter dans un couloir, et arrivèrent avec une demi-heure de retard, «Quoi, elle est déjà là ? Pourquoi vous ne nous l'avez pas dit?». Ce qui permit à Neis, désormais âgée de vingt-cinq ans, de dire que « Bah, ces ados…».

Un repas avait été prévu, et Draco s'en alla le superviser.

—Tu veux voir ta chambre? Susurra Ron à la petite.

—Oui, oui!

Elle se rua dans les escaliers et puis dans les couloirs en sautillant; son père l'imita, mais lui sans sautiller.

La chambre n'avait pas changé depuis son départ, mais il était bon de la retrouver, sa bonne vieille chambre, son royaume, comme elle lui avait manqué!

—Draco voulait qu'on la range et qu'on la nettoie, Dit Ron, Mais j'ai préféré ne pas le faire, même si je pense que la tartine de beurre de cacahuètes que tu as oubliée sur ton bureau s'est transformée en culture de champignons…mais, j'ai pensé que tu apprécierais de retrouver chaque chose à la place où tu l'avais mise…

Alita l'en remerciait, elle souleva le moindre objet avec émotion. Soudain, son visage s'assombrit. Elle sembla sur le point de pleurer.

—Qu'est-ce qu'il y a?

—P'pa…ze viens de me rendre compte d'une chose affreuse…

—Quoi donc?

—Z'ai oublié Nemo et Severina dans le passé!

Avant qu'Alita ne pleure pour de bon, Ron la prit dans ses bras et la serra contre lui. Il lui tapota la tête doucement.

—Dans ce cas, je pense que tu vas apprécier ta surprise…

—Ma surprise?

—Regarde dans ton coffre de pirate! Dit Ron en désignant l'accessoire qui trônait au pied du lit d'Alita.

Elle le regarda interloquée pendant quelques secondes, il lui fit un clin d'œil. Elle alla ouvrir le coffre, et tel Jack Sparrow découvrant une montagne de pièces d'or et de pierres précieuses, son visage s'illumina de bonheur et de fascination.

—Severina! S'exclama-t-elle en extirpant la poupée gothique que Hal lui avait offerte pour son anniversaire dans le passé.

—Nous l'avons gardée dans une cachette secrète pendant dix ans, pour que tu ne la possèdes pas avant d'être revenue de ton voyage…ça aurait tout gâché.

—Mais c'est super, oh merci!

—Ce n'est pas tout, Dit une voix derrière Ron.

Ils se retournèrent et virent Draco, qui avait abandonné les cuisines un instant, et sur l'épaule de celui-ci était perchée…

—Nemo! Vous l'aviez gardée cachée elle aussi?

—Oui, mais pas au même endroit.

Alita tendit sa main. Nemo ne bougea pas.

—Elle est un peu craintive, après dix ans, il lui faudra du temps pour te reconnaître, Expliqua Draco.

—Mais tu peux l'amadouer avec du Miamibou, Dit Ron en tendant à sa fille un paquet de nourriture pour rapaces.

La technique s'avéra efficace, et Alita ne mit pas beaucoup de temps pour reconquérir sa petite chouette. Elle s'en alla ravie mettre tout le monde au courant de la bonne nouvelle. Ron et Draco restèrent silencieux. Ils se regardèrent. Quand elle aura quinze ans, dirent-ils, quand elle aura quinze ans, ils lui révéleront la vérité, à savoir que Nemo était morte deux ans après qu'elle soit repartie dans son époque, ayant été prise dans des fils électriques entre deux pylônes —fichus Moldus!— et qu'ils avaient eu de la chance de trouver une autre chouette chevêche aussi semblable de physique et de caractère, et qu'ils l'avaient baptisée du même nom. Mais ce n'était pas le genre de choses qu'on disait comme ça à un enfant.

oOoOOOoOo

Alita avait cependant quelques questions: Pourquoi Neis était-elle si contente de la revoir? Pourquoi Papy Lulu et Mamie Cissy n'étaient pas de la partie? Et bien sûr: Comment qu'on fait les bébés?

Elle n'obtint aucune réponse pour la dernière, même si Albus Severus lui expliqua qu'il avait trouvé une revue bizarre dans la chambre de Papa et Maman…

En ce qui concernait Neis, Alita alla lui poser franchement la question, avec sa délicatesse habituelle:

—Alors, la grosse truie, ze t'ai manqué? Parce que toi tu m'as pas manqué, surtout que t'étais encore pire dans ta version nadolescente!

—Je suppose que ça veux dire que tu m'apprécies plus maintenant? Je devrais prendre ça comme un compliment…

—Zamais ze ne te ferai un complément!

—Tu sais pourtant ce que signifie «ASHEs»…

—Euh…non…

—Personne ne t'a jamais expliqué l'acrostiche?

—C'est quoi une crostiche? C'est un truc qui croustille, comme les Kellog's avant qu'on mette du lait dedans?

—Non, non…ça veut juste dire que chaque lettre est l'initiale d'un autre mot…sauf le «s» à la fin qui en minuscule car c'est une marque de pluriel…

—Et alors, ça veut dire quoi?

—Le «E», ça veut dire «Emy», car c'est la muse de Cius…

—Euh… la quoi?

—La muse, son inspiratrice, quoi! Il est le premier à l'avoir trouvée…du coup, moi et les deux autres, on s'est dit qu'on allait chacun trouver le prénom d'une fille qu'on aimait beaucoup et qui nous inspirait, même si elle ne le sait pas…Comme Cius avait pris son amoureuse, ton papa a pris sa meilleure amie, «H» comme «Hermione», Hal a pris sa mère, «S» comme «Satin», et moi, j'ai pris ma sœur…

Alita fronça ses petits sourcils. Non, quand même pas ?

—«A» comme «Alita», Conclut la jeune-femme.

La petite se mit à rire. C'était n'importe quoi. Neis ne l'aimait pas assez pour ça. Celle-ci se contenta de sourire, elle ne s'attendait pas à de la compréhension, elle n'avait jamais parlé à Alita de Lolita, la petite sœur dont elle rêvait quand elle était petite. Alita préféra s'en tenir à sa propre version : «Alabordaze, Sabres Hauts Et Saignants».

oOoOOOoOo

Le lendemain, Lucius Malfoy fut réveillé par quelqu'un frappant à la porte du Manoir.

Il pria Narcissa de faire patienter leur invité pendant qu'il s'habillait tout seul, Diana ayant déserté après qu'Hermione ait fini par la rallier à sa cause.

Il entendit son épouse pousser un cri de surprise.

—C'est toi! Dit-elle, passablement émue.

Le grand blond eut alors une vague idée de l'identité de la personne sur le seuil. Cela faisait dix ans qu'il espérait ce jour, alors peut-être que…

Il ne prit pas la peine d'achever sa toilette et se rua aux côtés de Narcissa.

—Je te demande pardon, Dit-il à son visiteur.

Draco le regarda et se mordit la lèvre inférieure avant de parler.

—Je…bien sûr…

Ses yeux passèrent sur Narcissa dont les joues laissaient voir des traces de larmes. Dix ans que Draco n'avait plus vu son père, et sa mère quelques fois en cachette. Dix ans que cela travaillait Lucius. Celui-ci se sentait trop vieux pour changer, il avait toujours du mal à accepter l'homosexualité et la weasleyphilie de son fils, mais Draco lui manquait. Beaucoup.

Dix ans que Lucius souffrait d'avoir compris à quel point il aimait son fils.

—Alita est revenue hier, Dit Draco.

—Je sais, Dit Narcissa, J'aurais tellement voulu la voir, mais…

Lucius le savait aussi. Cette date avait figuré sur son calendrier mental pendant toute une décennie: le jour où sa petite-fille reviendrait. Avec Narcissa, ils avaient convenu de ne plus parler de tout ça. Ils n'avaient plus prononcé le prénom de la petite une seule fois sous leur toit.

—Elle est triste, Poursuivit Draco, Parce qu'elle aime ses grands-parents…

—Oui, je suppose qu'Arthur et Molly sont…

—Ses quatre grands-parents…

Lucius entrouvrit légèrement la bouche.

—Papa…

Draco n'avait pas utilisé ce terme depuis longtemps, ni même «Père», depuis le procès avec Hélium, il avait toujours désigné Lucius par son prénom, en y mettant le plus de mépris possible.

—Elle souffre du fait que je ne te parle plus, Avoua le fils tout penaud.

—Mais tu avais pourtant raison sur toute la ligne, Dit le père, Je suis quelqu'un de décevant, pour toi, et pour elle…

—Hier, en revenant, elle a parlé de toi…et de ce que tu as fait il y a dix ans…pour elle, ce sont des évènements plus récents, vu qu'elle vient des les vivres…et elle m'a dit qu'elle voulait qu'on se reparle, qu'on renoue les liens…

—Pourquoi? Je l'ai déçue, Répéta Lucius.

—Elle a bien insisté sur cette nuance: elle est déçue par ce que tu as fait, et non par toi…

Narcissa se mit à pleurer pour de bon. Elle détourna son visage en le cachant dans les mains.

—Tu n'est pas obligé de faire quelque chose que tu n'aimes pas, Reprit Lucius.

—Mais après ce qu'elle m'a dit, j'ai réfléchis, et…

Draco ne termina pas sa phrase et serra Lucius dans ses bras. Narcissa se joignit à leur étreinte.

oOoOOOoOo

—Ha ha ha ha ha ha!

—Qu'est-ce qui te fais rire comme ça?

Harry continua à ricaner de plus belle, et pour répondre à la question de Ron, il désigna celui-ci du doigt.

—Quoi? C'est moi qui te fais rire?

—Ha ha ha ha ha!

—Pourquoi tu te moques de moi?

—Gna ha ha!

—Eh, tête de courge, tu vas me répondre?

—Hé hé…c'est juste que je suis tombé sur une boîte à chaussures dans laquelle j'avais rangé des souvenirs de Poudlard…

—Et alors? Demanda Hermione.

—Y'a plein de dessins que Ron avait fait pendant les cours où il s'emmerdait…

—C'est à dire tous, Commenta ledit Ron.

—La majorité de ces dessins représentent Draco…regardez…Draco en train de se faire dévorer la tête par un dragon…Buck en train de piétiner Draco. Draco qui bécote Rusard…Draco qui mange des choses qu'il pêche dans une cuvette de toilettes…Draco qui pleure après son papounet…Draco qui lèche les pieds de Rogue…pieds qui puent, d'après la légende…Draco avec une batte de Quidditch coincée dans le…

—Ça va, Harry, nous avons compris, Coupa Hermione.

—Je préfère que Draco ne voie pas ça, Dit Ron.

—Bah, pourquoi il t'en voudrait? Ça date d'une époque où vous vous détestiez, et on ne peut dire qu'il ait été franchement plus sympa avec toi…tes dessins, au moins, sont restés discrets…mais sa chanson Weasley est notre roi, ça, toute l'école la connaissait…

—Mouais…

—Qui aurait put croire qu'un jour, vous seriez mariés..., Dit doucement Hermione.

—Je me rappelle de vous deux en première année dans le train, Dit Harry, Dès qu'il t'a vu, il a commencé à cracher son venin sur toi…

—Je m'étais moqué de son nom…

—En même temps, faut avouer que c'est plutôt rigolo comme sonorité, la première fois qu'on l'entend, Malfoy…

—Alita va faire un carton à Poudlard, quand on l'appellera pour qu'elle essaye le Choixpeau et que tout le monde entendra «Malfoy Weasley», l'association qui tue, comme si c'était un oxymore…

—Vous croyez qu'elle ira dans quelle Maison? Demanda Harry.

Ron haussa les épaules.

—J'espère que ça sera Serdaigle ou Poufsouffle, je ne veux pas que Draco fasse le malin si elle va à Serpentard, ou qu'il pense qu'elle ne tient pas assez de lui si elle va à Gryffondor…

—Et toi, tu ne risques pas de penser à peu près la même chose mais en sens inverse?

—C'est vrai, Avoua le rouquin en riant.

Ils restèrent tous trois à regarder dans le vide, en silence. Silence que Draco vint rompre.

—Salut.

—Comme ça s'est passé avec mon cher beau-père? Demanda Ron.

Draco répondit par un sourire.

—Alors, ça s'est bien passé?

Nouveau sourire.

—Je suis content, Dit Ron, Etre brouillé avec quelqu'un qu'on a aimé pendant longtemps, c'est horrible…

Troisième sourire. Draco serra Ron dans ses bras.

—Je crois qu'on va s'en aller, Dit Hermione.

Elle tira Harry par le col avant qu'il n'ait l'idée de montrer les dessins de Ron à Draco.

Les deux hommes restèrent enlacés pendant un instant.

—Alors, tout est réglé, l'histoire est finie?

—Non, au contraire, je crois qu'elle ne fait que commencer…


(1) le terme a été censuré car pouvant inciter à une pratique illégale.


Fini. Fini?

Ouh la la, déjà? (oui, je sais, je devrais plutôt dire "enfin fini!", mais ça me fait bizarre, mais bizaaaaarre de me dire que c'est fini)

Bon, et ben, en avant les bonus alors!

Je fais un petit récapitulatif des questions pour les OC (je rappelle que leurs interviews feront partie des bonus) que j'ai déjà reçues dans les reviews:

Pour André Cornichon :

-A quoi ressembles-tu ?

- Pourquoi ton nom est-il aussi ridicule ?

-Est-ce qu'il y a quelqu'un dans ta vie, j'essaie de caser ma sœur qui est désespérée?

- Es-tu un personnage qui a hanté l'enfance de Mid- ou es-tu issu de son imagination?

-Es-tu un cornichon avec un costume, une mallette et un chapeau melon ?

Pour l'araignée décapitée par Ron dans le chapitre 5 :

-Quel effet ça fait de se retrouver dans une tente, entre deux futurs tourteaux, en guise de trophée?

Si vous en avez d'autres, n'hésitez pas à les poser.


Oh, j'allais oublié: j'ai deux petite surprises:

Premièrement, l'OS Ron/Hal est fini. Il s'appelle Oiseau rebelle, et je viens de le poster.

Et secondement, il y a ceci:

http : /lemondedelilita . blogspot . com/

Enlevez les espaces, feufeunet ne permet toujours pas qu'on mette des adresses.

Je vous embrasse très fort, merci à vous tous d'avoir suivi cette fic depuis le début!