Note de l'auteurE : Bonus à écouter avec Hey Jude, vous comprendrez pourquoi... Vous trouverez la version de Accross the Universe dans mon profil, elle est juste superbe. S'il vous plait écoutez là...

Bonne lecture ! Profitez-en, c'est fini !

Bonus 3

6 ans plus tard

Avant de devenir maman, je ne savais pas à quel point le fait de faire la grasse matinée dans les bras de mon amoureux était quelque chose de royal. Je n'en avais jamais assez profité selon moi.

Nous étions samedi matin et la tête d'Edward reposait contre ma poitrine tandis que ses doigts étaient passés sous mon t-shirt et traçaient des arabesques de plus en plus osées sur ma peau m'offrant le plus doux des réveils.

J'ouvris un oeil pour jeter un bref regard au réveille-matin qui indiquait sept heures tout rond. Carlie n'allait pas tarder à débouler dans notre chambre.

- On est samedi matin, Edward, le prévins-je d'une voix rauque alors qu'il retroussait mon t-shirt jusqu'au dessus de ma poitrine.

D'un geste bref, il rabattit la couette sur nous et reposa sa joue contre mon sein.

- Qui a instauré cette règle ridicule du samedi matin, marmonna-t-il avant de couvrir l'espace entre mes deux seins de baisers brûlants.

- Je crois que c'est toi...

Il soupira et descendit sa bouche jusqu'à mon nombril avant de remonter doucement pour entourer un de mes tétons de ses lèvres.

Plus rien de cohérent ne sortis de ma bouche alors qu'il passait sa langue sur le bout de mon sein, automatiquement une chaleur dévastatrice naissait entre mes jambes et faisait décoller mes hanches du matelas.

Sa main droite passa sur le sein qu'il ne torturait pas et le massa délicatement avant de descendre sur mon ventre pour se glisser dans ma culotte. Ses doigts trouvèrent automatiquement leurs marques et il s'employa durant un long moment à m'expédier au septième ciel de cette manière quand...

La porte de la chambre s'ouvrit laissant apparaître Carlie.

- Papa ! Maman ! Vous dormez encore !

Edward se figea, cessa toutes formes de caresses et repositionna mon t-shirt sous ma couette. Je ne l'avais jamais vu avec une mine aussi frustrée, mais ce n'était pas faute de l'avoir prévenu.

- Carlie, il est encore tôt, ronchonna-t-il en posant sa tête sur mon épaule.

- C'est samedi matin, objecta ma fille avec une moue boudeuse. Et le samedi matin, tu as dis que je pouvais venir dans votre lit.

- Bon argument, céda-t-il. Viens-là...

Il attendit que Carlie ait escaladé le lit et qu'elle se soit lovée tout contre moi pour se lever.

- Où tu vas, papa ?

Edward se stoppa devant la porte, la main sur la poignée et s'il ne m'offrait pas la vue superbe de son dos, j'étais persuadée que j'aurais pu le voir rougir.

- Papa va prendre une douche... Il revient vite, dis-je sans pouvoir m'empêcher de rire.

Il s'empressa de passer la porte en je pus entendre qu'il marmonnait quelque chose du genre « froide de préférence ».

- Fais moi un gros câlin, demandai-je à ma fille en refermant mes bras autour d'elle et en la serrant contre mon corps.

C'était fou ce que tenir votre enfant contre vous pouvait être quelque chose de rassurant, d'apaisant. Hormis Edward, il y avait peu de choses qui comptaient lors de mes séances de câlins avec Carlie. Mes doigts se glissèrent dans ses mèches auburn qui lui tombaient sur les épaules tandis que mon autre main caressait doucement son dos.

Je n'avais jamais aimé cette manière, Carlie faisait partie de nos vies depuis un peu plus de cinq ans maintenant et j'avais l'impression de l'aimer un peu plus chaque jour. C'était viscéral, un sentiment incontrôlable qui me prenait au ventre.

C'était complètement différent de la manière dont j'aimais Edward, c'était aussi fort et démesuré, mais tout à fait dissemblable.

Mon regard se posa sur le visage de Carlie qui reposait tranquillement sur mon épaule, elle avait les yeux clos. Elle se rendormait déjà. C'était une vraie petite poupée de porcelaine. Je trouvai qu'elle ressemblait énormément à Edward, même si les avis étaient partagés sur ce point. Elle avait le même nez droit et fin, la même peau diaphane, les mêmes yeux bien qu'ils fussent marron, et les mêmes cheveux cuivrés et désordonnés. C'était certainement le plus beau cadeau que la vie pouvait vous faire de vous offrir un enfant qui ressemblait tant à la personne que vous aimez plus que vous-même.

Je l'écartai légèrement de moi et la glissait entre les draps avant de me lever et traverser le living-room de notre appartement pour rejoindre Edward dans la salle de bains. Il était toujours sous la douche et je pris soin de verrouiller la porte avant de me déshabiller et de pénétrer dans la cabine.

La vision me laissa rêveuse. J'avais beau le voir nu presque quotidiennement, je ne pouvais pas m'empêcher de soupirer à chaque fois. Du haut de ses vingt-neuf ans, Edward Cullen était certainement le père le plus désirable et le plus extraordinaire que j'ai rencontré, et j'avais pour preuve les yeux doux que lui faisaient les mamans de l'école maternelle, et ô chance c'était celui de ma fille.

Ses cheveux humides retombaient légèrement sur son front et l'eau ainsi que le savon dégoulinaient le long de son corps musclés, il n'en fallait pas plus pour affoler toutes les cellules de mon corps.

- Auriez-vous délaissé votre fille, maman indigne, chuchota-t-il en m'attirant contre lui.

Il m'offrit son sourire en coin le plus séducteur et j'écrasai mes lèvres sur sa bouche avant de dire :

- Elle s'est rendormie après que le papa indigne se soit défilé...

- Le papa indigne avait besoin de retrouver son calme parce que la maman indigne est tout à fait indécente, même vêtue de son t-shirt de Forks Hight School et de sa petit culotte en coton.

Je roulai des yeux et il me serra plus fort me coinçant entre son corps et le mur carrelé. Il mit un peu de savon dans ses mains et entreprit de frictionner mon corps, alors que mes doigts s'attardaient sur ses fesses pour le presser plus contre moi.

Il me lava également les cheveux en prenant garde à ne pas me mettre du savon dans les yeux et me rinça doucement le corps à l'aide du pommeau de douche. Il en profita également pour balader ses mains aux endroits stratégiques de mon corps, tant et si bien que j'avais le souffle haletant, les joues rouges et que mon ventre semblait brûler de combustion spontanée.

- Edward, suppliai-je.

- Ici ? Vraiment ?

Il avait un sourire sur les lèvres, et malgré tout le désir qui obscurcissait mes sens, je ne pus m'empêcher de rire. La dernière fois que nous nous étions risqués à ce genre d'acrobaties, nous nous en étions sortis avec plusieurs ecchymoses chacun.

- Pas l'âme d'une équilibriste, là tout de suite...

Il rit et coupa l'eau avant de m'attirer hors de la douche. Nous étions trempés et il y avait de l'eau partout, mais j'en avais que faire. Ses mains agrippèrent fortement mes hanches et il me souleva pour me poser sur le plan entre les deux éviers, envoyant valdinguer au passage les brosses à dents, quelques tubes de crème, de rouge à lèvres et de mascara.

Ses doigts se glissèrent dans le creux de mes genoux et m'écartèrent les jambes après quoi sa main droite remonta sur l'intérieur de ma cuisse pour aller tracer du bout des doigts des cercles délicieux sur l'endroit le plus sensible de mon sexe.

Je pris sa bouche avidement tandis qu'il continuait de me faire plaisir et bientôt ses doigts me quittèrent pour lui laisser place. Il s'engouffra en moi, long et dur, ses bras me pressant fortement contre lui et sa bouche ne lâchant pas la mienne tandis qu'il me mettait au supplice de ses mouvements divins.

Ce fût court, j'étais si brûlante que je vins en quelques coups de hanches, et alors que mon sexe se fit plus étroit alentour de sa verge en jouissant, je le sentis se répandre dans mon corps.

J'avais la tête qui tournait et nous eûmes besoin de plusieurs minutes pour nous remettre de nos ébats. J'appuyais mon front contre son épaule en essayant de reprendre ma respiration alors qu'il caressait distraitement mon dos du bout des doigts.

Le problème du sexe avec Edward, c'était que c'était toujours fort et violent et à la fois extrêmement tendre et doux, j'en ressortais invariablement désorientée.

Il se retira de mon intimité et j'émis un faible soupir de déception en le sentant me quitter, j'aurai voulu le garder au plus près de mon corps encore quelques minutes.

- Il y a certainement quelqu'un qui nous attend patiemment dans notre chambre, souffla-t-il en posant un baiser tendre sur ma bouche.

J'hochai la tête et nous nous rinçâmes rapidement. Il alla nous chercher quelques vêtements tandis que je me brossais les dents.

Quand il revint, j'étais nue devant le miroir, occupée à observer la fine cicatrice verticale sur la peau pale de mon ventre, marque indélébile de la naissance de Carlie. Je la suivis du bout des doigts.

- Elle dort toujours... Tu regarde encore cette cicatrice, soupira-t-il sur un ton de reproche.

- Hum...

- Ca ne se voit presque pas, ajouta-t-il habitué à ce genre de discussion tout en enfilant un jean.

J'haussai les épaules.

- Ce n'est pas à ça que je pensais...

Il cessa de boutonner son pantalon et me jeta un regard interrogatif.

- A quoi alors ?

- Je me disais que peut-être... Carlie est grande maintenant... Et on s'en est bien sortis avec elle. On a notre petit chez nous, on travaille tous les deux...

Edward avait été engagé au philharmonique de Seattle comme assistant de Angus Neumann qui était lui même devenu chef d'orchestre, et moi j'étais professeur de littérature* dans un lycée de Seattle.

- Oui, et ?

- On n'est plus du tout dans le même genre de situation qu'il y a six ans...

- Certes, dit-il en cherchant où je voulais en venir.

- Tu sais quand Alice a accouché de Lily, je me suis dit que moi aussi...

Alice avait mis au monde son second enfant quelques mois auparavant. Une jolie petite fille prénommée Lily dont j'étais la marraine était venue exhausser les souhaits d'Adam qui avait demandé une petite soeur à Santa Claus.

- Viens en au fait, Bella, soupira Edward devant mes hésitations.

- Je me demandais si toi aussi tu avais envie d'un second enfant...

Il resta interloqué quelques secondes et ouvrit puis referma la bouche comme un poisson hors de l'eau.

- Avec moi, bien sûr...

- Mais tu as toujours dit que...

- Je sais ce que j'ai toujours dit, répondis-je en me mordant la lèvre. Pour Carlie rien n'a été réellement facile, nous étions dans une drôle de situation et l'accouchement a été précipité, je n'étais pas prête, mais ça m'a rendue très heureuse. Néanmoins, ça m'a aussi effrayée, et je ne me sentais pas capable de revivre cette expérience. Mais depuis la naissance de Lily, j'ai réfléchis et je crois que ça en vaut vraiment la peine. Je suis prête, j'en ai envie désormais.

Il sourit et s'approcha de moi avant de m'offrir un long baiser.

- Tu sais que j'attends ça depuis longtemps...

Je savais qu'Edward attendait patiemment que ce sujet vienne sur la table depuis un certain temps.

Adam, le premier enfant de Jasper et Alice était né quelques mois après Carlie et la lueur qui avait pétillé dans les yeux d'Edward quand ont lui avais mis son filleul dans les bras m'avait déclaré tout de suite que l'envie d'un autre enfant se ferait sentir rapidement chez lui.

Mais à l'époque, je me préparai à reprendre ma dernière année d'étude et nous vivions encore chez ses parents. Ca aurait été plus que déraisonnable et je ne me sentais pas prête à aborder ce sujet avec un bébé d'à peine quelques mois qui nous faisait passer des nuits infernales.

Il y a deux ans, une seconde petite fille du nom de Sacha était venue agrandir la famille de Rose et Emmett. Edward avait abordé timidement le sujet, mais j'avais dû lui avouer que je ne m'en sentais pas capable, Carlie nous demandait encore énormément d'attention constante et j'avais envie de pouvoir lui offrir.

Il reposa doucement sa bouche sur la mienne et serra mon corps nu contre le sien si peu habillé.

- C'est oui, alors ?

- Evidemment que c'est oui, sourit-il en levant les yeux au ciel. Et je te promets que j'essayerai d'être là quand tu mettras notre deuxième enfant au monde !

- T'as plutôt intérêt, il y a des choses qui passe une fois, mais pas deux, déclarai-je avec un air sévère en posant mes mains sur mes hanches.

- Papa, maman, qu'est-ce vous faîtes, demanda une petite voix endormie derrière la porte.

- Euh... On se lave, ma chérie, répondit Edward en me lâchant.

Je passai rapidement une culotte et un t-shirt et Edward ouvrit la porte à Carlie qui lui sauta au cou.

- Tu as faim, lui demanda-t-il en la serrant contre lui.

- Très faim ! On déjeune dans le grand lit ?

- Plus personne n'est au lit, ma puce...

Elle lui fit sa meilleure moue de chien battu, celle made in Cullen qui marche à tous les coups.

- Tu n'aurais pas vu Alice récemment pour m'afficher cette bouille ?

- Marraine avait dit que ça marcherait toujours, soupira Carlie en me regardant.

J'haussai les épaules avec un sourire désolé.

- OK. Tu as gagné, déclara Edward. Allons préparer le petit déjeuner tant que maman s'habille.

Il m'offrit un petit baiser et quitta la pièce avec Carlie dans ses bras.

Je terminai de me préparer et quand je les rejoins, ils étaient tous les deux assis sur le lit entrain de déjeuner tranquillement. Carlie racontait quelque chose de plutôt rocambolesque à Edward qui faisait visiblement beaucoup d'efforts pour comprendre l'histoire.

- Hein, hein.

- Ils voulaient emprisonner les animaux qui sont pauvres...*

- Vraiment ?

- ... qui avaient pas à manger, qui pouvaient pas payer...

- Ooh.

- Ils étaient dans des arbres qui sont terribles, avec des hippopotames...

- C'est juste horrible ce que tu me racontes là, déclara Edward avec une mine outrée.

- Oui, mais il y a pire ! Parce qu'il y avait des crocodiles et...

Mon portable sonna sur la table de nuit, interrompant l'histoire de Carlie et Edward s'autorisa enfin à éclater de rire. Je m'emparai de mon téléphone en essayant d'étouffer mon fou rire et en priant pour que ça ne soit pas quelqu'un de sérieux ou d'important à l'autre bout du fil.

- Hey, Bella, c'est Rose.

- Oh, salut Rose, dis-je en essuyant les larmes de rire qui coulaient sur mes joues.

- Tu vas bien ?

- Ouais, ne t'inquiète pas... Et toi ça va ?

- Hum. Pour l'instant oui. Là, je suis dans la voiture avec Emmett, Eléa, Sacha et Adam on part de la maison pour passer la journée au bord de l'océan.

- OK. Tu emmènes tes trois enfants et ton neveu en balade si je comprends bien...

- C'est à peu près ça, rit-elle. On se disait que Carlie aurait certainement envie de nous accompagner... Les enfants la réclament...

- Pourquoi pas ? C'est une chouette proposition, dis-je me tournant vers ma fille qui était en pleine séance de chatouilles avec son père. Hey, les enfants! Du calme !

- C'est papa qui a commencé, dit ma fille en pointant son père du doigt.

- Oh, la menteuse !

- Chuut ! Rosalie demande si tu as envie de passer la journée au bord de l'océan avec Eléa, Sacha et Adam !

- Oh, ouiii !

- Je pense que c'est d'accord, dis-je à Rose.

- On passe la prendre dans un quart d'heure, ça va ?

- On va se dépêcher !

Je raccrochai et annonçai à Edward que Carlie sortait pour la journée. Il afficha d'aord une mine déçue, il aimait passer ses journées libres avec Carlie, mais la perspective d'un moment rien qu'à nous deux lui redonna le sourire.

Edward donna rapidement son bain à Carlie tandis que je préparai un sac avec quelques vêtements de rechange au cas où. Notre fille était plutôt du genre téméraire et bien que mai soit un mois trop frais pour se baigner, une chute dans l'eau n'était pas inenvisageable.

En parlant de chute dans l'eau, Edward ressortit de la salle d'eau aussi trempé que s'il s'était lui-même baigné dans la baignoire.

- T'as eu envie de faire un plongeon, demandai-je en regardant sa chemise devenue transparente à cause de la grande tâche d'eau qui l'ornait.

- Tu connais le jeu de la bombe ?

J'éclatai de rire.

- Ouais, j'ai déjà donné...

- Ben, moi, je viens d'apprendre ce que c'est...

- Tordant, n'est-ce pas, répondis-je avec ironie.

- Absolument, notre salle de bains et inondée désormais...

- Maman, je suis toute nue, se plaignit Carlie qui était toujours dans la pièce.

Je passai la tête dans la salle de bain pour voir que le carrelage était recouvert en certains endroits de grandes flaques d'eau.

- Carlie sort de là, je vais t'habiller dans ta chambre. Qu'est-ce qu'on avait dit à propos des sauts dans la baignoire ?

- Interdits, marmonna-t-elle. Mais papa n'a pas dit non.

Je levai les yeux au ciel en la prenant par la main pour la guider dans sa chambre.

Je terminai de l'aider à s'habiller et je posai le sac que j'avais préparé sur son dos quand le bruit de la sonnette retentit dans l'appartement.

- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

- Salut vous trois, dit la grosse voix d'Emmett une fois qu'Edward eut ouvert la porte.

- Salut Emmett !

- Où sont Eléa, Adam et Sacha, demanda Carlie en sautant dans les bras de son parrain.

- Dans la voiture, ils t'attendent...

- On y va !

- Tout doux, dit au revoir à maman et papa !

- Au revoir, dit-elle en nous envoyant un signe de la main sans même nous embrasser.

- Esmé nous invite tous à dîner ce soir, ça vous dit, demanda Emmett à Edward.

Il me jeta un regard avant de dire.

- Pourquoi pas ? Ca serait sympa...

- Super ! On se retrouve tous à la villa vers dix-neuf heures, alors !

- OK. Parfait ! A tout à l'heure !

Nous fîmes un dernier signe de la main à Carlie et je refermai la porte derrière Emmett et elle quand ils eurent disparus dans l'ascenseur.

Je soupirai et Edward me cala entre la porte et son corps avant de m'embrasser longuement. Il fit passer mon t-shirt au dessus de ma tête et je lui lançai un regard étonné.

- Tu es déjà prêt à remettre ça ?

- Hum, je pensais que nous avions un projet, toi et moi, murmura-t-il en m'embrassant du lobe de l'oreille jusqu'à la clavicule. C'est le moment de s'y mettre, nous sommes seuls pour la journée...

- Pour que ça marche, il faut arrêter de prendre une chose qui s'appelle la pilule, Edward.

- La preuve que tu es très douée pour l'oublier vient de passer cette porte à l'instant, soupira-t-il contre ma gorge alors qu'il s'emparait de mes seins.

- Certes, soupirai-je. Alors c'est ta proposition pour aujourd'hui ? Rester au lit et faire l'amour ?

- Oh, si tu n'as pas envie, je pense qu'il y a la salle de bain à nettoyer et certainement un bon nombre de tâches ménagères qui demandent qu'on leur accorde dix minutes d'attention...

Sa bouche trouva la mienne et sa langue s'insinua entre mes lèvres m'embarquant dans un baiser très érotique tandis que ses mains caressaient mes épaules et mon dos nus.

Je l'attrapai par la ceinture de son jeans et l'amenait plus près de moi.

- Faire l'amour toute la journée semble une meilleure proposition, décidai-je en enroulant mes bras alentour de son cou. En plus, je crois que nous avons bien besoin d'entraînement…

Ses mains passèrent sous mes fesses et il me souleva du sol pour m'emmener vers la chambre.

- J'ai l'impression qu'on a plus fait ça depuis un siècle...

- Hum... A quelques années près ça doit être ça...

Il éclata de rire avant de nous faire tomber tous les deux sur le lit.

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7 ans plus tard

(Soit un an après la fin de ce bonus)

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Edward et Bella sont très heureux de pouvoir vous annoncer la naissance de leur second enfant

Jude Rosalie

Du haut de ses 48 centimètre et de ses 3,4 kilos, la petite fille se porte très bien de même que sa maman.

Carlie, sa grand soeur, Rosalie Cullen, sa marraine, et Jasper Hale, son parrain, se joignent à eux pour vous annoncer cette bonne nouvelle.

FIN

* Certains lecteurs ont compris que Bella faisait des études d'histoire de l'art, elle a bien un cours d'histoire de l'art en commun avec Edward, mais elle fait des études de littérature. Histoire de l'art était le seul cours plausible qu'on pouvait retrouver dans le cursus de Bella et Edward. En tout cas, en Belgique ça se pourrait, je suis sûre que c'est un cours présent en philologie romanes et au Conservatoire. Par contre, ça serait plutôt impossible que des étudiants de romanes aient cours avec des étudiants du Conservatoire, je crois.

Dans le même ordre d'idée, ce bonus ce passe un samedi matin et Carlie n'est pas à l'école, mais personne ne va à l'école le samedi matin en Belgique (les enfants âgés de moins de six ans y vont-ils d'ailleurs en France ?), par contre le mercredi matin, oui. Je sais pas comment ça se passe aux USA, en maternelle encore moins, c'est pas du tout mon domaine, lol. J'avais la flemme de chercher.

* Dialogue très très inspiré pour ne pas dire recopié d'une vidéo que j'ai vue à télé-matin il y a quelques semaines et que j'ai retrouvée sur youtube il y à quelques jours et qui s'intitule La fabuleuse histoire de Winnie l'ourson & Tigrou, c'est à voir absolument si vous aimez les enfants, c'est juste à mourir de rire. Je ne sais pas qui est cette petite fille, mais merci pour m'avoir autant fait rire. Je mets l'adresse dans mon profil.

Voilà, c'est la fin ! J'ai bien envie de pleurer là, sincèrement... Je me suis tellement attachée à ses personnages, c'est dingue. Mais je pense également que tirer l'histoire plus loin, serait également la tirer en longueur. Il faut savoir tirer sa révérence et s'arrêter, donc, je m'arrête.

J'aurais des milliers de choses à vous dire et je ne trouve vraiment pas les mots, j'espère que je n'oublierai rien.

Tout d'abord, merci pour cette belle aventure que vous m'avez offerte, chaque reviews, chaque commentaire, chaque encouragement m'a vraiment fait avancer et cette histoire n'aurait certainement pas été la même si je n'avais pas eu ce feed-back.

Merci pour ces mille et plus reviews... C'est fantastique !

Merci de m'avoir lue, d'avoir pris de votre temps pour moi...

Un merci particulier à ceux qui sont là à chaque chapitre... J'ai vraiment attendu vos réactions avec impatience...

Pour ceux qui n'arrive pas à trouver Forks Summer Camp, il suffit de cliquer sur mon nom d'auteur (ouais, c'est pas le vrai, hein) et vous arrivez sur mon profil, FSC est dans mes histoires, voilà.

Et voilà, dernier feed-back pour Addiction, alors ? Comment cette fin vous semble-t-elle ? Il devait y avoir une grande scène de famille dans ce bonus, mais les personnages sont devenus trop nombreux et c'était ingérable, lol. J'ai coupé. Vous vous attendiez à ça ? Est-ce que j'ai été prévisible ?

Est-ce que ça vous a fait rire ?

Allez, à la prochaine dans FSC ou dans une autre fiction, il y en aura...

Un gros bisou et un grand merci à tous.