Disclaimers : L'histoire est à Manda0610 qui m'a gentiment permis de traduire sa merveilleure fic ! Sinon tout l'univers est à Miss Rowling ...

Blablabla : Me voici avec une autre fiction traduite car je voulais un petit peu de changement malgré que je n'ai pas finit de traduire mes deux autres fics car l'envie m'en manque :/ ... Sinon, j'espére que vous apprécierez cette fic, car je l'adore ! Bonne lecture et Joyeuses fêtes :)

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On Patrol

Octobre, 6eme année.

« Je m'ennui » Annonça Draco Malfoy, tard dans la nuit d'un vendredi. Les deux Serpentards assis à même le sol, levérent les yeux.

Crabbe et Goyle étaient entrain de jouer à leur partie habituelle d'échecs version sorcier et, intérieurement, Draco se demandait pourquoi ils s'y donnaient la peine. Ils le faisaient toujours de la même maniére: chacun poussait leurs piéces autour des pions de l'adversaire une heure durant et, ainsi, aucun des deux n'obtenait la victoire. Alors, si par chance, un des deux réussissait à capturer tout les pions de l'autre, (c'était habituellement Crabbe, étant légèrement plus intelligent que Goyle, mais il gagnait complétement par accident) Goyle jettait le plateau de jeu à travers la piéce et bondissait, accusant Crabbe de tricheur.

Pansy Parkinson, sa fiancée et non sa petite-amie, était pelotennée dans un fauteuil confortable, entrain de lire son manuel de Runes Antiques « Alors va faire ta ronde. » dit-elle d'une voix éloignée, en gardant les yeux rivés sur son livre « Peut-être que tu attraperas une première année. »

Cela faisait partie des devoirs des Préfets, à patrouiller dans le château une nuit chaque week-end, habituellement de vingt heures à minuit. Draco ne le faisait jamais, alors que Pansy avait au moins essayé de le faire une fois par semaine.

« Je suppose que je pourrais le faire. Je n'ai rien d'autre à faire. » Soupira-t-il en se levant. « Tu viens ? » Quelques semaines auparavant, ils avaient trouvé un bon groupe de première année au sixième étage. Peut-être qu'il serait de nouveau chanceux.

« Je ne peux pas, je dois finir ce chapitre, pour le test de lundi. » Soupira-t-elle à son tour, en tournant une page et en passant légérement un doigt dans ses longs cheveux bruns, derrière son épaule. « Mais je parie que Granger patrouille ce soir. Va lui tenir compagnie. »

C'était la meilleure chose avec Pansy; ils savaient tout les deux qu'ils se marieraient un jour, mais pour l'instant, ils ne contrôlaient pas la liberté de l'un et l'autre. Cela n'aurait servi à rien puisque leur avenir était irrévocable - leurs péres s'en assureraient. Draco savait qu'il pouvait sortir avec d'autres filles sans endommager ses sentiments, ou pire, la rendre jalouse.

Souriant, Draco se leva et quitta sa salle commune.

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Pansy regarda Draco quitter la salle commune en ravalant un soupir. Maudites Runes Antiques.

Bien sûr, elle n'avait jamais vraiment aimer qu'il sorte avec d'autres filles, mais cela n'importait guère. Elle l'aurait à la fin. Même qu'elle l'avait déja maintenant; il pouvait bien être avec d'autres filles, c'était toujours elle qu'il venait voir à chaques fois. Et c'était tout ce qui importait. Mieux valait lui laisser obtenir ces petites conquêtes tandis qu'ils étaient encore à Poudlard. C'était mieux aussi pour lui de le faire maintenant, avant qu'ils ne soient Mari et Femme, évitant ainsi à Pansy de se faire tromper et d'avoir de sacrées rumeurs sur leur futur couple.

Au moins, c'est ce qu'elle se disait.

En plus, Draco ne ferait rien avec une Sang-de-Bourbe, ce serait indigne de son nom. Il savait qu'elle avait seulement voulu lui dire d'aller l'embêter un peu.

Pas vrai ?

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Draco ne mit pas longtemps à trouver Granger. Elle était au quatrième étage, se dirigeant vers l'étroit couloir menant à la Bibliothéque. Il ne la rejoignit pas tout de suite, préférant la regarder quelques minutes. Sa longue robe noire scolaire s'accrochait parfois sur une lourde armure, mais elle ne semblait pas s'en rendre compte. Malgré le fait qu'il la voyait tout les jours, Draco laissa glisser ses yeux le long de son uniforme : il se constituait toujours d'une jupe grise plissée avec un chemisier blanc banal, avec au-dessus, un pull over gris coloré au col, des couleurs de la maison correspondante à l'éléve. Granger s'habillait toujours de collants blanc qui s'arrêtaient à la hauteur du genou, non sans plus découvrir ses jambes. Et quoiqu'il préférait certainement manger tout les dragées, goût crotte de nez, de Bertie Crochue, jamais il n'admettrait à voix haute que cette uniforme allait à merveille à Granger. Draco laissa, encore une fois, ses yeux parcourir son corps; il n'avait jamais eu l'occasion de le faire lorsqu'il était seul. Ses courbes étaient subtilement séduisantes, cependant, elle ne semblait pas s'en rendre compte. Granger ne pensait vraiment pas qu'elle était jolie.

Draco secoua vivement sa tête pour chasser ses pensées; il devenait beaucoup trop attiré en regardant Granger. Il était venu ici pour une raison. Enfin, deux. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas amusé ou n'avait pas embêté Granger.

Ça allais être amusant.

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Hermione baîlla sans retenue et regarda sa montre. Onze heures. Une heure et elle allait rejoindre son dortoir. Elle soupira. Quelqu'un le remarquerait ou la punirait si elle ne faisait pas cette dernière heure de ronde ? Elle patrouillait assez rarement les soirs de Week-end, à moins de ne pas avoir à réviser pour un examen quelquonque. Non seulement, elle avait aussi l'habitude que Ginny l'accompagne puisqu'elle n'aimait pas être seule si tard dans cet immense château aux couloirs obscures et froids. En jetant un coup d'oeil autour d'elle, elle décrocha le pan de sa robe qui était accroché à l'armure.

« Tu ne devrais pas patrouiller seule, tu sais. » Une voix traînante la fit sursauter, alors qu'elle essayait avec peine de cacher les tremblements de sa main. En se retournant, la lueur de sa baguette illumina Draco Malfoy, debout au bout du couloir, exactement sur le chemin ... de sa salle commune.

« Et pourquoi cela, Malfoy ? » Demanda-t-elle, lui lançant un regard profondément ennuyé en tirant sa robe pour couvrir complétement son uniforme.

« Quelqu'un pourrait venir ... et faire quelque chose. Que toi et moi ne voulons pas. » Répondit-il, en marchant vers elle.

« Qu'est-ce que tu veux ? » Demanda-t-elle, en ne reculant pas. Hermione aperçu dans son regard une lueur d'irritation mais elle continua malgré tout à lui tenir tête.

« J'ai pensé qu'il était temps que je me mette à patrouiller, c'est tout. » Répondit avec un petit sourire satisfait, s'arrêtant face à elle. Le couloir étant trop étroit, elle ne pouvait pas rejoindre sa salle commune à moins de presser Malfoy contre le mur. Hermione hésita à lui jeter un sort, mais elle se résonna rapidement car Malfoy devait probablement être ici pour l'insulter et si elle lui jetait un sort, il n'allait sûrement pas s'en priver non plus. Mieux vallait être la personne la plus intelligente, dans ce cas-là.

« Tu espérais trouver et punir des éléves plus jeunes et plus faibles que toi, hein ? Merlin, Malfoy, il y'a des choses qui ne changeront jamais. » Elle croisa ses bras sur sa poitrine et ignora le fait que le Serpentard la surplombait de sa taille imposante. Pourquoi les garçons pouvait-ils grandir de six centimétres en six mois alors qu'elle devait se résoudre à rester petite avec son modeste 1m64 ?

« Il semble que je sois devenu chanceux. » Répondit-il, son petit sourire satisfait se transformant en un sourire normal.

« Désolé de t'interrompre, Malfoy, mais ce n'est vraiment pas important. »

Son sourire s'élargit et ses yeux s'obscurcirent avec malveillance alors qu'il la regardait « J'ai environ quatorze centimétres de plus que toi, Granger. »

Hermione roula ses yeux « Merci, je m'en rapellerai. Maintenant déplaces-toi s'il te plaît, afin que j'aille enfin dormir. »

« Si tôt ? Ne sommes-nous pas supposer rester jusqu'à minuit ? »

« Oui, mais sa fait presque trois heures que je suis ici et le seul être vivant que j'ai vu n'est autre que Miss Tick. Que fais-tu ici, de toute façon ? les Serpentards ne patrouillent-ils pas d'habitude dans le coté ouest du château ? »

« C'est vrai, mais je me sentais seul ce soir. »

« Comme c'est émouvant ! Maintenant, pousse toi de mon chemin. »

« Non »

Elle soupira « S'il te plaît ? » Demanda-t-elle se déplaçant vers la gauche. Malfoy suivit son mouvement.

« Non. » Répéta-t-il, en plaçant un bras de façon à ne pas la laisser passer puis en s'avançant vers elle. Hermione recula instinctivement, se pressant contre le mur. Il ne se déplaça pas son bras et en profita pour placer son autre main sur l'autre coté du mur, à coté de sa tête, la coincant soigneusement à celui-ci.

« Recule. » Lui dit-elle, luttant pour garder une voix calme alors que son coeur semblait vouloir sortir de sa poitrine.

Il se rapprocha et elle s'appuya contre le mur « Ou quoi ? » Demanda Malfoy d'une voix railleuse.

« Ou je te maudirai toute la semaine et j'enleverai des points inutiles à ta maison. Maintenant, bouges. » Cracha-telle, en levant sa baguette magique à son visage. Il la saisit brusquement et la jeta par-dessus son épaule, avec un sourire narquois.

« Fais-le. » Chuchota-t-il en baissant sa tête jusqu'à que ses lévres soient à quelques millimétres de celles d'Hermione. Elle posa durement ses mains sur son torse alors que leurs lévres se scellaient et qu'il la plaquait au mur, tout contre lui. Elle le poussa aussi fort qu'elle pouvait mais renonça rapidement: il était trop fort pour elle. Draco attrapa ses poignets d'une main et les maintint le long de leurs corps. De l'autre main, il ouvrit légérement sa robe et dirigea sa main sur sa cuisse, la caressant légérement de son pouce. Elle commença à se tordre violement puis se raidit lorsqu'elle sentit qu'une main relevait sa jupe.

Sa bouche descendit soudainement à son cou. Hermione ferma ses yeux alors qu'il titillait le lobe de son oreille, s'interdisant elle-même d'aimer cela.« Encore effrayée, Granger ? » Chuchota-t-il dans son oreille; elle pouvait facilement imaginer le petit sourire satisfait qui ornait ses lévres à cet instant. Ses yeux s'ouvrirent brusquement.

Il fait seulement ça dans le but de me nuire. Il ne veut pas ... faire ça, pensa-t-elle. Trés bien, il n'allait pas lui faire cette farce sans y échapper. Non, elle l'avait déja battue à ce petit jeu mais il avait insisté et avait fini par gagner à son tour.

Malfoy se retira et la regarda. Ses yeux s'élargirent dans une fausse terreur, mordant sa lévre inférieure en avalant durement. Sa avais marché, à en juger le sourire dangereux qui étira la bouche de Malfoy en cet instant.

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Sa marche, pensa avec satisfaction Draco, appréciant le regard térrorisé de Granger. Pourquoi ne pas pousser encore plus ?

Il l'embrassa de nouveau, doucement cette fois, et déplaça sa main libre à son épaule, où il poussa lentement sa longue robe noir scolaire qui tomba au sol. Il était à deux doigts de faire de même à son pull over lorsque soudainement la bouche de Granger s'ouvrit pour laisser passer sa langue et enchaîner un ballet infernal avec la sienne.

Sur ses gardes, il relâcha ses poignets et s'appuya contre le mur pour s'empêcher de tomber sur elle. Sa robe de sorcier tomba, à son tour, au sol alors que les bras de Granger venaient enserrer son cou. Il entoura sa taille de ses bras et la tira contre lui.

Il oublia momentanément la seule raison pour laquelle il était venu ici, qui n'avait pas été celle de bécoter la Sang de Bourbe Granger appuyée contre un mur, avec son boxeur qui devenait inconfortablement trés serré. Toute chance de raisonnement s'évapora, quand elle commença à caresser le dos de son cou. Il gémit contre sa bouche, et appuya plus fortement ses mains au mur dans le but de ne pas tomber sur elle. Ou d'arracher ses vêtements.

Hé, tu n'est pas venu ici pour cette raison ! Reprend tes esprits et garde-les dans ta tête et non dans ton pantalon ! Gronda une voix dans sa tête. Elle semblait ressembler à son pére.

Va te faire foutre, répliqua Draco.

Au moment où il envisageait de lui faire comprendre ce qu'il était venu faire ici et ce qu'il voulait maintenant, elle se retira brusquement. Il l'a regarda, souriant inconsciemment comme un idiot. Granger lui souria à son tour, avant de se mettre sur la pointe des pieds et d'embrasser doucement son cou. Sa tête se pencha en arriére alors qu'il ravalait un autre gémissement.

« Granger 1, Malfoy 0. » Chuchota-t-elle soudainement dans son oreille. Puis, elle se baissa pour ramasser sa lourde robe de sorciére avant de la glisser gracieusement sur ses épaules. Hermione prit rapidement sa baguette et commença à s'éloigner.

Draco regarda longuement Granger marcher jusqu'au bout du couloir, sa bouche légérement entrouverte et ses mains toujours fermement appuyées contre le mur. Il lutta pour garder son regard sur l'arriére de la tête de la Prefete et non pas sur ses hanches minces qui se balançaient sensuellement à chacuns de ses pas. Draco avait perdu cette bataille volontier; l'uniforme de Poudlard n'avait jamais semblé aussi attirant. Quand elle arriva enfin à la fin du couloir, elle lui lança un regard de défi dérriere son épaule. Il fit traîné ses yeux affamés sur son visage où un sourire de victoire se nichait sur ses lévres. Hermione lança d'un geste impatient ses cheveux en arriére et tourna rapidement dans un autre couloir.

Draco se tourna et s'éffondra contre le mur, respirant de maniére incontrôlée. C'était mal, elle n'est pas une Serpentard. Malgré sa, il ne pouvait s'empêcher de sourire. Qui savait qu'elle en était une secrétement ?

Pourquoi diable, souris-tu ? Tu viens juste de perde, Génie ! Cria la voix de son pére dans sa tête. Le sourire de Draco disparut aussitôt. Il dut se l'avouer : il était supposé l'humiler, l'embêter et l'effrayer. Au lieu de cela, c'était elle qui l'avait mis à ses pieds.

Elle ne pouvait plus y échapper. Il devait encore essayer.

Car il ne pouvait plus s'empêcher de penser à la peau douce de ses cuisses et combien elle embrassait merveilleusement bien. Et ...

La ferme ! Cria-t-il mentalement à lui même.

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Hermione retourna lentement à sa salle commune. Qu'est-ce qu'elle avait eu ? Elle n'avait jamais fait de choses pareilles. Mais à quoi jouait-elle, elle ne réfléchissait plus et ne cessait de sourire.

Bien sûr, Hermione avait déja embrassé Viktor quelques fois, mais aucun de ses baisers ne ressemblaient à celui qu'elle venait d'avoir. Viktor était lent et doux, et ne l'avait jamais poussé plus loin qu'elle n'aurait voulu. Et elle avait apprécié cela.

Mais Malfoy ... Il ne souciait pas des sentiments des autres. C'est sûrement sa d'être un Serpentard, supposa-t-elle. Sa le rendait tellement dangereux et c'était d'autant plus étrange d'avoir moins peur de Viktor Krum, un garçon qui pourrait tuer Draco Malfoy, que de Malfoy lui-même.

Hermione toucha doucement ses lévres. Malfoy l'avait embrassé... et Parkinson n'allait pas être contente. Ses lévres se courbérent dans un petit sourire.

Elle était certaine que Malfoy ne la laisserait plus jamais tranquille. Il voulait avoir sa revanche un jour ou l'autre. Et sa l'avait surprise d'espérer qu'il le ferait.

Cette année sera trés intéressante. Mais les études avant tout, s'écria Hermione ,mentalement, avec bonne humeur.

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Voila ! J'espere que ce premier chapitre vous a plu ! Vos impressions ?

xoxo