Ca y est, c'est parti. Je me lance dans ma première fic. Le 1er chapitre est une mise en bouche avant que les choses sérieuses ne commencent.

Le POV d'Edward présent dans ce 1er chapitre sera le seul ; le reste de la Fic étant du POV de Bella. Je pense poster un chapitre tous les lundis. Je continue, bien sur, la traduction de "Bonne Foi" d'Amestyst Jackson en parrallèle.

N'oubliez pas les reviews :) qui me donnent du baume au coeur. Toutes les suggestions, critiques (bonnes ou mauvaises) ou déclarations sont les bienvenues.

Cette Fic est en rating M pour les scènes obstensiblement citronées. Vous voila prévenus.

Disclamer : Twilight ainsi que tous les personnages appartiennent à Stephenie Meyer.

Bonne lecture à tous et à toutes.


Pov Edward

J'étais assis devant mon piano, jouant une triste et mélancolique mélodie comme ma putain d'humeur du jour. Esmée, comme souvent, m'écoutait, penchée contre l'encadrement de la porte, les yeux fermés. A ces moments là, elle oubliait presque de se comporter de façon à ne pas trahir cette mascarade dans laquelle nous nous complaisions : Avoir l'air d'être (un semblant) humain. Mais ça n'avait pas d'importance ici ; nous pouvions être nous.

Elle s'était figée de sorte qu'on l'aurait confondue avec une statue de glace. D'ailleurs, sans témoins humains devant lesquels jouer notre comédie, nous en aurions tous l'air. Je me sentais comme tel, froid, inerte, invisible sauf que la glace, quand vient la chaleur, pouvait disparaître.

Parfois, j'aurais voulu moi aussi disparaître, me fondre dans le néant et faire taire les pensées autour de moi à jamais.

Parfois.

La mélodie me rendait plus sombre que je ne l'aurais voulu, la musique avait ce don inébranlable d'influer sur mon âme et si mon cœur froid et mort était le rythme de cette mélodie, la solitude en était la muse.

Mes doigts volaient au-dessus des touches et je m'étonnais toujours que chaque note, chaque mesure, chaque vibration m'atteignent au plus profond de moi. C'est pour cela que j'aimais autant jouer, ça me faisait ressentir.

J'adorais ma famille. Quand j'y réfléchais, le concept même de l'amour entre vampires à de quoi dérouter. Malgré le fait de m'être toujours considéré comme un monstre, je devais admettre que même les monstres n'étaient pas pourvus de ce sentiment. Or, même s'ils n'étaient pas de mon sang, je les aimais. S'ils n'avaient pas été là… Je ne voulais même pas y penser. Il n'y avait pas de faux-semblant entre nous – le fait de pouvoir lire dans les pensées m'en donnait toute la véracité - et nous nous soutenions les uns les autres, à la manière de chacun, nous nous aimions. Mais paradoxalement, cette profusion d'amour me faisait sentir désespérément seul.

Je regardais Alice et Jasper, mon frère et ma soeur de substitution, sur le canapé, enlacés et bercés par la musique. La pensée d'Alice me renvoyait un fredonnement doux et étouffé. Elle chantait dans sa tête. Jasper lui… Sa pensée m'arracha un sourire. Il essayait d'envoyer un flux d'excitation à Alice sur laquelle il commençait à produire des effets. Alice eut de plus en plus de difficultés à se concentrer sur la musique. Je les enviais. Ils n'avaient pas besoin de paroles, d'un simple regard, ils se comprenaient.

Je fermais les yeux bloquant le flux de pensées qui émanaient d'eux et me concentrais sur la musique. Je me félicitais moi-même d'avoir appris à maîtriser mon don aussi bien. Même si ça fait genre 'je me vante' au moins ça fait du bien à mon putain d'ego.

Un vague de tension m'assaillit soudain, et je stoppais net. J'ouvris les yeux ainsi que mon esprit et vis Alice, figée sur le canapé, les yeux perdus dans le vide de sa vision. Jasper était tourné vers Alice, la scrutant tandis qu'elle commença à détailler ce qu'elle voyait.

« Je vois… Une femme.... Vampire… avec… Carmen.». Elle clignota des yeux brièvement et tourna sa tête en direction de la grande horloge du salon et sourit. « Elles arrivent dans… le 25. Demain. Demain soir. » Précisa t-elle.

Son sourire nous apaisa tous. J'avais pu apercevoir la vision d'Alice à travers ses pensées. Carmen, un vampire d'une beauté assez exceptionnelle, aux longs cheveux noir jais et à la peau laiteuse, était accompagnée par une femme à la peau d'opaline - presque nacrée - qui contrastait avec sa chevelure brune parsemée de reflets auburn. Ses yeux étaient d'un ambre plus sombre que les nôtres et ses lèvres fines d'une rose parfait s'étiraient en un large sourire bienveillant.

Je fus tiré de mes pensées par Alice qui commençait à sautiller comme une ado hystérique et commença à raconter plus en détail sa vision à Jasper. Au bout de quelques secondes, elle s'arrêta et se figea.

« Kate va t'appeler de Denali. » Dit-elle rapidement.

Et elle se remit à sauter.

Jasper se tapa le front de sa main et pris un air désolé en secouant la tête de gauche à droite. Je me demandais comment deux êtres aussi différents pouvaient être ensemble. Elle, si expansive. Lui si introverti et posé.

La sonnerie du portable d'Esmée l'arrêta dans son élan et nous nous sommes tous mit à écouter. Un autre avantage de notre condition ; notre ouïe exceptionnellement fine nous permettait aisément d'entendre la conversation.

Esmée prit son téléphone et décrocha.

« Bonjour Kate. » Dit Esmée doucement.

« Esmée comment… Alice… C'est pratique. » Kate rit.

Après avoir demandé des nouvelles de la famille et après les politesses d'usage la conversation pris enfin un peu d'intérêt.

« Alice l'a sûrement vu mais Carmen préférais vous prévenir. Ca va faire six mois que nous avons la petite et … Après un conseil de famille, nous avons décidé que de côtoyer un autre clan lui serait bénéfique dans son apprentissage. » Informa–telle.

« Par apprentissage, tu entends qu'elle est… Nouveau-né ? » Demanda Esmée.

« Non… Enfin, ça fait deux ans qu'elle a été transformée mais végétarienne depuis qu'elle est avec nous. Elle a de remarquables capacités d'adaptation mais nous avons pensé qu'avec toi et Carlisle et le reste de ta famille, elle pourrait encore mieux se maîtriser et que vous pourriez tous lui faire profiter de votre expérience. »

Je vis qu'Esmée fut instantanément soulager de cela car elle pensait à Jasper. Les nouveaux-nés le rendait nerveux et assez mal à l'aise.

« Je n'y vois aucun inconvénient. Carmen vient avec elle d'après Alice ? ». Cette nouvelle rendit Esmée joyeuse. Elle se réjouissait de voir Carmen.

« Euh… Oui… Tanya voulait l'accompagner mais c'était plus sage de laisser Carmen y aller avec elle. Ainsi, vous pourrez voir certaines modalités ensemble comme la durée de son séjour. » Dit Kate.

A l'annonce de Tanya, j'ai été immédiatement mal à l'aise. En effet, j'avais vécu une brève aventure avec elle, cependant, je n'avais jamais été à l'aise dans cette relation. Notre condition était rarement changeante mais lorsque qu'un événement de nature à nous changer profondément se produisait, il nous transformait à jamais.

Tanya était quelqu'un que je respectais malgré tout et j'étais avec elle pour de mauvaises raisons. Par solitude. Pour elle, c'était tout autre chose. Elle m'aimait. Vraiment et inconditionnellement. J'avais l'impression de tricher avec moi-même et de trahir Carlisle dans sa vision de faire de nous des êtres qui s'élèveraient au-dessus de l'horreur de notre propre nature. La solitude m'avait entraîné dans une relation où je m'étais contenté de la médiocrité.

Ainsi, cette répulsion que j'éprouvais pour Tanya n'était que la volonté d'éviter qu'une telle débâcle ne se reproduise.

Je fus soulagé que ce soit Carmen qui accompagne cette fille.

« Ça me fera vraiment plaisir de revoir cette chère Carmen et dit bien à tout le clan que tous vous êtes les bienvenus.» Informa Esmée.

Kate eut un petit rire nerveux « Bin, je crois que je vais pas dire ça à n'importe qui… Je vais devoir te laisser Esmée, Irina a ENCORE besoin du téléphone ». L'entendis-je hurler sur le ENCORE.

Esmée gloussa avec une main sur sa bouche. « C'est pire qu'ici à ce que je vois. Bon, fais mes amitiés à tout le monde et dis à Carmen que nous l'attendons. »

J'entendis Kate soupirer. « Elles vont partir de la maison. Pareil Esmée. A bientôt. » Conclut-elle.

Esmée raccrocha l'air joyeuse. Je lisais dans ses pensées, fidèle à elle-même, qu'elle était ravie d'avoir une nouvelle fille dans la maison. Elle était si généreuse, si bonne. C'est l'un des esprits les plus pur que j'ai jamais rencontré. Elle donnait sans compter et faisait preuve d'une telle abnégation.

Emmett et Rosalie firent leur apparition. A les entendre dans leur tête, il n'était pas difficile de deviner qu'ils n'étaient pas seulement partis chasser. La tête de Rosalie qui essayait de lisser sa longue chevelure blonde et de retirer au passage quelques morceaux d'écorces d'arbres empêtrer dans ses mèches, ne faisait que confirmer leur état. Emmett pensa que, la prochaine fois, il allait la sauter dans la rivière. Je secoua vivement la tête comme pour me débarrasser des images qui accompagnaient cette pensée. C'était carrément emmerdant. Emmett ne pensait qu'à ça. Rose dirait « dans le monde des pervers, il en serait le roi ». J'eus un petit rire qui n'échappa pas à mon frère et celui-ci me toisa avec malice.

Esmée interrompit la joute non verbale entre moi et mon frère et annonça la visite à Rosalie et Emmett.

Je vis Alice monter à toute vitesse à l'étage et on entendit la porte du placard s'ouvrir avec fracas. Elle redescendit en direction de la petite chambre du bas, à coté du garage, et elle commença à nettoyer la pièce en fredonnant gaiement. Je savais qu'Alice était heureuse d'avoir quelqu'un d'autre dans la maison. Tout comme Emmett et Rosalie, quoique cette dernière était un peu plus réservée sur le sujet. Encore et toujours cette putain de rivalité féminine dont je doute d'en comprendre les raisons un jour.

Tandis qu'Alice s'affairait et que tout le monde vaquaient à leurs occupations, je me remit à jouer avec plus de sérénité, bercé par l'excitation ambiante et les pensées (presque toutes) positives que cette visite déclenchait chez ma famille. Pour ma part, ça me faisait ni chaud ni froid. Ce genre d'événement ne lassait pas une trace significative dans mon existence.

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Pov Bella

« Je n'irais pas. » Dis-je de ma voix la plus posée.

Eléazar me fixa en levant un sourcil marquant son exaspération et pointa un doigt en l'air. Au début, il m'impressionnait avec ce geste mais j'avais vite saisi qu'il essayait de se donner une consistance. Eléazar, bien qu'assez charismatique et me dépassant de deux têtes, ne faisait pas peur.

« Jeune fille. Tu n'es pas en position d'exiger quoi que ce soit et surtout pas pour commencer à me faire une crise. Tout ce que nous faisons, c'est pour ton bien. Tu me remercierais plus tard. » Dit-il d'un ton ferme.

Me dire ça… A moi… comme si j'étais une gamine. Attend je peux la faire la gamine si c'est ça que tu veux. Je croisais mes bras sur ma poitrine. « Ça n'y compte pas vieux débris. » Murmurais-je, sachant parfaitement qu'il m'avait entendu.

Il se leva de la grande table du salon autour de laquelle, quelques instants plus tôt, nous étions réunis pour fixer mon sort et se dirigea vers la fenêtre.

« Bella… Tu ne peux pas juger ce clan sans le connaître. N'as-tu pas confiance en mon propre jugement et en mes amis ? » Dit-il sur un ton calme.

Putain, je détestais quand il faisait ça avec moi. Je sentis un vague de culpabilité m'envahir. Bien sur que je lui faisais confiance, comment en serait-il autrement ?

Six mois plus tôt, j'assassinais des humains pour me nourrir de leur sang, déchirée entre le besoin d'assouvir ma soif et le désir de mourir ensuite. Je voulais tellement mourir que j'avais décidé de m'anéantir moi-même. Mais j'avais constaté, à mes dépends, que me supprimer n'était pas une putain de chose facile. Au fil de mes tentatives ratées, j'avais remarqué que les tortures que je m'infligeais me procuraient une certaine libération émotionnelle. Au moins, au lieu de mourir, la douleur atroce de mon corps suffisait presque à anesthésier ma conscience.

Pour un temps.

Le soir où il m'avait trouvé, j'avais arrêté de compter le nombre de fois où j'avais essayé de me tuer. Six mois… J'avais l'impression d'être revenue de l'enfer. Depuis, il m'avait donné un semblant de vie, avait libérer cette culpabilité de ma chair en me donnant l'alternative : le sang animal.

Je vis qu'il attendait visiblement une réponse.

« J'ai confiance Eléazar » Soupirais-je. « Mais… J'ai… peur. » Avouais-je.

C'était ça. J'avais presque trouvé la paix ici. L'affection. Carmen et Eléazar me considéraient comme Tanya, Irina et Kate. Je faisais partie de cette famille. Bien que la seule ombre au tableau fût Tanya, qui de toute évidence avait, depuis le premier jour, une dent contre moi.

J'avais des rapports proche avec Irina mais celle avec qui j'étais la plus complice, c'était Kate. Ces dernières étaient gênées de l'attitude de Tanya à mon égard, provoquant des frictions entre elles ; Kate me défendant et Irina neutre, comme la Suisse.

Les premiers jours de mon arrivée ici furent assez virulents entre elle et moi. La soif de sang, et le sevrage me rendaient dingue ; j'étais devenue un mort-vivant, une épave, et la souffrance incommensurable qui brûlait ma gorge me donnait l'impression que celle-ci était transpercée de part en part par des lames acérées.

Le rejet violent de Tanya à l'idée que son clan accueille un autre membre, son amertume et son absence d'encouragement - voire la conviction de mon échec qu'elle répétait inlassablement – nous opposâmes dans un combat assez violent, dont seule Kate, aidée par Eléazar, avait réussi à nous séparer. J'avais failli partir, mais ce dernier croyait en moi et je ne voulais plus de cette vie qui faisait de moi un assassin.

Depuis, Tanya gardait fermement ses distances.

Mon départ allait peut être aplanir les tensions… Peut-être était-ce même LA raison pour laquelle on m'envoyait chez les Cullen.

Je fus interrompu dans mes réflexions par Eléazar qui me fit face, l'air sérieux.

« Bella, » Commença t-il. « C'est normal d'avoir peur. Ca prouve que nous n'avons pas perdu tous sentiments d'humanité. Mais parfois, il faut se lancer dans le vide sans savoir ce qui nous attend en bas. La peur ne doit pas gouverner ton existence. Elle ne doit plus. Et dans le cas présent, tu sais ce qui t'attend, où tu vas et qui tu es. » Dit-il.

Il me prit par les épaules en fixant droit dans les yeux.

« Tu n'as aucune raison d'avoir peur et tu vas beaucoup nous manquer. A tous ».

Ouais….Enfin… Je sais à qui je ne vais pas manqué. Pensais-je.

Je hocha la tête et sortit après avoir regardé une dernière fois Eléazar. Je me dirigeais vers ma chambre et en pénétrant à l'intérieur, je me rendis compte que je n'avais pas grand-chose. Les possessions étaient des trucs auxquelles je n'avais pas prêté attention depuis ma transformation. L'immortalité supprimait-elle le matérialisme ? De ma vie d'humaine, je n'avais gardé que des brides d'images, de sensations et de souvenirs. La mort de mes parents, les foyers et familles d'accueil successifs faisaient que je ne restais jamais très souvent dans la même école et à cause de cela, j'avais passé le plus clair de ma vie d'humaine dans la solitude. Plus le temps passait et plus ces réminiscences s'estompaient pour ne laisser que de fines traces d'un passé révolu et auquel je ne voulais plus penser. A quoi bon ? Ma condition m'interdisait tout retour, alors pourquoi remuer des choses qui pourraient me faire encore plus mal ? De toute façon, je ne voulais pas me rappeler et je me trouvais un certain talent à pouvoir enfouir tout ça dans un coin de mon cerveau et à faire en sorte qu'ils ne remontent plus à la surface.

Je finis de ranger quelques affaires dans mon sac et me regarda un moment dans le miroir de la grande armoire en bois. En examinant mon reflet, j'eu tout de même la pensée d'accorder à Daniel, celui qui m'avait engendré, de l'avoir fait de manière à ce que je fusse figée dans ma 19ème année. C'était bien la seule chose pour laquelle je le remerciais d'ailleurs. Fils de pute. Je me maudissais intérieurement de ne pas être assez forte ou assez entraîner pour le tuer de mes propres mains. C'est sûr que je ne donnerais pas cher de sa peau… Ou de sa tête… Peut-être même les deux. Un sourire mauvais apparut sur mon visage. J'ai toute l'éternité.

J'entendis quelqu'un approcher et sentit immédiatement l'odeur de Kate.

Les odeurs de mes semblables étaient comme une marque. L'odorat était un concept assez commun pour les humains. Il ne servait qu'à sentir la surface des choses, via des connexions chimiques. Chez notre espèce, cette fonction permettait d'analyser, de nous guider pour la chasse, pour la recherche et détection de nourriture. C'était prépondérant.

Chaque être avait sa propre odeur. Kate tout comme Eléazar et Carmen avait une senteur très apaisante quoique moins prononcée. Je l'aperçus presque instantanément derrière moi, dans le reflet du miroir.

« Alors ? Prête ma grande ? » Dit-elle en sautant sur mon canapé. Elle était tel un félin et je m'étonnais encore de la grâce avec laquelle elle fit ce bond.

« Urggg ». Ce fut tout ce que je pouvais dire.

Kate éclata de rire. « C'est pas la mort Bella !!! En plus, tu en sais sûrement plus sur le clan Cullen que les Cullen eux-mêmes. » Dit-elle l'air faussement innocente.

« D'ailleurs, je devrais remercier Kate-plus-grosse-commère-que-moi-tu-meurs pour ça. » Dis-je l'air faussement désolé.

Nous éclatâmes de rire ensemble. Kate avait deux passions dans la vie : électrifier les gens et les ragots en tout genre. Pour la première, elle avait été un peu enragée de constater que son pouvoir n'avait aucun effet sur moi – j'étais la seule, d'ailleurs - pour la deuxième, sa verve et son débit de parole impressionnant faisait d'elle la pire commère surnaturelle que la Terre n'ait jamais porté.

« Au moins, tu sais à quoi t'en tenir et de toute façon, je suis certaine que tu ne voudras plus revenir.» Dit-elle en m'aidant à rassembler mes affaires.

Je continuais en la fixant. « Vous êtes comme ma famille. »

« Tu vas nous manquer. Tanya est partie chasser. Je crois qu'elle… » Commença t-elle.

Je la stoppais net d'une main.

« Ne te fatigue pas Kate. Mais merci quand même… »

Irina entra et toutes les deux me prirent dans leur bras. Elles m'accompagnèrent jusqu'à la voiture de Carmen et après les avoir serrés une dernière fois, je montai dans l'habitacle. Une fois sur la route, j'eus l'impression étrange que je quittais cette maison pour un bout de temps.


Note de l'auteure :

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