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(¸. (¸. (¸. *´¯`* .¸ Destiné Obsidienne

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Chapitre 20 : Premier jour en Russie

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Devenue diaphane, elle lui demanda d'une voix qui se voulait discrète, mais qui fut entendu de tous, s'il était l'invité du seigneur Petrovsk. A ce nom, tous les russes se tournèrent vers eux, nerveux. Surpris, il répondit par l'affirmative. La jeune femme tomba alors à genoux comme si la mort était venue la cherchée. Un jeune homme qui lui ressemblait énormément se jeta ses côtés pour la soutenir. Harry se désintéressa bien vit de cet étrange comportement quand on l'appela de l'entrée. Sa nouvelle vie allait commencer.

Enfin, quand il aurait le courage de se retourner..

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La voix grave aux accents britanniques réitéra son appel, forçant le jeune Potter à se tourner vers son propriétaire. Il le savait, ce n'était pas le Lord, sa magie ne s'était pas mise à danser dans ses entrailles. Mais cette personne était sans aucun doute un mangemort. Il expira tout l'air contenue dans ses poumons pour se donner du courage et se retourna vers l'homme chargé de le conduire à son domicile.

Il s'agissait un homme d'une quarantaine d'années, au teint pâle, et aux cheveux blond paille. En s'approchant, il pu distinguer quelques rides aux coins de ses yeux. Ces derniers semblaient posséder une vie propre, comme si le corps et l'esprit de l'homme n'étaient plus en phases. Ce fait lui glaça le sang immédiatement. Nul doute à présent qu'il était parmi les plus dévoués à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Dire-Le-Nom.

L'homme blond lui fit un sourire plein d'innocence, plus propres aux enfants qu'aux adultes. Il mis Harry un peu plus mal à l'aise, mais en même temps, il le rendit plus sympathique. Il avait le sentiment de se trouver face un... fou. Un fou qui n'avait pas la même notion de bien et de mal que le commun des sorciers. Mais un fou sympathique. Les voyages internationaux par cheminette, ne lui réussissaient vraiment pas.

Ils partirent sans un mot de plus vers la sortie. Dans la cours, attendait un carrosse laqué noir, magnifiquement ouvragé. Harry se figea devant la magnifique voiture, alors que son compagnon s'y dirigeait gaiement. Se rendant compte de son arrêt, le mangemort se retourna et l'appela de sa voix grave pour qu'il se dépêche avant que la nuit ne tombe. Se remettant les idées en place, Le brun descendit les marches du petit palais pour rejoindre la voiture. Le blond lui ouvrit la portière et l'aida à monter puis le suivi.

« Nous en aurons pour une bonne dizaine d'heures. Annonça le mangemort.

Dix heures ?!

Oui jeune homme, dix heures.

Mais comment ?

On a appris à mon maître que vous aviez quelques problèmes de sensibilité, la grimace de Harry le lui confirma aisément, de plus, votre voyage vous a trop déstabilisé pour tenter de transplaner. La résidence est très protégée. Personne sauf le maître peut transplaner dans le domaine, et le réseau de cheminette est protégé par plusieurs sors. Il faut que les protections soient familières de vous pour que vous puissiez l'emprunter par la suite.

Mais comment me rendrais-je chez Rapoutine ?

Durant le premier mois, je vous accompagnerai dans ce carrosse. Après, vous serrez libre d'y aller à pied, en cheminette ou en voiture en ma compagnie.

Je ne pourrais pas transplaner ?

Non, mon maître à donner des instructions pour que vous n'ayez pas de permis pour transplaner en Russie. Vous pouvez toujours tenter, mais vous risqueriez de connaître les goulags durant une certaine période avant que mon maître ne puisse, ou n'accepte, de venir vous chercher. Son sourire tout sauf chaleureux le dissuada de tenter l'expérience.

Et qu'allons nous faire pendant ces dix longues heures ?

Et bien, nous pouvons au choix, discuter, regarder le paysage, dormir, rêver, lire ou toutes ces choses que l'on peut faire dans une sale commune !

Harry resta silencieux un moment, réfléchissant à ce qu'il devrait faire. D'un côté, discuter avec son accompagnateur, rêvasser ou dormir ne le tentait pas. En fait, il avait sommeil, et le roulis du carrosse était berçant, mais le faire dans le même habitacle qu'un mangemort ne le rassurait pas. De l'autre, l'ignorer pour lire ou regarder le paysage n'était pas poli du tout. Et s'il avait une chose qu'il appréciait chez lui, c'était sa bonne éducation. Il se résolu donc à lancer la conversation sur un sujet neutre au possible et qui lui donnerait des excuses pour rester dans un silence méditatif : l'architecture de Moscou.

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Quand ils arrivèrent à la demeure, il faisait nuit. Enfin, en ce milieu de juillet, la nuit était aussi claire que le crépuscule ailleurs. Ils avaient du s'arrêter devant de grandes grilles en fer travaillées comme des lianes de lierre. Il était même difficile de le voir, mais en plein jour, cela devait être magnifique, un lierre pourpre s'emmêlait avec le fer noir de la structure. Une forte odeur de sapin avait envahi l'habitacle depuis une bonne heure, mais semblait bien plus présente maintenant. Harry pressentait la présence d'une grande forêt derrière les grilles.

Les portes s'ouvrirent finalement, leur permettant de continuer leur route jusqu'à l'entrée. C'est tout engourdi du voyage que Harry et le mangemort sortirent de la voiture. Le toit miroitait d'un magnifique bleu-gris sous ce demi soleil et avait quelques reflet magenta là ou le toit était plus exposé aux rayons du soleil. Les murs semblaient être fait de pierre au niveau du sol et en bois à pour les étages supérieurs.

La porte était une tache noire dans le mur de pierre claire. Le mangemort l'attendait dans le hall faiblement éclairé par la lumière nocturne. Il le conduisit au premier étage et lui désigna sa chambre. Trop fatigué pour essayer d'analyser son environnement, Harry ne distingua qu'une grande clarté et des éclats brillants un peu partout, sur les meubles. Il remarqua surtout le lit et les rideaux qui occultaient les fenêtres. Ainsi que la porte qui le menait à la salle de bain. Il se lava sommairement, ne tenant presque plus debout, se régalant juste du toucher chaud et lisse des meubles contre lesquels il s'appuyait.

Il se déshabilla entièrement et entra dans la grande douche dont il avait réglé l'eau à la température de trente degrés. L'eau dénoua efficacement ses muscles et l'odeur de sapin sembla encore plus forte pour le jeune homme. Il sortit assez vite, pressé de s'allonger. Il attrapa une épaisse serviette chaudes et étonnamment douce. Trop fatigué pour chercher dans ses valise un pyjama, il se glissa sous les draps nu, profitant pleinement de la texture douce de la soie sur sa peau.

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Harry avait dormis d'un sommeil de plomb, et s'était parfaitement reposé. Il avait prévu de prendre sa matinée pour se remettre de son voyage et d'aller voir son mentor dans l'après-midi afin de prendre ses marques. Quand i ouvrit les yeux, ils distingua les draps de couleur gris perle dans lesquels il avait dormi si bien. Il s'étira doucement, appréciant la caresse de sa magie sur sa peau. Depuis le nouvel an il avait découvert cette particularité du rituel que sa mère avait pratiqué sur lui.

Sa magie était devenue très sensible au point que le moindre sort qui courait dans les murs de la demeure lui était perceptible. Il ne pouvait pas dire de quel sors il s'agissait, quoique avec un peu de patience et de détermination, il pourrait sûrement y parvenir. Mais dans le même temps, cela l'emperchait de prendre des portoloins ou de transplaner ainsi que quelques autres petits détails.

Mais il y avait une chose qu'il détestait particulièrement, vraiment, c'était le radar à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom qui avait élu domicile en son giron. Bien que cela ait de grands avantage. Enfin, pour les personnes qui l'entouraient, il pouvait les prévenir, mais lui, il était incapable de s'éloigner du Lord. Et un joli chemin de brume prévenait de toute façon le Seigneur des Ténèbres de sa présence et de sa localisation. Il avait malheureusement découvert cette particularité lors des vacances de printemps qu'il avait passé chez les Malfoys.

Il posa les pieds au sol, oubliant qu'il était nu. C'est une douce chaleur qui le surpris. Certes, la température à cette période de l'année était douce, mais pas au point de maintenir un parquet chaud surtout après une nuit entière. C'est à ce moment là, qu'il se souvint de cette étrange impression que dégageaient tous les meubles de la maison. Ce bois était d'un magnifique blanc, veiné d'argent. Accompagné de l'odeur, il ne faisait aucun doute que tout avait été fabriqué en sapin argenté. Même les Malfoys pleuraient, en cachette bien évidement, pour obtenir un simple coffret dans cette matière précieuse. Et le Lord lui avait fourni une suite meublée uniquement de sapin argenté. Son cœur s'emballa à cette pensée.

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La maison de Raspoutine était particulière. Mais étrangement colorée. Barty l'avait amené, il avait finalement penser à demander son prénom au mangemort, en carrosse et il avait pu enfin réellement profiter de la forêt qui entourait le petit manoir dans lequel il résiderait durant les deux prochaines années au moins.

Le vieux sorcier lui avait ouvert la porte avec fracas. Il avait à peine eu le temps de voir sa longue chevelure blanche qu'un tas de plume lui avait atterri sur le visage. Déclenchant l'hilarité de son chauffeur et du maître des lieux. Il aurait du se douter que Lioubov ne le laisserait pas en paix. Il l'avait pourtant jeté du carrosse au bout de trois heures de trajet durant lesquels il avait été infernal. Il plaignait Raspoutine de devoir le supporter au quotidien. Puis il se ravisa quand le vieux sorcier félicita l'oiseau de sa démonstration d'affection. Il savait maintenant d'où venait le caractère de la volaille... Et il craignait maintenant pour lui: le maître et l'animal se ressemble souvent trop...

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Voilà ! Comme quoi, je suis toujours productive quand je suis malade.

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Merci encore à toutes et tous de me lire et pour eux qui ont de l'inspiration à me laisser une reviews ! Merci !