Bonjour à vous lecteurs :)

alors oui je sais, j'ai été longue mais vous savez, le syndrome de la page blanche n'est jamais simple pour nous pauvres auteurs brimés et malmenés... (mode Baudelaire ON). Hum bref. Merci à tous pour vos très gentilles review qui me remontent toujours le moral à bloc ! On en est à 196 reviews pour seulement 12 chapitres ! Un exploit ! Merci beaucoup de lire attentivement cette fiction que j'affectionne particulièrement. Voilà, bonne année à vous tous et surtout bonne lecture.

Réponse à Clochette : Tu dis dans ta review que tu as du mal avec le concept d'une Hermione moche. Mais dans cette fiction Hermione n'est PAS moche, elle se TROUVE moche. Grande différence. Et puis on est le plaisir de lire une fiction quand dans toutes Hermione devient une bombasse moins habillée qu'un indien d' Amazonie ? Don non Hermione n'est pas laide, elle est juste comme toutes les femmes. Elle se trouve trop ronde, pas assez ceci, pas assez cela.... rien d'immonde n'exagérons pas !!! En tout cas merci de tout coeur pour ta review qui m'a fait hyper plaisir.


Chapitre 13 (porte malheur...)

Quand je repense à ce baiser échangé sur ce banc, je ne peux empêcher mon coeur de battre la chamade. Je ne croyais pas à ces romans à l'eau de rose, peuplés de vélanes et de Rambo version midinette. Dans ces livres absurdes, les baisers étaient toujours décrits comme de grands moments de passion et d'amour. Pour moi, la bouche était juste un endroit de mon corps humide où Ron fourrait sa langue quand il voulait que l'on se glisse sous la couette. Comme toutes les fillettes, j'avais rêvé du prince charmant et de robes de princesse... seulement avec Ron à mes côtés, j'avais vite délaissé mes espoirs de gamine au placard. Etrangement, si on regarde ma situation c'est Drago qui aurait droit au titre de prince. C'est lui qui m'a offert cette jolie robe, et c'est lui qui est blond... archétype du prince charmant.

Revenons-en à notre baiser. Embrasser Drago Malefoy était une explosion de douceur. Je sentais ses lèvres masculines peser sur les miennes, que j'avais tellement mordues qu'elles étaient blessées et rouges. En même temps, s'il voulait jouer le rôle du baume à lèvre, je n'étais pas contre du tout. Mon Dieu, ais-je vraiment pensé ça ? Apparemment, oui.

Nous nous séparâmes au son du flash. Pour être honnête, je ne l'ai pas entendu cette nuit là, trop concentrée sur la sensation de nos bouches se rencontrant. Le visage de Drago se ferma immédiatement, la douce couleur rose de ses pommettes s'évapora aussi sec. Sa mâchoire serrée, distendait sa balafre boursouflée. Il attrapa sa baguette magique et la tendit vers la silhouette qui s'éloignait en courant, mais avant qu'il ait le temps de lancer un sort, le son caractéristique du transplanage explosa dans le parc désert.

Dans un grognement rageur il jeta un coup de pied dans une canette de soda qui traînait près de notre refuge. Je le regardait d'un oeil neuf, j'aurais dû avoir peur ou du moins me questionner sur l'inconnu à l'appareil photo. Mais je ne voyais que Drago, crispé par une fureur terrible, ainsi crispé et tendu, je lui trouvais une prestance que je n'avais jamais vue chez mon mari.

C'est à cet instant je crois que je me suis souvenue que mon « prince » n'en était pas un. Il avait été mangemort, contre sa volonté certes mais mangemort quand même. Et pour un serpent, il avait le sang chaud, s'énervant vite et fort. Je me souviens l'avoir vu engueuler son équipe de Quidditch... Oh seigneur, il faisait peur ce soir là. Et maintenant aussi il me faisait peur, j'osais à peine m'approcher.

Je pris finalement mon courage à deux mains et posait une main rassurante sur son avant bras. Il se dégagea assez brusquement, me faisant reculer. Je vis son visage se détendre sous la culpabilité. Drago se re avança vers moi et me prit dans ses bras... et croyez moi je m'y blotti avec bonheur. Il posa sa joue contre mes cheveux courts et poussa un profond soupir, entre bien-être et lassitude.

« Qui était-ce avec l'appareil photo? » demandais-je, peu sûre de savoir que faire.

« Je ne sais pas... mais je sens que nous aurons la surprise demain matin. » souffla-t il.

Je me tus et continuait à me faire cajoler par cet homme fantastique. Je finis par m'extraire de ses bras en entendant Big Ben sonner les douze coups de minuit. Drago semblai comprendre ce qui m'inquiétait car il me prit par la main. « Je vais te raccompagner chez Longdubas si tu veux, je lui ait promis que je ne te ramènerais pas trop tard. » plaisanta-t il malgré son expression préoccupée. J'acceptais avec reconnaissance, ravie de rester avec lui encore quelques minutes.

Il prit mon bras tel un gentleman, et nous fermâmes les yeux. J'avais confiance et je ne fus pas étonnée de me retrouver à l'entrée de la petite bourgade où habitait Neville. Apparemment je n'étais pas la seule à vouloir passer du temps ensemble.

Nous avançâmes lentement vers la maison isolée de mon ancien camarade de classe. Le chemin était un peu boueux mais je m'en souciait comme de ma première paire de chaussettes. Le bras du blond autour de mes épaules, je me sentais parfaitement bien. Nous arrivâmes trop vite à mon goût devant le seuil de la porte. Le bras de Drago se déplaça pour que sa main puisse peigner avec douceur quelques boucles de mes cheveux. Il plaça ses deux mains autour de mon visage et se pencha vers moi. Nos lèvres se touchèrent avec légèreté, et je me retrouvais une fois de plus au paradis. Quand il se retira, avec un doux sourire, je le rattrapais et embrassait avec précaution et à plusieurs reprises sa cicatrice faciale. Il eut tout d'abord un mouvement de recul, mais se laissa finalement faire, et me récompensa d'un autre baiser. Celui-ci fut plus brusque que les autres, il me serrait contre lui comme s'il avait peur que je m'envole.

Nous échangeâmes encore quelques embrassades, avant de nous dire au revoir pour de bon. J'avais la certitude que nous nous verrions bientôt, et je ne savais pas à quel point j'avais raison.

Je rentrais après qu'il ait transplané, et me retrouvait face à un Neville aux bras croisés. J'étais en retard de 20 minutes, et il n'était pas content du tout. J'affichai alors une mine dépitée et repentante qui le fit éclater de rire. Il entama la préparation d'un thé tout en me questionnant.

« Alors ? Comment c'était ? Il s'est bien comporté? Où êtes vous allés ? Il t'as embrassé ? Non ne répond pas à cette question, tu as les joues roses et le regard dans le vague. »

« Et bien... c'était parfait ! Véritablement parfait. Il m'a emmené au restaurant où nous avons bien rit et bien mangé, et donc oui nous nous sommes embrassés. Mais... il y a une ombre à ce tableau parfait. » soupira-t elle la mine s'assombrissant au fur et à mesure qu'elle répondait aux questions.

« Ah? Et quoi donc ? » s'enquit le botaniste.

« Quand on s'est embrassés dans le parc... il y a eu un flash d'appareil photo et j'ignore qui ça peut bien être. C'est mauvais signe n'est ce pas? »

« Désolé Herm' mais oui je pense que c'est mauvais signe. Mais ne t'en fais pas trop non plus, tu auras ta réponse bien assez tôt. Pas la peine de baliser avant. »

Neville me servit une tasse de thé, avant de s'en servir une pour lui aussi. Tous les deux assis à la petite table de la cuisine, l'ambiance n'était pas vraiment à la fête. Je soufflais sur le liquide brûlant aromatisé avant d'en prendre une lampée. Malgré le fait que ma langue était ébouillantée, je ne tressaillit même pas, tant mes pensées étaient focalisées sur cette mystérieuse photo. Je finis ma tasse de thé en un temps record, sous l'oeil préoccupé de mon meilleur ami... il était temps que je songe à déménager.

Lasse, je me levais et embrassais mon colocataire sur la joue avant d'emprunter les escaliers vers la chambre qui m'étais attribuée. Je me déshabillais entièrement avant d'enfiler un pyjama chaud et enfin je me glissais sous la couette avec ravissement. Rejouant la journée dans ma tête, je caressais mes lèvres du bout des doigts, je sentais encore le poids des lèvres de mon... prétendant sur les miennes. Je m'endormis en souriant. Et croyez-moi, je n'allais pas sourire longtemps.

Quand je m'éveillais le lendemain matin, ou plutôt quelques heures après m'être endormie, j'avais un mauvais pressentiment. J'enfilais une robe de chambre de velours violette qui traînait sur une chaise et descendit prudemment les escaliers. Dans la cuisine, la radio magique annonçait la météo du jour. Je savait que Neville voulait partir en excursion avec la petite et moi je pourrais me mettre à la recherche d'un nouveau chez moi. Ou plutôt d'un travail... quoique j'aurais sûrement besoin de l'aide de mon avocate pour rencontrer ce fameux Gildas.

Je m'assis sur une des chaise et commençais à me beurrer un toast quand un hibou moyen duc au plumage ébouriffé vint toquer à la fenêtre, portant à sa patte un exemplaire de la Gazette. J'ouvris au pauvre animal qui attendit patiemment d'être payé et récompensé par du miam-hibou avant de s'envoler. Je restais tétanisée par la une de ce torchon.

« SCOOP : Le couple mythique Ronald et Hermione Weasley divorcent. Drago Malfoy mit en cause ! Lisez tout en page 2. »

C'est avec fureur que j'ai ouvert le quotidien, pour tomber nez à nez avec la fameuse photo de la veille. Bien sûr elle était animée et, malgré le côté dramatique de la chose, je ne pus m'empêcher de trouver cette photo magnifique. Je me repris et entamait la lecture de l'article écrit par cette petite grognasse de Rita Skeeter.

« Bien sous tous rapports, le couple Weasley junior était un modèle pour beaucoup. Tandis que Ronald Weasley travaillait à nourrir son foyer en jouissant d'un poste au ministère, Hermione Weasley née Granger restait au domicile du couple pour mener à bien sa tâche de femme au foyer. Un collègue de monsieur Weasley, interrogé ce matin même, nous disait à quel point la nouvelle de leur divorce l'avait choqué. Car en effet le couple se sépare, sans descendants. La rumeur de cette séparation étant arrivée à nos oreilles, votre envoyée spéciale s'est décidée à mener l'enquête. Celle ci s'est révélée fructueuse !

D'après nos informations, Drago Malfoy, ancien ennemi du couple serait la cause de ce divorce. D'après nos propres conclusions, le fils du mangemort notoire Lucius Malfoy aurait profité de l'absence de Ronald Weasley pour conquérir sa femme , par simple désir de revanche. (voir photo).

Madame Andrew, une voisine du couple nous a assuré avoir vu le jeune Malfoy s'introduire dans l'appartement peu après le départ de monsieur Weasley pour son travail. (interview en page 4)

Voici une bien triste nouvelle, qui nous l'espérons n'affecte pas trop Ronald Weasley et nous espérons ardemment que Miss Granger retrouvera la raison.

Rita Skeeter. »

Oh My God !

A suivre


Alors pas trop décevant comme chapitre ? J'espère que non. Et qui sait peut être atteindrais je les 200 commentaires ^^ (l'espoir fait vivre hein)