C'est ma première fic, ne juger pas trop vite.
Avertissement : bien que j'aie utilisé, les mêmes patronymes que Stephenie Meyer, il n'en reste pas moins que je suis entièrement l'auteur de cette fiction donc le fait de publier sur Fanfiction ne diminue ou n'abroge en rien mes droits d'auteur. Ce qui signifie, entre autre, que je n'autorise aucun plagiat, en tout ou en partie. Et ceci est valable pour toutes mes fictions postées sur ce site.
Aux voleurs sans scrupule prenez le temps de lire ce qui suit et sachez que sur aucun blog, site, ou autre support vous serez protégez, il y aura toujours quelqu'un pour vous dénoncer.
Article L335-2
Modifié par Loi n°2007-1544 du 29 octobre 2007 - art. 41 JORF 30 octobre 2007
Toute édition d'écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon et toute contrefaçon est un délit.
La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l'étranger est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende.
Seront punis des mêmes peines le débit, l'exportation et l'importation des ouvrages contrefaisants.
Bonne lecture
Chapitre 1 : Rosalie
Je suis Isabella Marie Swan. J'ai 21 ans.
Je ne sais pas où je suis, j'entends des bruits, des bourdonnements, mais je suis incapable d'ouvrir les yeux et j'ai l'impression que je suis immobilisée par quelque chose de lourd. Tout ce que je suis capable de faire c'est d'essayer de comprendre, alors, je vais partir du début, de ce que je sais et de ce que je suis certaine. Ça me ramènera peut-être à aujourd'hui…
Je fais tout ce qu'il y a de plus honteux dans la vie, mais en même temps, je fais le plus vieux métier du monde. Hé oui vous avez compris, je suis une prostituée, une fille de joie, une pute, enfin appeler ça comme vous voulez
Jusqu'à il y a 1 mois, je travaillais pour la meilleure maison de filles de joie de la ville de Seattle. J'étais la meilleure fille également. Mon carnet de rendez-vous était rempli plusieurs semaines à l'avance. Je ne m'en plaignais pas trop puisque tous mes clients, à quelques exceptions près, étaient tous réguliers et avaient la même plage horaire depuis plusieurs années. Mon travail c'était comme si j'étais chargée de donner des cours privé sur le sexe, les pulsions et assouvir les fantasmes les plus fous ou encore seulement écouter ... Vous pensez certainement que c'est dégradant et humiliant de faire ce travail et que je dois être la pire des salopes pour aimer faire ces choses avec des mecs différents et en plus quelques uns avec les idées un peu débordantes. Au début, j'avais la même opinion. Au final, ce n'était pas le plus terrible. Je N'AIME PAS ÇA. J'aurais tellement voulu une vie normale, finir mes études, devenir la meilleure écrivaine des États-Unis ou encore transmettre ma passion des livres et de la littérature en enseignant à des jeunes. Je rêvais en silence de trouver le prince charmant, mon Roméo, mon Mr Darcy… Mais j'avais besoin d'argent… Victoria m'avait donné ce travail 5 ou 6 mois après ma fugue.
Voici comment j'en suis arrivé là.
- Bonjour …
Je relevai la tête affolée. Je vis une personne d'environ 25 ans devant moi. Elle était magnifique, les cheveux très longs, blonds et elle était vraiment très belle. Il faisait nuit et j'étais assise sur un banc de parc, près d'une fontaine, les genoux repliés sur la ma poitrine mes bras les entourant, ma tête enfouit entre mes deux genoux. J'étais complètement perdue, je n'avais pas pris de douche depuis plusieurs jours ni même mangé quelque chose. Je n'avais pas d'argent pour manger et encore moins pour me procurer la drogue dont j'avais absolument besoin pour endormir mon cerveau. J'offrais mon corps à mon dealer pour pouvoir avoir ma dose. Qu'est-ce que je pouvais lui offrir d'autres ? Mais là depuis presque une semaine, je n'avais rien pris. Laurent était introuvable. J'avais besoin de lui. Non j'avais plutôt besoin de ma dose.
- Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ? me demanda-t-elle.
…
Je ne savais pas quoi lui répondre. Elle avait l'air gentil, mais tout le monde peut avoir l'air gentil.
- Voudrais-tu que j'appelle quelqu'un pour toi ?... tes parents ?... une amie ?... demanda-t-elle.
J'aurais voulu lui demander d'appeler Angela, ma meilleure amie, mais, si quelqu'un me trouvait, je devrais retourner chez ma mère et Phil qui ne se gênerait pas pour me violer encore et encore comme à chaque fois qu'il en avait l'occasion c'est-à-dire 2 fois par semaine au moins et ce depuis que j'avais 10 ans…
J'avais quitté tout ce qui pouvait ressembler à la stabilité pour une jeune fille de 16 ans. Parce que de l'extérieur c'était ce que notre famille reflétait. J'ai fait une fugue et encore aujourd'hui il faut dire que c'est la meilleure chose que j'ai fait de ma vie. Ma mère Renée a quitté mon père lorsque j'avais 2 ans, elle dit que sa vie était d'un ennui à mourir. Elle avait rencontré mon père lors d'une soirée trop arrosée dans un bar où il prenait un verre avec ses collègues policiers après un quart de travail. Ma mère est une de ces femmes qui bavent devant un homme en uniforme. Alors ils ont finis la soirée et la nuit ensemble. Mon père est complètement tombé sous charme. Renée a emménagé chez Charlie (mon père) rapidement. Ils ont vécu une passion vraiment très forte et j'en suis le résultat. Quand j'y repense, je crois que c'était plutôt une attirance sexuelle et du désir très fort. Vous savez celui qui vous fait perdre les pédales. Celui qui vous donne l'espoir que la vie vaut la peine d'être vécu…
Enfin, lorsque j'avais 10 ans ma mère a rencontré un homme dont elle est tombée amoureuse. Phil… Juste son nom me donne envie de vomir… Ma mère n'avait d'yeux que pour lui. Je n'existais plus. Comme il est joueur de baseball professionnel, il devait s'absenter souvent, surtout les fins de semaine, pour aller jouer des matchs partout dans différentes villes des États-Unis. Elle me laissait au bon soin de madame Weber, la mère de ma meilleure amie Angela. Il faut dire que ça m'était bien égal puisque chez les Weber, tout était normal, pour une famille. Un père et une mère qui s'aimaient et qui élevaient leurs 3 enfants. C'était comme ma famille. Non c'était MA famille, en tout cas celle que j'aurais voulu avoir…
Ce n'était pas que je n'aimais pas ma mère, c'était Phil le problème. Il est débarqué chez nous sans prévenir et sans que j'aie eu le temps de m'en rendre compte. Ma mère donnait des cours de yoga le jour et des cours d'aérobie 2 soirs par semaine. J'y allais avec elle tous les soirs puisque qu'ils terminaient à 20h00. Donc j'avais le temps de prendre mon bain et de me coucher à une heure relativement convenable pour aller à l'école le lendemain sans être trop fatiguée. Jusqu'au jour où ma mère a du quitter plus tôt pour remplacer une collègue malade… Je suis rentrée à la maison après les cours et il y avait seulement Phil à la maison…
- Où est ma mère ? demandais-je.
- Parti remplacer une collègue malade, le cours était plus tôt dit-il.
Il avait un drôle de sourire. J'avais 10 ans alors vous ne vous douter pas de ce que ce petit sourire pouvait signifier. Nous avons donc commandé une pizza pour le souper. Ensuite, j'ai fait la vaisselle, c'était une tâche qui m'était destinée. J'ai fait mes devoirs et pris mon bain. J'avais ma propre salle de bain dans ma chambre. Je n'avais pas l'habitude de fermer à clé. Mais cette fois-là, j'aurais dû…. C'est comme ça que cela a commencé…. Phil est entré dans MA salle de bain qui était dans MA chambre. Il était complètement nu… J'AVAIS 10 ANS !
- Hey ? Je m'appelle Rosalie …
….
- Je peux t'aider si tu veux… tu n'es pas obligé de me raconter…
…
- J'habite tout près, ce n'est pas grand, mais je pense que ca va aller...
Elle me dit tout ça en me tendant la main. Personne ne m'avait tendue la main depuis tellement longtemps. Alors, sans un mot, j'ai pris sa main et j'ai suivi Rosalie. Quand nous sommes arrivées chez elle, elle m'a fait entrer dans la salle de bain.
- Dans l'armoire, il y a des serviettes, du savon et du shampoing. Fait comme chez toi, prends tout ton temps. Je vais déposer quelques vêtements sur ton lit, tu pourras les mettre et venir me rejoindre dans la cuisine, on va se faire un sandwich, me dit-elle doucement.
…
- J'étais incapable de dire un mot. Même pas un merci. Qu'est-ce qu'elle me voulait. Je suis une pauvre fille dont personne ne se soucie. Pourquoi voulait-elle s'occuper de moi.
Alors, je fis couler l'eau de la douche, enlevai mes vêtements et je me glissai sous le jet d'eau bouillante. C'était tellement bon. Tout dans cette salle de bain était réconfortant. J'ai lavé mes cheveux avec le shampoing à la fraise. J'ai pris le gel de douche qui sentait bon le freesia (mes fleurs préférées).
Quand j'eu terminé, je suis sorti et mis les vêtements sur le lit. Un jeans noir et un chandail gris avec des rayures noir. Il y avait des sous-vêtements noirs en dentelles. WOW… jamais j'en avais vu d'aussi beau.
Hésitante, je me suis dirigé vers la porte de la chambre qui menait à la cuisine. J'y trouvai Rosalie.
- Alors, tu vas mieux ? dit-elle.
Alors... Je sais c'est un peu court. Pour celles qui n'attendent que LUI, il n'arrive pas avant le chapitre 4...
