Hello, voici ma première fanfic écrite à la première personne du singulier. J'en ai pas l'habitude, alors dites moi ce que vous en pensez ! :)

J'ai déjà écrit les autres chapitres, il y en aura trois au programme. Je me surprends moi même d'avoir déjà fait la suite mais au moins je suis assurée de tout poster dans les temps (qui dépendront des com' :P ).

Pour résumer, c'est une petite fic sur l'un de mes couples préférés :)

Bref, bonne lecture, j'espère que vous apprécierez ^^

Ah, et tout est à Jo Rowling, sauf le scénario, il est à moi... si si jvous jure :D


* Regarde moi *

Chapitre 1 :

Septième et dernière année à Poudlard pour moi. Après un été monotone, je retrouve enfin mes amies. Ces vacances ont été classiques malgré la menace montante d'un mage noir fou en puissance. Mes parents sont toujours aussi fiers de moi tandis que ma soeur me méprise de plus en plus. J'ai bien essayé d'établir un contact mais mes tentatives étaient toutes vaines et unilatérales. Pétunia n'a pas mâché ses mots en me traitant de nouveau de monstre.

Je venais d'effectuer un sortilège de manucure sur ma mère, toute heureuse.

-C'est magnifique ! S'exclama-t-elle. Tu devrais te laisser faire, Pétunia.

Pétunia, bornée, s'est alors disputée avec notre mère. Quand je pris la parole pour les calmer, elle explosa.

-Toi, tais toi ! Tu me dégoutes, toi et ta satanée magie ! Monstre ! Je te déteste ! Avait-elle hurlé.

-Pétunia... tentais-je.

-Ne m'adresse plus jamais la parole ! Hors de ma vue !

Elle sortit de la pièce en claquant la porte. Le coeur en éclat, je m'effondrais dans les bras de ma mère en pleurs. Je savais que quelque chose venait de se briser. Cet infime lien que j'entretenais encore avec ma soeur venait de se rompre.

C'est donc le coeur lourd que je fais ma rentrée à Poudlard. Pour ne pas inquiéter mes amies, je ne leur parlerai pas de ma soeur. Je tente d'oublier mes peines et rigole naïvement avec elles. Je veux retrouver la routine de ma scolarité, ne plus me soucier de mes problèmes personnels.

Tout se passe comme les années précédentes. Mes amies, le train, le château, la répartition, le diner et le retour dans la salle commune. L'habitude en somme.

Mais quelque chose manque à l'appel, ou plutôt quelqu'un, que je cherche discrètement du coin de l'oeil pendant tout le repas.

C'est en entrant dans la salle commune que je le vois enfin. La pièce est ordinairement bondée mais un groupe de garçons plus âgés sort du lot. Assis dans les confortables fauteuils, les maraudeurs parlent bruyamment.

J'ignore pourquoi mais je sens mon coeur s'emballer quand je vois mes amies s'approcher d'eux pour les saluer. Ils cessent leur conversation et nous rendent notre salut.

James Potter. Voici la personne qui a chamboulé ma rentrée qui aurait du être ordinaire. Pas par sa présence. Au contraire, c'est à cause de son absence que j'en étais venue à le chercher. Il ne se passait pas une année sans qu'il m'accoste dans le train. Mais pas cette année apparemment. Il n'avait même pas cherché à se mettre à côté de moi dans la Grande Salle. J'en étais même venue à ressentir comme une sensation de manque...

James lève les yeux vers moi, souriant. Le simple fait de croiser son regard et je sens mon coeur s'emballer de nouveau.

-Salut, Evans. Alors, bonnes vacances ?

Mais l'entendre m'appeler par mon nom me stoppe la respiration. Depuis quand James Potter m'appelle par mon nom de famille ? La réponse me vient d'elle même, simpliste. C'est parce que c'est moi qui l'ai intimé de ne pas être familier avec moi en sixième année. Mais depuis quand James Potter écoute-t-il se que je lui dit ?

Je me ressaisis.

-Ca peut aller. Et toi ?

-Tranquille aussi.

Ce n'était qu'une conversation amicale et courte, selon les bonnes manières, mais elle fut réconfortante pour moi. Je ne peux dire pourquoi mais je me sens bien plus légère et cette sensation de manque disparue. Le simple fait de lui parler, de le voir lever les yeux vers moi me donne l'assurance qu'il est bel et bien là.

Car oui, le fait de ne pas l'avoir vu dans le train m'a fait peur. Cette peur de ne plus le revoir, cela signifie pour moi la perte d'une valeur sure. Et vu qu'en ce moment, mes valeurs sures telle que la famille s'écorchaient peu à peu... Je me raccroche à ce qui me reste et j'ai le sentiment que ma bouée de secours en ces temps troublés, c'est lui.


Oui c'est court, je vous l'accorde mais les autres chapitres sont plus longs. Ce n'est pas prévu que cette fic traîne en longueur donc...

Bref merci d'avoir lu et... reviews ?? :D

Azusa