Disclaimer : Tout à JK Rowling

Remarque : J'aime bien le concept des « Cinq fois où ... » et j'ai décidé de l'appliquer à la famille Weasley (surtout la nouvelle génération pour le moment). J'espère que vous apprécierez ce style de fic.

5 fois où James Sirius Potter aurait mieux fait de se taire

1 - James avait neuf ans. C'était le lendemain de la répartition à Poudlard, et comme ils l'avaient fait pour la rentrée de Victoire, James et sa famille attendaient les lettres de ses oncles pour leur annoncer dans quelles maisons avaient été répartis ses cousins. En l'occurrence ses cousines cette année, car il s'agissait de Molly, la fille aînée de Percy, et de Dominique la soeur cadette de Victoire. La première lettre qu'ils reçurent fut celle de Bill, Ginny leur en fit la lecture et annonça que Dominique était à Gryffondor. James applaudit à l'annonce de cette nouvelle sous les regards amusés de ses parents. Quelques minutes plus tard, la lettre de Percy arriva et ils apprirent que la jeune Molly avait été envoyée à Poufsouffle. James fut étonné, voire même choqué, mais en regardant ses parents et Al et Lily, il constata que personne d'autre que lui n'était surpris ou quoique ce soit d'autre. D'ailleurs tout le monde retourna vaquer à ses occupations comme si de rien n'était.

Lorsque les vacances de Noël arrivèrent et que ses deux cousines furent rentrées de Poudlard pour fêter le réveillon en famille au Terrier, James s'approcha de Molly et lui dit d'un air attristé :

-«Je suis vraiment désolé que tu ne sois pas à Gryffondor...»

Molly, vexée qu'il considère sa répartition à Poufsouffle comme un échec, refusa de lui adresser la parole durant tout le repas.

2 - Louis, Fred et James avaient l'habitude d'aller voler dans un champ près du Terrier pour apprendre de nouvelles techniques de Quidditch dont ils avaient été témoin lors de différents match. James et Fred, faisant parti de l'équipe de Quidditch de leur maison respective, possédaient un balai bien à eux. Louis contrairement à ses cousins, empruntait régulièrement l'ancien balai de Ron qui se trouvait dans la remise dans le jardin du Terrier. Oncle Ron leur avait expliqué qu'il gardait ce balai comme un souvenir de son premier match gagné en tant que gardien de l'équipe de Gryffondor et donc que c'était un objet précieux pour lui. S'il se trouvait encore au Terrier, c'était parce que Hermione ne voulait pas s'embarrasser d'un vieux balai dont il ne se servait plus. Ron avait autorisé Louis à s'en servir mais lui avait ordonné d'y faire attention car il y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Louis avait promis hâtivement, il voulait juste jouer avec ses cousins lui!

Mais un jour, Louis, voulant démontrer que lui aussi savait feinter, fut un peu trop téméraire et pas assez prudent. Il se tordit le poignet et brisa un bout du manche. Les garçons se dépêchèrent de rentrer pour réparer la maladresse de Louis. Mais James dut partir avant avec ses parents et laissa ses cousins trouver une solution à leur problème. Une semaine plus tard il retourna au Terrier pour l'anniversaire de Hugo avec toute la famille et naïvement, sans penser à mal, il demanda à Ron:

-«Dis Oncle Ron, il est réparé ton balai alors?»

Et ce ne fut que grâce aux regards effarés de ses deux cousins et à l'air hagard de Ron qu'il comprit qu'il venait de faire un gaffe magistrale.

3 - James et Albus étaient frères. Et en plus, ils n'avaient qu'une seule année de différence. Alors c'était inévitable qu'ils se disputent. Malheureusement pour leurs parents, leurs disputes étaient beaucoup trop fréquentes. Elles partaient souvent de rien du tout, par exemple James qui aurait eu le malheur de déplacer la veste d'Albus ou vice-versa... mais Harry et Ginny avaient l'impression que leurs querelles ne s'arrêteraient jamais. Les insultes fusaient, tout comme les mots durs et parfois même des objets. Cette fois-ci, comme la plupart de leurs disputes depuis leur rentrée à Poudlard, les deux frères se disputaient à propos de leur équipe de Quidditch respective. Albus critiqua la tactique des poursuiveurs de Gryffondor, ce à quoi James rétorqua qu'il ne pouvait pas comprendre étant donné qu'il était un Serpentard. Albus lui demanda d'un air hautain, en quoi le fait d'être un Serpentard était un problème. Et James lui répondit d'une voix cruelle, voulant avoir le dernier mot :

-«Je sais pas moi, peut-être parce que il n'y a que des criminels à Serpentard !»

Ce n'est que quand il vit les larmes briller dans les yeux (de peine ou de rage?) de son frère qu'il comprit qu'il venait d'aller trop loin, encore une fois.

4 - James avait quatorze ans et pouvait affirmer, sans paraître TROP prétentieux, qu'il était populaire. Il était l'un des poursuiveurs vedettes de Gryffondor, il se débrouillait bien en cours (il était le meilleur en sortilèges !), il était plutôt mignon, et en plus de tout ça il était le fils de Harry Potter ! Toutes les filles étaient à ses pieds d'après ses amis. Enfin c'est ce qu'il croyait jusqu'à ce qu'il se rende compte que la seule fille qui l'intéressait était en train de se faire draguer par Christopher Davies juste devant son nez. Et encore pire, elle lui souriait ! James décida d'attaquer directement l'ennemi. Il s'incrusta l'air de rien dans leur petite conversation, et d'un air innocent, se vanta tout en ayant l'air modeste (héritage de son grand père paternel d'après certains de ses professeurs). Davies ne se laissa pas faire et contre attaqua, après tout il était en cinquième année et donc connaissait plus de choses que James. Mais James ne recula pas et sans réfléchir lança d'une voix forte :

-«Eh bien moi, je sais faire un patronus!» et devant l'air ébahi de Davies et des autres il ajouta d'un air satisfait «Et même qu'il prend la forme d'un cerf !»

Tout content de lui et de l'effet de son annonce sur les autres, il désenchanta vite lorsque quelqu'un lui demanda de montrer son patronus.

5 - James était dans le salon avec son père et Ron, ils étaient tous les trois assis sur le canapé devant un match de Quidditch qui passait sur leur poste de télévision magique. Ce match opposait les Harpies de Holyhead et les Faucons de Falmouth qui était donnée favorite du tournoi. Ron et James étaient en désaccord par rapport à l'issue du match. Harry,assis au milieu, préféra ne pas prendre partie. Il faut dire que chacun des deux avançaient de bons arguments. Ce fut lorsque Ginny entra dans la pièce que James eut le malheur de prononcer une phrase qu'il allait regretter :

-«De toutes manières Oncle Ron, les Harpies ne gagneront jamais ! Elles ne sont pas suffisamment douées. Elles n'arrivent pas à bien se démarquer pour l'instant.»

Malgré le coup de coude de son père et le raclement de gorge de son oncle, le mal était fait. Ginny avait entendu et d'après le regard noir qu'elle lança à son fils de 17ans, il constata qu'elle n'avait pas franchement apprécié cette remarque même si elle ne jouait plus avec les Harpies depuis bien longtemps. Jamais la ressemblance de sa mère avec sa grand mère maternelle ne lui avait paru aussi frappante qu'à ce moment là.