Titre : Le Charmeur de serpent

Disclaimer : Les personnages appartiennent à JK Rowling

Auteur : Agathe

Couple : Harry / Severus

Genre : UA. Romance et aventure.

Rating : M avec des relations entre hommes, un peu de violence et quelques situations sordides.

Résumé : Severus Snape engage à contrecœur Harry Potter dans son agence. Cette décision va les entrainer dans une drôle d'aventure et changer leurs vies.

Béta: Tania-sama

Note : Et nous voilà à la journée finale...

Chapitre 19

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Six heures du matin devant le Manoir Malfoy

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Draco, les bras croisés sur sa poitrine, est adossé à sa voiture. Son visage ne montre aucune émotion, seule la contraction de sa mâchoire trahit son agitation intérieure. Remus est près de lui, ils ne disent rien et ne se touchent même pas, mais sa seule présence apporte un réconfort précieux. Remus a du beaucoup insister pour l'accompagner, Draco pensait qu'il devait affronter ce moment seul, ce moment où il allait apprendre à son père qu'il était le responsable de sa perte, ce moment où il allait enfin venger sa mère. Mais Remus n'a pas cédé, il sait à quel point il est difficile de détester son propre père, de se résigner à l'idée que c'est un monstre qui ne vous a jamais aimé.

Lorsque Lucius menotté sort, accompagné d'un Neville qui n'arrive pas à cacher sa jubilation, Draco se dirige droit sur lui. Neville s'écarte de l'homme qui a fait libérer le bourreau de ses parents pour leur laisser un peu d'intimité. Lucius a gardé toute sa superbe et il sourit ironiquement à son fils.

« Ne t'inquiète surtout pas mon fils, je serai libre et lavé de toute accusation dans quelques heures… »

« Pas cette fois, Papa », il met toute l'ironie possible dans ce dernier mot, « c'est moi qui ait fourni toutes les preuves et ne compte pas sur tes « amis » haut placés, je me suis arrangé pour qu'ils ne puissent t'être d'aucune utilité. Mon seul regret est de ne pas pouvoir te faire inculper pour le meurtre de ma mère que tu as torturée et poussée au suicide. Mais finalement ce n'est pas grave, moi je t'ai jugé pour ce meurtre et condamné à ne plus exister pour moi ».

Draco fait demi-tour brusquement et part rejoindre Remus qui lui prend tendrement la main. Lucius perd sa superbe et semble vieillir de dix ans tout d'un coup. Son masque de suffisance se fissure lorsqu'il réalise l'étendue de sa défaite, d'autant plus cuisante qu'elle est provoquée par ce fils qu'il a toujours considéré comme quantité négligeable. Cet être méprisable, sans ambition, contaminé par le sentimentalisme de sa mère, cette anomalie de la nature qui préfère les hommes.

Puis, une fureur incontrôlable l'envahit lorsqu'il voit Remus enlacer et embrasser son fils qui l'ignore totalement. Lucius se met à les insulter et fait un mouvement pour se diriger vers eux mais Neville l'empoigne violemment par le bras et le fait rentrer dans la voiture de police.

« Tu n'es plus rien Lucius Malfoy. Tu n'existes plus, ni pour ton fils, ni pour le reste du monde qui va t'oublier très vite » murmure Neville à l'oreille de Lucius qui cesse de se débattre, vaincu.

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Neuf heures du matin, un peu partout dans le monde

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Tous les cadres des entreprises Black, impliqués dans les trafics de Voldemort, reçoivent une lettre de licenciement avec prise d'effet immédiate. Leurs remplaçants, soigneusement sélectionnés par Sirius et Remus aidés de Ron et Hermione, prennent leurs fonctions.

Une réunion de crise est organisée par le Premier Ministre. Il vient d'avoir confirmation des accusations de corruption à l'encontre de deux de ses ministres et d'une dizaine de hauts magistrats. Il s'agit maintenant d'écarter ces hommes sans provoquer un scandale qui lui couterait sa place et la chute de son gouvernement.

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Dix heures du matin dans le sous-sol de la maison de Lavande à Tilling

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Lavande, Padma, Tania, Harry et Severus sont chacun devant un ordinateur. Ils sont concentrés pour vider exactement au même moment tous les comptes de Voldemort et virer l'argent à des associations caritatives, sans que personne ne puisse jamais remonter à la source. Les opérations sont parfaitement intraçables.

Au bout d'une heure, ils se reculent et se regardent mutuellement avec la satisfaction d'un travail bien fait.

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Quinze heures dans le Manoir de Tom Riddle

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Peter Pettigrew est épuisé. Il court depuis le matin pour essayer d'endiguer le désastre qui est en train de se produire. Dés qu'il a été informé de l'arrestation de Lucius Malfoy, un des piliers les plus importants de l'organisation, il a immédiatement essayé de joindre leurs contacts habituels pour le faire libérer mais sans succès. C'est comme s'ils avaient tous été mis au secret et depuis les arrestations s'enchainent. Toute la tête de l'organisation est décimée en dehors de lui et Tom, leurs clubs clandestins ferment les uns après les autres. Et comme si ce n'était pas suffisant, ils ont découvert, il y a une heure que tous les comptes de l'organisation sont vidés et qu'il est impossible de comprendre ce qui s'est passé.

Il se dirige à grands pas vers le bureau de Tom qui s'est effondré lorsqu'il a réalisé qu'il était en train de perdre cet empire qu'il avait mis tant de temps à construire. Peter est certain que c'est Severus Snape le responsable, il a su dés qu'il l'a rencontré en Afrique que cet homme serait un problème mais Tom s'est entiché de lui. Peter lui avait dit de le tuer et de mettre le meurtre sur le dos des rebelles mais Tom a refusé. Il secoue la tête, il est inutile de polémiquer sur les erreurs passées, il faut maintenant décider de la stratégie à suivre pour sauver ce qui peut encore l'être. Il est temps d'utiliser la solution de repli qu'il a préparé sans en parler à personne depuis des années. Aujourd'hui, c'est tout ce qui leur reste.

Il frappe à la porte et n'obtient aucune réponse. Il ouvre doucement la porte pour découvrir Tom recroquevillé sur son grand fauteuil. Cette vision lui serre le cœur, il y a longtemps qu'il n'avait pas revu le garçon terrifié qu'il a connu à l'orphelinat, qu'il a essayé de protéger et qu'il suit aveuglément depuis plus de trente ans parce qu'il est désespérément amoureux de lui. Il a tout supporté, les maîtresses, les amants, les mots durs et les coups de colère parce qu'il sait pertinemment que Tom revient toujours vers lui, qu'il a besoin de lui. Il était là lorsque Candide est mort pour devenir un homme dur et impitoyable qui voulait dominer le monde. Il l'a suivi pas à pas lorsqu'il a construit son empire financier à partir de trafics sordides et de corruption. Il a tué et trahi pour lui. Il a toujours été là pour le rassurer et le rendre fort. Et encore une fois aujourd'hui, c'est lui qui est là, le seul fidèle qui reste.

Sans s'en rendre compte, il retrouve les gestes qu'il avait à l'orphelinat lorsque Tom était blessé. Il s'approche doucement, comme on s'approche d'un animal blessé dont on veut gagner la confiance. Lorsqu'il voit qu'il n'y a pas de réaction, il se glisse entre le bras du fauteuil et le corps recroquevillé pour prendre l'homme dans ses bras. Il ne dit rien et se contente de le serrer en caressant ses longs cheveux noirs. Il sent son corps se détendre doucement et ses bras lâchent lentement les genoux qu'il serrait contre sa poitrine.

« Ça va aller, Tom. On va s'en sortir… » murmure Peter en lui caressant le dos. « Il faut que tu te reprennes et nous allons décider de ce que nous allons faire. Je te protègerais, comme toujours… »

Au bout d'un long moment, Tom se redresse et reprend son attitude habituelle.

« C'est bon Peter, tu peux me lâcher. Je vais retrouver ce minable de Potter et lui faire payer ce qu'il m'a fait. Tout est de sa faute, il a embobiné Severus avec ses mensonges et en couchant avec lui mais dés que je le verrai pour rétablir la vérité, il reviendra vers moi. Il faut juste que je les trouve ».

Peter est terrassé. Il ne comprend pas pourquoi Tom, habituellement si clairvoyant, ne voit pas que Snape veut le détruire et que son alliance avec Potter n'y est pour rien. Il y a dix sept ans, il l'aurait tué s'il en avait eu les moyens. Severus a été fasciné pendant un moment par Tom mais il ne l'a jamais aimé, pas comme lui. Au moment où il veut prendre la parole, des coups résonnent sur la porte du bureau. Il obéit machinalement au geste de Tom qui lui ordonne de s'éloigner avant d'inviter la personne à entrer.

Lorsque Pansy pénètre dans la pièce, elle parait sure d'elle, pourtant elle est terrifiée. Severus lui fait confiance et elle ne veut pas le décevoir. Ils ont réfléchi longuement à la meilleure manière de faire passer l'information à Tom sans qu'il se doute de quelque chose. Tout repose sur elle et elle doit jouer son rôle à la perfection.

« Bonjour Pansy. Mon corps te manque-t-il au point que tu viennes de toi-même ? »

« Absolument pas Monsieur Riddle. Je suis venue vous proposer un marché qui nous donnera à tous les deux ce que nous souhaitons »

« C'est très intéressant. Prends un siège et dis-moi ce que tu détiens qui pourrait avoir une quelconque valeur pour moi »

Pansy s'assoit en prenant son temps, c'est maintenant que tout va se jouer et les battements de son cœur s'accélèrent. Elle lève la tête pour le regarder droit dans les yeux.

« Je vous dis où se cachent Potter et Snape et en contrepartie vous me rendez toutes les vidéos et vous donnez votre parole de ne plus jamais chercher à me contacter »

Pansy a beaucoup de mal à soutenir le regard de Tom qui semble pénétrer son esprit. Il lui semble qu'un temps considérable s'écoule avant qu'il ne prenne la parole.

« Qu'est-ce qui m'empêche de te torturer et d'obtenir l'information sans rien donner en contrepartie ? »

Pansy se renfonce dans son fauteuil et lui lance d'un ton assuré, « le temps… »

Tom esquisse un sourire. « Donc ce sont bien eux les responsables ».

Pansy ne répond rien.

« D'accord. Peter va chercher les vidéos et remet les à Mademoiselle Parkinson ».

« Mais… » tente Peter.

« Il n'y a rien à ajouter. Obéis ! » le coupe Tom.

Une fois les vidéos en sa possession, Pansy reprend la parole.

« Ils sont à Tilling dans un cabanon sur la plage. Voici le plan d'accès »

Pansy lui remet le papier et sort sans attendre.

Tom reste un moment immobile à contempler le papier qu'il tient dans la main, plongé dans ses pensées, il ne remarque pas que Peter s'est approché de lui avant qu'il ne pose la main sur son bras.

« C'est un piège, tu ne dois pas y aller. Ils veulent juste que tu te montres pour te faire arrêter. Tu dois rester caché jusqu'à ce que les choses se calment… »

Tom pousse un soupir. « Je n'ai pas le choix. C'est ma dernière chance de mettre les choses au point avec Severus. Je dois lui faire comprendre que j'ai réalisé que j'avais eu beaucoup moins de regrets à perdre mon empire que je n'en ai eu de le perdre lui. Il doit revenir avec moi, c'est ma dernière chance ».

Peter n'en croit ni ses oreilles, ni ses yeux. Il a l'impression de revoir Candide tel qu'il lui était apparu le premier jour à l'orphelinat, à la fois fier et vulnérable. C'est impossible que Tom puisse penser ça. Il est juste sous le choc et il va reprendre ses esprits.

« Non ! Non ! Tu ne peux pas dire ça. J'ai acheté une ile dans le Pacifique et j'ai un compte bien rempli qui nous permettra de vivre tous les deux sans problème jusqu'à la fin de nos jours. J'ai tout préparé au cas où les choses tournent mal. Tu dois me suivre… Je t'aime Tom » dit Peter d'une voix suppliante.

Tom éclate de rire. « Mais tu es malade. Comment pourrais-je vivre avec une larve suppliante comme toi. Je t'ai gardé uniquement parce que je savais que tu étais capable de tout faire pour moi. Même si j'ai couché avec toi, je t'ai toujours vu comme un valet et surement pas un compagnon. Tu es sans intérêt aussi bien physiquement que mentalement et tu n'es même pas un bon amant » répond Tom d'un ton cassant avant de quitter la pièce sans un regard en arrière.

Peter s'écroule à quatre pattes, il sent la nausée l'envahir et il vomit. Il est détruit. Tom vient de lui enlever sa seule raison de vivre. L'espoir. L'espoir que son amour serait un jour partagé.

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Vingt heures à la gare de Tilling

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Rusard qui fait le guet à la gare de Tilling voit arriver Tom. Il est seul et se dirige vers la plage. Il s'assoit sur le ponton où Severus a raconté son histoire à Harry. Il reste totalement immobile, à fixer la mer, pendant de longues heures.

Il se lève difficilement, engourdi par sa longue immobilité, puis, son plan à la main, se dirige vers le cabanon sur la plage. Des guetteurs placés tout au long du chemin vont surveiller sa progression pour alerter Severus et Harry qui l'attendent de pied ferme.

Lorsqu'il arrive au cabanon et qu'il voit les deux hommes qui se tiennent cote à cote, Tom est calme et sur de lui. Il n'accorde pas un regard à Harry et porte toute son attention sur Severus qui est tétanisé par ce regard noir et cette présence qui font remonter tout un tas de souvenirs qui le paralysent. Ils se retrouvent dans la peau de l'adolescent fasciné par l'aura sombre de cet homme.

« Severus, je suis content de te retrouver » dit Tom d'une voix douce et envoutante.

Severus a du mal à se défaire de la fascination que l'homme exerce sur lui, ce qui n'est pas du tout le cas d'Harry qui est prêt à se jeter sur lui au moindre signe de menace envers Severus. Il répond d'ailleurs à sa place.

« Ce n'est pas son cas, espèce de pourriture. Tu es là uniquement pour avouer tes crimes et partir en prison, si je ne te tue pas avant. Ce qui arrivera au moindre geste inconsidéré de ta part… Ne te gêne surtout pas, ça me ferait très plaisir ».

Tom n'accorde aucune attention à Harry, il reste focalisé sur Severus, toujours silencieux. Cette attitude conforte Tom dans l'idée que Severus veut revenir avec lui, il faut qu'il dissipe le malentendu qui les a séparés et qu'il écarte ce nuisible qui s'accroche. Tom ne remarque même pas que c'est maintenant Severus qui tient fermement la main d'Harry pour l'empêcher de se jeter sur lui. Il est aveuglé par son obsession pour Severus.

« Reviens vers moi, Severus » commence-t-il en tendant la main. « Tu étais jeune lorsque tu m'as quitté, tu ne pouvais pas comprendre que tous ces morts étaient nécessaires pour que j'accomplisse ma destinée. Et moi, aveuglé par ma haine, je n'ai pas compris que tu faisais partie de cette destinée. Tu m'appartiens Severus ! »

Severus frissonne de dégoût face à la folie de cet homme qui fait passer ses désirs avant tout, sans jamais se soucier des autres. Tout le contraire d'Harry qui est capable de tout sacrifier pour le bonheur de ceux qu'il aime. Il presse la main du jeune homme pour lui faire comprendre que ça va, qu'il s'est repris et commence à parler.

« Tu me dégoûtes profondément Tom. Tu es un monstre et jamais… »

Avant qu'il puisse finir sa phrase, un coup de feu résonne et Tom, dont le visage s'était déformé de colère aux paroles de Severus, écarquille les yeux en fixant un point derrière Harry, puis tombe lentement alors qu'une tache écarlate s'élargit sur sa poitrine.

Les reflexes conditionnés par son entrainement prennent le dessus, Severus fait tomber Harry à terre et se retourne prêt au combat. Il découvre Peter Pettigrew, qui tient toujours son pistolet, et qui regarde Tom le visage baigné de larmes.

Severus bondit comme un félin pour le désarmer mais avant qu'il l'atteigne, l'homme retourne l'arme contre lui et se tire une balle dans la tête.

Severus s'arrête choqué alors qu'Harry fou de rage qu'il l'ait écarté se jette dans ses bras.

« Plus jamais, tu entends, plus jamais ! Je n'accepte pas que tu m'écartes pour te précipiter dans le danger comme un crétin ! »

Severus se rend compte qu'Harry tremble et il resserre ses bras pour l'étreindre plus étroitement. Puis il l'entraine vers la maison, il sait que les autres vont se charger de faire le nécessaire.

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Deux heures du matin à Prince's House

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Assis dans un confortable fauteuil en cuir, un verre de cognac à la main, Severus écoute Harry faire le récit de ce qui s'est passé sur la plage à Draco et Remus.

« Mais pourquoi Pettigrew a-t-il fait ça ? » demande Draco.

« J'ai toujours pensé que sa haine envers moi était dû à la jalousie. Je crois qu'il était fou amoureux de Tom qui profitait de lui. Je suppose qu'il a été trop loin. On ne saura sans doute jamais ce qui s'est vraiment passé… » répond Severus qui prend part pour la première fois à la discussion.

Depuis qu'ils sont rentrés, il observe Harry qui a retrouvé toute sa joie de vivre, comme si la mort de deux hommes devant ses yeux ne l'avait absolument pas touché. Il accepte simplement les évènements et considère qu'une partie de sa vie prend fin. Ses parents sont vengés. Ses amis sont heureux. Rien d'autre n'a d'importance pour lui.

Harry est un mystère. À la fois fort et vulnérable, il a en lui l'ombre et la lumière.

Lorsqu'il le rejoint pour se blottir contre lui, Severus se dit que finalement, il ne faut pas chercher à le comprendre. Il faut juste l'accepter tel qu'il est. Accepter que c'est un enchanteur qui lui a jeté un charme tellement puissant qu'il ne conçoit plus sa vie sans lui.

Ho oui, Severus Snape, le solitaire, est charmé, définitivement charmé.

« Mais c'est pas vrai, Microbe ! Tu n'as aucune retenue ! Je t'ai déjà dit qu'il y avait des chambres pour faire ça ! »

Severus sourit en entendant la remarque indignée de Draco et réalise que l'excitation qui l'envahit progressivement est due à la main d'Harry qui s'est glissée subrepticement sous son pull.

La vie continue…

FIN

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RAR sans adresses

Fidget00111 : merci de ma part et de celle de Tania ! Et bravo pour Spungen qu'à mon humble avis elle a bien fait de transformer en Malfoy !

Calimero : C'est la dernière fois que je peux te laisser une réponse (sauf si tu me laisses une adresse mail) et je tiens vraiment à te remercier de ta fidélité et de tous les commentaires que tu m'as laissés. Savoir que tu attendais la suite m'a motivé à oublier ma paresse naturelle pour écrire le plus vite possible. Bravo pour Spugen ! Bisous et peut-être à bientôt.

Nounou : merci ! Tes petits mots réguliers sont d'excellents encouragements !

Le mot de la fin de Tania :

Une fin parfaite pour un fic parfaite ! Un tendre happy-end après cette incroyable aventure ! Une adaptation du roman de JKR intéressante et très réussie ! Merci ! Tu nous as fait passer du rire aux larmes, en passant par la colère et les coups de chaleur ! (Je te rappelle que tu me dois plusieurs paquets de mouchoirs d'ailleurs !^^). J'ai été, et suis, plus qu'heureuse et honorée d'avoir été la bêta de cette fic ! (Et des autres^^) et espère pouvoir t'accompagner encore un peu^^ (sauf si tu me trouve trop envahissante VV) ça me fait bizarre de me dire que c'est fini ! Tu as tellement bien su nous faire aimer cette bande de joyeux lurons, et ce village… ils vont me manquer ! Bah, voilà, je pleure ! Je m'étais pourtant juré de ne pas pleurer ! Je,…je sais pas quoi dire d'autre, mes commentaires tout au long de l'aventure étaient spontanés donc ils reflètent tout ! Je n'aime pas les adieux, ça pique les yeux ! Mais pour nous aussi, la vie continue ! Papouilles et merci !

Ps : Merci pour les lectrices/lecteurs d'Agathe qui ont aussi lu mes commentaires en bonus et qui m'ont laissé des messages dans les reviews^^ vous êtes adorables !

Que dire de plus, c'était une belle aventure et moi aussi je suis triste de laisser Tilling et ses habitants. Merci Tania d'avoir considérablement amélioré mon texte et de m'avoir donné autant d'idées. Et merci à toutes les lectrices et particulièrement à celles qui nous ont laissé des encouragements ou des commentaires qui nous ont aidés à nous améliorer.

A bientôt