Chapitre 1 Punition et découverte
Il devait être près de 7h et déjà les murs du 4 Privet Drive résonnaient sous la voix tonnante de Vernon Dursley. Celui-ci s'était levé de fort mauvais humeur et le fait de voir que le parasite qui lui servait de neveu n'avait pas commencé à préparer son petit déjeuner n'arrangea pas son caractère. Il se précipita alors vers le placard sous l'escalier et tambourina à la porte
- SALLE PETIT MONSTRE, DEBOUT !! DEPECHE TOI !! TU CROIS QUE LE PETIT DEJEUNER VA SE FAIRE TOUT SEUL ?!?
Aussitôt un petit garçon de 7 ans se réveilla en sursaut, interrompant le rêve agréable qu'il faisait. L'esprit encore un peu embrumé, il se dépêcha d'enfiler un pantalon et un pull deux fois trop large pour lui.
ALORS !! J'ATTENDS !! TU VEUX QUE JE TE FLANQUE UNE CORRECTION POUR APPRENDRE A ALLER PLUS VITE ?
Non Oncle Vernon, j'arrive tout de suite ! lui répondit la petite voie d'Harry Potter.
La porte s'ouvrit et l'enfant se dépêcha d'aller vers le frigo de la cuisine afin d'en sortir des tranches de lards et des œufs, il prit ensuite une poêle qu'il posa sur la gazinière et commença à tout préparer sous l'œil menaçant de son oncle. Quelques minutes après, une Pétunia Dursley qui ne semblait pas de meilleure humeur que son mari arriva à la cuisine en grognant.
pourquoi cris tu Vernon ? tu vas finir par réveiller Dudy chéri.
Désoler Pétunia, mais ce petit monstre ne semble pas avoir encore compris la place qu'il a dans cette maison. Le petit déjeuner n'était pas prêt et je vais finir par arriver en retard par sa faute.
Le regard lourd de reproche, Mme Dursley s'approcha de son neveu et lui assena une forte claque sur le crane. Surpris, l'enfant failli renverser la poêle et déjà ses yeux s'embuer de larmes, pourtant il se retint de pleurer afin de ne pas augmenter la colère de sa famille.
tu n'es vraiment qu'un bon a rien, lui siffla sa tante. N'as-tu donc aucune reconnaissance envers nous qui t'avons accueilli ?
nous aurions du l'amener dans un orphelinat comme je le voulais au départ, continua son mari.
Essayant de ne pas écouter les remontrances des deux Dursley, Harry termina sa corvée et servit du mieux qu'il put, la poêle pesait lourd pour ses petit bras. Tandis que sa tante préparait du thé, il eut enfin l'autorisation de quitter la pièce afin de prendre une douche.
Profitant de ce répit, il put enfin sangloter tandis que l'eau tiède s'écoula sur son corps trop maigre dans la baignoire. Il repensa alors au doux rêve qu'il faisait cette nuit : il se trouvait dans un parc d'attraction et était accompagné par un homme aux cheveux noirs qui était venu le sauver de sa famille. Harry n'avait pas pu bien voir son visage mais il avait senti qu'il l'aimait beaucoup. C'était au moment ou l'homme le menait vers une grande roue que son oncle l'avait réveillé, faisant disparaître un sentiment de réconfort et de protection rarement éprouvé jusque là. L'enfant se demanda si l'homme était son père ; n'ayant jamais pu voir de photos de ses parents, il n'en avait également aucun souvenir. Tout ce qu'il savait d'eux, c'était qu'ils étaient chômeurs, alcooliques et étaient mort dans un accident de voiture après une soirée bien arrosé. Accident qui lui avait valu cette cicatrice en forme d'éclair qu'il aimait particulièrement.
Alors qu'il ressassait tout cela, un autre garçon plutôt obèse sorti de son lit avec l'envie pressente d'aller aux toilettes. Sans prendre la peine de frapper, il entra dans la salle de bain et vit son cousin en train de se laver. Celui-ci ne semblait pas l'avoir remarquer d'ailleurs, trop occupé à rêver. Dudley Dursley en profita pour lui jouer un mauvais tour : il prit la savonnette qui se trouvait sur le lavabo et la jeta de toutes ses forces sur son cousin. Le pauvre Harry la reçut en pleine tête en poussant un petit cri de douleur. Tandis que son cousin rigolait et se moquer, l'enfant se tourna vers lui avec un regard plein de haine. Il souhaita que son cousin puisse ressentir la même douleur afin qu'il comprenne une fois pour toute ce que signifiait avoir mal.
Son vœu fut exaucé : trop pris par leurs émotions, les deux garçons ne virent pas que le robinet d'eau chaude se mit à tourner tout seul et que le pommeau de la douche se tourna brusquement vers Dudley. L'obèse poussa un long cri de souffrance sous la température bouillante de l'eau qui déferlé sur lui, Harry, trop surpris par le spectacle, n'eut pas le reflexe de couper l'eau et ce n'est que lorsque Pétunia et Vernon Dursley, alerté par les hurlements de leur fils, apparurent dans la salle de bain qu'enfin la punition se termina…comme par magie. Ils virent avec horreur le corps rougis de leur fils, pétunia se précipita vers son dudlynouchet en pleurant et supplia son mari d'appeler au plus vite un médecin. Une fois les deux parents et le fils sorti de la salle de bain, Harry revint brutalement à la réalité et remit ses vêtements au plus vite, sans même prendre la peine de se sécher. Il se précipita vers la rambarde des escaliers et vit son oncle ordonnait dans le combiner téléphonique du couloir de faire venir au plus vite une ambulance. Lorsqu'il raccrocha enfin, son visage se tourna vers celui d'Harry et une colère sans nom l'assaillit. Il monta les marches aussi rapidement que son poids lui permettait et rattrapa son neveu qui tentait de fuir.
QU'EST CE QUE TU AS FAIT A MON FILS !? explosa-t-il
Rien, oncle Vernon, je te le promets !! dit l'enfant en tremblant de peur. Le pommeau de la douche a bougé tout seul !
PETIT MENTEUR !! SALE MONSTRE !! J'AURAIS DÛ TE TUER QUAND J'EN AVAIS L'OCCASION !!
Il accompagna sa tirade par une gifle si forte que la lèvre du pauvre garçon se mit à saigner. Les coups se mirent à pleuvoir, en continue et de plus en plus fort. Vernon eut même l'idée de défaire sa ceinture pour l'abattre sur le garçon, heureusement une sirène stridente s'entendit au loin et il n'eut pas le temps de mettre son plan à exécution.
Il se dépêcha d'emmener l'enfant meurtris dans le grenier et de l'y enfermé sans ménagement.
nous reprendrons ta punition plus tard, petit monstre ! je t'en fais la promesse !
Il s'éloigna et se dépêcha de rejoindre sa femme qui venait d'ouvrir la porte d'entrée aux ambulanciers. Quand Harry releva enfin la tête du sol poussiéreux, il se mit à pleurer mais n'osa pas bouger tant il avait mal. Finalement, la sirène de l'ambulance recommença son chant pour disparaître au fur à mesure, la maison fut ensuite plongée dans le calme total que seul les reniflant de l'enfant perturbait. Deux heures s'écoula et ce n'est que lorsqu'Harry s'arrêta enfin de pleurer qu'il décida de se lever avec une grimace de douleur. Il inspecta rapidement la pièce, refusant de penser à ce qui se passerait quand son oncle reviendrait.
Ses yeux se posèrent alors sur une vieille mal rouge, il s'en approcha doucement et vit une étiquette jaunis par le temps coller dessus
Lily Evans
Gryffondor
Lily. C'était le nom de sa mère, tante Pétunia le lui avait dit. Excités, oubliant un instant ses malheurs, il de dépêcha d'ouvrir la male. Il y trouva alors de drôle de vêtements noirs qui ressemblait à des robes, puis des livres aux titres étranges.
Potions Magiques
La métamorphose pour sorcier confirmé
Magie noire : comment s'en protéger
Animagus : comment le devenir ?
Magie ? Sorcier ? Qu'est ce que tout cela voulait dire ? La magie n'existait pas, son oncle lui avait mainte fois répétés. Mais en y réfléchissant…il lui arrivait parfois des choses étranges qu'il n'arrivait pas à expliquer, et là encore, l'aventure de la salle de bain en était une. Etait ce de la magie ? Sa conscience lui disait que oui mais c'était tellement dur à croire. Finalement, il délaissa les livres pour s'intéresser à ce qui ressemblait à une petite bourse de cuir, il défit le cordon et trouva à l'intérieur une chaine d'argent où pendait un médaillon vert avec un sablier dessiné dessus. Il passa le médaillon autour de son cou et joua un peu avec, en le retournant il vit de minuscule inscription et se mit à les lires à voix hautes : rised nome cuaxep met eleuq.
Un tourbillon de lumière se forma autour de l'enfant et celui-ci disparu en un instant, laissant derrière lui une légère brise de poussière.