Auteur :Jes Cullen-Malfoy

Titre : Love my cat *Mon amour de chat*

Couple : Harry/Draco

Rated : M

Warning : Violence au rendez-vous au chapitre 3.

Situation : Cette histoire débute pendant la sixième année à Poudlard et les Horcruxes n'existent pas pour le bien de cette histoire.

Disclaimer :Il est évident que les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de J.K Rowling, je les lui empreinte pour cette histoire (et tant d'autres ^^) (Sauf exception à la fin du dernier chapitre pour éviter les spoilers)

PS : Sirius Black est bel et bien mort pendant la cinquième année d'Harry, et Severus Rogue sera nommé ici Severus Snape. Il se peut aussi que certaines scènes soient tirées des films et non des tomes (^-^)

Correctrice : Vivi64

/!\ Les mots écrit en gras entre « » sont en réalité des paroles qui à l'oreille deviennent des miaulements ^^


Vidéo "Bande annonce" : Sur Youtube : watch?v=x8s6To7I1ks (ou voir lien dans mon profil)
Illustration disponible : voir profil


Note d'auteur : Bonjour tout le monde ! Tout d'abord, je tiens à remercier avec tout mon cœur les lecteurs et lectrices qui ont aimé (reviewé, mis en alerte ou même en favoris) cette histoire qui est le début de mon aventure dans les Fanfictions d'Harry Potter. Votre accueil m'a fait énormément plaisir. Bonne lecture ou relecture pour cette version corrigée et améliorée. Bisou ^^


Chapitre 1

POV Harry (Le mercredi 20 novembre 1996)

Six mois que je m'entrainais et enfin j'y arrivais.

J'avais enfin réussi à prendre ma forme animagus et à me retransformer avec mes vêtements.

Pour l'animal « dangereux », je pouvais repasser mais bon un petit chaton noir, au moins c'était mieux qu'un cafard !

J'étais quand même un peu déçu en définitive car je me serais plus imaginé en lion ou en phœnix, ou peut-être même en loup… Mais non, un chat, ou plus particulièrement un chaton.

En plus, d'après ce que j'avais lu sur le sujet, je n'évoluerais jamais en chat, je resterais éternellement un chaton, à moins de beaucoup d'entrainement, mais j'avais autre chose à faire que de perdre mon énergie pour ça. J'avais quand même pour but ultime : tuer Voldemort.

Vu l'heure, je devrais retourner me coucher sinon Ron allait encore en toucher un mot à Mione et cette dernière me fera certainement une vie d'enfer pour savoir où j'étais passé.

Je pris bien soin de remettre ma cape d'invisibilité et pris la carte pour ne pas me faire repérer.

Cela devait faire au moins un bon quart d'heure maintenant que je marchais dans les couloirs quand je croisai Miss teigne. Je me figeai immédiatement et pénétrai en vitesse dans une classe tout près qui était ouverte.

Si j'avais pris le risque de faire du bruit en ouvrant une quelconque porte, je serais fichu et je n'avais vraiment pas envie de passer une semaine en compagnie de Rusard, déjà que j'écopais de moins de retenues avec Snape cette année, je n'allais pas les remplacer pour les passer avec ce rustre mal lavé.

Mais comment n'avais-je pas vu la présence de Rusard sur la carte ?

J'y jetai un coup d'œil et je n'eus pas une surprise mais deux : Rusard était bien au bout du couloir d'où je me trouvais mais en plus, je n'étais pas seul dans la classe… et le pire c'était que les autres occupants n'étaient autres que Malfoy et Zabini.

Pourtant je n'entendais rien.

Je me retournai et vis un truc que je n'aurais jamais cru voir : Zabini était assis à terre, contre le mur, avec la tête de Draco Malfoy sur les genoux.

Le noir était en train de passer la main dans les cheveux blonds qui pour une fois n'étaient pas cachés sous une couche de gel. Et puis, en y regardant de plus près, je pus voir que la fouine pleurait, certes en silence, mais il pleurait, c'était un fait.

La voix de Rusard retentit, me sortant ainsi de ma contemplation :

- Tiens ! Alors, quelle est votre excuse ?

Je vis Malfoy se redresser à une vitesse absolument incroyable et sécher d'un revers de la main ses larmes.

- Rien monsieur… j'étais en train de faire ma ronde lorsque mon ami est venu pour m'annoncer une terrible nouvelle et…

Je le vis baisser la tête et je me demandai soudain qu'elle était cette mauvaise nouvelle.

- Étant préfet Monsieur Malfoy, je ne peux vous mettre en retenue mais vous, dit-il en pointant Zabini, je vous colle une semaine avec moi.

- Bien, dit ce dernier en fusillant du regard Malfoy.

L'espace d'un instant, j'attendis ma sanction quand je me souvins être sous ma cape d'invisibilité. Rusard leur dit de retourner dans leur dortoir et partit sans un regard en arrière.

- Merci Draco, je te console sans rien dire et toi, tu… tu…

Il grogna et ajouta :

- … et c'est quoi cette excuse bidon de la mauvaise nouvelle ?

- Calme-toi Zabini. Que voulais-tu que je dise à Rusard ? Je ne vais quand même pas me prendre une retenue par amitié.

Sur ce, je vis Malfoy quitter la salle sans même attendre son ami. Ce dernier resta surpris face au départ du Préfet et le mulâtre murmura en sortant, certainement pour lui-même :

- Mais qu'est-ce que je suis con parfois, je pourrais dire ce qui le tourmente à toute l'école pour qu'il se fasse renvoyer, et ce petit blondinet de mes deux me traite comme de la merde. Un Malfoy restera toujours un Malfoy !

Sur cette dernière vérité, je repris moi aussi le chemin de mon dortoir.

Une fois au fond de mon lit, bien malgré moi, je me demandai pourquoi Malfoy était dans cet état-là.

.

.

(Le lendemain, jeudi 21 novembre 1996)

Il m'avait fallu vingt bonnes minutes pour quitter mon lit malgré les demandes renouvelées de mes amis. Je m'étais ensuite douché en vitesse et habillé encore plus vite que d'habitude, ce qui me valut un air encore plus débraillé. Mais si je comptais bien, il me restait, en tout et pour tout, seulement dix minutes avant le cours de potions du professeur Slughorn pour petit-déjeuner.

Je pris donc mon sac et courus presque hors de la chambre avec aux trousses un Ron rouge de colère d'avoir si peu de temps pour manger, Dean et Seamus morts de rire de ladite tête de Ron et un Neville blanc comme un vampire qui devait certainement appréhender le futur cours de potions, car Snape ou pas, il faisait toujours autant exploser ses chaudrons.

Arrivés à la Grande Salle, je remarquai qu'il n'y avait qu'une cinquantaine d'élèves, toutes années confondues. Je pris le chemin vers notre table et mangeai en extrême vitesse un croissant et bus en deux gorgées mon jus de citrouille.

Cette fois-ci, ce fut moi qui dus tirer un Ron affamé qui réclamait plus de temps pour manger. Nous avions ensuite couru comme des dératés pour arriver à l'heure au cours de potions.

A peine étions-nous arrivés devant la porte encore fermée qu'une certaine Hermione Granger nous tomba dessus en nous criant que nous avions failli arriver en retard, et de ce fait, faire perdre des points à notre maison. Bien sûr, je lui rétorquai le « failli » de sa phrase et lui adressai ensuite mon plus beau sourire.

Ce ne fut qu'une fois installé à ma table que je me souvins de la veille et lançai soudain un regard vers le Serpentard le plus narcissique et arrogant du monde sorcier. Je passai le reste des défauts de ce sale Mangemort et vis qu'il avait encore son air hautain et la tête haute. Si je ne l'avais pas vu hier soir dans cette position, je n'aurais jamais cru qu'il pouvait ressentir des émotions.

Étrangement j'avais toujours pensé que Monsieur Draco Malfoy, dernier du nom, n'avait pas de cœur.

Le reste du cours ne fut que points en moins pour certains et vagabondage de pensées pour moi. Je dus néanmoins me réveiller car nos deux heures de potions du matin arrivaient à leur fin et étaient suivies par deux heures de défense contre les forces du mal, données par rien d'autre que Snape, la chauve-souris des cachots. Et même si cette matière était la plus facile pour moi, il arrivait encore à m'enlever des points.

J'avais au moins espéré qu'il arrêterait d'être comme ça avec moi mais non ! Pourtant je pouvais désormais comprendre pourquoi il me traitait aussi mal avec tous les souvenirs que j'avais vus pendant une de nos séances d'Occlumencie l'année dernière, mais j'avais pensé qu'en changeant de matière de cours, il me laisserait tranquille. Je m'étais trompé !

En fin de matinée, j'étais heureux de me trouver devant un bon déjeuner. L'heure de cours qui suivit était histoire de la magie où je dus me battre pour ne pas m'endormir.

Quand la cloche retentit, annonçant la fin du cours, je me ruai en dehors de ce calvaire acoustique qu'était la voix de Binns pour aller à mon cours favori depuis quelque temps : soins aux créatures magiques.

.

.

Je me laissai tomber sur un fauteuil de notre salle commune. La journée avait été éreintante.

- Harry, tu fais une partie d'échecs avec moi ? Demanda Ron.

- Non, je n'ai pas encore envie de me faire battre. Demande à quelqu'un d'autre. D'ailleurs, je vais aller me coucher car je suis crevé, terminai-je.

- Harry… tu ne vas tout de même pas te coucher maintenant alors que nous devons faire un parchemin de soixante centimètres pour le cours de sortilège de demain ?

Merde !

- Eh bien, j'avais un peu oublié. Tu l'as fait toi ? Demandai-je en me rapprochant de ma très gentille meilleure amie.

- Oui, depuis quatre jours, jour où le professeur nous l'a demandé et jour où toi, dit-elle en me pointant du doigt, tu m'as dit, et je cite « Mione, on a tout le temps pour écrire ce petit bout de parchemin et en plus il fait un temps superbe pour voler avec Ron ».

Et ce fut sans même essayer d'avoir son fameux parchemin que je me mis à table avec un Ron dégoûté, car il n'avait pas non plus fait son parchemin.

Après une heure d'énervement, c'est une Hermione gentille qui nous aida à finir notre devoir. A peine mon dernier mot écrit, je me ruai sous la douche et me glissai sous ma couette en prenant garde de placer ma cape et la carte sous mon oreiller. Je fermai aussi les rideaux du baldaquin et lançai un sort de silence. Je savais par expérience que j'allais certainement dormir trois ou quatre heures à cause d'un énième cauchemar et qu'ensuite, j'allais ressentir le besoin de me promener dans le parc et pourquoi pas essayer enfin de prendre ma forme animagus un peu plus longtemps, soit plus de dix minutes et dehors de surcroît.

Comme chaque nuit, je me réveillai bien suite à un cauchemar vers trois heures, et sans attendre je mis la cape et pris la carte. Sortir sans réveiller mes compagnons de dortoir fut très simple vu les bruits de ronflement provenant du lit de Ron. Une fois le portrait de la Grosse Dame passé, je me mis en route pour le parc.

A peine fus-je dehors que le vent léger me fit du bien. Le grand air, il n'y avait que ça de vrai !

Je marchai vers un coin hors de vue et me cachai derrière un buisson. J'enlevai la cape et la cachai derrière l'arbuste ainsi que la carte non sans y avoir jeté un œil. L'instant d'après, j'étais dans ma forme animagus et courais dans l'herbe. C'était d'ailleurs une sensation étrange d'être sur quatre pattes et non deux jambes. J'espérais juste que je n'allais pas me retrouver nu en plein milieu du parc par inadvertance.

Je courais et sautillais dans tous les sens depuis au moins une bonne heure quand je me couchai un moment sur un petit rocher au bord du lac. La vue sous la lune était magnifique.

J'avais la tête placée sur mes deux pattes avant quand je sentis une main sur mon petit corps, et cette main était énorme. Un instant j'eus peur que ce soit la main d'un géant quand j'entendis cette voix, sa voix.

- Alors petit… tu es perdu ?

J'allais lui répondre que cela me regardait mais seulement un pitoyable miaulement sortit de ma bouche. Avant que ne je puisse me traiter d'idiot, je fus soulevé et ensuite plaqué contre un truc chaud.

- Tu es mignon dis-moi, à qui appartiens-tu ? Demanda-t-il d'une voix douce que je ne lui connaissais pas.

« Mignon… je t'emmerde la fouine »

- Tu dois avoir froid ainsi dehors, allez viens, je t'emmène au chaud.

Je voulus me débattre mais que pouvais-je faire contre un Malfoy déterminé en étant un petit chaton « mignon » ?

Le trajet dans ses bras fut pire que des montagnes russes. Si j'avais mangé un truc un peu avant, je l'aurais certainement vomi sur sa belle cape hors de prix.

Plus nous approchions des cachots, plus je sentais que la chaleur du corps de Malfoy me faisait du bien car ces derniers temps les nuits étaient beaucoup plus froides que le jour.

- Shakespeare, entendis-je.

Je vis à ce moment que nous étions devant une porte que Malfoy avait ouverte à l'aide d'un mot de passe. Dire que la chambre dans laquelle je pénétrais était immonde aurait été un mensonge. Elle était magnifique. Il y avait ici un savant mélange de vert « Serpentard » et d'argent mais pas trop. La décoration était sobre et le lit à baldaquin était à lui seul une œuvre d'art. Lit où me déposa un Malfoy bien calme.

La douceur des draps était vraiment plaisante pour mes coussinets et je me permis à de vagabonder de long en large sur toute la surface. Je ne m'attendis pas, mais alors vraiment pas, au fait d'assister à un striptease de la fouine, quoique que je ne pensais pas qu'il aurait agi comme ça s'il avait su que quelqu'un était présent dans sa chambre, et surtout si cette personne était sa Némésis.

Et putain que Malfoy était bien foutu.

Je n'étais pas gay, attention, loin de là, mais je pensais toujours qu'il était mince et horrible sous ses habits, mais c'était tout le contraire. Il avait des muscles et des abdos d'acier à ce qu'il paraissait. Par contre, je détournai la tête quand il commença à enlever son sous-vêtement. Je n'étais pas gay et pas voyeur non plus.

Bon Harry, réfléchis !

Comment sortir de cette chambre pour retourner en premier lieu dans le parc chercher la cape et la carte ? Pensai-je.

Je ne pris donc pas attention au fait que Malfoy venait de se poser sur le lit.

- Alors petit, à qui es-tu ?

Je me retournai et le regardai. C'était étrange comme il avait l'air différent, moins péteux, moins connard. Je ne l'avais jamais vu ainsi à part hier soir mais là, il ressemblait à n'importe quel adolescent et pas à un aristo qui pétait plus haut que son cul.

- Demain, je placerai un avis sur le tableau de la Grande Salle pour savoir qui est ton propriétaire, petit.

« Petit, mais je t'en foutrais petit con ! »

Satanés miaulements !

Bon et bien voilà, j'allais tout simplement attendre le matin et profiter de sa sortie pour quitter cet endroit. Il ne me restait plus qu'à dormir en espérant de tout mon cœur garder ma forme animagus.

- Allez viens Bébé sinon tu vas avoir froid.

« Bébé ? »

Je me sentis soudain décoller et la seconde d'après j'étais sur un torse. Son torse. Il ne dit rien d'autre de toute la nuit mais le son de sa respiration m'emmena très rapidement dans les bras de Morphée.

.

.

(Le lendemain, vendredi 22 novembre 1996)

J'ouvris les yeux tout doucement quand je tombai sur le visage de la fouine à quelques centimètres de moi. J'eus un mouvement de recul mais j'entendis :

- Calme-toi Bébé, il est seulement six heures quarante… rendors-toi.

Eh bien, être dans la peau d'un chaton avait des avantages. J'avais à peine dormi deux heures que je me sentais en pleine forme.

Il allait bien voir le Malfoy… me rendormir et puis quoi encore !

Tant que je pouvais le faire chier.

Je m'extirpai donc de ses bras qui m'encerclaient et commençai à sauter partout sur le lit en miaulant.

Ha ha ha, eh bien au moins, je pouvais le faire chier ce petit con.

- Bébé, arrête ça, j'ai besoin de dormir moi !

« Petit con, arrête de m'appeler Bébé, je ne suis pas un Bébé ! Et encore moins ton Bébé »

Je m'approchai de son visage dans l'optique de le lui griffer quand mus par un instinct tout bonnement félin, je lui léchai le visage. D'abord sa joue, puis son front et son nez.

- Bébé, tu sais après je vais prendre une douche alors pas besoin de me laver.

J'eus au moins le mérite de le réveiller, car après ça Malfoy s'assit et passa ses mains sur son visage.

Eh bien pas trop tôt petit con, j'ai faim moi et j'aimerais enfin pouvoir marcher de nouveau sur mes deux jambes, pensai-je.

-Tu sais, tu n'es pas gentil, je faisais un merveilleux rêve et ça faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé.

Je le fixai étrangement car la veille au soir j'avais tellement été dans la lune que je n'avais pas remarqué qu'il était torse nu et encore moins qu'il était réellement un Mangemort. Il avait la marque…

Je ne pus m'empêcher de me rapprocher de son bras afin de la voir de plus près mais je me sentis à nouveau bouger indépendamment de ma volonté.

Mais bon sang, ce que cela pouvait être chiant !

- C'est moche hein… tu vois, même toi tu la trouves moche.

Dire que là je ne comprenais pas était un euphémisme. S'il avait la marque, c'est qu'il l'aimait, point final.

Je le vis soudain passer ses doigts dessus délicatement.

- Si seulement elle pouvait disparaître, si seulement je n'avais pas ce truc à faire, si seulement j'avais eu le choix.

Je ne comprenais pas ce qu'il disait mais au moins, j'avais la confirmation qu'il préparait quelque chose.

- Bon c'n'est pas tout ça, mais je vais prendre ma douche. Reste sage… hein… ne casse rien.

Je ne sus combien de temps je restai seul, sur son lit, mais je commençais à me rendormir quand il sortit de la salle de bains, habillé, coiffé et d'après mon odorat plus développé, parfumé. Je le vis ensuite préparer ses affaires pour les cours et un petit moment plus tard, il vint de nouveau s'asseoir sur le lit et me prit dans ses bras.

- Tu sais j'ai bien réfléchi et si personne ne te réclame, je vais te garder. Tu me donnes l'amour qui me manque, je n'avais pas aussi bien dormi depuis les dernières vacances ! Je ne sais même pas si je vais prévenir que je t'ai trouvé...

Il m'embrassa ensuite sur la tête et se leva pour certainement partir.

Quand il fut à un mètre de la porte, je pris mon courage à deux mains, et eh oui, le lit était haut quand même, puis sautai et courus une fois qu'il ouvrit la porte. Je l'entendis crier « Bébé » plusieurs fois mais je ne cessai de courir le plus vite possible afin d'éviter qu'il ne me rattrape.

Après un temps indéterminé à déambuler dans les cachots à l'aveuglette, je reconnus le bureau de Snape et pris alors le chemin du parc en essayant d'être le plus discret possible.

Bon sang, j'avais laissé cet infâme Mangemort m'embrasser… beurk !

.

.

(Une semaine plus tard, vendredi 29 novembre 1996)

Cela faisait une semaine que j'avais passée la nuit dans sa chambre et je n'arrêtais pas de me poser une tonne de questions. Certaines de ses paroles n'avaient pas eu de sens pour moi. Et plus j'y réfléchissais, plus j'avais l'impression que Malfoy n'avait pas voulu de la marque…

L'avait-il eu de force ?

Et qu'elle était cette chose qu'il devait faire ?

Je marchai vers la Grande Salle quand j'aperçus une affiche sur le tableau d'affichage.

« Je recherche un petit chaton noir… si vous le voyez, prévenez-moi. Draco M. »

Je restai devant cette affiche un petit moment avant d'entendre sa voix :

- Alors Potter, tu apprends à lire à ce que je vois !

- Très drôle la fouine… Alors comme ça tu es triste car tu as perdu ton petit chaton ?!

Je connaissais pertinemment la réponse mais je ne pouvais m'empêcher de le chercher. Je me retournai et vis qu'il avait les yeux brillants.

- Tu sais Potter, au moins ce chaton a un cœur lui, pas comme toi, me dit-il les mâchoires serrées.

Sur ce, il ouvrit la porte et pénétra dans la Grande Salle. Nous étions vendredi et le weekend pointait le bout de son nez.

Je marchai au radar vers ma table et mangeai tout ce qui se trouvait devant moi, la dernière phrase de Malfoy raisonnant en moi.

Moi pas de cœur ?

Il avait certainement dit ça pour me faire chier… quoiqu'en y repensant, il s'était lui-même contredit dans sa phrase vu que c'était moi le chaton avec un cœur ! Et puis de toute façon, je devais trouver une manière de savoir ce que Malfoy mijotait. Et si je voulais savoir ce que Malfoy devait faire, je devais l'espionner. Quoi de mieux qu'un chaton qui en plus était mignon !?

Le long du repas, j'avais réfléchi à un plan. Et ce fut en fin de soirée que j'en parlais avec Ron et Hermione. Au début, ils m'en avaient voulu car je ne leur avais pas dit que j'arrivais à devenir un animagus mais après un petit discours d'Hermione, Ron comprit que je voulais garder certaines choses pour moi.

Le plan était qu'Hermione aille informer Malfoy que j'étais son chat et qu'elle ne comprenait pas pourquoi il avait placé une affiche. En fait tout mon plan portait sur le fait que Malfoy me veuille et Hermione lui proposerait de me partager, la semaine avec elle et le weekend avec lui.

A vingt heures, nous partîmes vers les cachots où au coin d'un couloir désert, je pris ma forme animagus. Ron nous abandonna au coin d'un autre couloir car s'il venait avec nous, cela risquait de tourner en bagarre.

D'après ce que j'avais vu la semaine précédente, Malfoy allait accepter l'offre de Mione. Je pourrais donc l'espionner le weekend et mes deux meilleurs amis allaient m'aider en me servant d'alibi auprès des autres.

J'étais maintenant dans les bras de mon amie, et plusieurs haut-le-cœur plus tard nous étions devant la porte de Malfoy. Elle frappa à trois reprises.

POV Draco

Je faisais mes devoirs quand on frappa à la porte. Je terminais d'écrire le mot entamé puis partis ouvrir ma porte. Quelle ne fut pas ma surprise quand je découvris que c'était la Sang-de-Bourbe qui avait retrouvé mon chaton.

- Ah Bébé, te voilà enfin !

J'allais le prendre de ses bras impurs quand la Sang-de-Bourbe prit la parole :

- Malfoy… il y a certainement un malentendu, ceci est mon chat…

MERDE !

-…

- Alors c'est chez toi qu'il a passé la nuit la semaine dernière, souffla-t-elle.

- Oui… maintenant excuse-moi, mais je vais retourner à mes devoirs.

J'allais fermer la porte quand elle reprit la parole :

- Tu sais, il n'arrête pas de pleurer depuis une semaine devant la porte de ma chambre et je pense qu'il te veut toi !

- Je m'en fous Granger… je n'ai pas besoin d'un chat de Sang-de-Bourbe.

- Mais… et l'affiche alors ? Demanda-t-elle.

- Écoute Granger, oui effectivement je voulais retrouver Bé… ce chaton, me repris-je, mais vu qu'il a un propriétaire, il ne peut devenir mon chat alors maintenant, je vais fermer cette porte et tu oublieras jusqu'à mon existence.

- Attends Malfoy… si tu veux, pour le bien du chaton, on peut partager.

- Oh… intelligent Granger. Tu le coupes en deux et m'en donnes une moitié !? Désolé mais la moitié d'un chaton, non merci.

- Tu es idiot ou tu le fais exprès Malfoy ? J'allais te proposer de le garder le weekend et moi la semaine, mais vu que cela ne t'intéresse pas.

Elle allait faire demi-tour quand Bébé miaula.

- Attends Granger ! Pourquoi me proposes-tu cela ? Demandai-je.

- Il est malheureux, je te l'ai dit. Et avec l'affiche, j'ai eu vite trouvé son problème donc je fais tout pour le rendre heureux, m'expliqua-t-elle.

J'étais partagé…

Je pouvais laisser partir cette Miss-je-sais-tout avec Bébé ou accepter de l'avoir à mes cotés les weekends. Étrangement, j'avais passé une des meilleures nuit depuis bien longtemps à ses cotés donc je décidai d'accepter sa proposition.

- C'est ok Granger ! Comment s'y prend-t-on ?

Elle m'expliqua qu'elle viendrait me l'amener tous les vendredis à vingt heures et qu'elle le reprendrait les lundis à sept heures et demie. J'acceptais, étant un lève-tôt, cela ne me dérangeait pas.

Elle m'expliqua aussi de ne pas oublier de le nourrir et de lui donner du lait. Je lui rétorquai que je n'étais pas idiot et lui pris Bébé des mains tout en lui claquant la porte au nez.

Rien que de sentir Bébé contre moi, je me sentis déjà mieux. Tout était parti, mes peurs, mes doutes, mes angoisses et mes craintes. Ce chaton était magique.

Je repris place au bureau tout en gardant Bébé sur mes genoux et me remis au boulot. Étrangement, il n'arrêta pas de m'embêter et m'interdire de travailler, ce fut donc au bout d'une bonne heure que j'allais le déposer sur le lit.

Il était déjà passé vingt trois heures quand on frappa de nouveau à ma porte.

Merde !

Je l'avais complètement oubliée celle-là.

Je me dépêchai de lui ouvrir la porte et la fis pénétrer dans la chambre.

- Installe-toi, j'arrive, je vais me rafraichir, expliquai-je.

Je la laissai se mettre à l'aise et partis vite fait sous la douche. Depuis la fin de cinquième année, chaque weekend ou presque, je couchais avec des filles « faciles », voire même des garçons, toujours des passifs, le sexe étant un exutoire pour mes pensées.

Après cinq minutes de douche, je me séchai et partis la rejoindre avec juste la serviette autour des hanches.

POV Harry

Cette greluche venait de me poser à terre et s'installait dans le lit !

Ne me dites pas qu'ils allaient faire ce que je croyais qu'ils allaient faire ?

J'étais vierge moi, alors voir des ébats sexuels c'était définitivement pas pour moi.

Je vis Malfoy sortir de la salle bains avec juste une serviette autour de la taille. Je pouvais voir que ses cheveux étaient encore humides.

- Alors… heu… c'est quoi encore ton prénom ? Demanda-t-il à greluche.

- Melinda.

- Ok… alors qu'on soit bien d'accord, dit-il en s'avançant vers elle, cette nuit sera juste sexuelle… dès que ce sera terminé, tu décampes et tu ne parles de cette nuit à personne.

Je vis la fille hocher la tête.

- Bien, alors vu que tout est clair, on peut commencer.

Je ne voulais pas regarder mais je le fis quand même.

Je pensais à juste titre qui si j'avais été dans mon corps, j'aurais bandé rien qu'à leur vue. Merlin ! Et le fait de voir Malfoy se faire sucer comme ça… mon regard n'avait pas quitté cette bouche talentueuse. Je l'imaginais même sur mon sexe à moi…

J'avais peu d'expérience, voire même aucune à part un baiser avec Cho Chang mais voir du sexe en vrai était extrêmement excitant.

Si le fait de voir cette fille le sucer m'avait excité, le fait de voir Malfoy la lécher intimement m'aurait fait éjaculer direct. Ce mec était doué.

Et cette manière d'entrer et sortir d'elle, ses cris, leurs gémissements, les supplications de cette fille pour en avoir plus et surtout, leur dernier cri de jouissance. Tout ça avaient été superbe à voir.

La fille partit à peine cinq minutes après la fin de leur partie de jambes en l'air et moi, j'étais toujours à terre. Malfoy éteignit les lampes.

Tout à coup, je me retrouvai au sol, dans le noir total. Dire que la panique était présente aurait été loin de la vérité. J'avais peur du noir depuis un petit temps dans les endroits que je ne connaissais pas et ici, cela en était un.

En plus, au sol, il faisait froid et ne voyant rien, je me mis à pleurer ou plutôt miauler sans arrêter et restai sur place, ayant peur de partir du mauvais coté. Je n'eus pas à pleurer longtemps car deux mains chaudes me soulevèrent du sol.

- Salazar, mais tu trembles Bébé. Allez, viens.

Il me posa sur son torse bien chaud et commença à me papouiller. Je me rendis compte après un petit moment que j'en ronronnais même.

Moi, Harry Potter, ronronnais sur le torse de ma Némésis. Merlin, si on m'avait dit ça un jour, j'aurais envoyé la personne à Sainte Mangouste.

.

.

(Le lendemain, samedi 30 novembre 1996)

J'ouvris les yeux qui étaient touchés par de la lumière. Il me fallut un petit instant pour me rendre compte que j'étais seul dans le lit, mais vu que celui-ci était encore chaud, je me repositionnai et me rendormis. J'avais deux jours pour prendre des infos alors une petite heure de sommeil en plus ne ferait pas de mal.

« Hein, quoi, qu'est-ce qu'y a ! »

Je me rendis compte que quelqu'un frappait à la porte.

« On ne peut pas être tranquille Merlin, y a des gens qui dorment ! »

- Oui, j'arrive ! Cria Malfoy.

Je décidai de me lever et de me plaçai au bord du lit pour voir qui osait troubler ma sieste du matin.

- Ah Blaise, c'est toi…

- Oui, c'est moi… alors, du nouveau ?

- Non, mais tout ce que je sais, c'est que si je ne réussis pas, il s'en prendra à ma mère alors je dois le faire.

- Ouais… Et pour les fêtes, tu vas quand même au manoir ?

- Hélas, je n'ai pas le choix, je dois y aller.

Je les écoutai ensuite discuter de choses futiles, assis dans les fauteuils près de la cheminée. Moi, je commençais à m'emmerder sur le lit alors je fis la seule chose que je savais faire : miauler !

- Oh Bébé, je t'avais oublié !

Ca devient une sale habitude qu'il m'oublie ce con !

Je le vis se lever et venir me prendre. Il me plaça alors sur ses genoux où j'eus droit à des tas de papouilles et autres. Merlin que cela faisait du bien.

- Depuis quand tu as un chat, toi ?

- Depuis hier soir en fait… mais je ne l'ai que les weekends.

- Hein ?

- Laisse tomber Blaise. Et toi, quoi de neuf ?

- Oh… rien de très intéressant mis à part ma semaine de retenue que j'ai terminée hier soir. Je dois t'avouer que j'ai mal aux mains d'avoir autant nettoyé.

- Mouais bon, on se met au travail, dit Malfoy tout en se mettant debout.

Le reste de la matinée se passa comme ça, moi sur les genoux de Malfoy en train de recevoir des papouilles incroyablement délicieuses ou en train de faire plein de taches d'encre sur le parchemin de Blaise. J'avais eu peur de les faire sur celui de Malfoy, il aurait pu me mettre dehors.


Chapitre 1 publié ^^

Merci d'avoir lu et j'espère qu'il vous a plu

(^-^)

Jes Cullen-Malfoy

Chapitre 1 republié corrigé le 01 octobre 2012