Titre: The Basket Case

Auteur : Stray

Base : Harry Potter

Couple : PP x DM ; HP x DM

Disclaimer : Les persos principaux ne m'appartiennent pas, ils sont à JK Rowling. L'histoire en elle-même appartient à Stray, il n'y a que la traduction qui soit de moi.

The Basket Case

Chapitre 1

Une nouvelle journée commençait avec des rayons de soleil brillant qui entraient à flot dans la spacieuse et luxueuse chambre à coucher. L'odeur d'un délicieux petit-déjeuner flottait dans l'air provenant du plateau posé sur la table de nuit et conservé chaud grâce à un sortilège. Son corps était détendu et ses draps froissés témoignaient de l'activité de la nuit. La personne dont il avait apprécié la compagnie avait déjà quitté sa chambre avant qu'il ne se réveille, le laissant à sa solitude estimée, comme elle avait reçu l'ordre de faire. La vie était juste parfaite en ce début de journée. Il aimait se perdre dans ses pensées frivoles et paresser tranquillement, menant la vie commune aux gens riches et insouciant.

Il était riche d'une manière dégoûtante. Il était remarquablement beau. Il était évidemment spirituel et rusé. Il était un sorcier de sang-pur issu d'une vieille et estimée famille, marié à une sorcière sang-pur qui était l'une des plus belles femmes d'Angleterre. Il était envié, respecté et la plupart du monde sorcier était à ses pieds. La vie de Draco Malfoy était telle qu'il l'avait toujours voulu.

Il était sur le point de fêter son vingt-quatrième anniversaire dans quelques mois. Il se rappelait d'être fier d'être si jeune et avoir déjà tant accompli. Si son père aurait encore été vivant, il aurait été fier de son fils, un sourire satisfait étira les lèvres du jeune homme à cette pensée.

Oui, il serait fier de lui !

Bien sûr, il n'avait pas de poste important au Ministère, comme son père avait eu… pas encore. Il n'avait pas le Ministre qui lui mangeait dans la paume (mais il était sûr que son père ne le blâmerait pas, en voyant comme Granger n'aurait jamais confiance en lui, peu importe ce qu'il disait, faisait ou combien il versait aux œuvres de 'charité'). Elle était trop jeune pour être Ministre de la Magie, de toute façon. Draco était sûr qu'après que la peur des Mages Noirs et d'une nouvelle guerre se serait apaisée, ils se rendraient compte de ce fait et la remplacerait par quelqu'un de plus approprié pour ce poste… un sorcier sang-pur issu d'une famille respecté avec plus d'expérience en politique, par exemple. Elle était trop jeune, trop idéaliste et une Sang-de-Bourbe. Draco ne le disait pas à haute-voix parce qu'il ne voulait pas être accusé d'avoir des vues racistes, mais il pensait également qu'une femme ne convenait pas pour gouverner une nation. Evidemment, Draco ne serait pas trop surpris si c'était à lui qu'on s'adressait pour reprendre ce poste après la retraite opportune de la Sang-de-Bourbe. Les enseignements de son père n'avaient pas été gaspillés, il savait exactement comment il devait utiliser la quantité considérable de galions qui était à sa disposition.

Oh, il n'était pas si vaniteux pour en fait croire qu'il aurait une chance d'être élu. Mais une élection semblerait bonne pour sa carrière politique, et même plus s'il refusait poliment le poste mais acceptant gentiment de donner quelques conseils au nouveau Ministre plutôt. Il ne doutait pas une seule seconde qu'il n'en soit pas capable, après de telles mesures. Cela conviendrait mieux pour ses buts de toute façon, dicter telle ou telle action à son avantage et que d'autres en soient blâmer à sa place. Le seul revers consisterait à ce que cela ne satisfasse pas sa vanité, mais il n'était pas du genre impatient. Enfin pas tout le temps. Il savait que de bonnes choses arrivaient à ceux qui savaient attendre, et pendant qu'il attendait, il pourrait encore tirer quelques ficelles du milieu.

Il y avait seulement une chose dans sa vie pour lequel il ne pouvait plus attendre encore très longtemps et c'était la question d'un héritier. Il avait déjà vingt-trois ans et était marié depuis six ans… leur septième anniversaire de mariage approchait maintenant. Et il n'avait encore aucun successeur. Pansy n'était même pas tombé enceinte une seule fois depuis ses six longues années. S'il ne savait pas qu'elle était également inquiète par ça (pour des raisons très précises), il aurait pensé qu'elle utilisait exprès quelques moyens de contraception.

Pansy était une femme trophée. Elle était blonde (maintenant), mince, élancée, élégante et raffinée (du moins quand elle voulait l'être), elle avait la silhouette d'une déesse grecque et le visage d'un ange (après qu'elle ait corrigé chirurgicalement son nez à St Mangouste et avoir perdu quelques livres pour remplir les conditions de Draco pour leur mariage). Draco pensait qu'elle ne voulait pas détériorer sa silhouette parfaite, acquise durement, en mettant un enfant au monde, mais elle aussi ne voulait pas être dépouillée de sa fortune et de son titre de Lady du Domaine Malfoy. Les termes du mariage avaient été clairs, elle devait choisir et Draco n'avait pas le moindre doute sur le choix qu'elle avait fait. Neuf long mois avec un gros ventre en valait la peine pour conserver la gigantesque montagne de galions et sa position dans la société sorcière.

Mais le temps leur manquerait. La loi de la famille Malfoy (la dernière volonté magique légalisée d'un ancêtre depuis longtemps décédé) déclarait que le Seigneur dirigeant le Domaine Malfoy devait concevoir un héritier de sa propre chair et de son sang avant qu'il n'atteigne l'âge de vingt-cinq ans. S'il ne le faisait pas, tous ses titres et le domaine familial reviendrait à sa plus proche famille, la suivante dans la lignée, qui avait déjà rempli ces conditions. (C'était ainsi que son grand-père était devenu Lord Malfoy après avoir fait ingéré en douce une potion d'infertilité à la femme de son cousin et s'était empressé de mettre au monde son héritier au moment voulu. Evidemment, rien n'avait pu être prouvé.)

Draco avait plusieurs cousin qui ne manqueraient pas de saisir l'occasion de recevoir son héritage, mais l'un d'entre eux (celui qui hériterait à coup sûr de ses titres s'il ne concevait pas d'héritier) était le pire de tous. Son nom était Cyrus Malfoy. Il était l'ainé de Draco de six ans et avait eu un fils à l'âge de vingt ans. Ce fils était gardé comme un trésor caché alors qu'il était le moyen pour son père de recevoir ce qu'il voulait : les domaines Malfoy. Cyrus, comme tous les Malfoy à l'exception de Draco et Lucius, avait fait ses études à Dumstrang, il savait parfaitement bien gérer ses affaires et Draco ne doutait pas un instant qu'il devait être prudent avec lui.

Maintenant, Draco avait seulement trois mois avant son vingt-quatrième anniversaire, cela signifiait qu'il avait environ six mois pour mettre sa femme enceinte pour que l'enfant naisse avant son vingt-cinquième anniversaire. Après une conception réussie, ce serait une affaire banale pour garantir que le sexe du bébé serait masculin. La méthode était une combinaison de sortilège et de potion, qui pouvaient s'acheter dans l'Allée des Embrumes. Tout ce que le rituel impliquait avait un léger côté de magie noire, mais pas assez pour que le Ministère se sente obligé d'interdire son utilisation. Ça avait résisté à l'épreuve du temps alors que c'était une pratique très utilisée dans la famille Malfoy et probablement dans d'autres familles de Sang-pur aussi. On n'avait jamais parlé des effets secondaires dégénératifs qui pouvaient être dangereux à la longue. Il y avait aussi la possibilité d'une fausse-couche, mais en voyant qu'il pourrait se permettre d'avoir le meilleur personnel médical à son service, il n'en était pas trop inquiet. En plus, il aurait le temps de se faire du souci après avait réussi à mettre sa femme enceinte.

Durant les premières années de leur mariage, ils n'avaient pas trop été inquiets de concevoir un héritier. Pourquoi auraient-ils dû l'être ? Ils avaient le temps… du moins c'était ce qu'ils pensaient. Ni l'un ni l'autre n'avait ressenti le besoin d'avoir un enfant à un si jeune âge. Ils avaient plutôt préférés apprécier la liberté toute nouvelle que leur mariage leur apportait… aussi étrange que cela pouvait sonner… et de dépenser l'argent qu'ils avaient acquis en devenant les nouveaux Lord et Lady Malfoy.

Ils ne s'étaient pas mariés par amour, c'était quelque chose de très rare dans une famille de Sang-pur. Bien sûr, ils s'appréciaient bien. Ils avaient passé du 'bon temps' (comme Pansy aimait l'appeler) l'un avec l'autre au cours des années qu'ils avaient passé à Poudlard et quand leur scolarité avait prit fin, ils pouvaient encore tolérer la compagnie de l'autre pour vivre sous le même toit. Mais aucun d'entre eux ne voulait forcer l'autre à se consacrer entièrement à leur mariage. Ils étaient tous les deux libérés de la surveillance de leurs parents, étaient majeurs et ils étaient libres de faire ce qu'ils voulaient (avec certaines limites). Ils avaient tous deux prit des amants, ce qui était monnaie courante chez les Sang-purs. La discrétion était évidemment de mise, mais tous les deux avaient d'énormes compétences dans l'art de rester secret.

Ils n'avaient jamais été amoureux l'un de l'autre, ce qui était tout à fait évident. Aucun d'entre eux n'avait ressentit ce phénomène particulier. Ils se comprenaient, leurs personnalités étaient semblables, même si leur champ d'intérêt ne l'était pas. Ils se considéraient comme amis (pas comme des Gryffondors ou des Poufsoufles, c'était plus pour affaires). Ainsi, après le vingt-et-unième anniversaire de Draco, ce qui correspondait à leur quatrième année de mariage, et qu'il y avait aucune progéniture en vue, ils s'étaient réunis et avait eu une conversation concernant l'affaire.

Draco avait exigé que Pansy voie un médicomage et soit examiné pour une possible infertilité. Quand Pansy avait remarqué que peut-être Draco devrait faire de même, elle avait reçu en réponse que ça avait déjà était fait et que le résultat confirmait incontestablement qu'il n'était pas en tort dans leur incapacité à produire un héritier. Pansy avait noté la déclaration et s'était soumise à l'examen avec quatre différents médicomages. Tous les médecins avaient donné le même résultat : elle était en bonne santé et à cent pour cent fertile.

Ils avaient donc passés les deux années suivantes à boire des Potions fortifiantes et fertilisantes, comptés les périodes d'ovulation et accomplir leurs devoirs conjugaux au bon moment… tout cela vainement.

Maintenant, avec plus que six mois devant lui, il était temps pour Draco de commencer à désespérer.

Draco Malfoy était un individu incomparable. Sa personnalité se trouvait (du moins pour un ancien Serpentard) dans sa capacité exceptionnelle à retourner les faits. Il était si doué pour ça que la plupart du temps il était capable de convaincre non seulement ses interlocuteurs, mais aussi lui-même de la vérité de certaines déclarations. Quand il avait dit à Pansy que sa propre fertilité ne devait pas être remise en doute, il avait seulement exprimé son désir qu'il en soit ainsi alors qu'il n'avait passé aucun examen. Bien sûr, il croyait toujours en sa propre perfection et saper cette conviction avec quelque chose d'aussi ridicule que la stérilité était impensable. Donc cette pensée ne lui était même pas venue à l'esprit. Le petit pieux mensonge comme quoi il avait été examiné et déclaré irréprochable, lui était venu naturellement et la véracité de la deuxième partie de cette déclaration n'avait jamais été remise en doute par son esprit… jusqu'à maintenant.

Maintenant, alors qu'il était encore dans son lit à cette heure matinale (bien qu'il était déjà un peu plus de dix heures et demi), il se sentait très en colère en y pensant et s'interrogeait sur sa santé d'esprit. Bien sûr qu'il n'était pas défectueux ! Il était un Malfoy par le saké de Merlin. Les Malfoys étaient parfaits, c'était presque une loi de la nature, tout comme la gravité. Personne ne remettait en doute la gravité et il ne comptait pas aller à St Mangouste !

Aussi ridicule que l'idée semblait, elle avait cependant trouvé le moyen d'être présente dans chacune de ses pensées, et cela le conduisait presque à la folie. Donc il avait décidé (juste pour atténuer son esprit) qu'il entreprendrait les mesures nécessaire et se ferait examinait par un spécialiste qui pourrait lui (comme il le soupçonnait) que tout était parfaitement en ordre chez lui. Et ensuite, il jetterait un Oubliette à chaque personne qui serait témoin de cette manifestation embarrassante et de cette insécurité inhabituelle chez un Malfoy. Au moins la pensée qu'il arriverait à manipuler les gens pour admettre sa supériorité était typique chez un Malfoy, et cela rendait donc son plan entièrement acceptable, à quelques degrés près.

Il partit donc se renseigner sur les exigences d'un tel examen à St Mangouste. Evidemment, il paya le personnel qui était impliqué pour qu'ils ferment leurs bouches jusqu'à ce que tout soit fini et ensuite il leur lancerait l'Oubliette. Aussi, il donna le nom de Pansy comme étant le destinataire du futur examen. Peu de temps après, il se rendit compte qu'il ne pourrait peut-être pas garder cela aussi secret qu'il le voulait. Il eut l'impression de recevoir un seau d'eau glacée sur la tête quand la Gazette du Sorcier avait écrit un article sur la possible maladie de nature gynécologique de Lady Malfoy. Il avait eu de la chance que Pansy, quand elle avait lu les nouvelles, avait cru que la Gazette avait eu vent de ses propres examens pour écrire l'article et n'avait pas fait le rapprochement avec son mari.

Il n'avait pas été peiné par l'affaire, mais il s'était rendu compte qu'il avait été trop loin pour arrêter maintenant. S'il n'allait pas jusqu'au bout, il ne trouverait jamais la paix intérieure. Il remarqua qu'il était beaucoup trop éperdu pour être capable de s'occuper rationnellement de l'affaire quand deux semaines plus tard, il se retrouva assit dans la salle d'attende d'un Urologue moldu alors qu'une infirmière appelait son nom d'emprunt. Durant une seconde il pensa à la possibilité de ne pas se lever et de s'enfuir aussi loin et aussi vite que ses pieds le lui permettraient, mais son corps pensa différemment et il suivit docilement l'infirmière jusqu'à la salle d'examen.

La procédure avait été infiniment embarrassante et non civilisé, mais au moins cela avait été rapide. Il essaya de l'oublier aussi rapidement que possible alors qu'il sortait du bâtiment. Les résultats arrivèrent dans la boite postale moldu qu'il avait créée spécialement pour cette raison, deux semaines plus tard.

« Taux de spermatozoïdes bas. » Avait écrit l'Urologue. Quoi que cela puisse signifier, il n'était pas sur le point de croire un charlatan moldu ! Par quoi avait-il été possédé pour prendre une telle mesure ? Il était un Malfoy et les Malfoys étaient parfaits. Quel simple moldu devait-il questionner pour certifier ce fait ?

….

Exactement.

A suivre…