Auteur: Si on prenait le temps
Titre: Si on prenait le temps (pas très original quand on sait que c'est cette histoire qui a inspiré mon nom d'auteur...)
Disclaimer : Les personnages et le cadre de Poudlard appartiennent à J.K.R, je ne les utilise que pour inventer mes propres histoires, sans en tirer profit
Rating: M pour des relations explicites entre deux hommes et pour un langage cru dans certains passages.
Pairing + Warning: HP/DM, mon couple préféré. Homophobes, s'abstenir.
Note: Bonjour tout le monde, je vous présente ma toute première fanfiction. Je l'ai commencée avant « 1 Malfoy, 2Malfoys, 3Malfoys… ». Ma devise est de ne jamais commencer à publier une fanfiction qui n'est pas déjà terminée. Je ne veux pas frustrer mes éventuels lecteurs en les laissant sur leur faim et en ne finissant pas une fiction. Donc sachez que la fiction que voici est finie, les chapitres sont déjà écris. Je les publierai à intervalles réguliers, (environ une fois par semaine (pour me donner le temps de la relecture) pour laisser un certain suspens mais ne pas agacer les lecteurs. Je suis ouverte à toutes critiques constructives concernant mon histoire ou ma syntaxe. Je peux vous dire tout de suite que cette fiction est dans le même genre que ma précédente. Donc pas de drame, je ne torture pas les personnages !
Bonne lecture.
Chapitre 1 : La séparation
Toc Toc Toc
- Entrez.
Harry se redressa dans son lit pour voir qui venait frapper à la porte de sa chambre du 12 square Grimaud. Ron, qui la partageait avec lui, ne frappait jamais. Quand il aperçu le nouvel arrivant, il se ratatina sous les couvertures.
- Hermione m'a virée de notre chambre pour pouvoir passer du bon temps avec Ron. On partage notre chambre cette nuit. Commenta Ginny d'une voie sensuelle en passant la porte.
- Oh. « Il ne manquait plus que ça, me retrouver enfermé avec elle toute une nuit… » Et Ron n'y a vu aucune objection ?
- Non, il était bien trop pressé de se retrouver seul avec sa petite amie.
« C'est bien ma veine », se dit Harry en la regardant approcher langoureusement. « Je préférais quant il nous tenait éloignés, elle va vouloir réessayer et après l'incident de la salle de bain, je n'y compte pas »
- Ecoute, Ginny, je pense qu'il faudrait que nous discutions de ce qui s'est passé entre nous hier…
- Tu sais, tu n'as pas à t'en faire, je sais que ce genre de chose peut arriver aux hommes, et je dois dire que je t'ai un peu sauté dessus, c'est normal que tu ais été surpris. Mais maintenant nous sommes seuls et tu peux prendre la direction des opérations…
« On dirait qu'elle parle de mener une offensive armée, je n'ai aucune envie de prendre la direction des opérations, et encore moins de la laisser faire, je suis assez traumatisé comme ça… » Harry commençait à se tortiller sous les couvertures pour être sûr que pas un seul bout de sa peau n'était offerte à la vue de la jeune fille pas si innocente que ça.
- Ginny, je ne peux pas faire ça, c'est pour cela qu'il faut que l'on discute. Je me suis rendu compte hier que je ne pouvais pas faire « ça » avec toi. J'y ai beaucoup réfléchit et je pense que je te vois plus comme une sœur que comme une… maîtresse.
- Tu es en train de me dire que tu ne me désires pas… ? Tu veux rompre avec moi… ?
Et comme Harry s'y attendait, elle se mit à pleurer à chaudes larmes en courant se jeter sur le lit de Ron. « Bon, j'y suis peut-être allé un peu fort. Ce n'est quand même pas de ma faute si je ne sais pas rompre, ça a été la même chose avec Cho, je ne sais pas m'y prendre avec les filles. Et c'est pas Ron qui va m'y aider. Il lui aura fallut 7 ans pour se déclarer auprès de Hermione. Peut-être que je devrait allez parler avec Hermione à la place, elle a toujours eu la tête sur les épaules et en plus c'est une fille. Pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt ? Je fais quoi, moi, maintenant avec Ginny en pleurs ??? »
Harry se leva en prenant soit de se vêtir d'un peignoir pour couvrir le fait qu'il ne portait qu'un boxer et alla s'asseoir sur le lit où était étendue Ginny, le visage dans l'oreiller.
- Ginny, je t'assure que ça n'a rien à voir avec le fait que je ne te trouve pas désirable. Tu est magnifique et tu es une fille super, mais je me suis rendu compte que mes sentiments n'étaient pas les mêmes qu'au début de notre relation. Je ne veux pas te prendre ta première fois alors que je ne suis pas amoureux de toi. Tu mérites bien mieux.
- Mais je te veux, toi, personne d'autre. Je t'aime depuis des années, tu ne peux pas découvrir d'un seul coup que tu ne m'aimes pas, comment est-ce arrivé, j'ai fait quelque chose de mal ?
« Tu veux dire à part me sauter dessus toute nue ? » Se demanda Harry mais il répondit cependant :
- Tu n'as rien fait de mal, je suis désolé, je crois que c'est moi qui ai changé.
- Il n'y a pas d'espoir entre nous ? Demanda-t-elle en levant ses yeux larmoyants vers un Harry complètement dépassé par les événements.
- Je suis désolé, Répéta-t-il avant de se lever et de sortir de la pièce.
Il ne pouvait pas passer le nuit dans la même chambre qu'elle à l'écouter pleurer par sa faute. Elle ne le méritait pas, mais il ne pouvait pas lui mentir. Il ne pouvait aller contre ses sentiments. Apparemment son corps en avait décidé ainsi. Après l'incident de la salle de bain, il n'avait plus aucun doute. Il n'était pas amoureux de Ginny, et ils avaient failli faire une belle bêtise. « Finalement, c'est une bonne chose ce qui s'est passé hier. » Se dit Harry en s'allongeant sur le canapé du petit salon du première étage. Il ne tarda pas à s'endormir en se jurant de demander à Hermione d'aller voir Ginny pour la réconforter.
Le lendemain, Harry fut réveillé par une Hermione échevelée et irritée.
- Qu'est-ce que tu as fait à Ginny ? Demanda-t-elle d'un ton sans appel.
- Je l'ai quitté. Comment va-t-elle ?
- Vu la tête qu'elle avait ce matin quand je suis entrée dans la chambre, je pense qu'elle n'a pas arrêté de pleurer de toute la nuit. Que s'est-il passé ?
Hermione avait l'air inquiète et Harry se sentit de plus en plus mal. Il savait que les ruptures sont toujours dures à encaisser mais c'est vrai que celle-là avait été brutale et impromptue.
- Hermione, je crois qu'il faut que je te raconte l'incident de la salle de bain…
Flash Back :
Harry était détendu ce soir-là, il pensait à la rentrée des classes toute proche. Après-demain ils iraient faire leurs courses sur le chemin de traverse et dans 3 jours les cours reprendraient. Il était content de retourner à Poudlard pour rattraper sa dernière année, perdue à cause de la guerre. Même si l'école renfermait des souvenirs monstrueux, Harry était persuadé qu'il s'y sentirait quand même chez lui. Après la bataille finale, il y a quelques mois, l'école avait fermé pour reconstruction. Toute l'école devrait donc redoubler leur année. Pour la première fois, il y aurait 8 années présentes.
Il se déshabilla rapidement dans la petite salle de bain attenante à la chambre qu'il partageait avec Ron et entra sous la douche où une eau brûlante coulait déjà. La vapeur commença à s'élever et Harry ne distinguait déjà plus rien. Il se savonna doucement, voulant faire durer ce moment de calme volupté mais il entendit un bruit derrière lui. Quelqu'un était entré dans la salle de bain.
- Ron, c'est toi ? demanda Harry. J'en ai plus pour très longtemps, je te laisse la place d'ici 10 minutes.
Mais personne ne répondit. A la place, la personne tira sur le rideau de douche pour l'ouvrir. Harry se retourna brusquement, mais la vapeur et le fait qu'il avait enlevé ses lunettes pour se doucher l'empêchaient de voir qui était le sans-gêne.
- Ron ?
Harry tâtonna à côté de lui pour retrouver ces lunettes mais une main fine lui pris le poignet et le tira vers l'avant. Avant qu'il ai pu dire quoi que se soit, il se retrouvait collé contre un corps nu de femme. Vu la carrure, il devait s'agir de Ginny.
- Ginny, qu'est- ce- que tu fais ?
- Je crois que ça coule de source, je prends ma douche avec mon petit ami.
Sur ce elle se rapprocha de lui et l'embrassa en faisant courir ses mains sur le dos et les fesses dudit petit ami qui ne savait plus comment réagir.
Il lui rendit son baisé et laissa ses mains s'égarer d'elles-mêmes. Il entendit Ginny gémir faiblement.
- Ca fait tellement longtemps que j'attendais ça, Harry, je veux que tu me fasses l'amour maintenant dans cette salle de bain.
Comme pour affermir ses paroles, elle descendit une main vers la virilité encore endormie de Harry qui entreprit de reculer pour remettre un peu d'espace entre eux d'eux.
- Ginny, tu es sûre de savoir ce que tu fais ?
- Je n'ai jamais été aussi sûre de quoique se soit. Je t'aime Harry, je te veux maintenant.
Sur ces paroles, elle commença des mouvements de va et vient sur son pénis. Harry ne savait plus où se mettre. Il aurait dû avoir chaud, être excité, mais c'était tout le contraire, on aurait dit que quelqu'un avait ouvert le robinet d'eau froide en grand. Il n'arrivait pas à se concentrer sur les gestes intimes de sa petite amie. Il n'était pas prêt à ce que cela aille si loin entre eux. Il se rendit compte alors qu'il n'avait jamais fantasmé sur ce moment. Tout homme normalement constitué aurait du avoir envie de ce que lui faisait cette fille, mais lui se sentait dégoûté. Il voulait disparaître.
- Ginny, je suis désolé, je ne pense pas pouvoir faire ça, je crois que je n'y arrive pas.
Sur ce, il la contourna, pris une serviette, ses lunettes et sorti sans se retourner.
Fin du Flash Back.
A la fin de son récit, Hermione était restée muette. « Mauvais signe » Se dit Harry.
- Je crois que je me suis rendu compte que je ne la désirais pas. Je n'ai pas été…excité…
- Tu veux dire que tu n'as pas bandé alors qu'elle te masturbait ?
Dire que Harry fut choqué d'entendre ces mots sortir de la bouche de sa meilleure amie aurait été un faible mot.
- Et bien, je ne sais pas ce que vous avez fait avec Ron hier soir mais tu me sembles bien dévergondée ce matin…
- Oh, je t'en pris, nous sommes adultes maintenant, aussi bien dans le monde magique que dans le monde moldu, on peut parler de ce genre de choses entre amis. Je suis contente que tu m'en ais parlé. Tu te positionnes comment maintenant par rapport à Ginny ?
En voyant le visage de Harry devenir cramoisi, elle revint sur sa question.
- Je ne suis pas devenue obsédée du jour au lendemain, Harry, arrête de faire ces yeux de merlan frit. Je veux juste savoir comment tu la vois maintenant.
- Je crois que je la vois comme une amie, ou une sœur, comme toi par exemple. Répondit-il en soufflant légèrement.
- Harry, je vais te poser une question, je ne veux pas que tu le prennes mal, je veux juste que tu y réfléchisses. Tes deux histoires d'amour avec des filles ont été des catastrophes. Est-ce que tu crois, que tu pourrais être… attiré par les hommes ?
- Pour être honnête avec moi-même, je me suis déjà posé la question…
Harry était à présent très nerveux, c'était la première fois qu'il parlait de ses doutes.
- Le problème c'est que je n'ai jamais fantasmé sur aucun homme… Continua-t-il avant d'être interrompu par Hermione.
- Et sur des femmes ?
« La traîtresse, on dirait qu'elle lit dans mon esprit. Je devrais peut-être m'assurer que Rogue ne lui a pas appris la légilimensi… » Pensa Harry.
- Je doit dire que je m'en suis fais la réflexion avec Ginny sous la douche. Je me suis rendu compte que je n'avais jamais fantasmé sur ce genre de rapports entre nous… Mais je n'y ai jamais pensé avec un mec non plus… Se rattrapa vite Harry.
En fait, lors de ses fantasmes il pensait plutôt à des sensations qu'à des corps ou à des visages.
- Harry, il n'y a pas de honte, tu sais, si tu avais lu un peu plus assidûment l'Histoire de Poudlard, tu saurais que beaucoup de couples homosexuels ont accomplis de grandes choses dans le monde magique. Ce n'est pas mal vu, les gays peuvent même avoir des enfants en prenant un traitement de potions.
- Comment tu sais tout ça Mione ?
- J'ai lu pratiquement tous les livres de la bibliothèque ? Proposa-t-elle avec une mine renfrognée.
- Ne me dit pas que tu t'ais renseignée pour la cas où je serais gay ???
- Je me suis dit que si un de mes amis avait besoin de conseil, il serait judicieux que je n'occulte pas des aspects de la vie sexuelle des sorciers.
- Dis, tu crois que je ne suis pas normal, Mione ? Je ne suis attiré ni par les femmes, ni par les hommes…
Elle le regarda d'un air attendrit avant de lui répondre :
- Je crois que tu es une personne très pure. En fait, c'est une des raisons pour lesquelles le pouvoir de l'amour a particulièrement bien marché sur toi et que tu as pu vaincre Voldemort.
- Tu crois que je suis comme une espèce de moine. Que les plaisirs de la chair ne me séduisent pas ? Mais qu'est-ce que je vais devenir ? Commença-t-il à paniquer.
- Non, calme-toi Harry, je ne suis pas en train de te conseiller de t'enrôler dans les Ordres, je dis juste qu'il est possible que tu ne puisse tomber amoureux que d'une seule personne et que tu n'as pas encore trouvé cette personne. Tu le sauras quand ce sera le cas. Ton cœur et ton corps attendent cette personne pour se réveiller.
Harry, trop perdu dans ses pensées pour répondre à Hermione se contenta de faire passer toute son affection et sa reconnaissance dans une étreinte empreinte d'émotion.
- Alors, tu vas te mettre à reluquer les mecs, maintenant ?? Demanda Hermione pour faire retomber la tension.
- Ouais, et les filles aussi. Je préfère mettre toutes les chances de mon côté. Répondit-il avec un sourire moqueur et un clin d'oeil.
- Fais-le discrètement, je ne voudrais pas que tu te fasses arrêté pour atteinte à la pudeur ou harcèlement sexuel, ce serait mauvais pour ton image de « Sauveur ». A moins que tu ne crées des émeutes…
Sur ce, ils rirent de bon cœur et sortirent prendre l'air sur la terrasse derrière le manoir. Ron y était déjà et se prélassait au soleil. Enfin, dire qu'il se brûlait les deux premières couches de son épiderme de roux serait plus exacte…
- Ron, s'écria Hermione en se précipitant vers lui et en le faisant sursauter par la même occasion, tu es écarlate, tu n'a pas mis de potion de soleil ?
- Je me suis dis que je n'en avais plus besoin, ça fait deux semaines que j'en mets. Pourquoi, les dégâts sont impressionnants ? Demanda-t-il avec une expression inquiète sur le visage.
- Non, ils ne sont pas irrécupérables, viens, je vais te mettre de l'onguent après solaire.
Ils sortirent en se tenant par la main avec une lueur que Harry jugea « coquine » dans les yeux. « Je ne sais pas pourquoi, mais je crois qu'ils ne sont pas prêts de réapparaître ». Il pris alors la place de Ron sur la chaise longue en retirant son tee-shirt. Ayant la peau mate, il n'avait pas à s'inquiéter des coups de soleil. Il avait d'ailleurs acquis un bronzage assez uniforme qui lui avait assuré des regards emprunts de désir lorsqu'ils étaient allés à la plage cet été. Cela n'avait pas plut du tout à Ginny. « En parlant de Ginny, je ne l'ai pas vue ce matin. » Il se releva pour aller prendre le petit déjeuner et tenter de savoir comment elle allait ce matin, quand il entendit des voies derrière lui.
- Fin du chapitre 1 –
J'espère que vous avez aimé. Pas de Draco dans ce chapitre, mais il arrive, patience… la suite très bientôt…