Et voilà le chapitre 2! Et oui, je suis en pleine phase d'inspiration alors je surfe dessus afin de rattraper le monstrueux retard de cette fic. Je sais que dans mon profil, j'ai dit que je posterai peut-être 2 fics en même temps mais finalement, je préfère me concentrer sur celle-ci, celle de FMA viendra plus tard et celle de Naruto encore après. Une fic à la fois, ça serait déjà pas mal que j'arrive à en finir une!

Bon et bien bonne lecture, n'hésitez surtout pas à laisser des reviews ou à m'envoyer des PM! Et merci aux nouveaux follower et favorites et merci à ceux qui suivaient déjà l'histoire de continuer à la suivre (si vous continuez à la suivre, sinon… Bah je comprend parfaitement!)

PS :Une fine trame pour les futurs chapire 3 et 4 est déjà écrite mais si vous avez des idées, des envies, des reproches, des suggestions, je suis à votre écoute!

A la fin de son service, la jeune Narcisse raccrocha son tablier derrière la porte de la réserve, détacha ses cheveux blonds, pris son sac et sortie du café après avoir dit au revoir à Robert.

Elle marcha quelques minutes avant de bifurquer dans une ruelle plutôt sombre mais bizarrement assez propre. Elle sortie ses clefs de son sac en bandoulière et ouvrit la porte de l'immeuble. Elle monta les quatre étages la séparant de son appartement à pieds, l'ascenseur étant désespérément en panne depuis des mois. Une fois arrivée, elle repris son souffle et chercha la clef de sa porte dans son trousseau avant de pousser un soupir agacé, remarquant qu'elle avait encore oublié de vérifier son courrier.

« Tant pis, pensa-t-elle, je regarderait demain. »

Elle ouvrit la porte et la ferma du pied, laissant tomber son sac, laissant sa veste choir sur le sol et alla s'affaler sur le sofa qui trônait au fond de son studio somme toute miteux mais confortable. Enfin surtout abordable.

Elle prit son visage dans ses mains et soupira longuement.

- Bordel, arrête de te faire des films, il est mort, mort en héros et enterré! Siffla la blonde. C'est juste une putain de coïncidence, la vie t'en veut, cherche pas!

Nouveau soupir et la jeune femme se leva du sofa pour partir en trainant des pieds vers la salle de bain. Elle mit un coup de poing dans la porte de la pièce avant de la claquer.

Harry avait finalement décidé de passer par le square avant de faire les courses. Il s'assit sur un banc et tira une part de tarte de sa boîte à pâtisseries. Il mangea sa part laissant les rayons de soleil réchauffé son crâne. Une fois son en-cas terminé, il regarda d'un œil torve les 6 parts restante tout en songeant qu'il n'arriverait jamais à les manger et que les tartes à la mélasse de la veille n'étaient pas fameuses. Il commença à se dire qu'il s'était peut-être laissé porter par un peu trop d'enthousiasme fasse à la jeune blonde du café. En même temps, dès qu'il l'avait vu, il avait eu l'impression de l'avoir toujours connue. Mais il lui manquait toujours une fichue pièce à ce fichu puzzle. Sa mémoire était malheureusement un vieux gruyère. Il vit alors une vieille dame, habillée de vieux vêtements assise sur un banc plus profondément dans le square, un caddie posé près d'elle et elle donnait à manger aux pigeons. Harry s'approcha alors de la dame et s'assit à l'autre bout du banc.

- Bonjour, belle journée n'est-ce pas? Commença le brun.

La vieille dame le regarda avec méfiance.

- Oui?

- Je m'appelle Harry, continua-t-il.

- Et moi Mona.

- Vous aimez la tarte à la mélasse Mona?

La femme regarda le jeune homme avec suspicion.

- Ca fait longtemps que j'en ai pas mangé.

Harry lui tendit sa boîte.

- Et bien tenez, y'en a 6 parts, faites ce que vous voulez avec, j'en ai acheté un peu trop et je me suis dit qu'une petite pâtisserie vous ferait plaisir.

Elle prit la boîte, toujours avec prudence.

- Vous voulez quoi en échange?

- Rien. Répondit simplement le sorcier.

Il se leva alors, épousseta son pantalon et après un salut de la main vers Mona, sortit du square et traversa la rue pour s'engouffrer dans une petite épicerie.

Une fois ses courses finies, il rentra chez lui, étrangement léger, il se surpris même à siffloter en cherchant ses clefs dans sa poche.

Une fois ses achats rangés, il jeta un regard circulaire sur son appartement. Bien qu'il n'était pas bordélique, son appartement avait besoin d'un bon rangement.

Harry ôta alors sa veste et remonta les manches de sa chemise avant de commencer à ouvrir les tiroirs de son bureau pour trier les papiers. Sa corbeille fut très vite pleine et il prit le parti de se balader avec un gros sac poubelle.

Il passa plusieurs heures à tout trier, vider, même son armoire y passa. Il ressortit ses anciens vêtements dont un gros manteau qui appartenait à son cousin qu'il laissa sur le lit et une fois fini, il souleva la latte de parquet qui cachait son argent. Il alla chercher sa baguette. Une fois dans sa main, il senti la douce chaleur reconnaissable de sa magie se répandre dans sa main. Il souffla lentement et la cala au fond de sa cachette. Cela lui fit un pincement au cœur mais sa magie était bien trop incontrôlable pour qu'il garde sa baguette à proximité. Plus il limitait les parasites magiques, plus il gardait sa magie sous contrôle. Et puis, pour vivre en temps que moldu, il n'avait pas besoin de sa baguette. Il fit de même avec toutes ses affaires de magie en les cachant dans un faux fond de son armoire. Son appartement semblait beaucoup plus vide qu'avant. Plus de photos magiques, plus de balai de course dans un coin du salon, plus rien. Maintenant il était Harry, juste Harry. Son soupir se changea doucement en quelque chose de plus doux. Il ferma alors les yeux et s'assit sur son sofa. Le silence de son appartement fut troublé par le froissement d'un papier. Il ouvrit les yeux et vit une lettre poser devant sa cheminée. Il pesta dans sa barbe inexistante. Il leva et alla chercher sa baguette.

« Ca valait bien le coup de la ranger, bon, c'est la dernière fois! »

Il se dirigea vers la cheminée, ramassa la lettre qu'il jeta sur la table basse, bloqua complètement l'âtre et remis la baguette à sa place, toujours avec le même pincement dans la poitrine. Il repartit sur le sofa. Il prit la lettre mais voyant l'écriture fine et élégante de sa meilleure amie. Enfin ex meilleure amie maintenant, il n'eu pas trop envie de l'ouvrir. Il reposa la lettre et partit se chercher de quoi faire à manger dans ses placards.

Il prépara son déjeuné et mangea directement dans la cuisine. Après avoir débarrasser et fait la vaisselle, il se prépara un thé (son épisode du café l'avait suffisamment traumatisé pour ne pas retenter l'expérience dans l'immédiat) et alla se rasseoir dans le sofa. Il fixa de longues minutes la lettre sur la table basse. Il se décida finalement à l'ouvrir.

« Salut vieux frère,

Ma sœur vient de m'apprendre que tu voulais te retirer du monde magique et Mione m'a dit que tu avais été mis à pied. Paraît que tu as péter un câble au ministère. Qu'est-ce que qui t'as pris mon pote? On en a tellement chier pour devenir Aurors et tu laisses tout tomber comme ça? Pour un lâche mangemort en plus! Reprend toi vieux, tu fous ta vie en l'air avec tes conneries! Mione est méga énervée contre toi, mais super inquiète aussi! Elle m'a passer des adresse de médiocrates pour toi, tu les trouveras sur l'autre côté du parchemin.

Répond moi vite mec, je me fais du soucis pour toi aussi. Si tu as besoin de parler, je peux toujours passer chez toi. J'ai le droit de bouger maintenant!

Prend soin de toi.

Ron. »

Harry tourna le parchemin et vit effectivement plusieurs adresses inscrite. La plupart il les connaissait. C'était des spécialistes des problèmes post-trauma. Il avait recommander plus d'un de ces médiocrates à des victimes sur certaines de ses enquêtes. Mais il savait aussi qu'il n'en avait pas besoin. Il se leva de nouveau et jeta le parchemin dans la poubelle pleine de papiers avant de prendre le sac, sa veste et ses clefs et de sortir faire un tour. Il jeta son sac dans la benne et prit un chemin au hasard. Il voulait profiter du soleil qui brillait encore.

Narcisse sortit de la salle de bain, les cheveux encore mouillé, un jogging informe et un sweat shirt vert. Elle semblait minuscule dans cet accoutrement mais était à l'aise. En passant devant son miroir en pied, elle se dit que de toutes façons, personne ne venait jamais la voir.

Elle se saisit d'une housse de guitare et sortit son trésor. Elle avait mis presque 6 mois à économiser pour se la payer. Robert lui avait prêter la sienne quand il l'avait vu en admiration devant un guitariste venu jouer un soir au café. Maintenant, elle avait sa propre guitare.

Elle passa un coup de chiffon, l'accorda avant de jouer une bonne heure, fredonnant en même temps.

D'un coup, une idée germa dans sa tête. Elle reprit sa housse qui gisait au sol et sortit son cahier de partition. Quand elle le tira une photo tomba en même temps. Elle la prit et la posa face à la table basse en poussant un soupir triste.

Elle s'attaqua alors pendant presque deux heures à écrire, raturer, jouer et modifier la chanson qu'elle avait en tête. Une fois que la partition et les paroles semblait lui plaire, elle remit le cahier et la guitare dans la housse et alla la reposer dans le même coin qu'avant.

Elle déplia le canapé et en voulant bouger la table qui la gênait, elle avisa la photo qui était tombée plus tôt.

Elle fini de préparer son lit, attrapa le cliché et partit se coucher sous les couvertures.

La photo était animée. Un jeune homme brun souriait de façon crispée à l'objectif.

Elle s'endormi, la photo toujours en main.