Bon alors voila le dernier chapitre! J'espère que vous avez apprécié !
interventions de l'auteur : Irkiala
interventions de la beta-reader : Chikara Ao
Chapitre 8 : rendez-vous amoureux
Mashiro était tranquillement installée dans le canapé, à regarder une émission musicale, son casque sur les oreilles. Elle suivait du regard son père, qui s'affairait dans l'appartement. En effet, Kensei recevait son petit ami ce soir et c'était la première fois, depuis l'annonce de leur mise en couple, que les deux hommes allaient se retrouver seuls (hey, bonnes choses en perspective .). Du coup, l'argenté angoissait légèrement sur le déroulement de la soirée. Car mise à part la séance des vestiaires, ils n'avaient rien fait de plus. Juste quelques baisers lorsqu'ils se voyaient. Ils s'étaient vu plusieurs fois en deux semaines. Des soirées organisées par leurs amis. Là c'était autre chose. Là c'était un dîner en amoureux.
La sonnerie retentit et Mashiro vit son père sursauté.
-J'vais ouvrir ! cria la jeune fille à l'adresse de son père.
Elle ouvrit la porte et trouva Ichigo tout sourire devant. Il se pencha vers elle et l'embrassa sur la joue.
-B'soir Ma-chan.
-B'soir Oncle Ichi, lui sourit-elle.
Et oui ! Elle avait de nouveau le droit de l'appeler comme ça. Kensei apparut et voyant que ce n'était qu'Ichigo relâcha un gros soupir de soulagement.
-Ça fait plaisir, ronchonna le roux. (pauvre petit mal aimé de Ichi :p)
-Il n'est pas prêt, c'est tout, répondit-elle en haussant les épaules.
-Et toi tu l'es ? demanda-t-il.
-Vi, s'exclama-t-elle en pointant du doigt le sac à dos qui traînait dans l'entrée.
-Bien !
Ils s'avancèrent jusqu'au salon et s'installèrent dans le canapé pour observer Kensei s'agiter dans tous les sens. Ichigo observait, ou plutôt détaillait, son ami. Il devait reconnaître qu'il avait fait un effort vestimentaire et culinaire s'il devait en référer aux bonnes odeurs qui lui parvenaient de la cuisine. Il portait un pantalon noir, de coupe droite, et une chemise noire, légèrement ouverte sur son torse. Un léger soupçon d'eau de Cologne lui vint au nez. Non vraiment il était sexy comme ça. Ichigo sourit pour lui même. Il avait l'impression de se voir lors de son premier rendez vous avec Shinji. Tout le stress d'avoir invité l'autre, chez soi. De lui avoir fait à manger. De s'être pouponné. Et de savoir qu'à la fin de la soirée le dessert ne serait pas un gâteau ! (je tiens à signaler que toi aussi tu me stress à faire stresser comme ça mon Kensei .)
La sonnerie retentit une nouvelle fois et Mashiro bondit pour aller ouvrir. Elle reçut dans les bras une tornade rose.
-Ru-chan !
-Ma-chan !
Les deux jeunes filles s'enlaçaient sous le regard attendri d'Ichigo et de Kenpachi. Les deux hommes eurent à peine le temps de se saluer que déjà elles entraînaient Ichigo vers la sortie. Kenpachi regardait intrigué le jeune homme se débattre.
-BONNE SOIRÉE KENSEI ! ! ! hurla-t-il, traîné par deux filles en folies.
Kensei apparut alors et regarda abasourdi Ichigo disparaître dans le couloir. Puis il reporta son attention vers le brun, lui sourit en l'invitant à rentrer. Kenpachi s'avança alors jusqu'au salon et la porte se referma sur un Kensei un peu anxieux.
-Tu crois qu'il va s'en sortir ? demanda le blond.
-Mais oui ! assura la jeune fille aux cheveux verts.
-Il avait l'air plutôt tendu, non ? s'inquiétât le roux.
-Il gère ! Ce n'est pas la première fois ! répliqua la jeune fille aux cheveux roses.
-Tout va bien se passer, déclarèrent-elles en cœur, avant de se prendre par les mains et de sauter partout.
-On est mal barré si elles sont comme ça toute la soirée, souffla le blond.
-T'inquiètes … ça va leur passer, lui répondit le roux avant de déposer un baiser papillon sur ses lèvres.
Ils se sourirent et reportèrent leur attention sur les deux jeunes filles qui s'étaient installées devant la télévision pour regarder une chaîne musicale et discuter de la vie sexuelle de leurs pères.
Il jetait des coups d'œil qu'il espérait … discrets. Il ne pouvait s'empêcher de se faire la réflexion qu'il était … sexy. Il portait un pantalon noir lui aussi, mais il était en cuir alors que le sien était en toile. Il lui moulait les fesses de façon très … suggestive. Il se reprit et se concentra sur les deux verres qu'il était en train de remplir. Sa chemise blanche, ouverte de moitié, ne laissait rien à l'imagination, dévoilant le torse musclé du brun.
Kenpachi faisait le tour du salon. Il observait la pièce. Il était déjà venu une fois mais n'avait pas eu le temps de voir grand chose. Grande et claire, avec des baies vitrées sur tout un mur, qui donnait sur le balcon, le salon faisait office de salle à manger aussi. D'un coté, il était ouvert sur l'entrée avec le couloir qui devait mené aux chambres et à la salle de bain, et de l'autre, il voyait la cuisine ouverte, séparée par un bar, où deux chaises hautes étaient installées. Sûrement pour le petit déjeuner. J'aimerai bien prendre mon p'tit dej' ici, songea-t-il.
Il fut rappeler à la réalité en entendant les deux verres cliquer sur la table basse. Il s'assit à coté de Kensei, dans le canapé. Celui-ci lui tendit son verre et plongea son regard dans le sien.
-Kanpai ! firent-ils sans se quitter des yeux.
Ils burent une gorgée avant de reposer leurs verres. Kenpachi attrapa alors le menton de Kensei et l'attira à lui. Il posa doucement ses lèvres sur celles si tentantes de l'autre. Il se mit à les déguster. Kensei se laissait faire, comme à chaque fois que le brun prenait l'initiative. Comme le brun se laissait faire quand c'était lui qui prenait l'initiative. Ils avaient trouvé ce mode de fonctionnement et pour l'instant ça leur allait. Celui qui prenait l'initiative, dominait.
Ils se séparèrent à regret et commencèrent à discuter. Ils avaient tout le temps de penser à la suite.
-Les filles ! A table ! cria Ichigo de la cuisine.
Il vit débouler une tête verte et une tête rose, qui s'installèrent rapidement de part et d'autre de la table ronde (Chevaliers de la table ronde ! Goûtons voir si le vin est bon !) . Et il commença avec l'aide de Shinji à servir les quatre assiettes.
–Itadakimasu !
Ils commencèrent à manger tranquillement. Les conversations allaient bon train entre les entraînements et futurs compétitions de Yachiru, les cours d'Ichigo et ceux de Shinji, les différentes gaffes d'élèves, pour finalement en revenir à eux.
-Dis Oncle Ichi … entre toi et Oncle Shinji … c'est qui le uke ?
Les deux hommes s'étranglèrent avec ce qu'ils avaient dans la bouche.
-Je me suis régalé !
-Merci, souffla l'argenté en rougissant légèrement.
Kenpachi sourit à cette vue. Voir l'argenté rougir lui faisait un effet pas croyable. Il se rapprocha de lui et effleura ses lèvres des siennes. Ils étaient installés de nouveau dans le canapé. Le dîner s'était bien déroulé, dans la bonne humeur, malgré les sous entendus un peu grivois du brun. Ce qui faisait rougir Kensei.
Celui-ci, bien qu'il ait accepté l'idée d'être avec un homme, avait quand même une légère appréhension quant à la suite du déroulement de la soirée. Il ne niait plus son attirance, ni son désir pour le brun … mais il ne pouvait s'empêcher d'avoir des montées de stress. Il se doutait bien que ce soir, ils iraient bien plus loin que quelques baisers et caresses. Il en avait envie … mais il avait peur aussi. C'était compréhensible. Il avait toujours couché avec des femmes. Et depuis la mort de la sienne, dix ans plus tôt, il n'avait eut personne. Dix ans sans rapport physique, ça fait long. Surtout si la reprise se faisait avec un homme.
Kenpachi était bien conscient du stress de son amant, même si celui-ci essayait de le lui cacher. Il avait essayé d'être le plus naturel possible, de faire comme si ça n'avait pas d'importance. Il ne voulait ni le brusquer, ni l'effrayer encore plus qu'il ne l'était. Il avait essayé de détendre l'atmosphère comme il avait put. Dans l'ensemble, il avait réussi. Il sentait l'argenté un peu plus détendu qu'en début de soirée. Peut-être l'alcool qu'ils avaient bu aidait aussi à la chose.
-Mais … mais ça va pas ! s'indigna Shinji. On demande pas des choses comme ça !
-Mais … on a bien le droit de savoir, s'exclama la verte.
-Non ! s'écria le blond indigné. Et toi arrêtes de te marrer ! C'est pas drôle !
Ichigo se retenait comme il pouvait mais il trouvait très drôle de voir son amant s'énerver comme ça. Il avait été surpris par la question. Mais connaissant les jeunes filles, il s'y était plus ou moins attendu.
-Calmes-toi, Shinji. C'est normal à leur age de poser des questions comme ça.
-Moi je trouve pas ça normal que des gamines de 15 ans posent des questions sur notre vie sexuelle !
-Elles sont bien intervenues dans celle de leur pères, alors, fit le roux en haussant les épaules, complètement blasé.
Les deux jeunes filles avaient suivit l'échange verbal et conclurent toutes seules.
-Shinji ! (elles sont douées, hein ? !)
Ils se regardaient, presque en silence. Comme pour graver dans leur mémoire cet instant. La musique, en sourdine, jouait son rôle et emplissait ce silence. Il n'avait rien de malsain. C'est juste que les mots n'étaient pas nécessaire.
Kenpachi se rapprocha encore de Kensei et posa doucement ses lèvres sur les siennes. Il recommença plusieurs fois, l'argenté se laissant faire. Il s'approcha encore un peu plus et posa sa main sur sa nuque pour rapprocher son visage. Cette fois-ci, le baiser se fit plus exigeant. La langue du brun vint caresser la bouche fermé de Kensei, qui s'ouvrit dans un gémissement. Elle s'enfonça alors dans cet antre chaud et humide, à la recherche de sa jumelle. Elles se touchaient, se caressaient, s'invitaient dans la bouche de l'autre. Le baiser se fit plus intense. Inconsciemment, ils se rapprochèrent l'un de l'autre. Kensei passa ses bras autour du cou de Kenpachi, qui posa ses mains sur ses hanches. Il le fit pivoter et asseoir sur ses genoux. Kensei colla alors son bassin à celui du brun. Un gémissement s'échappa alors de la bouche de l'homme sous lui.
Les mains du brun passèrent sous la chemise pour venir dessiner des arabesques sur la peau du dos. Puis n'en pouvant plus, elles enlevèrent le vêtement gênant. Elles voyagèrent alors sur le torse musclé, découvrant la texture de cette peau si longtemps convoitée. Elles trouvèrent les boutons de chair et se mirent en devoir de les faire se dresser. Elles étaient heureuses de sentir l'abandon de l'argenté, de le sentir être si réceptif à leurs caresses. Elles continuèrent la découverte de cette peau, tandis que la bouche continuait à explorer sa jumelle, soumise et si …
Kenpachi ne put réprimer les frissons d'excitation qui naquirent en lui. Kensei était dans ses bras, à califourchon sur ses genoux, et répondait à ses baisers, à ses caresses. Il pressa le corps de l'homme contre le sien. La rencontre de leurs deux sexes tendus les firent gémir. Difficilement Kensei se détacha de son torse et plongea son regard dans le sien. Kenpachi eut toutes les peines du monde à se retenir, la vue qu'offrait l'homme était … tout simplement … très … mais alors très …excitante pour lui. Kensei avait les joues rougies par le plaisir et dans ses yeux mi-clos brûlait une lueur de désir. Il en frissonna.
Kensei ne restait pas s'en rien faire. Bien qu'il ne puisse pas faire grand chose, submergé comme il l'était par les sensations que lui prodiguaient les mains et la bouche du brun. Ses mains si … indécentes. Sa bouche si … tentatrice. Il était emporté par un flot de sensations … si … exquises … si … excitantes. Il appréhendait mais en même temps il voulait. Oui il voulait cet homme. Cela lui apparut comme une évidence.
-Je … je crois qu'on serait mieux … dans ma chambre, souffla Kensei. (j'approuve vigoureusement :p)
-Je crois en effet …
Kenpachi étira un sourire en suivant l'argenté.
-Allez au lit !
-Non ! s'exclamèrent les deux jeunes filles.
-Si ! répliqua d'un ton sans appel Shinji.
Et elles se mirent à courir dans tous les sens, poursuivies par un Shinji passablement énervé. Elles l'avaient taquinées tout le reste de la soirée sur sa position de uke dans le couple qu'il formait avec le roux. Ichigo vint alors à son secours.
-Plus vous vous coucherez tard, plus vous vous lèverez tard et donc plus vous verrez vos pères tard, conclut-il. (wahou, ze déduction... 100% valable en plus !)
Aussitôt les deux jeunes filles stoppèrent leur course et rejoignirent la chambre d'amis dans laquelle elles dormaient en maugréant pour elles-mêmes.
-Enfin la paix, soupira Shinji, une fois la porte de la chambre fermée. ( oui mais pour combien de temps ?)
A peine avait-il passé la porte que Kenpachi se retrouva cloué au mur par son amant. Kensei prit possession de sa bouche avec une telle intensité qui le laissa un peu surpris. Il pensait avoir un peu plus de mal à le convaincre de se laisser faire … mais s'il prenait l'initiative, il n'allait pas dire non. Il sentit deux mains ouvrir sa chemise et la faire glisser le long de ses bras. Il sentit sa bouche quitter la sienne pour descendre dans son cou. Il sentit sa langue lécher son cou et remonter pour venir sucer un lobe d'oreille. Il en gémit.
-Tu aimes ? demanda timidement Kensei. (évidemment qu'il aime ! Non mais quel veinard ce Kenpachi ! .)
-Oui … j'aime … répondit-il dans un souffle.
Kensei l'embrassa avec force, enhardi par ces paroles. Le baiser devint de plus en plus intense. Kensei passa ses bras autour de son cou tandis qu'il enlaçait sa taille. Un filet de bave les reliait quand ils se séparèrent pour respirer.
Tout d'un coup, Kensei se sentit soulevé et porté. Avant d'avoir eut le temps de réagir, il sentit son dos rencontrer le matelas et un poids s'installer sur lui. Le brun reprit possession de sa bouche et Kensei se laissa faire. Il passa ses bras autour de son cou pour approfondir encore l'échange. Il se laissait totalement diriger et dominer par le brun. Il avait bien une idée de comment ça se passait entre hommes mais il ne voulait pas … il ne pouvait pas … il ne se voyait pas … pour sa première fois … être celui qui domine. Il laissa faire le brun, qu'il savait beaucoup plus expérimenté que lui.
Kenpachi avait bien sentit que l'argenté s'en remettait complètement à lui. Il en sourit (et nous aussi .). Il laissa ses mains vagabonder et parcourir le torse de l'argenté. Elles atteignirent rapidement la bosse et entreprirent de la libérer de sa prison de tissus. Les gémissements de plaisir qui s'échappaient des deux hommes emplissaient la pièce.
Kensei sentit son pantalon, puis son caleçon le quitter. Il sentit la bouche de brun quitter la sienne et partir à la découverte de son corps. Il se tendit légèrement en sentant une langue mutine tracer un chemin humide le long de son torse, de ses abdos pour descendre encore plus bas. Il plaqua une main sur sa bouche quand il sentit le brun se rapprocher, par effleurement de son excitation. Il poussa un cri quand Kenpachi le prit en bouche complètement. Il ne s'était pas attendu à ce qu'il le gobe si rapidement.
Kenpachi ne le laissa pas respirer. Il commença à lécher, à sucer, à déguster cette colonne de chair qui lui faisait envie depuis qu'il l'avait touché dans les vestiaires. Ses mouvements de vas et viens prirent de l'ampleur, se faisant plus alanguis, plus excitants. Kensei n'essayait même plus de retenir ses gémissements. Ça faisait tellement longtemps … tellement longtemps … que personne ne l'avait touché comme ça … ne lui avait fait subir cette délicieuse torture. Le brun savait si prendre, c'était indéniable ! Il ne résisterait plus long à ce traitement si le brun continuait sur ce rythme.
-Ne te retiens pas, souffla le brun. Si tu sens que ça viens… ne te retiens pas … laisses toi aller.
Porté pas ses paroles rassurantes et par les sensations qui le submergeaient, Kensei lâcha prise et se laissa envahir totalement. Les flots de sensations se firent plus incontrôlables et Kensei se déversa dans la bouche si accueillante du brun. Celui-ci avala le tout et lécha les gouttes restantes. Il se releva, finit de se déshabiller et s'allongea à coté de Kensei. Celui-ci reprenait doucement sa respiration, profitant pleinement de l'orgasme qui venait de l'assaillir. Les yeux fermés, il profitait de ses mains parcourant son corps. De cette bouche dévorant son cou.
-Aaaahhhh ! ! ! ! laissa-t-il échapper de contentement.
-Tu t'en remettra ? demanda malicieusement le brun.
- … Je crois que oui … répondit-il dans un sourire.
Kenpachi se pencha sur lui et l'embrassa tendrement. Il avait aimé la première partie. Maintenant, il avait envie de passer à la suite. Mais il devait être sûr que l'autre le veuille aussi.
-Dans ce cas … je continue ?
Il le sentit se tendre légèrement sous lui. Il planta son regard dans le sien et put y lire à la fois désir, envie et … appréhension.
-Je crois que je ne peux pas y couper, fit-il résigné.
-Je ne t'oblige à rien … si tu veux pas … on fait pas, fit-il sincèrement.
Il ne voulait pas le brusquer. Il le comprenait. Même s'il en mourait d'envie, il ferait suivant le rythme de l'argenté.
Kensei ne savait que faire. Il en avait envie … mais avait peur. Il savait que le brun en avait envie. Il savait aussi que plus il retarderait l'échéance, plus il aurait du mal.
-Vas-y, souffla-t-il.
-Pardon ?
-Vas-y … fais moi tien.
Ça y est il l'avait dit. Il rougit fortement d'avoir dit cela à haute voix. Il ne pouvait plus revenir en arrière. Kenpachi fondit sur sa bouche trop heureux de la déclaration de l'argenté. Il avait la permission. Il allait enfin le faire sien.
Doucement, il se réappropria son corps. Doucement, il le caressa pour faire de nouveau monter le plaisir. Doucement, il descendit une main. Elle caressait la peau, descendait toujours plus bas, effleurant son entrée. Il sentit l'argenté se contracter à ce touché. Il recommença, se faisant se tendre encore l'homme soumis à son désir.
-Ne t'inquiètes pas … je vais y aller doucement … le rassura-t-il.
Et cela sembla marcher. Il sentit l'argenté prendre de grandes inspirations et se détendre. Il put alors caresser un peu plus cette entrée tant convoitée. Il sentit Kensei s'habituer et enfonça alors un peu son doigt, histoire d'en tester l'élasticité. Il se redressa si soudainement que Kensei se demanda pourquoi il arrêtait. Il le vit penché par dessus le lit.
-Qu'est-ce que …
-Voilà … avec ça … ça passera mieux, fit le brun avec un grand sourire en lui montrant le gel et le préservatif qu'il avait été cherché dans son pantalon. Kensei se rallongea. Il avait eut peur, un instant, mais maintenant il était rassuré. Le brun savait y faire et allait lui faire passer un agréable moment. Il se sentit durcir à cette pensée. Ce qui n'échappa pas au brun.
-On dirait que t'attends qu'ça, fit-il ironique.
-Dépêches-toi alors ! lâcha-t-il impatient.
-Mais c'est qu'il deviendrait impatient…
-Rraaahh ! !
Le grondement se transforma en halètement quand Kenpachi enfonça son doigt couvert de gel dans son anus. C'était froid !
-P'tain … c'que t'es serré, s'exclama Kenpachi.
-Je veux bien te croire, souffla-t-il.
Il faisait un effort pas croyable pour s'empêcher d'aller déloger ce doigt d'où il était. C'était … inconfortable. Pas vraiment douloureux mais … inconfortable. Il grogna quand Kenpachi se mit à bouger son doigt. Puis peu à peu, il s'habitua à ce doigt et à ce mouvement. Kenpachi enfonça alors un deuxième doigt, lui aussi enduit de gel. Kensei agrippa les draps et serra les dents.
-Oh putain, lâcha-t-il.
-Détends-toi … ça va passer …
-Ça se voit que c'est pas toi !
-C'est vrai que c'est pas dans mon habitude … mais chuis déjà passé par là …
-Tu … fit Kensei en le regardant surpris. (o.O ouais, c'est assez étonnant ça ^^')
-Oui, fit-il avant de l'embrasser doucement. Oui j'me suis déjà fait prendre … j'te laisserai faire un jour … si tu veux … (moi je veux ! =D)
Oh oui il le voulait ! Cela le frappa comme une évidence. Il voulait le faire sien, comme il était en train de le devenir à cet instant. Il poussa un gémissement en sentant les doigts du brun se mettrent en mouvement. Il serra les draps entre ses mains et se mit à inspirer et expirer fortement pour faire passer la douleur. Car là, ce n'était plus inconfortable mais douloureux. Il sentait ses doigts fouiller son intérieur. Il allait lui demander à quoi il jouait quand un éclair de plaisir le traversa. Kenpachi sourit.
-Ça y est … j'ai trouvé, fit-il malicieux. (le Kenpachi est très joueur !)
Un nouvel éclair traversa l'argenté. Un nouveau gémissement s'échappa de sa bouche. Le brun continua ainsi à taquiner cette tâche, procurant un plaisir inattendu à son amant. Il entreprit de grignoter le cou offert. Son autre main se mit à caresser sa verge tendue. Un troisième doigt rejoint les deux autres. Kensei se raidit et grimaça sous l'intrusion. Mais les mains et la bouche du brun eurent vite fait de le détendre. Il ne soupçonnait pas pouvoir ressentir de telles sensations durant cet acte. Durant cet préparation.
-Enfin seul, soupira le blond.
Il s'approcha du roux, qui faisait la vaisselle, et l'enlaça par derrière. Il commença à grignoter la peau découverte. Il sentit les frissons se propager dans le corps du roux. Il se plaqua alors contre lui et fit passer ses mains par devant.
-Shinji ? Qu'est-ce que tu fais ?
-J'ai envie, murmura-t-il à son oreille.
-Shinjiiii, gémit le roux.
-Oui ? fit-il malicieux.
-Tu peux pas attendre ?
-Non ! (Et bah Shinji aussi c'est un joueur ! Franchement que des cas dans cette (bishos-)bande)
Shinji lui mordit le lobe d'oreille et continua à faire descende ses mains toujours plus bas. Il s'attaqua à faire grossir la bosse du pantalon. Ichigo reposa doucement ce qu'il tenait à la main et les posa sur le rebord de l'évier pour se tenir. Son amant diffusait des sensations très déstabilisantes dans son corps. Il se laissa guider jusqu'à la chambre par un Shinji très motivé. Il le laissa faire de bout en bout comme cela faisait longtemps qu'il ne l'avait fait. Il espérait juste réussir à ne pas faire trop de bruits pour ne pas donner du grain à moudre aux deux jeunes filles installées pour la nuit dans la chambre d'à côté. (Tu peux y croire si tu veux U.U)
Kenpachi s'appliquait. Il devait faire de ce moment, de cette première fois, quelque chose d'unique, quelque chose de … Il devait faire en sorte que son amant apprécie tous et ne se souvienne que du plaisir reçu. Il se savait gâter par la nature. Il savait que les premiers instants de la pénétration allait être douloureux. Mais il voulait … non il devait faire en sorte que tout ce passe au mieux pour l'argenté. Lui aussi devait prendre son pied durant cet échange physique, durant cet acte où ils ne feront plus qu'un.
Il eut le plaisir d'entendre Kensei gémir de frustration quand il retira ses doigts. L'argenté se releva sur ses coudes et observa le brun. Il rougit quand il le vit prendre le petit sachet et l'ouvrir. Kenpachi releva les yeux vers lui et étira un sourire carnassier.
-Tu veux m'l'mettre ? demanda-t-il. (gros coquin *_*)
Le faire participer l'aiderait à oublier son appréhension. Il eut raison car Kensei hocha la tête et le lui prit des mains. Il le sortit de son emballage et contempla quelques secondes l'anneau de caoutchouc. Ça faisait longtemps qu'il n'en avait pas vu ni tenu un entre ses mains. Il souffla dedans, pinça le bout et le posa sur le gland du brun, qui l'observait en silence. Kenpachi avait cru un instant qu'il allait le planter là, mais non, il surmontait son appréhension. Il apprécia les mains de l'argenté sur sa colonne de chair et la sentit bientôt 'habillée'. Ils se regardèrent dans les yeux et fondirent sur la bouche de l'un de l'autre. Ils basculèrent sur le lit, Kenpachi au dessus de Kensei. Le baiser s'intensifia. Leurs bassins pressés l'un contre l'autre. Leurs mains se parcourant. Finalement Kenpachi mit fin au baiser et se redressa. Kensei lui jeta un coup d'œil interrogatif.
-Toujours ok pour la suite ?
-Toujours …
-Bien … laisses-toi faire alors…
Il attrapa Kensei et le fit mettre à quatre pattes devant lui.
-Que …
-Ça sera plus facile comme ça …
-Kenpachi, gronda-t-il en voulant se retourner.
-Je sais … le position n'est pas super pour toi … mais elle présente bien des avantages pour la suite.
Kensei ne put demander plus d'explications car il sentit de nouveau trois doigts, enduits de gel, en lui. Qui se mirent en mouvements. D'avant en arrière. De ciseaux. Il sentit le brun approfondir la préparation et déjà les sensations déferlaient en lui. Il posa sa tête contre le matelas et gémit de plaisir.
-Tu vois … c'est plus pratique pour une première fois … l'accès est plus facile … et je pourrais contrôler au mieux ma progression…
Le fait que le brun donne des détails aussi techniques rassurait, plus qu'embarrassait, Kensei. Il sentait bien l'homme derrière lui vouloir lui procurer le maximum de plaisir et le minimum de souffrance.
Kenpachi n'en pouvait plus. Les gémissements de Kensei, tout comme ses légers mouvements de bassin, les frissons qui parcouraient sa peau, tout ça l'excitait terriblement. Il se retint le plus longtemps qu'il put. Il retira ses doigts et se plaça à l'entrée de l'argenté. Kensei se raidit légèrement en sentant le gland appuyer.
-Tu dois pas t'crisper … détends toi … sinon j'vais jamais pouvoir rentrer … et si j'rentre j'vais te faire mal, lui murmura sensuellement le brun à l'oreille.
-Si tu crois que c'est facile, soufflât-il.
-Je sais … je sais…
Et il lui lécha le lobe d'oreille. Et il poussa. Lentement, il entra. Il entendait Kensei avaler l'air par grandes goulées. Il continua à pousser, doucement. Il n'entra qu'à moitié.
-Je peux pas aller plus loin … souffla-t-il. Je risque de te faire mal sinon.
Kensei se retourna.
-Comment ça ?
-J'en suis qu'à la moitié, sourit le brun.
-Oh Kami sama ! s'exclama l'argenté en levant les yeux au ciel.
Il fit retomber sa tête sur ses bras. Il se concentrait pour se détendre et peu à peu il s'habituait à la présence incongrue en lui. Il sentait les mains du brun le caresser pour l'aider. Et puis ça lui vint comme une évidence, il devait bouger. S'il ne bougeait pas, il ne pourrait plus supporter cette présence.
-Bouge, ordonna-t-il dans un souffle.
Kenpachi sourit et se mit en mouvement, long et lent. Il ressortait presque totalement avant d'entrer à nouveau. Kensei griffa les draps à défaut d'autre chose. La douleur lui vrillait les fesses. Il sentait glisser la queue imposante en lui. Il sentait toute le patience, toute la retenue, que mettait le brun dans ses mouvements. Petit à petit cependant, il s'habitua à ce mouvement, à ses sensations. Le douleur fut remplacée par le plaisir et Kenpachi sentit Kensei se détendre et commencer à apprécier. Il accéléra alors un peu, lui arrachant un cri de surprise. Il posa ses mains sur ses hanches. Point d'encrage nécessaire pour sa maîtrise.
Kensei se laissait complètement submergé. Une fois la douleur première passée, le plaisir qu'il ressentait surpassait tout ce qu'il avait connu jusque là. Il laissa son corps faire ce qu'il voulait. Cris, gémissements, frissons. Tout pour exprimer ce plaisir. Il était incapable de s'exprimer.
Kenpachi accéléra encore. Ne s'enfonçant pas plus que de moitié. Se maîtrisant pour ne pas aller plus loin. S'il le faisait, il le blesserait à coup sûr. Il glissa une de ses mains vers le bas ventre de l'homme sous lui et attrapa sa virilité dressée pour lui appliquer le même mouvement que celui qu'il imprimait en lui. Kensei se mit à gémir plus fort, tremblant. C'était trop … trop bon … trop puissant. Jamais il n'avait ressentit ça. Jamais avec une telle intensité. Cette main … le fit venir.
-Je … vais … je …viens …
Et il jouit dans un cri, se répandant dans la main du brun et sur les draps. Les contractions que déclenchèrent son orgasme, eurent raison du brun, qui se déversa dans son intérieur. Kensei s'écroula, emportant avec lui le brun. Ils roulèrent difficilement sur le coté et Kenpachi se retira doucement. Kensei le sentit sortir et grimaça. Le retrait, comme l'entrée, était douloureux. Il appréciait les volutes de plaisir se répandre en lui. Il appréciait de sentir un corps contre lui. Il appréciait ce qu'ils venaient de faire. Il appréciait le brun. (Juste apprécié ? :p) ( faut pas trop lui en demander aussi !)
Il s'endormit dans les bras de Kenpachi. Celui-ci rabattit la couette sur eux. Il sourit pour lui-même. Il avait kiffé grave ! ! ! Il voulait recommencer dés que possible. Il voulait … Il voulait continuer à être avec l'homme dans ses bras le plus longtemps possible. Il espérait que Kensei avait aimé. Il espérait que lui aussi voulait recommencer. Il espérait qu'il voulait lui aussi continuer le plus longtemps possible. (T'inquiètes donc pas pour ça !)
Elles n'avaient pratiquement pas dormi de la nuit, toutes excitées à l'idée de ce qui se passaient entre les deux hommes. Elles n'avaient qu'une hâte : rentrer à l'appartement et voir si tout s'était bien passé. Voir si cela serait plus qu'un 'essai'.
Ils débarquèrent donc à l'appartement vers midi. La nuit avait été très longue pour Ichigo qui avait du supporter les assauts répétés de son amant. Cela faisait longtemps … trop longtemps … qu'il n'avait pas été le uke. Il n'avait plus l'habitude. Il avait conscience des coups d'œil que lui jetaient les deux jeunes filles. Il était impossible qu'elles n'aient rien entendu. De plus, Shinji faisait le coq, tout fier de lui. Il allait lui faire regretter. Il sourit à cette pensée. Il se mit à imaginer tous les outrages qu'il pourrait faire subir au blond.
Mashiro sortit sa clef et fit une entrée fracassante dans l'appartement.
-KENNNNSEIIII ! ! ! ON EST LAAAAA ! ! ! !
Un grognement se fit entendre et Kensei apparut, vêtu d'un pantacourt et d'un débardeur noir. Il reçut dans ses bras une tornade verte, suivit de près par une rose.
-Doucement les filles, grogna-t-il. Elles ont été sages ? demanda-t-il en se tournant vers Ichigo.
-On va dire ça, fit-il mi-figue mi-raisin.
Ils trouvèrent Kenpachi derrière les fourneaux, habillé comme la veille, et avec un joli tablier vert autour du cou (trop sexxx ^^') . Il se retourna et les salua avant de recevoir lui aussi deux tornades dans ses bras.
-Alors, alors ? ! s'exclamèrent avec impatience les deux jeunes filles.
Kenpachi leur répondit avec un grand sourire, qui fit froid dans le dos aux trois hommes, mais qui ravi les deux jeunes filles.
-Yatta ! ! ! !
Elles se mirent alors à courir et sauter dans tous les sens pour exprimer leur joie. Ichigo et Shinji observaient les deux hommes. Kenpachi n'avait pas l'air d'en vouloir aux deux adolescentes et semblait même plutôt fier de lui. Ce qui n'était pas vraiment le cas de Kensei. En effet, il aurait sûrement préféré quelque chose d'un peu moins bruyant. Il se pinçât l'arête du nez en respirant longuement. Ils savaient qu'il allait bientôt craquer. Et ils avaient raison.
-NON MAIS VOUS AVEZ PAS BIENTOT FINI, OUI ! ! ! ! !
Mashiro et Yachiru stoppèrent net et tous se retournèrent vers lui. Il rougit légèrement et parti en direction du balcon pour prendre l'air. Ichigo jeta un coup d'œil à Shinji avant de le rejoindre.
Et elles se mirent à chanter sous les cris d'indignation des deux hommes « C'est la danse des canards, qui en sortant de la marre… » (c'est méchant les filles ! Mais c'est trop drôle :p)