« Mais qu'est-ce-que tu fais ? »

Il posa ses mains sur la porte, de chaque côté de ma tête, m'empêchant ainsi de m'échapper. Il plaqua violement ses lèvres sur les miennes, mon premier réflexe fut de le repousser, malheureusement (ou pas) il revint à la charge, ce n'était pas tendre, c'était violent, sauvage, presque animal. Ses dents mordillaient ma lèvre inférieure, sa langue demanda le droit de rencontrer la mienne, droit que je lui accordais sans m'en rendre vraiment compte. Nos langues se caressèrent, je suivais le rythme qu'il imposait, je commençais à manquer d'air, il m'attrapa par les cuisses et me souleva du sol. Sauvage mais tendre à la fois, sans réfléchir à ce que je faisais, j'enlevai son t-shirt blanc, tandis qu'il s'occupait de mon débardeur. Nos lèvres se rejoignirent aussitôt. Jamais dans ma vie, une personne ne m'avait faire ressentir ça… il s'appuya un peu plus sur moi, tandis que je raffermissais ma prise autour de sa taille, mes mains griffaient son dos, je lui tirais doucement les cheveux, il me décolla de la porte pour m'asseoir sur la commode, je défis sa ceinture, alors qu'il enlevait mon jogging. Il m'aida à enlever son pantalon, ensuite tout est allé très vite, nos sous-vêtements, ce sont retrouvé par terre, et moi, contre le mur froid…

Je vous passerai des détails, je n'aimerai pas choquer votre petit esprit. Mais je peux vous assurer que c'était la meilleure partie de jambe en l'air de ma vie ! La MEILLEURE ! Je me suis rhabillée en vitesse sous le regard appréciateur de Paul. Je soupirai sans m'en rendre compte. Paul m'enlaça, il posa ses mains sur mon ventre et sa tête au creux de mon cou.

« A ce point là ? » sourit-il en m'embrassant dans le cou

« Tu crois que les autres nous on entendus ? »

« Ils sont partis »

« Comment tu le sais ? »

« Je le sais »

Je me retournais et lui fis face. Il souriait.

« Tu veux dormir ici cette nuit ? »

« Dormir ? »

« Tout dépendra de moi et de mes envies ! »

Je lui pris la main et l'entraina dans ma chambre. Il ne se passa rien de plus cette nuit là, nous avons regardés un film et nous nous sommes endormis.

Le lendemain matin, je me réveillais dans les environs de dix heures, Paul dormait comme un bébé. Il est mignon quand il dort, non, en fait, il est mignon tout court. Si je devais choisir un mec de la bande, ce serai bien lui. Mais nous sommes incompatibles. Il a un mauvais caractère, j'ai un mauvais caractère, il est colérique, je suis colérique… Deux murs, le clash = relation impossible. Même si je faisais tout les efforts du monde (il n'en ferait aucun de toute façon), la vraie moi reprendrai le dessus en moins de deux minutes. Mince, il est réveillé. Regarde ailleurs, je détourne les yeux et tombe sur son torse. Oh non, pitié, regarde ailleurs, regarde ailleurs. Impossible de décrocher mes yeux de ses abdos –il faut le dire- magnifique. Un rire secoua sa poitrine.

« Tu me matte dès le matin maintenant ? » rigola-t-il

« Je ne te matte pas. J'observe » rectifiais-je

Il rigola à nouveau, son rire devait être le plus beau son du monde. Non mais qu'est-ce-que je dis moi ? Arrête Cally ! Tu débloque ma fille !

Point de vue : Paul Yiruma

J'ai couché avec Cally Scott, mon imprégnée. Je suis amoureux d'elle. Moi, Paul Yiruma, je suis tombé amoureux de Cally Scott. Cally, c'est moi au féminin. Donc, elle est parfaite ! Elle est belle, elle ne se laisse pas faire… C'est elle. Mon âme-sœur, la femme de ma vie. Mon imprégnée. Faut que j'en parle à Sam. C'est normal de se sentir aussi, léger ? Je la détaille encore une fois. Ses yeux d'un bleu profond, ses cheveux qui retombent sur son visage, sa bouche fine mais si attirante. J'ai envie de l'embrasser. Elle est tout simplement parfaite ! Tiens, elle s'en va, pourquoi elle s'en va ?

« Tu vas où ? »

« P'tit dej » sourit-elle

J'ai oublié de dire que sa voix est merveilleuse ? Et sa démarche… Je me lève, enfile mon jeans et descend. Elle était là, dans la cuisine, elle ne portait qu'un short, et un débardeur. Elle tentait de préparer quelque chose à manger. Vu les ingrédients quelle prenait, c'était des gaufres. Est-elle aussi belle que douée en cuisine ?

« Tu veux de l'aide ? » proposais-je en souriant

« Non, tu reste là, j'en ai pas pour longtemps ! »

C'était un ordre, je ne recevais jamais d'ordre de personne, sauf de Sam, mais ça me dérangeait et il le savait. Mais un ordre venant d'elle… Il lui fallut une bonne heure pour arriver à faire des gaufres délicieuses ! Je me régalais. Elle mangeais à peine.

« Tu manges pas ? »

« J'ai pas très faim le matin »

Pas très faim le matin ? Première chose que je surveillerai : Son alimentation. Alors que je mangeais, elle regardait mon bras droit.

« Joli tatouage, ça a une signification particulière ? »

« Ouais, tu, tu comprendras plus tard »

Bien sûr que j'allais lui dire, mais pas maintenant, je me voyais mal lui balancer entre deux bouchées : Oh ça c'est rien, c'est juste le tatouage qui me relie à la meute, bah oui tu savais pas ? Je me transforme à volonté en loup. Je me voyais très mal lui dire ça ! Et puis, Sam le prendrais mal de tout façon. J'avale la dernière gaufre et me lève. Elle me fixe toujours.

« Ce soir, je t'invite » ais-je dis

Mais pourquoi j'ai dis ça ? Où je vais l'inviter ? Ah oui, feu de camp en l'honneur des fiançailles de Sam et Emily.

« Ah oui et où ça ? »

« Les fiançailles de Sam »

« Oh, je suis peut être pas la bienvenue, je ne suis pas, Quileute »

« T'es avec moi, alors tu es la bienvenue ! Je passe te prendre vers dix huit heures, sois prête. »

Sans lui laisser le temps de protester, je l'embrassais sur la joue et m'enfuyait en courant. Direction : La maison de Sam. En dix minutes j'étais chez lui. Je frappais et entrais, comme d'habitude.

« Mais où étais-tu » demanda Emily avec son éternel ton de mère poule.

« Chez Cally, j'ai passé la nuit là bas »

« Elle est au courant ? »Coupa Sam

« Non, c'est pas pour tout de suite de toute façon, il faudrait déjà qu'elle sache quelques chose sur les légendes Quileute. Et puis, je l'ai invité au feu de camp. »

« Paul qui fait dans la finesse » rigola Jacob

« Jacob. Ça suffit, il s'est imprégné ! » réplique Sam

« Ah beh ça alors »

Ça c'était Quil, avec son air d'abrutit fini.

Point de vue : Cally Scott

Cette journée a été placée sous le signe du stresse ! Je me cherchais une tenue adéquate. C'était des fiançailles mais aussi un feu de camp. Je devais faire bonne impression au gens, même si je me contre-fiche des gens. J'hésitais entre une robe bustier blanche, et un slim blanc avec un beau top noir. Je pris la robe et m'engouffrait dans la salle de bain. Je pris une douche rapide. Lissait mes cheveux pour l'occasion et les attachaient en un chignon, laissant quelques mèches de chaque côté de mon visage. J'applique du blush rose sur mes joues. Sur mes lèvres, je met du gloss rose pâle. Je mets du mascara, et un petit coup de crayon. Quand tout cela est fait, j'enfile ma magnifique robe blanche. J'attrape des escarpins blancs de précisément douze centimètre de hauteur compensé à dix grâce à deux centimètre de talon compensé. J'attrape un sac blanc, range mes cigarettes, mon portable, mon maquillage…

Paul est arrivé à dix huit heures précise. Il portait une t-shirt vert/kaki avec un jeans foncé. Je me sentais vraiment ridicule de m'être habillée comme ça.

« Tu es vraiment magnifique » sourit-il

« Trop classe ? Je suis désolée, tu ne m'as rien dis, alors j'ai avisé… »

« Tu es parfaite. Vraiment. La fête va surement se continuer dans un petit café, je sens qu'il va pleuvoir. »

« Tu m'étonne c'est pluvieux ici. »

Nous nous mîmes en chemin. On parlait de tout et de rien. Nous marchions sur le sable, ce qui n'était pas une mince affaire avec les talons que je portais !

« Tu veux que je te porte ? » sourit-il

« Non, je me débrouille très bien. »

C'est le moment que je choisis pour manquer de plonger la tête la première dans le sable. Paul me rattrapa in-extremis. Il avait un sourire moqueur aux lèvres. J'allais le frapper à l'épaule mais des garçons arrivèrent. Ils ont un étrange sourire aux lèvres. Ils me regardent tous en souriant. Quel con, il leur à dit.

« Tu leur as dis ? Mais t'es con ou tu le fais ? » m'énervais-je

« Ils ont su ! »

« Tu ne sais pas mentir non ? Abrutit ! »

« Ça vole bas ici » sourit Embry.

« C'est un crétin. Je ne savais pas que j'avais des yeux aussi bas Embry »

Ce dernier releva la tête mais la rebaissa aussitôt en rougissant. J'essaie de faire un pas, mais je m'enfonce encore dans le sable. C'est là que j'ai eu une illumination, si je m'enfonce aussi fort dans le sable, ça veut dire que l'état de mes escarpins doit être catastrophique. Je pousse un cri d'horreur qui fait sursauter tout le monde.

« Oh non, pas eux, ils m'ont coutés une fortune ! »

« De quoi tu parles ? » lança Jacob

« De mes escarpins ! »

« Oh, c'est bête d'avoir mis des chaussures pareilles. » Continue Jacob en tentant de masquer son amusement.

J'ouvre mon sac et sort des mouchoirs. Je lève un pied et frotte ma chaussure, une bonne partie du sable s'en va.

« Et tu fais comme maintenant ? » sourit Embry

« Tu vas me porter. Tu vas voir, je ne suis pas si lourde que ça »

Il regarde Paul avec méfiance, c'est bon on a couché ensemble, il ne fait pas te bouffer parce que tu me touche ! Prudemment, il me soulève, je frotte l'autre chaussure et enveloppe le mouchoir sale dans un autre mouchoir. Embry recommence à marcher et me pose à « l'entrée » du feu de camp.

« Merci Embry »

Je dépose un baiser sur sa joue.

La soirée avance, il y a de la musique. De la bouffe.

« Et d'où viens-tu Cally ? » demande doucement Emily.

Pas aussi doucement que ça vu que tout le monde me regarde.

« Je viens de New York. »

« Pourquoi avoir quitté New York ? » demande à nouveau Emily

« Ma mère a eu la merveilleuse idée de m'éloigner de la ville et de ses dangers comme elle dit. Et puis, elle voulait faire construire une grande baraque, une maison de vacance quoi. C'est une égoïste. »

Plus tard Paul me ramenait chez moi.

« Je vais y aller » annonça-t-il

« Tu es sûr que tu ne veux pas rester ? » souriais-je

Je m'approchais de lui, enroulais mes bras autour de son cou alors qu'il m'attrapait par la taille. Je collais ses lèvres aux miennes. Le baiser se fit plus langoureux, plus vif, rapidement nous nous retrouvions dans ma chambre…


Voilà, j'espère que ça vous plait

Je pars en vacances avec ma meilleure amie…

Je ne posterai pas de suite avant vendredi prochain voir samedi ou dimanche )

Merci pour vos reviews

Bisous

Noémie