Cette fois j'arrive avec un petit os cent pour cent FrUk. ^^ J'adore ce couple, je trouve que c'est le meilleur de toute la série.

L'idée m'est venue comme ça, en tondant le gazon ! XD (comme quoi on ferait tout pour se distraire d'une tâche chiante). C'est pas du grand art, mais j'espère que ça vous plaira.

Disclaimer : Rien ne m'appartient. Hetalia est le bébé de son auteur. u_u


Soleil, rois et chat.

C'était une magnifique journée d'été en France. Le soleil brûlant inondait les places bondées de Paris et les fleurs éclataient de mille couleurs contre toutes les façades. Dans les quartiers extérieurs, les grands jardins feuillus donnaient l'impression de petits coins de paradis ensoleillés.

Arthur n'ayant pas la chance d'avoir le même temps chez lui, avait décidé de venir profiter de la chaleur de son pays voisin (dans tous les sens du terme) et avait sauté dans le train pour le rejoindre.

Cela faisait longtemps qu'ils ne s'étaient plus vus et l'anglais avait décidé de lui faire une petite visite surprise vu qu'il n'avait rien de mieux à faire (même si honnêtement il avait une semaine de paperasse en retard sur son bureau, mais la dite paperasse s'étant accumulée parce que Francis lui manquait, il avait décidé que pour son bien et celui de son travail, il devait aller le voir.)

En arrivant chez lui, il sonna à la porte en déboutonnant un peu le haut de sa chemise. La différence de température en cette saison entre leur deux pays était tout de même flagrante, et une petite voix dans sa tête lui souffla que cela leur ferait gagner du temps. Il retint un sourire pervers. Oooh, comme il lui avait manqué son petit français ! Enfin, uhm… pas si petit que ça.

Personne ne répondit. Il sonna à nouveau et comme il n'eut aucune réponse, décida de faire le tour de la maison et de passer par le jardin. Par un temps pareil, il pouvait très bien être en train de s'occuper de ses rosiers qu'il aimait tant et qu'il chouchoutait presque autant que lui.

Après avoir passé un bosquet de groseilles et un plant de jonquilles, il aperçu la silhouette familière de son amant assise sur un banc, ses belles boucles blondes brillant au soleil. En s'approchant, il fronça les sourcils en voyant que le français semblait vouté, et une vague d'agacement l'envahi en constatant qu'il n'était pas seul. Penché vers lui et un bras enroulé autours de son épaule en signe de réconfort : Antonio.

Le british jura entre ses dents. Il ne manquait plus que lui ! Cela devait être une malédiction. Oui, cet espagnol avait du planifier sa venue pour les empêcher de se retrouver. Toujours dans ses pattes celui-là !

Arthur n'avait rien en particulier contre Antonio, mais il enviait parfois sa relation si proche avec Francis… ainsi que leurs frontières. Cela le rendait donc parfois un peu désagréable.

Mais plus il s'approchait, plus il s'inquiétait. Le français ne semblait pas aller bien. Antonio leva la tête et l'aperçu.

- Buenos días Arthur ! C'est rare que tu viennes ici !

L'anglais répondit par un grognement. Tout ce qu'il voulait c'est que ce basané foute le camp pour qu'il puisse profiter de son après-midi avec Francis. Mais ce dernier lui sembla très abattu lorsqu'il le salua.

- Bonjour Arthur…

Non mais attends… il n'avait pas l'air plus content que ça de le voir !

- Qu'est-ce que tu as froggie ? demanda-t-il un peu trop précipitamment à son goût.

- Il a perdu Napoléon, lui répondit Espagne.

Il grinça des dents. « C'est pas à toi que je posais la question. »

- Euh… ce n'est pas nouveau ça, isn't it ? À peu près 200 ans… c'est un peu tard pour se lamenter.

- Pas ce Napoléon là ! rit Antonio. Son chat !

- Quel chat ? Depuis quand tu as des chats toi ? demanda-t-il en s'adressant à France qui les regardait d'un air morne.

- J'en ai eu quelques uns, répondit-il. Mais ils finissent tous par partir ou mourir.

- ! approuva Antonio. À chaque fois ils meurent, ça le déprime, et il n'en adopte plus pour un siècle. Celui-là était resté pourtant plus de six mois, mais il n'est plus revenu depuis une semaine.

- Oh…

- Je ne comprends pas ! se lamenta Francis. Je m'en occupe bien pourtant ! Je les nourris, je les câline, je les dorlote et ensuite…

- Ils meurent.

- … partent. Antonio, tu pourrais atténuer ma douleur !

- Perdón

Le français énuméra sur ses doigts.

- Louis s'est fait piétiner par un cheval, l'autre Louis est tombé malade est j'ai du le faire piquer, François est mort d'une infection d'une blessure, Henri s'est battu avec un autre chat et il s'est fait crever l'œil et est mort, Charles est mort d'une poussée de fièvre foudroyante, et maintenant, c'est Napoléon qui a disparu !

Il termina sa liste en une plainte déchirante.

- Doit être à Sainte-Hélène… marmonna Arthur qui était sidéré que son ennemi n'aie toujours pas remarqué la ressemblance troublante entre les morts de ses chats et de ses rois du même nom.

Antonio lui adressa un regard navré. Lui aussi avait remarqué.

- Ne t'en fais pas, tu n'as qu'a en adopter un autre !

- Il va encore partir, je le sens !

- Tu crois que c'est une malédiction ? souffla Arthur à Antonio.

- Peut-être. En tout cas, heureusement qu'il n'en a pas appelé un « Jeanne ».

Le british se figea et lança un regard de reproche à l'espagnol. Il ne fallait pas que Francis commence à penser à Jeanne d'Arc maintenant, il était déjà assez déprimé comme ça.

Il soupira d'agacement. Apparemment sa journée de retrouvailles et de plaisirs sans fins avec Francis semblait compromise... même beaucoup. Et tout ça à cause d'un chat. Pas qu'il n'aime pas les chats, mais il se sentit relégué au second plan. Il valait donc moins qu'un chat ? France pourrait tout aussi bien virer Antonio et se consoler avec lui…

Il secoua la tête. Apparemment cette histoire semblait vraiment lui faire de la peine mais il ne se voyait pas le consoler pour ça, il n'était pas d'humeur. Et puis son cher voisin semblait s'en occuper très bien. Il tourna les talons et s'en alla.

- Arthur ? Où est-ce que tu vas ? appela le blond.

Il n'eut aucune réponse.

.ooOoo.

Le même soir, on frappa à la porte de Francis. Lorsqu'il ouvrit, devant lui se tenait Angleterre qui lui tendait un panier en osier. Sans un mot et avec un regard interrogateur, il le prit et souleva la petite couverture. À l'intérieur se trouvait un petit chat avec de grands yeux verts.

- Que- ?

- Pour remplacer « Napoléon ».

Le français lança un regard surprit au british rougissant et qui semblait contrarié.

- Arthur, tu-

- Ne dis rien et garde-le. Un conseil : donne lui le nom de quelqu'un qui a eu une vie tranquille et révise tes cours d'Histoire (il tourna les talons). Ah, et aussi…(il se retourna, encore plus rouge) la prochaine fois que je viens te voir, tâche d'être libre for me! Understood ? Je ne veux pas avoir à me re-déplacer pour rien ! Non mais franchement, tu me prends pour qui, froggie ?

Et il partit dans la nuit en marmonnant ses injures locales.

Francis resta un moment sur son perron sans bouger, puis reporta son regard sur la petite boule de poils qui se tortillait dans le panier en le regardant avec de grands yeux mouillés. Il sourit et referma la porte.

Le même soir, dans son grand lit à baldaquin, Francis regardait le petit chaton jouer avec ses doigts qu'il s'amusait à attraper et à mordre avec ses minuscules quenottes. Il sourit, attendrit. Ce petit monstre semblait avoir du caractère, mais au moins, il avait apprécié sa cuisine, vu qu'il avait mangé comme quatre lorsqu'il l'avait nourri.

- Il faut que je te trouve un nom tu sais mon chéri ? Qu'est-ce qui te plairait ?

Le chat le regarda sans comprendre et se remit à jouer avec les plis des draps. Le français réfléchit.

- Voyons… Arthur a parlé d'un homme qui a eut une belle vie. Mais il faut que tu aie un nom de quelqu'un qui a fait de grandes et belles choses ! Tu veux un beau nom pas vrai ?

Le chat se roula sur le lit.

- Ça veut sûrement dire oui, sourit Francis. C'est bien, tu as le sens de la beauté, nous allons bien nous entendre. Mmmh… voyons… Charlemagne ?

Le chat le regarda bizarrement.

- Tu ne veux pas ? Dommage… bon, en même temps j'avoue que c'est un nom un peu étrange. C'est moins beau esthétiquement que Napoléon. Philipe ? Oh non… je ne les aimais pas beaucoup ceux-là, même si ils ont eu des belles vies. Tous les Philippes étaient assez énervants, toujours à me faire des reproches…

Le chaton avait arrêté de jouer avec son index et le regardait attentivement.

- Il te faut le nom de quelqu'un de grand… mmh… le roi Charles II ? Non, j'ai déjà utilisé Charles… Louis, comme Louis XIV ? Quoique lui, il a dilapidé le trésor royal pour construire Versailles, je ne lui en veux qu'à moitié, après tout ça à été une réussite, mais tu risquerais de chipoter sur les détails si je t'appelle comme ça. Voyoooons… un roi…. Comme le roi Ar…

Son visage s'illumina.

- Arthur ! Mais oui, c'est parfait !

Il regarda le chat droit dans les yeux.

- En plus tu lui ressemble. Tu as les mêmes yeux, tu aime ma cuisine et tu me mords dès que tu peux, ajouta-t-il, amusé en le voyant recommencer à mordiller son pouce. Tu veux t'appeler Arthur ?

Le chaton lui répondit par un petit miaulement aigu qu'il interpréta comme un oui enthousiaste.

- Parfait ! À partir de maintenant, tu répondras au nom d'Arthur.

Après encore quelques minutes de jeu, le chat se roula en boule et s'endormit tout contre lui. Le blond sourit à nouveau.

- Demain j'irai voir Arthur pour le remercier. Et il faudra que je le console, il avait l'air contrarié… Mmh… je le caresserai longuement et langoureusement et il se mettra à ronronner…

Un grand sourire pervers s'étala sur ses lèvres et il éteint la lumière. Demain allait être une belle et agréable journée.


Notes pour comprendre d'où je sors la mort des chats: (Bah oui, j'ai fais des recherches. Oui madame.)(Même si j'ai un peu transformé après...)

Louis V « Le Fainéant » est mort des suites d'une chute de cheval.

Louis IX est mort de maladie.

François Ier est mort suite à une maladie infectieuse du sang.

Henri II est mort des suites de blessures d'un tournoi.

Charles IX est mort des suites d'une pleurésie (maladie pulmonaire).

Alors, qu'en avez-vous pensé ? À votre avis, qu'est-ce que France va aller lui dire le lendemain pour le consoler ? XD