Sans bruit.
Bonjour à toutes!
Bon comme le nom de la fic l'indique je me suis inspirée de la chanson de Patrick Fiori « Sans Bruit » pour écrire ce petit OS.
Bonne lecture et n'oubliez pas la petite review s'il vous plait =)
BPOV
Je me présente : Isabella, dite Bella, Mary Swan. J'ai 26 ans et je travaille en tant que consultante en assurance. Cela faisait maintenant cinq ans que je vivais avec Jacob Black. Grand, les yeux marron, brun, musclé avec la peau mate. Le beau gosse par excellence si il daignait enfin se couper les cheveux. Nous nous étions rencontrés à l'université. Nous nous étions mariés il y a un an mais je ne savais pas pourquoi il refusait d'avoir des enfants. Trop jeune d'après lui. Je voulais bien que l'on soit trop jeunes mais j'avais 26 ans et je ne voulais pas faire d'enfants à 30 ans. Quoiqu'à bien y réfléchir ce n'était pas le parfait amour non plus. Nous n'avions aucun problème d'argent, aucun problème majeur de couple mais bon il ne pouvait s'empêcher de me tromper. Je tentais de me convaincre, en vain certes, qu'il y avait pire comme vie mais ceci me bouffait de l'intérieur. Comment aurait-il pu en être autrement quand la personne à qui vous avez tout donné vous trompais?
Elle en fera des poches
Pour mieux se persuader
Que sa vie n'est pas moche
Elle est juste encombrée
Par des filles angéliques
Qui regardent son mec
Elle connait la musique
Mais ses yeux restent secs
Ne surtout pas pleurer, à quoi cela servirait-il? Je ne pourrais rien y changer et je ne ferais que souffrir bêtement. Je me souviens d'une fois ou il m'avait trompée, il ne l'avait même pas fait en plein jour mais dans la soirée. Il était rentré, m'avait dit cela comme si de rien était, qu'il était désolé et qu'il m'aimait. Naïvement, je l'ai cru.
Sans bruit
Il l'a trompera
Sans bruit
Puis il rentrera
Lui dire il n'y a que toi que j'aime
La vie est une bohémienne
Et c'est sans bruit
Que les larmes viennent
J'avais fini par pleurer. Jacob avait encore découché. Sans réfléchir je me mis à faire mes valises dans le but de le quitter et de retourner auprès de mes parents. Ils me comprendraient et ne me jugeraient pas. Ils n'avaient jamais aimé Jacob de toute façon. Jacob passait son temps à leur passer de la pommade dans le dos alors imaginez bien qu'avec un père shérif ce n'était pas la meilleur attitude. Une fois mes valises bouclées je m'étais mise en route pour la gare routière la plus proche.
Elle posera ses valises sur les quais des grandes lignes
Pour voir comment se brisent les illusions intimes
Elle refera sa vie mille fois dans sa tête
Et ce qu'on décide la nuit demain sera peut-être
Finalement j'allais rentrer chez moi. Les premiers trains n'étaient que dans 4 heures et puis je préférais attendre l'explication de Jacob, peut-être avais-je agit de manière trop impulsive. Mue par un pressentiment, je jetais un coup d'œil aux horaires des prochains trains demain matin.
Sans bruit
Il l'a trahira
Sans bruit
Puis il rentrera
Lui dire il n'y a que toi que j'aime
La vie peu devenir chienne
Et c'est sans bruit
Que tout son cœur saigne
Il m'avait encore trompée mais malgré mon envie de le quitter, je ne le pouvais pas. Je ne pouvais pas pour de multiples raisons. À commencer que sans lui je n'étais rien. Je ne comprenais pas pourquoi certains hommes me regardaient étant donné que Jacob me disait à longueur de journée qu'il était un des seuls gars qui ne s'arrêtait pas au physique et que c'était heureux pour moi!
Sans bruit
Sans bruit
Sans bruit
De plus, je ne pouvais pas abandonner mon travail comme ça. Finalement je m'obligeais à lui dire le lendemain que s'il me trompait encore, entre lui et moi ce serait fini. Il se contenta de me dire « Ok ». Je sentais que notre couple touchait à sa fin et malgré ce qu'il m'avait fait je ne le voulais pas. J'étais persuadée que je ne retrouverais personne après lui et ça me brisait le cœur encore plus. Je ne savais pas pourquoi mais je sentie une certaine tension dans l'air. Je décidais donc d'aller faire un tour le long du port. Il me lança un joyeux sourire et je savais à cet instant que ce serait la dernière image que j'aurais de lui. Ce soir était le dernier soir.
Elle pensera au pire en longeant des écluses
Mais elle préfère souffrir sans excuses
Elle parlera de lui
Comme s'il était mort
Sur sa photographie
Elle jettera des sorts
Tout était de ma faute. Si j'avais été une meilleure femme Jacob ne serait pas allé voir ailleurs et je le savais. Si quand je rentrais à la maison il n'était plus là il n'existerait plus. Je savais que je vivrais l'enfer mais je m'en remettrais. Je me promenais le long du port lorsque je fus accostée par un marin. Grand, la peau plus pâle que Jacob mais plus bronzée que moi tout de même. Des cheveux en bataille où la lune laissait apparaître de magnifiques reflets. Ses yeux verts me transperçaient et lentement il leva sa main à hauteur de mon visage et attrapa une larme. Je pleurais, je ne m'en étais pas rendu compte jusqu'alors. Et il me consola. Un sentiment étrange s'empara de moi, le même que celui ressenti pour Jacob à l'époque de notre première rencontre.
Sans bruit elle le trompera
Sans bruit puis elle rentrera
Maudire l'appartement désert
La vie est une carnassière
Et c'est sans bruit qu'on rentre en enfer
Il était parti. Pour une autre. Définitivement parti. Ses placards étaient vides et je vis au milieu de la table un bout de papier griffonné à la hâte. Je m'en saisis et lus qu'il était parti avec Leah, la voisine du dessous. Un torrent de larme finit par jaillir de mes yeux. Je savais qu'il avait tout pour lui mais je ne pensais pas que Leah m'était à ce point supérieur. C'est vrai qu'elle était belle, mais je pensais qu'il m'aimait pour ce que j'étais comme il me le disait sans cesse. Je ne savais pas ce que ce marin avait pu me trouver : je suis d'une banalité affligeante. J'ai la peau pâle, des yeux marrons et des cheveux de la même couleur. Plutôt petite et mince : mon poids est mon seul point positif. Puis je me souvins de la nuit que je venais de passer et séchais mes larmes. Je venais de prendre conscience que je n'aimais plus Jacob et ce depuis sa première trahison : je restais par habitude, à défaut d'autre chose.
Sans bruit il la trahira
Sans bruit puis il rentrera
Lui dire il n'y a que toi que j'aime la vie peut devenir chienne
Et c'est sans bruit que tout son cœur saigne.
Il disait m'aimer mais il m'avait détruite. Ce qu'il m'avait fait je ne l'aurais pas fait à mon pire ennemi. Je m'écroulais sur le canapé. J'allais rentrer chez ma mère. Je n'avais aucune attache ici, personne qui tienne à moi, personne qui ne souhaite ma présence ici. Je me lançais donc à la recherche de mon portable lorsque je senti un bout de papier dans mes poches. Je le dépliais et vis une écriture légèrement inclinée, fine et aérienne : magnifique. « Bella quand tu es partie, tu semblais bouleversée. Au cas où tu souhaiterais me revoir voici mon numéro 06 07 08 09 10. Appelles-moi, ça me plairait beaucoup. Merci pour cette nuit c'était la plus belle nuit de ma vie. Je préfère te le dire maintenant pour que tu saches à quoi t'attendre : j'ai eu le coup de foudre. » E.
Sans bruit
Sans bruit
Sans bruit
« - Allo Edward?
- Oui?
- C'est. Bella. ».
