~ Bonjour à tous !
Alors voilà une fic écrite en coécriture entre clOclo-sorciere-megalo et P'titeYume.
L'histoire sera rythmée par deux héroïnes assez... particulières ! Cloclo se chargera de Kity, froide et snob, et moi (P'tite-Yume) je m'occuperai du point de vue d'Etta, extravertie et rebelle.
Nous espérons que vous nous pardorez nos fautes d'orthographe et certains délires !
Bonne lecture !
Chapitre 1 : Je n'ai pas failli !
J'ai toujours adorée la rentrée des classes. Ouais je sais : je suis pas normale. Qui aiment les feuilles mortes d'automne ? Qui aiment sentir la fumée du Poudlardexpress prémice de journées grises à apprendre des leçons longues comme le bras ? Qui aime quitter son chez-soi douillet ? Sa famille aimante ? Je n'ai pas de chez moi douillet. Ni de famille aimante, comme ça la question est réglée. C'est pas courant me direz-vous. Mais si je vous dis que je m'appelle Henrietta Malefoy et que je renie tous les principes des sangs purs ? Là tout de suite vous voyez mieux le tableau ! Pour être plus clair, je vous présente la situation : je suis à Serpentard. Jusque là ça va pour une Malefoy. Mais si je vous raconte que j'ai tatoué sur mon épaule une tête de mort qui tire la langue pour énerver ma mère et me suis fait mettre un piercing au nombril pour la provoquer elle et son balai dans le derrière ? Vous comprendrez donc mieux pourquoi c'est tendu entre elle et moi et pourquoi elle préfère ma sœur cadette Cassandra si conforme aux règles de notre prestigieuse famille. Et si je vous dis que j'ai craché au visage de mon père lorsqu'il m'a annoncé que je deviendrai mangemort et servirai loyalement son « seigneur des ténèbres adoré » ? Vous comprendrez sans doute mieux pourquoi il ne m'adresse plus la parole. Et si je vous explique comment au beau milieu d'un repas familiale où Lucius injuriait les nés-moldus j'ai annoncé que ceux qui pensaient comme lui n'étaient que des abrutis finis, vous comprendrez pourquoi ma famille me haie. On se demande pourquoi je suis encore en vie et résidant toujours à la demeure familiale. En fait, je ne suis tolérée que pour ne pas créer un scandale. Pour que la famille reste digne. Fidèle à son image de bonne éducation. Bonne éducation…
Ça me fait bien rire.
C'est pour ça que le jour de la rentrée arrive comme une libération. Que j'attends avec impatience le 3 septembre. Ma maison c'est Poudlard. Bien que la plupart des élèves là-bas ne m'apprécient pas vraiment… Tout ça parce que je suis la cousine de Licius, une Malefoy ! Ou parce que je suis la fille d'un Mangemort. A l'école je me sens comme prise entre deux feux. Il y a ceux qui me détestent pour ce que je suis d'un côté, et ceux qui me méprise pour ce que je ne suis pas de l'autre. Et puis il y a les autres : les hypocrites qui font semblant d'être vos amis parce que votre famille est prestigieuse et qu'ils pourraient se faire remarquer par Voldemort. Pourtant, malgré ça Pourdlard est ma maison. Parce qu'il y a Fred, Grace, Oliver et Pam. Vous vous demandez certainement qui ils sont ? Laissez-moi-vous éclairer.
Grace est à Serdaigle. Elle a beau être le modèle de la parfaite petite sorcière, elle n'en reste pas moins un amie loyale et présente. Bien que réservée et timide, elle accepte de braver les regards en étant mon amie. Grace est le genre de fille qu'on ne remarque pas, petite, rondouillarde, les yeux bruns fuyants. Toujours cachée derrière une frange brune. Et puisque que dans notre monde tout est régit par cela il me faut donc vous le préciser : elle est née-moldue. C'est pour ça que ma famille la haie.
Pam est à Serpentard. Elle aurait due être un garçon. Enfin c'est ce qu'elle dit à longueur de journée. Parce qu'elle est tout sauf féminine. Parce que ses cheveux roux sont aussi courts que ceux de Fred, que son vocabulaire est digne d'un camionneur et que ses manières sont… inexistantes. Mes parents la détestent mais je pense que c'est plus parce qu'elle est lesbienne que parce qu'elle est de sang mêlée.
Oliver est un dragueur invétéré. Ça explique pourquoi il ne supporte pas les Maraudeurs. En particulier Black et Potter. A eux trois ils se partagent les filles de Pourdlard, or un Gryffondor à toujours plus d'admiratrices qu'un Poufsouffle. Oliver a beau le nier, personne n'est dupe que ça le fait enrager ! Pourtant ses yeux bleus et ses sourires charmeurs font des ravages parmi la gente féminine. Mais hélas pas autant que ceux de Potter et Black. Et ça, ça l'énerve. C'est un sang-mélé. Mes parents ne connaissent même pas son existence alors que pourtant il est aussi populaire que les Bizzar'Sisters à l'école.
Fred est de sang –mélé, et a été mon premier ami. Mon premier véritable ami. Avant Pam, Oliver et Grace. On s'est rencontré le jour de ma première rentrée à Poudlard, dans le train. J'étais un peu déstabilisée et en tant que deuxième année il m'a aidé et expliqué tout ce qu'il y avait à savoir. C'est un nonchalant de nature, en tout cas c'est ce que tout le monde croit. On le voit comme un flemmard blond sans ambition et un cancre endurci. Ses yeux sont aussi verts que la couleur de sa maison, mais bien plus passifs que ceux en colères de la plupart des Serpentards. Mais ceux qui se sont frottés à lui s'en sont mordus les doigts. Il ne supporte pas les emmerdeurs, et leur fait bien comprendre. C'est pour ça qu'il déteste les Maraudeurs.
« Etta !
- Pam, je m'écris en courant sur le quai encombré de valises.
- Ma chériiiee ! J'ai entendu dire que tu as failli faire sauter ta baraque! fait-elle sans préambule comme à son habitude.
- Qui moi ? m'étonnai-je faussement. C'est mal me connaître ! Je n'ai pas failli ! Je l'ai fait voyons ! Ma mère en est tombée dans les pommes ! Mais ça en valait le coup, regarde ! »
Elle éclate de rire lorsque je brandis fièrement mes ongles dont pas un n'a la même couleur que les autres. Mon père ayant refusait de me donner mon argent de poche en raison de mon comportement, j'ai cru dans mon droit d'obtenir par tous les moyens possibles ce que je voulais acheter : du vernis à ongles qui change de couleurs. Quitte à en fabriquer en cachette dans notre grenier ! Okay, le toit n'y a pas survécut mais j'ai tout de même réussit à en faire grâce à aux conseils d'un super magazine ! Et puis ça en valait la peine rien que pour voir ma mère s'évanouir, le visage de mes sœurs faire cent pieds de long et mon père s'arracher les cheveux de colère. Sa calvitie en a prit un sacré coup !
« En voiture ! s'écrie soudain le chef de gare.»
Nous montons en courant dans le train, bousculant au passage deux premières années qu'on reconnaît à leurs têtes de bambins abandonnés. Nous nous glissons dans un compartiment encore vide juste avant que ne déboule Oliver, essoufflé et la cravate légèrement défaite…
« Qui est la malheureuse ? je demande un sourire au coin.
- Nina Fordland, répondit-il en se posant sur le siège en face de Pam. Un mètre soixante quinze, et un bonnet D.
- Elle ! C'est vraie qu'elle est canon, s'exclame mon amie, mais Black se l'ai déjà faîte ! T'es à la traine mon pauvre Oli !
- Au diable ce troll puant !
- Salut, fait doucement une voix avant qu'Oliver n'ait put continuer sa tirade de mots aussi délicats les uns que les autres.
- Gracy ! Ouah ! Quel teint de déesse ! T'es partie où ?
- Marseille, en France, répond-t-elle au Poufsouffle.
- Comment sont les françaises, demande avidement Pam, il paraît qu'elles affichent leurs corps ! Et qu'elles sont des filles pas difficiles !
- Euh, rougit la petite brune.
- Elles sont très ouvertes, lance Oliver en riant.
- De quoi tu parles Oli ? De leurs esprits ou de leurs jambes ? je demande.
- Etta, c'est vraie que tu as failli faire exploser ta maison ? fait-il pour changer de sujet bien que son sourire en dise long sur ce qu'aurait été sa réponse.
- Non, en fait je n'ai pas failli.
- Tu as vraiment fait exploser ta maison, s'écrit Grace les yeux exorbités. Ce n'était pas une rumeur !
- Techniquement parlant, ce n'était que le grenier, précisais-je.
- Alors comme ça tu as fait exploser la demeure de Tante Iris, fait soudain une tête blonde dans l'entrebâillement de la porte.
- Quel dommage Lulu, répliquais-je, tu vas pas pouvoir venir goûter à le « succulent » clafouti de tante Riri avant longtemps.
- Et surtout pas voir ta sale face de rat en dehors des cours ! Pauvre mocheté ! rétorque Lucius. »
Oli retient ma main alors que je tente de me lever pour lui faire sentir ma façon de penser. Mon cousin me lance un regard satisfait avant de sortir de mon champ de vision, suivie de sa coure de lèche-bottes. Je fulmine tout en marmonnant une foule d'insultes qui font rougir Grace. Je ne peux m'empêcher de m'observer à travers la vitre. C'est vrai, je ne suis pas aussi lumineuse qu'Evans, ni belle comme Nina Fordland. J'ai les yeux gris, gris comme un nuage gonflé de pluie. Mes boucles courtes sont toujours en désordre, rendant ma chevelure châtain quasi-impossible à coiffer. Je ne suis pas super grande ni sexy. Et je suis plutôt excentrique, trop de couleurs, trop de trous à mes oreilles, ou de teintes à mes ongles. Je ne sais pas tenir ma langue et je collectionne les retenus parce que je fais des sales coups à Licius et sa bande de pseudo-Mangemorts. Enfin... Heureusement, si j'en crois les dires d'Oliver, mon bonnet D est plutôt un avantage… C'est bien la seule chose qui puisse l'attirer lui et encore je ne suis même pas sûre que ça l'intéresse…
« Hey Tapage, il paraît que t'as failli faire exploser le manoir familial, s'exclame Fred en me sortant de mes pensées.
- J'ai pas failli, marmonnais-je.
- J'aurais adoré voir ça, rit mon ami en s'écroulant à côté d'Oliver.
- C'est vrai que t'as loupé quelque chose ! J'ai cru que les cris de Cassandra étaient ceux de la sirène des pompiers !
- Vous avez lut la nouvelle, demande Pam en brandissant la Gazette du sorcier, il paraît que les Bizzar'Sisters donneront un concert à Pré-au-lard la semaine prochaine ! »
Mais Pam ne réussit pas à me rendre euphorique. L'image de ma sœur aînée adorée s'est imposée dans mon esprit. Sa chevelure blonde et ses yeux bleus, le portrait craché de ma mère et de ma grand-mère. Notre relation est plutôt conflictuelle. Je la déteste et elle me déteste. Elle veut me voir accepter l'honneur que nous fait Voldemort en nous acceptant dans ses rangs. Elle veut que je cesse mes « gamineries ». Elle veut que j'arrête d'aimer ce qui n'est pas quelqu'un de digne de notre famille selon elle. Je ne sais pas comment ni quand elle l'a deviné, mais elle le sait. Elle le sait et ça, ça me fait peur. Je suis terrifiée à l'idée qu'elle utilise cette information… C'est pourtant tout à fait le genre de Cassiopéa. Tout ce que j'espère c'est que Cassandra n'est pas au courant. Cassandra et mon autre sœur, la jumelle de Cassiopéa. Un bloc de glace comme sa jumelle mais qui au moins ne lève pas sa baguette sur moi. Elle ne me défend pas pour autant et assiste à toutes mes punitions sans le moindre état d'âme. Enfin à quoi s'attendre d'autre quand votre famille s'appelle Malefoy ? C'est pour ça que j'aime Poudlard, parce que j'y suis moins seule qu'à la maison. Là-bas je suis la brebis galeuse, la seule non-blonde, la violeuse des règles ancestrales. La fauteuse de troubles.
« Hey Malefoy ! Il paraît que t'as faillit faire exploser ta…
- J'ai pas failli, m'écriai-je en jetant un regard noir à l'intruse. J'ai vraiment fait exploser ma maison ! C'est bon là ? On peut me lâcher avec cette histoire ? »
La fille m'offre une mine méprisante avant de s'éloigner en claquant des talons. Je sens que c'est pas la dernière à me demander ça aujourd'hui… Soudain, l'attention de Fred est captée. Comme attirée par un aimant par une silhouette dans le couloir. Il n'écoute plus la discussion animée des trois autres. Enfin, il est vraie qu'écouter Pam décrire avec amour les courbes de la chanteuse des Bizzar'Sisters n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant… Mais il n'y a qu'une chose qui peut autant captiver Fred, qui peut lui allumait cette lueur dans les yeux. Ou plutôt qu'une personne. Catherine Fairfax. Kity pour les intimes et Fairfax pour les autres. Une petite Serdaigle orgueilleuse et prétentieuse, amie de celle qui fait chavirer le cœur de James Potter : Lily Evans. Ce n'est pas le fait qu'elle soit une née-moldue qui m'insupporte chez elle mais cette petite mine supérieur et son air hautain qu'elle ne cherche même pas à dissimuler. Je me demande comment une fille aussi sympa que Lily peut être amie avec cette peste ! Je me demande surtout comment Fed peut l'aimer ! Peut être que ses longues jambes et son corps gracieux ne sont pas indifférents à cela, pensais-je en regardant la Serdaigle traversait le couloir.
Mais je ferais mieux de m'occuper de mes propres problèmes de cœur. Ils sont bien assez compliqués comme cela pour ne pas que j'aille m'occuper de ceux de Fred. Alors voilà je vous explique : je suis amoureuse d'un Maraudeur. Fait peu étrange car au moins une fois dans toute sa scolarité une élève de Poudlard a été amoureuse de Potter ou de Black. Mais moi je fiche des yeux bleus de Sirius et des sourires de Potter ! Ne parlons pas de Pettigrow qui n'a que des hypocrites comme admiratrices. Bon je suppose que maintenant vous avez deviné qui j'aime secrètement depuis déjà un bout de temps... Oui, il s'agit bien de Remus Lupin. Comment en suis-je venue à tomber amoureuse de lui ? C'est vrai qu'il n'est pas aussi canon que ses amis et est plutôt discret et sérieux. Mon parfait opposé en somme. Laissez-moi vous expliquer pourquoi je ne peux pas m'empêcher d'espérer quelque chose entre lui et moi. C'est parce que je me sens bien quand il est là. A côté de lui j'ai l'impression de ne pas être une sale fille de mangemort ou une traitresse à son sang. Il vous sourit sans vous connaître. Vous propose son aide sans demander en retour. Il est juste vrai, sans faux-semblants. Il est toujours présent, gentil. Il est loyal et n'abandonne pas ses amis.
Je le connais assez bien. Du moins c'est ce que je me plais à songer. Au départ, il m'intriguait. C'était comme si une brume de secrets l'enveloppait. Or, je suis curieuse de nature alors lorsque j'ai été sa partenaire en potion de la première à la quatrième année, j'ai tout fait pour savoir le plus de choses sur lui. Il est chaleureux et ouvert mais en même temps très réservé. Durant ces cinq années, on a beaucoup parlé et pourtant encore aujourd'hui j'ai l'impression qu'il ne m'a rien dit… J'adore parler avec lui ! Il a un humour agréable, piquant et tranquille et une conversation plus évoluée que celle de Potter, Black ou Pettigrow. Maintenant je suppose que vous voulez savoir quand je suis tombée amoureuse de lui ? Coup de foudre ? Amour lattant ? Il m'est difficile d'expliquer quand exactement je me suis rendu compte de mes sentiments, mais je crois que c'était à la fin de la cinquième année lorsqu'il m'a dit au revoir avec son sourire si gentil et doux. A cet instant, j'ai comprit qu'il allait me manquer. Lui et sa présence rassurante, son humour, sa gentillesse, nos plaisanteries et discussion à propos de Slughorn et ses tiques, et puis – avoue on le- il n'est pas désagréable à regarder. J'ai su aussi que je n'avais aucune chance à l'instant même où j'ai comprit que je l'aimais. C'est l'un des Maraudeurs, les plus fervents ennemis des sang-purs et des Serpentards. Par conséquent mes espoirs sont voués à l'échec non seulement parce que je suis une sang-pure mais en plus je suis à Serpentard. Je ne peux pas croire que Remus puisse s'arrêter à de tels préjugés, qu'il n'ait été sympa avec moi que pour avoir des bonnes notes en potion. –ce qui vu mon niveau n'était pas une bonne idée-
En fait, je m'invente des explications, des prétextes, des excuses pour continuer à espérer. Pourtant je dois me rendre à l'évidence et arrêté de me jouer des films dans ma petite tête écervelée : jamais il ne pourra me considérer autrement que comme sa partenaire en potion. Je ne lui suis pas essentiel, il n'a pas parut touché lorsque l'année dernière nous n'avons pas été ensemble en potions. Alors que pour moi que cette nouvelle à bousculer tout mon équilibre, comme si une pièce de mon univers s'était envolée et m'échappée. Ça ne lui a rien fait du tout. Rien. Absolument rien. J'ai cru un instant que tous ses sourires pouvaient cacher quelque chose… et que… Je devrai vraiment arrêter de regarder ces comédies romantiques qu'adore tant Gracy ! Ça vous fait croire à l'amour impossible ! Foutaise ! Remus Lupin, Gryffondor de son état, sang-mélé, calme, posé, Maraudeur avec Etta Malefoy, serpentard, sang pur, exubérante et originale ? C'est un peu un genre de Roméo et Juliette façon sorcier, en fait. Sauf que Roméo et Juliette n'ont jamais existé, leur amour impossible c'est du vent, tout comme mes espoirs entre lui et moi. Vous me suivez toujours ou je vous ai perdue au fil de mes pensées chaotiques ?
Pour résumé : il ne s'intéresse pas à moi. Je pense même qu'il me méprise et cache tout ça derrière un masque de gentillesse. Alors pourquoi je m'accroche, me direz-vous ? Tout simplement parce que je suis idiote ! Une idiote finie. Mais je n'y peux rien ! J'ai essayé d'oublier ! Je suis sortie avec ce crétin de Morton et me suis fait embrasser par cette limace de Crawford juste pour l'oublier. Okay, j'avoue. Mes tentatives d'oubli n'étaient pas totalement dénuées d'espoirs. J'avoue que j'espérais lui ouvrir les yeux, le rendre jaloux. Ça n'a pas marché du tout. Qu'est ce que j'espérai ? Je ne sais plus très bien mais ça a été un fiasco. Je me demande s'il s'en est même rendue compte… Ma vie sentimentale est un foirage total. Je suis condamnée à finir vielle fille. Enfin, si je résiste à mon père et ses projets de mariage entre moi et un Black.
« Etta…, souffle doucement Grace en posant sa main sur mon avant bras découvert. Qu'est ce que c'est que ça ?
- Rien, m'empressais-je de répondre en rabattant ma manche. Rien Grace. Ne t'inquiète pas. »
Je vois bien à ses yeux qu'elle n'est nullement convaincue. Mais je ne peux pas lui en dire plus, je ne veux pas l'inquiéter. Elle ne doit pas savoir que ces marques rouges sont le cadeau de départ de mon père. Que ses sortilèges qu'il me jette lorsque je suis à la maison sont de plus en plus fréquents, et de plus en plus douloureux. Elle ne doit pas apprendre que ma sœur se délecte de ce spectacle et qu'elle se sert de sa baguette contre moi dès qu'elle le peut. Personne ne doit savoir quelle a été ma punition pour avoir fait exploser le grenier. Je crois que c'est pour ça que j'aime Poudlard, parce que je suis loin de mon père, Téodius Malefoy, et de sa baguette. Parce que près de mes amis j'ai l'impression que ma sœur et ses sorts ne peuvent pas m'atteindre. Et parce que c'est là que tous mes souvenirs heureux sont et que je peux voir Remus. Je pose ma main sur les marques encore rouges. La douleur ne s'est pas encore tue.
« Vous ne devinerez jamais quoi, s'exclame soudain Pam qui revient de sa recherche de choco-grenouilles. Les Maraudeurs squattent le compartiment d'Evans et Fairfax ! Vous auriez dû voir la tête de Lily !
- De quelle tête tu parles, demande froidement l'intéressée.
- On t'a jamais dit que c'était malpoli d'écouter aux portes Evans ? répliqua mon amie en se retournant.
- Lily, s'empresse de répondre Oliver en lançant un sourire charmeur, quel plaisir de te voir…
- Garde tes sourires pour tes admiratrices, fait-elle, ils n'auront pas plus d'effet que ceux de Potter ! Dis Etta, c'est vraie que tu as failli faire exploser ta maison ? Tout le monde ne parle que de ça.
- Je n'ai pas failli, je réponds avec lassitude.
- Elle a juste pulvérisé son grenier, rajoute Grace.
- Maintenant que t'es au courant, dégage ! aboi Pam. Tu gâches mon air !
- Très bien Taylord, je m'en vais ! A bientôt Etta, dit-elle en sortant avec colère de notre compartiment.
- T'es malade Pam, explose Oliver dès qu'elle est partie, tu as gâché mes chances avec tes conneries !
- J'ai surtout contribué à ta survie, je suis pas sûre que Potter t'aurait laisser en vie s'il t'avait vu faire des avances à sa Lily-Jolie.
- C'est même certain ! fait Grace pour détendre l'atmosphère, on dirait un chien derrière son maître ! Près à attaquer quiconque l'approcherait de trop près. »
Nos rires envahissent rapidement le wagon, nous attribuant des regards désapprobateurs de la part des Serdaigles du compartiment d'à côté. Comme à chaque jour de rentrée. Les gens n'ont pas changés et leurs réactions non plus. Réglés comme une montre suisse. Cette sixième année à Poudlard s'annonce banale.
Si j'avais su !
Bon alors voilà, il s'agit du premier chapitre ! Nous amerions savoir ce que vous en pensez. Quelle sont vos impressions sur les personnages ? Leurs caractères ?
Le chapitre suivant sera écrit du point de vue de Kity !