Voila voila, traduction d'une ScoRose que j'ai totalement adorée, alors qu'au départ j'étais pas fan de ce pairing... Tout le mérite de l'histoire revient à Sarcastic Bones, qui a publié l'histoire originale sur un autre site anglophone :) (et le mérite revient aussi un peu à une certaine JK Rowling, mais bon. :p). Jvais pas vous embêter plus longtemps, enjoy ;)
Chapitre I: Le retour à Poudlard
Je m'étais retournée dans mon lit, totalement comblée de la façon dont ma vie se déroulait. Je pouvais entendre les oiseaux chanter, en déduis qu'il devait être à peu près 9h et demie. Je pouvais sentir les rayons éclatants du soleil pénétrer ma chambre à travers la large fenêtre, malgré mes yeux fermés. J'adorais les vacances. Ne jamais avoir à sortir de mon lit chaud et confortable, ne jamais avoir aucun devoirs à faire, ne jamais avoir à m'inquiéter de manquer mon tour à la salle de bains - Dominique prenait toujours des heures pour se coiffer à l'école. C'était pourquoi j'adorais ma chambre, elle n'était qu'à moi. Je pouvais rester là pour toujours, dans mon lit, le soleil réchauffant ma peau, les oiseaux chantant, en appréciant pleinement le calme et la tranquillité. Rien ne pouvait gâcher ce moment.
"ROSE WEASLEY! Grouille-toi et sors de ce lit!" cria quelqu'un en bas des escaliers.
Je grommelai une réponse, pour montrer que j'avais fait l'effort de répondre, tout en évitant de me bouger plus que nécessaire. Enfin, ils n'auraient même pas pu m'entendre même s'ils avaient été juste derrière ma porte. Je réalisai soudain que la voix que j'avais entendue n'appartenait ni à mon père ni à mon frère. Et certainement pas à ma mère.
Alors que je me mettais à réfléchir un peu trop à tout ça, ma porte s'ouvrit brutalement, beaucoup trop bruyamment à mon goût, et Lily sauta sur mon lit, en me secouant pour me réveiller.
"Réveille toi, belle endormie" me dit-elle en murmurant, malgré tout le bruit qu'elle avait fait en entrant dans ma chambre. Puis, avec un peu plus de vigueur, elle me hurla dans l'oreille: "BONJOUR! Lève-toi ou tu n'auras pas assez de temps pour te faire belle avant de monter dans le train!"
Ca, ça me réveilla.
Bien sûr, on était le 1er septembre; Poudlard. Je me redressai immédiatement et ma tête tourna.
"Woooah", marmonnai-je, alors que Lily me disait assez inutilement: "trop vite".
Mes yeux firent alors le point sur son visage et nous nous sourîmes, en disant exactement au même moment "Poudlard!".
Je me changeai rapidement, sans doute à cause de mon excitation, et me précipitai en bas des escaliers -littéralement. Je dus me rattraper à la rampe pour éviter de rentrer dans Hugo.
Raté.
Heureusement pour moi, je réussis à rester sur mes deux pieds, et l'aidai à se relever. Il attrapa ma main, marmonnant un "merci" tout en se frottant le front avec son autre main. Une fois qu'il fut à nouveau debout, nous entrâmes tous deux dans la cuisine qui, malgré le nombre de personnes qu'elle contenait, ne semblait pas bondée.
Maman était en train de faire le petit déjeuner; Papa se tenait derrière elle en lui enlaçant la taille tandis qu'elle fredonnait la chanson qu'on entendait en bruit de fond;Oncle Harry et Tante Ginny étaient assis côte à côte à table, près de mes parents, et tous les quatre parlaient avec animation. Lily discutait avec Victoire et Teddy de leurs récentes fiançailles, tous trois assis au bar au fond de la pièce, qui n'était pourtant qu'à deux ou trois mètres de l'endroit où Tante Ginny était assise;les autres, Albus et James, étaient assis à la table - Albus à côté de Oncle Harry et James à côté d'Albus.
Alors qu'on entrait dans la cuisine, nous fûmes accueillis par de nombreux 'Bonjours' et 'saluts', et les conversations reprirent. Maman, toutefois, nous avait jeté un rapide coup d'œil quand nous étions rentrés et avait remarqué la toute nouvelle bosse sur le front d'Hugo.
Elle se dégagea des bras de mon père et plaça une main sur sa tête, pour sentir sa température, en commençant à s'inquiéter.
"Tu te sens bien, Hugh?"
"Ça va, maman" répondit-il patiemment.
C'était une des choses que j'aimais chez Hugo - il était si calme, serein et posé, mais surtout tellement patient. Je ne sais pas de qui il tient ça. Mes deux parents sont connus pour perdre facilement leur calme, de même que Tante Ginny. Il l'a probablement hérité d'Oncle Harry.
"Tu es sûr?" insista ma mère. "Tu ne te sens pas faible? Malade? Des vertiges?"
"Maman, honnêtement, je vais bien. C'est juste une petite bosse, tu sais comment est Rose. T'inquiète pas" lui dit-il, toujours aussi calme.
"Mais-" commença ma mère, mais elle fut interrompue par mon père, qui l'attrapa et la tira vers la cuisinière, en disant "Il va bien, Hermione, laisse ce pauvre garçon tranquille".
Ma mère semblait toujours inquiète mais retourna préparer le petit-déjeuner, toujours avec mon père. Ce ne fut pas avant qu'il se retourne vers mon frère et lui souffle "Fuis tout de suite, tant que tu as encore une chance!" qu'elle le frappa gentiment avec la cuillère qu'elle avait à la main et oublia son inquiétude excessive.
Hugo et moi attrapâmes des chaise à la table. Je m'assis à côté de Tante Ginny et en face d'Albus et Hugo s'installa dans la seule chaise restante, à côté de moi et en face de James. Maman servait le petit-déjeuner, et elle et Papa s'assirent au bar à côté de Lily. Hugo finit le premier et remonta pour préparer ses affaires. Quelques minutes plus tard, il revint avec les mains dans ses poches, l'air un peu effrayé.
"Qu'est-ce qui ne va pas, Hugh?" lui demandai-je, légèrement inquiète pour sa santé mentale.
"Hmm, maman, ne me tue pas s'il te plait... dit-il doucement, et ma mère détourna son attention de sa conversation avec Lily pour regarder mon frère et lui dit immédiatement "Qu'est-ce que tu as fait?"
"J'ai... j'ai perdu mon insigne de préfet" marmonna-t-il.
"Hugo Weasley! Tu ferais mieux de ne pas avoir dit ce que je crois que tu viens de dire!" le menaça ma mère.
"Je suis désolé", lui dit-il, les mots se précipitant hors de sa bouche pendant qu'il avait encore une chance de parler. "Je n'arrive pas à me rappeler où je l'ai mis. Je jure qu'il était posé sur ma cape de Poudlard."
"On ferait mieux de le chercher, alors", annonça ma mère en se levant. Elle se dirigea vers l'escalier puis, alors qu'elle arrivait à la hauteur de James, s'arrêta pour le regarder. "Dis, James, tu ne l'aurais pas vu par hasard?"
"Non, désolé, Tante Hermine, je ne l'ai pas vu du tout", lui dit-il, un peu trop innocemment. Nous savions tous que James aimait faire des blagues. Ca, on était sûrs qu'il l'avait hérité d'Oncle George.
"Ah, vraiment... parce que si tu l'avais vu et que tu me mentais, je serais obligée de parler à ta mère de tous ces Feuxfous Fuseboum cachés dans ton armoire".
James pâlit et se tourna rapidement vers sa mère, en espérant sans doute qu'elle n'avait pas entendu. Mais bien sûr, ce n'était pas le cas.
"James Sirius Potter, tu ferais mieux de rendre cet insigne de préfet tout de suite" lui dit Tante Ginny d'une voix calme qui nous effraya tous beaucoup plus que si elle lui avait crié dessus. "Et rapporte-moi tous ces feux d'artifice. Maintenant."ajouta-t-elle.
James, l'air vaincu, rendit à contrecoeur son insigne à Hugo et sortit de la pièce. Une minute plus tard, nous entendîmes un bruit qui nous indiqua que James rentrait chez lui en cheminée.
"En parlant de ça, me dit ma mère, tu as fini de faire tes valises, Rose?"
"Hmm.. Quand tu dis 'fini'..." lui demandai-je.
"T'inquiète, elle a fini" dit Lily, et je compris qu'elle les avait faites pour moi. Je lui adressai un "merci" silencieux, et ma mère me lança un regard qui signifiait clairement qu'elle savait que je n'avais rien fait du tout et que j'avais de la chance que Lily les ai faites pour moi. Je lui souris pour lui montrer que j'étais innocente, comme si je n'avais aucune idée de ce qu'elle voulait dire.
"En tout cas je ne peux pas croire qu'Hugo soit préfet" grogna James alors qu'il entrait dans la cuisine, et tendait ses feux d'artifice à Tante Ginny qui les fit disparaître d'un mouvement de baguette.
"Je ne peux pas croire que Lily soit préfète", dis-je.
"Et je ne peux pas croire que tu sois préfète-en-chef", contra-t-elle.
"Ah, c'est vrai" concédai-je en lui souriant.
"Enfin bref, j'ai hâte de faire mes rondes, annonça Lily. J'adore mon partenaire."
"Merci Lily", dit Hugo, légèrement confus.
"Tu sais qu'elle va juste t'utiliser pour sortir avec tes amis?" me moquai-je.
"Lily, pas de rendez-vous avec des garçons" dit rapidement Oncle Harry, se tournant vers sa fille.
"Oui, Papa" minauda-t-elle, et alors qu'il se retournait, elle et sa mère échangèrent un regard qui voulait clairement dire "les mecs ne savent rien de la vie". Je levai les yeux au ciel.
"Ouch, Louis", criai-je par dessus le sifflement du train. "C'était mon pied ça!"
"Désolé, Rose" dit-il rapidement, et il hissa sa malle dans le train avant de s'éloigner pour chercher ses amis.
"Rosie!". J'entendis quelqu'un m'appeler et Hugo apparut au milieu de la fumée. "Maman et papa veulent nous dire au revoir".
"J'arrive" lui dis-je en finissant de mettre ma malle avec celle de Louis.
Je retournai à l'endroit où mes parents nous attendaient et les enlaçai.
"Félicitations, Rosie, tu vas être une merveilleuse préfète-en-chef" me dit ma mère avant de se tourner vers mon frère pour l'embrasser.
"Ne sois pas trop stricte!" ajouta mon père.
"Amusez-vous bien cette année tous les deux, pas de disputes!" ajouta ma mère, en poussant Hugo à côté de moi pour pouvoir nous regarder tous les deux.
"Écoutez-moi cette hypocrite!" Tante Ginny parla avant même que l'on puisse la voir, mais elle apparût ensuite au milieu de la fumée.
"Qu'est-ce que tu veux dire?"demanda ma mère alors que Dominique, Oncle Harry, Lily et Albus apparaissaient également.
"Oh, oui, parce que toi et Ron ne vous disputiez jamais" dit Oncle Harry, plein de sarcasme.
"C'est complètement différent" se défendit ma mère.
"En fait, ça l'est", dit Tante Ginny à mon oncle. "Ils se disputaient parce qu'ils étaient sexuellement attirés l'un par l'autre."
Je jetai un regard à Hugo. "Et c'est le signe que nous devons y aller" leur dis-je et je sautai dans le train, suivie par mon frère.
Alors que Lily, Hugo, Albus et moi nous tournions pour faire des signes à nos parents, Dominique se mit à courir dans le couloir en criant "Je vais encore te battre, Louis!". J'entendis Oncle Harry et mon père nous crier, à Lily et moi, la même chose en même temps : "Pas de garçons!". Quelques parents à proximité rirent, le train prit un virage et mes parents disparurent de mon champ de vision.
"Ouais, c'est ça" dit Lily, et nous secouâmes toutes deux nos têtes. Nos pères ne savaient rien de la vérité.
Enfin, Oncle Harry, un peu. Lily avait toujours eu un petit ami ou au moins des vues sur quelqu'un. Moi? Pas tellement. Un total de deux garçons avaient montré un léger intéret pour moi, un des deux consistant en une lettre secrète le jour de la Saint-Valentin, qui, j'en était presque à 100% sûre, était un coup de James, mais j'étais en troisième année, et ça m'avait passé depuis. Les garçons ne m'intéressaient pas.
Albus nous laissa pour aller chercher Scorpius, et Hugo, Lily et moi nous dirigeâmes vers l'autre bout du train. On trouva vite notre compartiment, tout à l'arrière. Il était principalement rempli de nos cousins, et était, par conséquent, extrêmement bruyant. Nous fîmes coulisser la porte et y pénétrâmes.
Dominique jouait à la bataille explosive avec son frère Louis, et, par ce que je pouvais en juger, elle gagnait. Encore. Molly, sa soeur Lucy et Roxanne échangeaient les derniers ragots au fond à gauche, et Fred taquinait Lorcan Scamander avec sa baguette alors qu'il lisait le Chicaneur. Lysander, le frère de jumeau de Lorcan, était assis contre la fenêtre et rêvassait en regardant le paysage.
Les deux jumeaux Scamander était assez bizarres, un peu comme leur mère apparemment, mais, je devais l'admettre, étaient aussi très beaux. Ils avaient tous les deux les cheveux d'un blond foncé, relativement longs. Les cheveux de Lorcan étaient assez longs pour atteindre ses yeux verts, et ceux de Lysander assez longs pour les attacher en petite queue de cheval, et il avait aussi les yeux verts.
Parmi tous ces gens se trouvait aussi ma meilleure amie Angela Davis, une jolie fille avec de longs cheveux noir foncé et des yeux bleus. Elle me sourit par dessus son livre et se décala pour que je puisse m'asseoir à côté d'elle. Les meilleurs amis d'Hugo, Chris et Tom, étaient aussi là et il s'assit entre eux. Les parents de Chris étaient Cho Chang et Michael Delia, un moldu. Les parents de Tom étaient tous les deux moldus, et s'appelaient les Barrow. Tous trois commencèrent immédiatement à parler de leurs vacances d'été et je fis la même chose avec Angela.
"Alors, tes vacances, Angie?"
"Super, me dit-elle, en posant son livre pour parler. L'Afrique, c'était super. On a passé deux semaines entières en safari et on a vu des tonnes d'animaux. Et le temps était si beau, Rose. Et les garçons si sexy."
Je ris "Le magnifique paysage africain, et tout ce que tu vois ce sont les mecs", lui dis-je. "Typiquement Angela".
"Ouais, je sais ce que tu dirais si tu étais là-bas"
"C'est-à-dire?"
"Tu ne dirais rien sur les garçons", plaisanta-t-elle. "Honnêtement, Rose, je suis sûre que tu as enfermé tes hormones dans une bouteille."
Et c'est reparti, pensai-je. Angie s'inquiétait beaucoup de mon manque de petit ami, et encore plus de mon manque d'intérêt à propos des garçons. Je pense qu'elle se disait que ce n'était pas naturel. Mais enfin, je pensais que ce n'était pas naturel de sa part de ne pas aimer le quidditch, alors, de mon point de vue, nous étions par conséquent deux à être bizarres.
"Tu continueras à ne pas les remarquer jusqu'à ce que tu tapes dans l'œil d'un pauvre garçon qui n'a rien demandé"
"Ça m'a l'air marrant", dit une voix venant du couloir alors que la porte était en train de s'ouvrir. "Rose a tapé dans l'œil de qui?"
Scorpius Malefoy pénétra dans le compartiment et s'assit en face de moi, suivi par Albus, hilare. Je me tournai vers lui pour l'insulter, comme à notre habitude, mais m'arrêtai alors que ma voix était restée bloquée dans ma gorge quand je remarquai l'insigne épinglé sur sa veste.
"Y'a. Pas. Moyen." marmonnai-je, avant de presque crier : " T'es préfet-en-chef? Toi?"
"En effet Rose, merci de me le rappeler", me répondit-il froidement alors que je fouillai mes poches pour trouver mon propre insigne. "Tu ne saurais pas, par hasard, qui est la préfète-en-chef? Albus ne veut pas me le dire. Il pense que je trouverai ça hilarant et je me demandais juste si l'une de vous, charmantes demoiselles, pourrait-"
Scorpius s'arrêta net de parler au moment où je lui montrai mon insigne de préfète-en-chef. Il y eut un moment de silence dans tout le compartiment quand tout le monde se tourna vers nous. Puis Scorpius commença à rire.
"Super", dis-je sarcastiquement. "Merci, Scorpius. Réellement... confortant."
"Désolé", dit-il entre ses rires. "C'est juste drôle. Je veux dire, ça allait de toute façon être nous deux, McGonagall nous déteste. Elle est de toute évidence en train d'essayer de nous gâcher la vie en nous mettant ensemble."
"Non", lui dis-je, en colère, alors que j'épinglais l'insigne sur mon pull. "McGonagall te hait. Elle pense que je suis brilliante parce que j'obtiens toujours les meilleures notes à ses devoirs."
"Tu obtiens toujours les meilleures notes à tous les devoirs", me dit-il.
"Pas comme toi", lui crachai-je.
"Hé! Comment tu le saurais", me demanda-t-il, et je fus heureuse de voir que je commençais à l'ennuyer. "Pour info, j'ai des notes excellentes."
"Mais pas brillantes, comme moi" ajoutai-je pour l'ennuyer encore un peu plus.
"Enfin au moins, je peux toujours te battre au quidditch."
"Tu m'as battue une fois."
"Et je te battrai une fois de plus cette année quand Serpentard gagnera la Coupe."
Je ris: "Je ne pense pas, Malefoy".
"Ouais, on va vous écraser cette année" dit Dominique, et Albus acquiesça.
"On verra", dit Scorpius, en me regardant. "De toute façon, on devrait être à la réunion maintenant." Il se leva, ouvrit la porte et annonça au compartiment "Préfets, c'est l'heure!".
Hugo, Lily et moi nous levâmes une nouvelle fois et j'attendis qu'ils passent devant moi avant d'aller jusqu'à la porte. Scorpius nous la tint ouverte puis nous suivit jusqu'au wagon des préfets à l'avant du train.
La réunion fut vraiment ennuyante. Scorpius et moi devions décider d'un emploi du temps pour les rondes et chaque personne fut appariée avec l'autre préfet de son année et maison. Le seul problème arriva lorsqu'on annonça à Tasha Parkison qu'elle allait devoir être avec le garçon de Serpentard de son année, John Zabini. Apparemment, ils avaient eu une histoire compliquée puis rompu avant l'été. Snif.
"Mais ça affectera notre efficacité en tant que préfets", argumenta Tasha.
Je restai médusée pendant un moment de voir qu'elle connaissait un mot de plus de sept lettres, mais je savais que je gagnerais cette querelle, ainsi je contrai: " Ça n'affectera rien parce que vous ne laisserez pas ça arriver."
"Allez, Rose", dit-elle, utilisant mon prénom comme si nous avions été amies depuis le début de Poudlard, et elle s'approcha, murmurant "Tu ne pourrais pas m'aider un petit peu?"
"Désolée, Tasha", lui répondis-je, insistant sur son prénom, par lequel je ne l'avais jamais appelée. "Tu as vu avec quoi je dois faire mes rondes?". Je lui indiquai Scorpius, qui était en train de se servir de sa baguette pour écraser un insecte et l'envoyer vers Tamir Daley.
Ça eut le mérite de faire taire Tasha.
Les autres préfets s'assirent par paire. Hugo et Lily s'assirent ensemble, ils étaient les préfets de cinquième année de Gryffondor, et à côté d'eux se trouvaient Sarah Londubat, la fille de Neville et Hannah Londubat, et Jeremy Mitchell. Ces deux-là étaient les préfets de sixième année pour Gryffondor. Chez les Serpentard, Tasha Parkinson et John Zabini étaient les préfets de sixième année, et deux sang-purs des noms d'Elizabeth Grey et Tamir Delay étaient les préfets de cinquième année. Pour Poufsouffle, les préfets de cinquième année s'appelaient Natalie Pole et Francis Duke, et ceux de sixième année étaient Hannah Griffin et Ben Wakefield. Et enfin, les préfets de cinquième année de Serdaigle s'appelaient Veta Vashton et Christain Lautner, et ceux de sixième année étaient Hazel Mansfield et Rich Everton.
Une fois la réunion terminée, nous eûmes seulement cinq minutes pour enfiler nos robes de Poudlard. Malheureusement, je mis trois minutes à retourner à mon compartiment. C'était quelque peu la faute de tous les gens qui restaient dans le couloir, prêts à descendre du train, mais c'était surtout à cause de Scorpius, qui marchait devant moi aussi lentement que s'il avait été sur la lune.
Nous arrivâmes enfin au compartiment et j'avançai pour l'atteindre mais Scorpius se plaça devant moi. Les stores étaient baissés dans le compartiment, probablement parce qu'ils étaient tous en train de finir de mettre leurs uniformes et que Fred avait l'habitude de faire n'importe quoi avec les vêtements de tout le monde. C'était très embarassant si les stores étaient ouverts et que tout le monde pouvait vous voir. Quelques années auparavant, James avait dû courir d'un bout à l'autre du train uniquement en sous-vêtements. Il l'avais pourtant bien pris, prétendant que ça aurait pu être pire.
"Hé!" m'exclamai-je. "Ne sois pas si mal élevé!"
"Désolé, Rosie", me dit-il d'un ton condescendant. "Je dois me dépêcher de me changer." Il tapota son poignet, "j'ai seulement deux minutes".
"Je sais". Je parlai calmement, mais ma colère était plus évidente que si j'avais porté un panneau avec 'Je suis en colère' écrit dessus en l'étranglant. "Je dois aussi trouver mon uniforme. Maintenant bouge." menaçai-je.
Il s'avança vers moi et dit, si méchamment que pendant un étrange instant cela me blessa :"Sinon?"
Heureusement, Lily choisit ce moment précis pour sortir d'un compartiment à deux portes de là, en disant " C'était sympa. A plus tard, Kealy".
Scorpius et moi nous éloignâmes l'un de l'autre brusquement; enfin, il recula tandis que je restai collée au mur. Quand Lily nous remarqua elle leva un sourcil, et nous suivâmes toutes deux Scorpius dans le compartiment.
"Kealy Thomas?" lui chuchotai-je, incrédule, puis elle me sourit espièglement.
Le festin de Poudlard fut aussi bon que d'habitude, et, lorsqu'il fut fini et que nous eûmes tous mangé autant que nous le pouvions, nous nous trainâmes tous jusqu'à la tour de Gryffondor. Je donnai le mot de passe à la Grosse Dame et un groupe d'environ trente Gryffondors entrèrent et montèrent jusqu'à leurs dortoirs.
Je marchai rapidement jusqu'au panneau d'affichage pour y épingler une copie de l'emploi du temps des patrouilles des préfets. C'était mon tour le lendemain: comme nous étions préfets-en-chef, Scorpius et moi devions prendre le premier tour de rondes. Super.
Mais apparemment, je ne pouvais même plus échapper à Scorpius quand j'étais dans mon propre dortoir, que je partageais avec Angela, Dominique, Polly Heart et Niomi Daniels. Les quatre filles étaient déjà en pyjamas quand j'y entrai, assises par terre au milieu du dortoir, enroulées dans leurs couvertures. J'allai immédiatement à la salle de bain prendre une douche et me changer, puis revins et les rejoignis sur le sol.
"De quoi on parle?" demandai-je tout en emmitouflant mes épaules dans ma couette.
"Un certain garçon blond sur lequel Dominique a des vues", m'informa Angela.
"En fait, quasiment toutes les filles de l'école font la queue pour se retrouver à moins de cinq centimètres de Scorpius", dit Dominique. "Tout ce que je veux c'est essayer, juste un baiser pour me faire ma propre idée, vous voyez?"
"Je suis d'accord avec ça!", dit Polly et Angela hocha la tête.
"En plus, c'est dur de trouver un joueur de quidditch convenable, à qui je ne serais pas apparentée", nous dit Dominique. "Est-ce que que c'est dégueu de dire ça?"
"Non, Albus est plutôt convenable", ris-je, mais je savais que la plupart des filles de l'école étaient à ses pieds.
"Un peu de compétition, alors, mesdames?" demanda Niomi, redirigeant la conversation vers où elle avait commencé. "Vous feriez mieux de faire attention à ce que vous seriez capables de faire pour lui".
"Allez, Ni, c'est pas comme si j'allais me sentir insultée si l'une de vous lui mettait le grappin dessus. Je n'ai pas de réels sentiments pour Scorpius, juste..." Dominique avait l'air de ne plus trouver ses mots.
"De l'attirance?" lui demandai-je et elle acquiesça.
"Qu'en penses-tu, Rose?" me questionna Angela. "Que ferais-tu s'il essayait de te bécoter?"
"Je lui ficherais mon poing dans la figure", répondis-je, et elle se mirent toutes à rire. "Quoi?" demandai-je, confuse.
"Ouais, toi et Scorpius, vous vous haïssez mutuellement", s'accordèrent-elles toutes.
"De toute évidence. Ce n'est qu'un idiot égoïste, arrogant, hypocrite qui ne sait pas faire la différence entre un être humain et un hippogriffe", leur dis-je. "Voilà ce que j'en pense".
"Mais quand même, pourquoi?" demanda Polly, confuse, comme si elle se demandait comment quelqu'un de l'école pouvait ne pas aimer Scorpius.
"Eh bien, premièrement, il y a toute ces histoires avec notre famille" j'indiquai Dominique pour montrer que je voulais parler des Weasleys et Potters en général, et pas juste d'Hugo et mes parents, "et les Malefoy, qui fait que l'on se déteste déjà à la base. Mais je ne suis pas idiote au point de juger une personne sur sa famille, aussi j'ai pensé que je verrais juste ce que je pensais de Malefoy lui-même."
"Et..." m'incita Angie.
"J'en ai conclu que c'était un idiot", leur dis-je.
"Mais c'est un idiot doué en quidditch" me dit Dominique, et les autres montrèrent leur approbation.
Je restai assise pour un moment alors que mon agacement commençait à monter. Qu'est-ce qu'elles racontaient? Scorpius était un idiot. Mais, apparemment, je ne pouvais rien dire qui pourrait leur montrer ses mauvais côtés. Pourquoi les gens devaient-ils toujours faire des hypothèses basées sur ce que les autres disaient? J'étais sûre qu'une fille avait dû juste dire "Oh, Scorpius pourrait être tout à fait convenable" pour que tout le monde pense qu'il l'était. Comment aurait-il pu en être autrement? Et même mes propres amis et ma propre famille était trop naïfs pour le réaliser.
"Je ne dirais pas "bon" au quidditch. Je dirais plus... la seule personne que Serpentard a pu trouver pour remplir le rôle d'attrapeur."
"Allez, Rose", dit Dominique. "Je pense que tu n'es pas très objective. Scorpius est vraiment très bon. Donne lui une chance et regarde-le la prochaine fois que nous jouerons".
"Non, merci", lui dis-je, et elle et Polly échangèrent un regard que je pensais pouvoir uniquement signifier 'Irritant, typiquement Rose', et levèrent toutes les deux les yeux au ciel.
Je pouvais sentir que ma colère était dangereusement proche de la surface alors, au lieu de continuer la conversation, je me levai et escaladai mon lit.
"Au lit les filles", leur dis-je avec irritation, utilisant ma voix de préfète-en-chef. "On doit se lever tôt demain."
Elles se mirent toutes au lit alors que je marmonnai "et vous êtes toutes clairement en train de délirer à cause de la fatigue".
J'entendis Angie rire doucement avant d'éteindre la lumière, et nous fûmes toutes plongées dans l'obscurité.
Voila, en espérant que vous avez aimé autant que moi :) la suite dans une semaine, j'essaierai d'être régulière ... pour l'instant, l'auteur a fait une vingtaine de chapitres, donc il ne tient qu'à moi d'avancer dans ma publication! (Non, non, je ne suis pas en train de m'auto-mettre la pression...)
Je transfèrerai vos reviews à l'auteur (alors ... reviewez mes amis!) :)