Il ne faut jamais désespérer comme dit le dicton... c'est donc après une, hum, assez longue absence que je poste ce nouveau chapitre. Je n'ai pas d'excuses valables si ce n'est la vie réelle (et ses aléas) et le fait que j'ai complètement décroché des potterfictions depuis un long moment...Vous savez donc maintenant que je ne laisse pas tomber Vertigo. J'ai été étonnée du nombre de reviews reçues alors même que je publiais plus rien.. à vrai dire, cela m'a grandement encouragée à reprendre l'écriture. Et pas seulement de cette fic. A mon avis, quelques OS devraient pointer le bout de leur nez dans les prochains mois.

Comme vous l'avez, peut-être, remarqué, j'ai modifié les précédents chapitres. Pas énormément, ne vous en faites pas. Juste quelques phrases dont la grammaire ou le vocabulaire ne me semblaient plus adéquats.

Pour rappel:

- L'histoire commence l'été avant la 7ème année de Harry

- C'est un slash et probablement aussi un yuri, je ne sais juste pas encore quand.

- Sirius est mort, Dumbledore ne l'est pas et les horcruxes n'existent pas.

- A la place des événements de fin de 6ème année, une attaque des mangemorts a eu lieu à Pré-au-lard et a fait des victimes parmi les élèves de Poudlard.

Voilà, voilà, je crois n'avoir rien oublié. Laissez une petite review après lecture pour me dire ce que vous en avez pensé, si j'ai bien fait de revenir ou si vous voulez me voir à nouveau disparaître ;-)


- Mmh… oh par Merlin, ma tête… se plaignit un Harry venant tout juste de sortir d'un sommeil nébuleux.

La métaphore de trolls dansant sur du hip-hop sous son cuir chevelu qui lui vint soudainement à l'esprit, lui parut tout à fait appropriée à la douloureuse situation. Le résultat des ravages de l'alcool, sans doute… songea-t-il. Sa bouche était d'ailleurs bien pâteuse tandis que son corps, lui, n'était qu'une masse gisante en travers de son lit. Un lit qui lui semblait très bosselé tout à coup, tiède et … particulièrement confortable. Tiens… confortable. N'avait-il déjà pas utilisé ce mot pour …

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA AH


- Vous voyez, Minerva. Quand je vous disais qu'ils ne tarderaient pas à se réveiller, fit un Dumbledore de bonne humeur, prenant son habituel thé matinal dans les quartiers de l'animagus.


- Potter, si vous pouviez arrêter vos cris de pucelle effarouchée, je vous en serais éternellement reconnaissant. Je ne tiens pas à finir à moitié sourd à même pas … oh et puis, c'est votre faute, foutez-moi la paix… maugréa le maître des potions, en se cachant la tête sous un oreiller.

- DE MA FAUTE ? C'EST MON LIT QUE JE SACHE. JE NE VOIS PAS POURQUOI VOUS … Oh seigneur, j'ai quand même pas bu à ce point-là ? couina-il misérablement, les yeux implorants et le visage horrifié.

- Mais de quoi est-ce que vous parlez, espèce de gryffondor dégénéré ?

Harry prit une teinte rouge brique et s'enroula dans sa couverture, manquant de faire tomber l'ex-mangemort du lit. Un ex-mangemort qui malgré une magnifique nuit – c'est qu'il n'avait pas dormi comme ça depuis des lustres - n'appréciait pas, mais alors pas du tout, ce réveil brutal.

- Bonjour, bonjour! chantonna Dumbledore en pénétrant dans la pièce le pas presque sautillant, tandis que deux paires d'yeux le regardaient suspicieusement. Le passé leur avait appris, surtout pour Severus, qu'il fallait toujours se méfier d'un Dumbledore joyeux. Dans cet état, cette vieille grenouille parvenait toujours à leur faire faire ou promettre à peu près n'importe quoi.

- Qu'est-ce qu'il fait là ? aboya directement Harry, pointant le professeur de potions d'un doigt rageur.

- Eh bien, tu as … C'est une longue histoire. Pourquoi ne pas venir boire une tasse de thé dans le salon ? Dobby vient juste d'en apporter.

Un silence éloquent lui répondit. Il était étonnant que pour deux personnes censées se haïr autant que ni l'une ni l'autre ne bougea d'un pouce. Harry était assis contre le montant du lit toujours pelotonné dans sa couette, tandis que Snape n'avait pas l'air décidé à se mettre debout.

- Bon Dieu, Albus, laissez-moi faire, lança McGonagall qui était jusque-là restée en retrait derrière lui.

Ni une, ni deux, elle arracha la couette au gryffondor et l'oreiller des bras de son collègue qui ne tarda pas à la traiter de tous les noms d'oiseaux possibles et inimaginables.

- Voilà, plus de doudous! Maintenant, bougez-vous le cul et ramenez-vous dans le salon, on doit causer, leur dit-elle d'une voix qui ne laissait de place à aucune contestation.

Deux regards noirs lui répondirent néanmoins et c'est ainsi que les deux marmottes se dirigèrent tant bien que mal hors de la chambre.

Jamais Harry ne s'était senti aussi mal. C'était donc cela une gueule de bois, songea-t-il. Le moindre bruit lui donnait envie de se terrer dans les cachots à vie et son estomac était ravagé par une espèce de houle digne de la mer du Nord. Trainant les pieds, il se laissa lourdement retomber sur une chaise à côté d'un Dumbledore qui avait retrouvé sa place et l'observait l'air mi-rieur, mi-nostalgique. Le spectacle lui rappelait sa toute première cuite... et ce qui s'en était suivi. C'était l'bon temps, se dit-il, pensant à l'endroit, ou plutôt le lit, où il s'était réveillé le lendemain matin.

Severus quant à lui s'était déjà servi un bol de café et fixait celui-ci l'air vaguement endormi.

- Harry, tout d'abord, je tiens à te dire que la consommation d'alcool est formellement interdite aux étudiants dans ce château. Le fait que nous sommes en période de vacances ne change rien au règlement d'ordre intérieur. Cependant, je sais que le jeune Draco et toi êtes de jeunes hommes responsables et que maintenant avertis, vous ne recommencerez plus.

L'air penaud, le gryffondor acquiesça tandis que le maître des potions eut un reniflement moqueur et rit intérieurement de la naïveté du vieillard.

- Par ailleurs, nous sommes ici pour parler d'un sujet hautement plus important, continua-t-il.

- Mon alcoolisme naissant? tenta le jeune sorcier.

- Non, Harry, fit l'homme en souriant légèrement, il s'agit de ce qu'il s'est passé hier soir... Vois-tu quand tu étais, hum, pas dans ton état normal, tu as à nouveau été la cible d'un phénomène un peu particulier.. un phénomène dont le professeur McGonagall t'a parlé à ton arrivée, je crois.

Le gryffondor eut l'air perplexe.

- C'est un phénomène complètement... atypique et crois-moi, que l'on a qu'en de très rares occasions d'observer au cours d'une carrière comme la mienne, Harry.

- Vous parlez de cette aura, professeur? demanda-t-il, repensant à la lumière dont Minerva lui avait parlé.

- Oui, sauf que ce n'est pas une aura, mon cher ami.

Minerva soupira, son mentor était de ceux qui aimaient faire durer le suspens avant de finalement lâcher le morceau. Il aurait fait un très mauvais cancérologue, pensa-t-elle sarcastiquement.

- Albus... fit-elle donc, exaspérée.

- J'y viens, Minerva, j'y viens. Harry, voilà, hier soir j'ai personnellement pu observer le phénomène et...

- C'est arrivé hier? Mais comment? Pourquoi? Et de toute façon, qu'est-ce que c'est ce truc?

- Potter, du calme, grogna Snape. Il y vient.

Le jeune sorcier eut l'air aussi exaspéré que sa directrice de maison.

- Merci Severus. Harry, ce qu'il faut que tu saches, c'est que la magie de chacun peut s'exprimer de multiples manières. Lorsqu'elle cherche à exprimer quelque chose de particulièrement fort, un sentiment telle que la colère par exemple, celle-ci peut se manifester de façon primitive. Le sorcier en question n'a aucun contrôle sur elle. Il n'en est même pas parfois conscient. C'est quelque chose de comparable aux premières apparitions de la magie chez les jeunes sorciers.

- Soit j'en suis encore à un stade infantile, soit magie essaie de... s'exprimer selon vous?

Le gryffondor ne voyait toujours pas où son mentor voulait en venir.

- D'une certaine façon, admit Dumbledore.

- Mais pourquoi?

- C'est là que tout se complique.. En général, les circonstances aident à comprendre les raisons. En ce qui te concerne, la première fois que ce phénomène a eu lieu, tu étais dans une situation où ta vie était clairement en danger. On peut donc en conclure que ta magie se manifeste lorsque tu as besoin d'aide... ou d'être aidé, termina-t-il l'air un peu mystérieux.

- Et vous entendez quoi par être aidé, professeur?

Severus se sentit tout à coup profondément mal à l'aise. Il n'était pas sûr de vouloir entendre la suite. Pourtant, il la devinait inévitablement et avisant la mine stupéfaite mais boudeuse de l'animagus, il se dit qu'elle aussi avait compris.

- Lorsque tu étais inconscient, Harry, on ne pouvait pas t'approcher. Seul le professeur Snape en a été capable. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela... Le vieux sorcier s'interrompit, semblant chercher les bons mots. Dans de telles situations où seule notre magie dans sa forme la plus primitive peut encore nous sauver, celle-ci a tendance à faire confiance à un tiers extérieur qu'elle juge digne d'elle.

- Hum.. je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi ma magie n'a pas jugé le professeur McGonagall digne de me secourir lorsque nous étions chez les Dursley alors qu'elle l'a fait pour le professeur Snape. Je fais personnellement confiance autant à l'un qu'à l'autre, expliqua calmement le jeune sorcier, faisant tressaillir le maître des potions au passage par ses dires.

Celui-ci n'en menait intérieurement pas large. Entre une aura bizarre qui l'avait hier soir dompté tel un fauve en captivité, un golden boy qui n'est plus un golden boy mais un adolescent battu occlumens, legilimens et qui peut lancer des informulés même bourré, ses convictions profondes avaient été méchamment ébranlées.

Alors si après tout cela, le dit golden boy clamait lui faire autant confiance qu'à celle qu'il considérait véritablement comme son mentor, il allait avoir besoin de temps pour assimiler tout cela.

- Eh bien, il semblerait alors, Harry, dit un peu embarrassé le directeur, que ta magie et celle du professeur Snape soient liées d'une façon qu'elle ne l'est pas avec celle du professeur McGonagall.

A cette déclaration, le jeune gryffondor eut l'expression si sonnée qu'il semblait incapable de parler tandis que le maître des potion affichait le même air dubitatif que si on lui avait annoncé que Voldemort était une drag queen secrètement fan d'ABBA.

- Potter, ne dramatisons pas, ce n'est pas parce que votre magie me trouve simplement plus sympathique que cette vieille écossaise que vous allez vous mettre à me vouloir me câliner à tout-va, fit l'ex-mangemort, se récoltant un regard noir de la dite écossaise au passage.

- mais rassurez-vous... si cela devait arriver, un tête-à-tête avec un dragon enragé vous semblera plus plaisant que ma réaction face à votre comportement stupide.

- Je n'en doute pas, répliqua le gryffondor un peu vexé.

Il ne voyait vraiment pas pourquoi il ferait une chose pareille. Oui, il respectait l'homme, lui faisait confiance et avait envie de le connaître après les récents évènements mais de là à ce que sa magie estime qu'il soit celui vers qui elle se devait se tourner, était un peu aberrant. Et embarrassant.

Harry ne pensait pas que l'homme ne méritait pas ce titre , seulement, il y avait d'autres personnes qui comptaient également beaucoup pour lui et pour lesquelles il aurait été prêt à donner sa vie. Ces autres personnes auraient donc été aussi susceptibles de jouer le rôle que sa magie accordait à Snape. Ron et Hermione, par exemple, ou Remus, Minerva, Dumbledore.

Pourquoi Snape... c'était la question qu'il se posait. Peut-être cela avait-il un rapport avec sa mère. Le serpentard avait noué de solides liens d'amitié avec elle durant leur scolarité et Harry savait, par son voyage dans la pensine en 5ème année, que Snape avait également beaucoup d'affection pour elle.

Après tout, il y avait cette fameuse protection du sang. D'autres choses liées à sa mère et à sa volonté de le protéger avaient peut-être encore une incidence aujourd'hui, essaya-t-il de se convaincre.

Cela ne tenait néanmoins toujours pas la route. Certes, sa mère a pu éprouver de l'affection pour son actuel professeur et avoir en lui une confiance aveugle par le passé, mais il était loin d'être la seule personne encore en vie avec qui cela aurait pu être également le cas.

- Cependant, Harry, reprit Dumbledore interrompant ainsi ses pensées, tu dois bien garder à l'esprit que la magie de chaque sorcier est différente et que chacune a sa propre identité. Il arrive parfois que les identités magiques de deux personnes aient de très fortes affinités alors que ce n'est pas le cas des deux personnes en question.

- Comment l'explique-t-on alors, professeur?

- De manière assez compliquée, je le crains... Parfois, le contexte familial peut avoir une influence importante. C'est le cas dans des familles de Sang-purs comme les Malfoy. Il arrive aussi que les identités magiques aient des traits de caractère similaires comme l'impulsivité, la dextérité, ... Même les volontés profondes d'un sorcier peuvent jouer un rôle, Harry. L'exemple le plus frappant est certainement ton cas et celui de Lord Voldemort. Vous utilisez vos pouvoirs à des fins si différentes qu'ils ne peuvent que s'affronter au delà même de vos motivations initiales.

Finissant ses explications, Dumbledore laissa la tablée étrangement silencieuse. Il leur fallait sans doute un peu de temps pour assimiler tout cela. Surtout en ce qui concernait le plus jeune. Harry affichait une mine perplexe. Les sourcils froncés et les lèvres pincées, il repensait intensément à tout ce qui avait été dit.

- Pansy, ce soutien-gorge te va à merveille...soupira une voix rauque s'élevant du fauteuil.

- Severus, je ne veux absolument pas savoir de quoi rêve votre filleul, dit l'animagus qui avait presque oublié la présence du jeune Malfoy.

- Moi non plus, Minerva... Je vais le ramener jusqu'à nos appartements, répondit-il en se levant. Il avait besoin d'air et Draco et ses plaisants rêves tombaient à pique.

Jetant un coup d'œil à la forme avachie contre les coussins, un vif mouvement de baguette plus tard et le contenu d'un seau d'eau s'abattit sur le serpentard qui poussa un cri à s'en crever les tympans.

- Severus, c'est d'une cruauté rare ce que tu viens de faire, s'exclama celui-ci se retournant, trempé jusqu'aux os.

- Pauvre petite chose, tu m'en vois navré, fit Snape avec l'empathie d'une pierre tombale. Lève-toi, nous partons.

Le blond n'en menait pas plus large qu'Harry en matière de gueule de bois: ses yeux étaient rouges, il avait l'air hagard et c'est avec toute la volonté du monde qu'il suivit son parrain hors des appartements du professeur de métamorphoses. La porte se referma doucement derrière eux et Harry se sentit tout à coup étrangement seul.

- Tu ne dis rien? fit Harry à l'animagus, il trouvait que la sorcière était restée bien calme durant cet échange. Des informations qui auraient pourtant dû la faire bondir avaient été dites et il était inhabituel de la voir se taire dans une telle situation.

- Il aurait au moins pu sécher mon canapé avant de partir, l'enfoiré, répondit-elle de mauvaise foi.

- Mi... soupira-t-il.

- Quoi? Je ne suis pas sa bonne à tout faire. Et si tu allais prendre une douche? Tu n'es pas très frais, si tu veux mon avis, dit-elle en se pinçant le nez comme si elle avait soudain senti une mauvaise odeur.

- Tu exagères, rétorqua-t-il légèrement vexé.

- Va prendre une douche ou je te lave moi-même dans le lac, lança-t-elle les yeux coléreux.

- C'est bon, j'y vais.

Le gryffondor soupira à nouveau et s'en alla vers sa chambre. Quelques secondes plus tard, on entendit l'eau couler.

Dumbledore la fixa d'un air moqueur.

- Votre crise de jalousie est terminée, Minerva?

- Taisez-vous, vieux fou.

- Ahaha pas de ça avec moi, mon chaton, vous êtes jalouse.

- Pas du tout.

- Ce phénomène qui unit Harry et Severus vous embête bien plus que vous le souhaiteriez, n'est-ce pas?

- Vous délirez...

- J'en étais sûr, s'exclama-t-il en souriant de toutes ses dents.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez, Albus. D'ailleurs, eux non plus... je parie que vous ne leur avez pas dit la moitié de ce que vous savez, vieux manipulateur, l'accusa-t-elle.

- Peut-être... cependant il le vaut mieux pour le moment. Le temps nous dira si j'avais raison...

- Si vous aviez raison? Soyez encore un peu plus nébuleux et je vous marie de force à Sybille.

- Par la barbe de Merlin, Minerva, vous ne feriez pas cela?

- J'vais m'gêner, rétorqua-t-elle mordicus. Vous disiez donc?

- Rien, je ne disais rien.

- Albus... et si moi, je vous disais que votre récente commande chez Honeydukes a malencontreusement été détournée et se trouve à présent dans un endroit seulement connu de ma nôble personne?

- Vous êtes machiavélique, Minerva, fit tout penaud le vieil homme sentant son taux de glucose chuter tout à coup.

- J'ai été à bonne école, répondit-elle narquoisement.

- Mais Minerva...

- J'attends, Albus, insista-t-elle en tapotant la table du bout des doigts.

- Je suppose que je n'ai pas le choix...

- Espérons que Voldemort ne découvre jamais qu'il en faut si peu pour lui tirer les verres du nez, marmonna-t-elle pour elle-même.

- Vous dites?

Un regard éloquent lui répondit.

- Oui, donc, Harry et Severus..

- Mais encore?

- J'y viens, j'y viens... Je ne leur ai pas dit que ce genre de lien pouvait également exister entr-

- âmes sœurs? finit l'animagus, le regard inquiet.

- Oui... souffla-t-il. C'est un lien pratiquement comparable à ceux que partagent les vampires et leurs calices ou même les Veelas et ceux qui leur sont destinés.

- Vous croyez réellement qu'il s'agit de cela pour eux deux?

- Je n'en suis pas certain, Minerva mais connaissant leur capacité à se retrouver dans des situations hautement improbables, j'aurais tendance à répondre que oui...

- Severus ne mettra pas longtemps avant de comprendre, Albus.

- Je le sais...

- Et il réagira comment selon vous?

- Je ne sais pas, Mina, l'avenir nous le dira...

Ils soupirèrent tous les deux, songeant à ce qui les attendait tous et priant pour que tout aille pour le mieux.