Encouragée par Tara Baxter Cullen, me voilà lancée dans l'écriture d'un chapitre bonus 'lemon'. Mouais… Si vous avez peur, vous pouvez appuyer sur le petit bouton 'Prev' et retourner au chapitre précédent ^^

Bonne lecture.

(Ou bonne chance, je ne sais pas…)

Chapitre bonus

Lisbon referma la porte de sa chambre sans lâcher la main de Jane puis elle se retourna vers lui, les yeux brillants de désir et de bonheur. En bas, la musique retentissait toujours et dehors, le monde continuait de tourner. Jane plongea son regard dans celui de la jeune femme en espérant qu'elle saurait lire en lui à quel point il avait envie d'elle, envie de la serrer contre lui et de toucher chaque parcelle de sa peau. Il se rapprocha pour l'embrasser mais elle se déroba et s'échappa d'entre lui et la porte pour se retrouver debout de l'autre côté de son lit. Surpris, il se retourna et croisa son regard plus que provocateur. 'Attrape-moi si tu peux' semblait-elle lui dire. Il sourit, se débarrassa de sa veste qu'il laissa sur le sol et fit semblant de contourner le lit, avant de sauter par au-dessus pour saisir son bras.

- Je vous tiens, lui dit-il dans un sourire.

Il approcha son visage du sien et alors qu'elle tentait de desserrer la main de Jane autour de son poignet pour s'enfuir à nouveau, il glissa son autre main dans son dos sous son tee-shirt, et d'un geste précis, il dégrafa son soutien-gorge. Il vit dans les yeux étonnés de Lisbon qu'elle ne s'était pas du tout attendu à ce qu'il réagisse ainsi et son sourire s'agrandit. Constatant qu'elle souriait aussi et qu'elle ne se débattait plus, il la libéra et entreprit d'enlever sa chemise. Elle le regarda faire, admirant sa soudaine assurance. Alors qu'il se rapprochait d'elle torse nu, son sourire disparut et elle recula jusqu'à ce qu'elle sente le mur derrière elle. Jane posa son doigt sur ses lèvres et le fit glisser sur son menton puis le long de sa gorge où il déposa un léger baiser. Elle ferma les yeux et sentit soudain qu'il s'affairait sur son bouton de jean et sa braguette. Il laissait supposer qu'il allait s'occuper du haut de son corps et au dernier moment, il changeait d'avis, s'amusant à la surprendre à chaque geste.

Elle sentit sa braguette descendre et lorsqu'il glissa ses doigt de chaque côté de la fermeture pour aider le vêtement à descendre le long de ses jambes, elle passa ses bras autour de son cou et émit un léger grognement de satisfaction.

- Je n'ai encore rien fait, lui susurra-t-il dans l'oreille, amusé.

Elle rougit légèrement mais ne comprit pas pourquoi, parce qu'au point où elle en était… Avide d'autres sensations, elle chercha ses lèvres et l'embrassa comme si sa vie en dépendait. Jane glissa sa main derrière sa nuque et joua avec ses cheveux légèrement bouclés en répondant à son baiser. A son tour, Lisbon fit le nécessaire pour que le pantalon du consultant rejoigne le sien qui se trouvait sur le sol, avant de tenter de lui enlever son dernier vêtement.

- Vous essayez de prendre de l'avance ? lui murmura Jane en lui attrapant les mains pour l'arrêter.

Elle sourit et leva les bras pour qu'il lui enlève son tee-shirt, ce qu'il fit sans se faire prier. Il termina ensuite d'enlever son soutien-gorge déjà dégrafé et avant qu'elle n'ait le temps de reprendre où il l'avait arrêtée, il chercha ses deux mains et croisa ses doigts avec les siens. Ce geste affectueux et significatif eut pour effet de faire disparaître le sourire de la jeune femme et elle ferma les yeux, écoutant son cœur qui tambourinait dans sa poitrine. Elle sentit qu'il embrassait sa gorge, son cou, et descendait vers ses seins, relâchant ses mains. Il tentait de la rendre patiente, ce qu'elle n'était pas du tout, et cela quelque soit la situation. Il l'embrassa entre les seins et descendit jusqu'à son nombril, se mettant à genoux devant elle. Elle sourit lorsqu'elle sentit ses doigts saisir le tissu de sa culotte et elle l'arrêta d'un geste vif, le forçant à se relever. Jane ne comprit pas sa réaction, jusqu'à ce qu'elle l'embrasse dans le cou en marmonnant contre sa peau.

- Vous serez nu avant moi.

Elle saisit l'élastique de son caleçon et lui enleva son dernier vêtement avant de se coller à lui et de l'embrasser de nouveau.

- Mince… J'y étais presque, marmonna Jane.

- J'ai gagné…

- Une bataille mais pas la guerre, précisa-t-il d'une voix grave.

Il s'appuya contre elle et la bloqua contre le mur pour embrasser impatiemment chaque parcelle de son visage et toucher toutes les parties de son corps qui lui étaient accessibles. Lisbon sentit le désir de Jane s'intensifier entre ses jambes et pendant un instant, elle cru perdre la tête. Elle le poussa suffisamment fort pour qu'il recule et tombe assis sur le lit le souffle court, puis elle se débarrassa de sa petite culotte, passa ses jambes autour de lui et le fit entrer en elle sans la moindre hésitation. Pris au dépourvu, Jane émit un son rauque et colla son visage dans son cou alors qu'elle commençait à bouger sur lui.

Il la laissa prendre le contrôle et choisir la cadence pendant un certain temps, lui faire croire qu'elle avait gagné et que c'était elle qui menait la danse. Puis soudain, dans un sourire imperceptible, il enleva ses mains qui tenaient fermement ses hanches et les glissa sous ses cuisses avant de se mettre debout.

- Jane.

Lisbon avait prononcé son nom dans une sorte de plainte, entre la surprise et le mécontentement. Elle sentit son dos heurter le mur et ne pu que laisser le consultant décider de la suite des évènements. Elle s'accrocha à lui et resserra ses jambes autour de lui pour ne rien perdre des sensations qu'il lui procurait.

Elle entrouvrit les yeux quelques secondes et distingua le dos de Jane dans le miroir accroché à son armoire. Il ne lui en fallut pas plus pour la conduire à l'orgasme et son amant la suivit quelques secondes plus tard, non mécontent de son effet de surprise. Elle eut l'impression que tout se brouillait mais elle entendit quand même son prénom prononcé à voix basse et elle et Jane vacillèrent tous les deux jusqu'au lit, où la jeune femme s'allongea sur lui dans l'espoir de ne jamais devoir quitter sa peau.

- J'ai gagné, murmura Jane, essoufflé.

- T'as triché.

La tête posée sur le torse de Jane et les jambes entremêlées avec les siennes, Lisbon se sentait bien.

- J'ai le droit à une récompense. Je veux que tu danses pour moi, ajouta Jane en caressant le dos de la jeune femme.

Il la sentit rire et un sourire se dessina sur ses lèvres.

- T'as déjà eu un aperçu de mon déhanché.

- J'en veux encore.

- Et j'aurai quoi en échange ?

- Mm…, réfléchit Jane. Le droit de tout contrôler du début à la fin la prochaine fois.

Le sourire de Lisbon s'agrandit.

- C'est tentant. Je pourrai t'attacher ?

Jane se mit à rire sous le coup de la surprise.

- Je trouverai un moyen de me détacher, tu sais…

- Tu n'es pas drôle.

- Et toi alors ? Tu veux m'attacher ! s'indigna-t-il.

- Je trouve ça drôle, déclara Lisbon en relevant la tête pour regarder le consultant.

- Tu sais quoi ? C'est d'accord, tu pourras m'attacher. Mais si je trouve un moyen de me détacher et de t'attacher, je n'hésiterai pas à m'en servir.

Jane approcha son visage du sien et l'embrassa.

- Tu n'oseras pas.

- Marché conclu, alors ?

Lisbon réfléchit pendant qu'il l'embrassait une nouvelle fois.

- Je contrôle tout mais je ne t'attache pas, dit-elle finalement.

- Lâche, lui dit Jane en riant.

- Je ne suis pas lâche !

- Si.

- Qui est-ce qui a repoussé l'autre au bar, hein ? Moi, peut-être ?

- Je voulais te protéger de moi.

- Tais-toi, tu dis n'importe quoi…, déclara Lisbon en s'allongeant à côté du consultant.

Jane se tourna vers elle avec un air sérieux.

- Je vais te faire souffrir, tu sais ?

- Ouais, répondit Lisbon d'un air détaché. Qu'on couche ensemble ou pas, d'ailleurs…

Elle se tourna vers lui avec un grand sourire et commença à rire devant l'air hébété de Jane. Il lui prit la main et la suivit dans son fou-rire, les larmes lui venant aux yeux. Des larmes mélangeant bonheur et inquiétude. Il ne vit dans les yeux de Lisbon que du bonheur et de l'insouciance et il se fit la remarque qu'il devrait peut-être lui aussi prendre les choses comme elles venaient, pour lui procurer tout le bien qu'il pouvait avant d'en venir fatalement au mal.

Il serra sa main un peu plus fort.

FIN (définitive cette fois-ci p)