Bonjour/soir les zamis !

De nouveau moi avec un RWHP (pour changer) sauf que cette fois-ci je vais tenter la fic à chapitres ! Soyons fous :p !

Disclaimer : Tout est à JKR (même l'épilogue u_u)

Note 1 : Cette fic n'est juste qu'un prétexte pour m'entraîner aux lemons, vous êtes prévenus :p

Note 2 : Ce chapitre se déroule durant la 6ème année, Harry est donc avec Ginny et Voldemort est de retour.

Note 3 : Ron à la classe.

Note 4 : L'illu est de Soizic qui est juste la meilleure dessinatrice du Mont Dentier *o*

Personne n'en saura rien.

-RWHP-

Un cimetière lugubre.

Un jeune homme se tenait droit et fier devant un chaudron fumant. Brusquement, un éclair vert. Deux iris bleus élargis par l'horreur. Le corps livide de Cédric Diggory qui s'écrasait sur la terre stérile.

Puis le corps se transforma : les mèches brunes s'éclaircirent, se parèrent de reflets cuivres et s'étendirent autour du visage pâle comme des flammes rousses. La silhouette se féminisa et bientôt le cadavre de sa mère reposa à la place de celui de Diggory. Alors que Harry se sentit tomber à genoux devant le macabre spectacle, le corps de sa mère changea de nouveau. Les boucles rousses se rétractèrent, les épaules s'élargirent et les longues jambes s'affinèrent.

Ron était allongé dans le cimetière. Immobile, blême, un filet de sang au coin de sa bouche entrouverte.

Mort.

Ron était mort.

Un rire suraiguë acheva de le plonger dans la panique la plus totale.

Lord Voldemort.

-RWHP-

Quand Harry s'éveilla, il fut un moment décontenancé par les lieux. Son cauchemar avait été si palpable cette fois que le dortoir paisible et douillet des Gryffondors lui parut horriblement déplacé. Il se hissa péniblement sur ses coudes et sa respiration erratique contrasta fortement avec les ronflements paisibles de ses camarades. Malgré la douleur sourde qui pulsait dans son crâne, il était suffisamment lucide et éveillé pour comprendre qu'il avait intérêt à se calmer rapidement pour ne pas alerter les autres et ainsi devoir expliquer les raisons de son réveil brutal.

Un murmure provenant du lit voisin le fit sursauter.

-Harry ?

Le sorcier brun se tourna vers la silhouette vague de Ron, il crût voir une lueur inquiète dans le flou des yeux bleus.

"Et merde"

Par réflexe, il tâtonna sur sa table de nuit pour prendre la forme familière de ses lunettes qu'il posa sur son nez avec des gestes rendus imprécis par le tremblement de son corps. Quand les contours de son meilleur ami se stabilisèrent, Harry sentit les frissons reprendre de plus belle, se transformant presque en convulsion d'angoisse.

Il ne voulait pas que Ron le voit aussi fragile et désemparé.

-Harry ? Ça va ?

Le sorcier roux semblait partagé entre l'inquiétude et le malaise. Ils étaient des garçons après tout, et malgré tout ce qu'ils avaient traversé c'était assez gênant de surprendre son meilleur ami, tremblant comme un enfant, après un cauchemar.

-Oui, oui. C'est... hum … c'est rien.

Harry se débarrassa de ses lunettes et s'allongea de nouveau sur le lit dos à Ron,le silence gagna le paisible dortoir.

Mais Ron ne parvient pas à trouver le sommeil. Depuis le retour de Voldemort l'année précédente Harry semblait la proie d'horribles cauchemars presque toutes les nuits et, si les autres occupants du dortoir avaient pris l'habitude de ses cris, lui s'éveillait au moindre gémissement de douleur.

Il se sentait incroyablement impuissant devant la situation car la foutue fierté d'Harry l'obligeait à jouer les bravache en faisant mine de se rendormir tranquillement à chaque fois comme si rien ne s'était passé. Ils n'en avaient jamais parlé et Ron était sûr que le brun préférerait avaler une poignée de limaces plutôt que d'avouer qu'il faisait des cauchemars.

Comment devait-il réagir ?

Ron s'allongea à son tour sur son lit et passa une main dans ses cheveux.

Après tout, il était le meilleur ami de Harry, il ne pouvait pas rester ainsi sans rien faire, même si il était certain que le brun nierait tout en bloc s'il tentait d'aborder le sujet.

Comment le convaincre qu'il n'était pas tout seul et qu'il pouvait partager ses peurs nocturnes avec son meilleur ami ?

Ron laissa son regard glisser du côté du lit voisin, seules quelques mèches sombres émergeaient de la couette dans laquelle il s'était emmitouflé, recroquevillé sur lui même.

Après tout, ils n'étaient pas obligé de parler ! Réalisa-t-il en maudissant la mauvaise influence d'Hermione qui pensait que tous les problèmes pouvaient se régler par un dialogue. Quelque fois un bon câlin, un sourire sincère ou une amicale tape dans le dos étaient plus efficaces ! En tout cas, avec Harry cela ne faisait aucun doute.

Ravi de cette nouvelle idée, le rouquin n'eut plus aucun doute à propos de ce qu'il devait faire. Il se leva rapidement, rejetant ses couvertures d'un geste ample, puis s'approcha du lit le plus proche. Ses pieds nus ne faisait aucun bruit sur le sol en pierre du dortoir ainsi, avant que Harry n'ait eu le temps de s'en rendre compte, Ron s'était glissé dans son lit. Le sorcier brun sursauta et se retourna brusquement vers son meilleur ami.

-Qu'est ce que tu fais ?

Il se contenta de hocher les épaules en tirant les rideaux du lit, puis il passa un bras autour du torse de Harry et l'attira vers lui. Le brun chercha à se dégager en répétant sa question mais, à part un «Tais toi, les autres vont t'entendre», le roux ne lui donna aucune explication, alors il débattit un petit peu plus sachant parfaitement que Ron faisait ça par pitié.

-J'ai pas besoin de câlins ! Grogna-t-il, en cessant de se tortiller pour lui échapper -Ron était plus fort, constata-t-il avec mauvaise humeur- J'ai juste besoin d'un peu de sommeil !

Mais le roux raffermit sa prise autour de lui, collant son torse contre le dos du sorcier brun, enfouissant son visage dans son cou.

-Personne n'en saura rien. Murmura-t-il simplement et Harry cessa définitivement de se débattre.

Les minutes s'écoulèrent dans un silence absolu, seuls les battements de leurs cœurs et leurs respirations -somme toute plutôt rapides- peuplaient le cocon formé par les rideaux tirés du baldaquin. La chaleur du corps de Ron était douce, rassurante comme une couverture moelleuse. Son odeur lui était familière, elle lui évoquait la sécurité du Terrier, le feu crépitant de la cheminée de la salle commune le lendemain de noël, une bonne part de tarte aux pommes après une bataille de boules de neige dans le parc. Une pléiades d'émotions apaisantes déferla en lui et il se dit que ce câlin improvisé n'était pas une si mauvaise idée finalement.

Harry finit par se laisser aller contre son meilleur ami, «Personne n'en saura rien» se répéta-t-il en sentant ses yeux se fermer, son corps se détendre. La main de Ron quitta son torse pour venir se loger dans le creux de sa taille, son souffle chatouilla sa nuque. Quand, de son pouce, il le caressa machinalement d'inexplicables frissons coururent le long de son dos avant de se concentrer quelque part dans son bas ventre.

-Tu tremble. Chuchota le rouquin en arrangeant la couverture sur les épaules minces.

Sa main revint presque aussitôt sur le corps glacé du brun. Elle se mit à bouger doucement, le frictionnant pour le réchauffer encore un peu.

Harry sentit ses joues s'empourprer alors que d'étranges pensées étranges le traversaient.

Et si la main de Ron s'égarait plus bas ?

Vers ses cuisses.

Si elle passait contre son ventre puis serpentait tout doucement vers …

Il prit une brusque inspiration.

Il avait besoin de contact et de chaleur, un besoin vital et impérieux. Comme si toutes les envies de tendresse qu'il nourrissait depuis son enfance se mêlaient à son angoisse face à Voldemort et -plus que tout autre chose- à ses hormones hypersensibles depuis quelques mois déjà.

Foutue adolescence ! grogna-t-il intérieurement.

Foutu corps sensible qui réagissait même aux caresses innocentes et rassurantes de son meilleur ami !

Il ferma les yeux et les bribes de son cauchemar disparurent au fur et à mesure que la chaleur de son corps augmentait. Les lourdes teintures fermées accentuaient l'impression de refuge coupé du monde. Maintenant, Harry maudissait Ron d'être venu le rejoindre dans son lit.

-Je vais mieux maintenant, tu peux retourner dans ton lit.

-Hum...oui, mais tu vois j'ai vraiment pas le courage de me lever là, lui répondit une voix ensommeillée. Mon lit est juste à côté de la fenêtre, et il fait sacrement plus chaud dans le tien !

Ron ne remarqua pas le trouble du brun, trop occupé qu'il était à mettre de l'ordre dans ses pensées. C'est vrai que sur le coup, faire un câlin à Harry lui avait semblé la meilleure idée qu'il soit mais, dans la pratique c'était autrement plus compliqué. Il ne s'attendait pas à ce que Harry cède si facilement, il aurait pensé qu'il se serait un peu plus débattu, qu'il aurait finit par se contenter d'un chaleureux tapotement sur l'épaule puis qu'ils se seraient endormis tout naturellement chacun dans un côté du lit; et surement pas que Harry restât collé à lui, les yeux fermés, sa main retenue fermement sur le creux de sa taille.

Cela réveillait des sensations dangereuses à l'intérieur de Ron. Le genre de sensations que l'on éprouve que quand on a 16 ans et qu'on se retrouve plaqué à un corps chaud, ferme et détendu. Le genre de sensations enivrantes qui se retrouvent décuplées par l'interdit.

Son meilleur ami.

Le petit ami de sa soeur.

Un garçon.

Harry.

Il avait son nez tout contre la peau douce du creux de son cou, de sombres mèches folles taquinaient agréablement sa joue et son front.

Son pouce bougeait doucement sur le corps du brun, bientôt ce fut sa main tout entière qui voyagea le long du corps trop mince. Il explora les côtes presque saillantes, le creux des hanches, une épaule un peu crispée, puis refit le chemin inverse, doucement. La main de Harry était sur la sienne, elle n'empêcha pas son exploration et le guida au contraire sous le T-shirt trop large. Ron déglutit en sentant la peau nue contre sa paume, sous ses doigts. La chaleur dans son bas ventre s'intensifia, il songea alors vaguement que tout cela était une très mauvaise idée.

Alors qu'il retirait sa main pour la poser sagement sur le lit devant Harry, ce dernier remua inconfortablement contre lui.

Haletant et frustré, le sorcier brun se redressa hâtivement.

C'était quoi ce truc ?

Il avait la sensation que son cerveau était noyé sous une brume épaisse et moite qui le rendait fiévreux et incroyablement excité. Il percevait avec une excessive acuité l'épaule de Ron contre la sienne, leurs cuisses accolées et ce souffle, tiède, à quelques centimètres de lui.

Cette peau soyeuse, ce corps souple, ce coeur battant à portée de main.

Si proche.

Il tendit une main curieuse vers le visage du garçon en face de lui, tout contre la joue qui s'empourpra aussitôt.

Ron avait une peau diaphane parsemée quelquefois de tâches de rousseurs comme autant de constellations miniatures.

Ron avait des yeux bleus comme des ciels d'après-midis d'été lascifs et languides.

Ron était pris au piège par cette main sur son visage, il regardait Harry avec un air de souris devant un chat particulièrement sadique. La main glissa contre son cou, s'insinua sous le col de son T-shirt des Canons de Chudley pour frôler l'épaule ronde.

Le rouquin ne parvenait pas à détacher son regard du visage de son meilleur ami, son air choqué montrait bien qu'il prenait pleinement conscience de ce que signifiait ces caresses et qu'il mesurait pleinement les conséquences de la chaleur insoutenable dans son bas ventre et des battements affolés dans sa poitrine. Harry au contraire, la tête légèrement penchée sur le côté, était entièrement plongé dans son exploration. Ce n'était qu'une aventure, défendue et risquée, comme les autres. En fait, il ne réfléchissait pas vraiment à ce qu'il faisait, il se laissait juste porter par son intuition en songeant confusément que « personne n'en saura rien ».

Bientôt il lui fallut plus que quelques attouchements du bout des doigts; tout son être brulait et réclamait un contact. Il se pencha doucement et effleura du bout des lèvres la mâchoire de Ron, ce dernier hoqueta de surprise quand la bouche de Harry se plaqua un peu plus franchement sur lui et glissa le long de son cou. Des mains à plat sur son torse le poussèrent en arrière, l'allongèrent sur le dos et le brun, enivré par la sensation velouté de la peau, s'allongea sur lui et continua son examen minutieux de l'épiderme du rouquin. Ses mains glissèrent sous le T-shirt orange vif, ses jambes se mêlèrent, se frottèrent. L'excitation rendit ses geste plus passionnés, plus brutaux : il ne découvrait plus, il prenait.

Il gouta, lécha, suça et mordit les lèvres entrouvertes de stupeur de son meilleur ami et un feulement lui échappa quand Ron l'enlaça finalement, incapable de résister. Leurs hanches se frottèrent l'une contre l'autre dans un mouvement maladroit mais absolument délicieux. La chaleur devint si vite insoutenable que Ron se dégagea de l'étreinte enflammée pour retirer son T-shirt; Harry ne tarda pas à l'imiter et ils soupirèrent de satisfaction quand leurs deux peaux nues se rencontrèrent de nouveau.

-On est en train de faire une connerie. Grogna finalement Harry en sentant les dents de Ron contre son cou.

-Trop tard, chuchota le rouquin en posant sa main sur le renflement de son pyjama.

Résigné, Harry ferma les yeux sous l'électrisante pression et posa à son tour sa main sur le sexe dur de Ron. Blottis sous les couettes, ils repartirent doucement à la découverte l'un de l'autre, leurs mains palpaient, pressaient, cajolaient; leurs bouches léchaient, embrassaient. Leurs corps étaient devenus ultra sensibles ainsi, chaque frôlements leur arrachaient de longs soupirs de satisfaction. Après quelques caresses très intimes, ils jouirent dans un râle commun, front contre front, souffle contre souffle.

Et c'est épuisés mais repus qu'ils se lovèrent dans les couvertures moites pour quelques heures de sommeil.

-RWHP-

Ce sera tout pour cette petite intro, je vous promets un chapitre -beaucoup- plus long dans un mois pile : le 1er mars.

Merci d'avoir lu :D !