Bonjour tout le monde. Pour cette fanfic, je me suis inspirée du roman Molly Moon et le livre magique de l'hypnose. Du moins pour les techniques. Roy fait une découverte étrange ... où va-t-elle le mener ?

Les persos de FMA ne sont pas à moi, forcément.

Disclaimer valable pour toute la fic.


Ce beau matin de printemps, Roy Mustang colonel blasé de son état, observait son cher lieutenant Riza Hawkeye, esclavagiste invétérée, déposer cinq nouveaux dossiers sur son bureau. Mais d'où les sortait-elle ? A peine en avait-il fini un que d'autres arrivaient. Comme on dit, quand y'en a plus y'en a encore. Il lui retourna un regard noir, auquel elle ne prêta guère attention. Roy soupira. Si seulement il pouvait trouver le moyen d'échapper à cette corvée … un truc pour que quelqu'un fasse tout ça à sa place, ou qu'on l'en dispense, n'importe quoi. Le colonel fut malgré tout obligé de continuer son travail. Il avait choisi sa voie, il devrait donc l'assumer. Il n'osait toutefois pas imaginer la paperasse que devait accomplir un généralissime … ce devait être affreux, des piles de dossiers dix fois plus hautes et plus nombreuses que les siennes. Il frissonna rien qu'en y pensant. Mais il le fallait. Il avait promis qu'il arriverait au sommet, alors … Pendant une heure donc, il continua son laborieux travail de rédaction.

Un silence concentré régnait dans le bureau, d'autant plus que chacun savait ce qui se passerait si il osait émettre des protestations. Un trou par ci par là, des p'tits trous toujours des p'tits trous. Franchement, Hawkeye devrait envisager la reconversion en fossoyeur. Elle s'y prendrait certainement à merveille. S'ils ne risquaient pas d'être ses premiers clients, ils lui feraient bien la blague. Vers onze heures, ce fut la pause accueillie avec une joie manifeste. Les soldats sortirent un par à un de la pièce. Roy se chargea d'aérer, ouvrant toutes les fenêtres. Il sortit à son tour, et décida d'aller prendre l'air pendant cette pause d'un quart d'heure. Dehors, il leva son visage au ciel pour inspirer une bonne bouffée d'air frais.

Il sourit. Les beaux jours étaient revenus. Autant en profiter un minimum. Arpentant les rues calmes de Central, Roy saluait une connaissance de temps à autre. Que pouvait-il bien faire pour se vider un peu la tête ? Boire un verre ? Ah non, Hawkeye n'apprécierait pas qu'il sente l'alcool. Hmmm … L'odeur d'une boulangerie lui fournit une solution. Mustang bifurqua pour entrer. Il salua le boulanger, puis se pencha sur l'appétissante vitrine. Tartelettes, gâteaux colorés, viennoiseries. De véritables tentations. Après avoir examiné la marchandise en salivant, Roy se décida pour une chocolatine. Le boulanger la lui glissa dans un sac, et recueillit son paiement. De retour à l'extérieur, Roy sortit sa gourmandise. Il se passa un instant la langue sur les lèvres, avant de mordre joyeusement dans la viennoiserie.

Quel bienfait ! Il se sentit instantanément bien. Cette chocolatine était délicieuse. Roy jeta un œil à sa montre en argent. Encore dix minutes, parfait. Il poursuivit sa petite promenade, savourant les caresses du soleil et son en-cas. Ses pas le menèrent à la bibliothèques de Central. Le brun s'arrêta.

« Des livres … ça pourrait me détendre ça le soir. Si j'allais jeter un œil. » se dit-il.

Il acheva sa chocolatine avant d'entrer. La bibliothécaire le salua en rougissant. Roy répondit par un sourire courtois. Il avança ensuite parmi les rayons, sa main droite se promenant sur les tranches des ouvrages. Romans …. nouvelles … essais … encyclopédies … le choix était vaste. Mustang erra un moment dans les rayon, avant qu'un titre particuliers n'attire son attention.

« L'hypnose ? Quoi t'est-ce ? »

Roy retira le livre. Il était usé. Il ouvrit et commença à lire :

« Bienvenue cher lecteur. Vous venez d'ouvrir un livre qui vous ouvrira peut-être de nombreuses portes. L'hypnose est en effet une technique pratiquement à la portée de tous. Découvrez et développez le don qui sommeille en vous. Apprenez à entrer en fusion avec votre entourage, pénétrez leur intimité. » proclamait le préface.

Qu'est-ce que c'était que ça ? Pensa Mustang. D'après ce qu'il lisait, l'hypnose permettait de soumettre une personne à sa volonté, par la seule force du regard ou de la voix. N'importe quoi. Certains auteurs étaient franchement dérangés. Cependant, ce bouquin pouvait être drôle. Roy décida donc de l'emprunter. Pendant que l'employée enregistrait l'emprunt, le brun sortit sa montre. Oh nom de ! Plus que deux minutes ! Il allait se faire lapider … Mustang arracha le sac en kraft qu'on lui donnait, et se rua vers la porte qu'il dégonda presque. Vite vite ! Roy courait dans les ures, slalomant entre les passants, bondissant par-dessus un chien.

Ah là là fichu bouquiiiin ! Il s'était laissé distraire, et maintenant il risquait de se laisser trouer. Sauf s'il parvenait par miracle à rentrer à l'heure. Une minute. Raaaaah ! La sentinelle devant la porte d'entrée vit arriver quelque chose ressemblant à une ogive bleue. Avant qu'il ne comprenne, un grand coup de vent passa à côté. Dans les couloirs, tout le monde s'écarta en vitesse sous l'aimable demande du militaire :

« POUSSEZ-VOUS NOM DE NOM ! »

Il aperçut ses subordonnés devant le bureau, franchissant déjà la porte. Il s'arrêta dans une glissade, ses bottes couinant un instant. Là, il entreprit de rentrer calmement, tête haute quoique rouge stabilo.

« Vous avez failli être en retard colonel. » souligna Hawkeye.

« Failli …. seulement. Je suis … à l'heure. » répondit-il hors d'haleine.

Mais avec une belle suée et le record de course à pieds. Riza secoua la tête, pendant qu'il s'écroulait sur sa chaise, le sac de la bibliothèque chutant avec lui. Tête en arrière et jambes tendues, Roy s'appliqua à reprendre son souffle. Cette femme aurait sa peau un jour. Si avec ça il avait des kilos en trop, c'était à n'y rien comprendre. Cinq minutes plus tard, il se redressa. N'empêche, cette course l'avait vidé. Il attendit encore deux minutes avant de se remettre au travail.


Le soir venu, le colonel rentra chez lui avec son livre sous le bras. Il était van-né. Il ouvrit la porte de son appartement avec un soulagement manifeste, soupirant comme un ballon qui se dégonfle. Roy ôta ses bottes avec peine, puis chuta sur son canapé. La position qu'il avait laissait croire à un malaise.

« Dû à une grave intoxication au dossier. L'encre, l'odeur du papier tout ça. L'organisme n'a pas supporté. » pensa le brun.

Un gargouillement en provenance de son ventre l'informa toutefois qu'il n'avait pas encore mouru. Le chouchou de ces dames fut contraint de se remettre sur pieds afin de répondre à la sommation de sa panse. Roy prépara son dîner, qu'il disposa sur un plateau. Ce soir, il mangerait au salon, au son d'un bon programme radio. Une fois sur son divan, il tourna un instant le bouton de la station avant de trouver une musique plaisante. Il picora ensuite dans son assiette. Ses yeux balayèrent son espace vital, avant de retomber sur son emprunt.

« Tiens, on va rire un peu. » dit-il en attrapant le sac.

Il sortit le bouquin de l'hypnose. Il passa le préface, avant d'attaquer le premier chapitre, intitulé Le pouvoir des yeux.

« Développez votre regard. Les yeux sont le premier outil, pour ne pas dire le principal de l'hypnotiseur. Si vous possédez du magnétisme, vous n'aurez que peu de difficultés à maîtriser cette technique. Je vous suggère de commencer avec un ou plusieurs animaux. »

Roy se mit à rire. Hypnotiser des animaux ! Ben voyons. Comme s'il était possible qu'un animal obéisse si simplement.

« Vous devez ressentir ce qu'on appelle dans notre jargon la fusion émotionnelle. C'est le moment où vous êtes en phase avec ce que ressent votre sujet. Une fois parvenu à ce stade, vos pourrez alors le conditionner. »

L'auteur par contre, il était fin prêt pour l'asile. L'esprit d'un animal ne saurait être comparé à celui d'un humain. Il y avait bien trop de différences selon Mustang. L'humain était bien plus complexe, il ne se résumait plus à manger boire dormir.

« N'empêche, combien de fois on m'a dit que j'avais un regard hypnotique. Ou la voix qui berce. » fit Mustang.

Cependant, il n'imaginait pas développer ce genre de choses. Pour le moment, il riait de la bêtise de cet homme qui avait rédigé cet ouvrage. Imposer des ordres, n'importe lesquels et se faire obéir sans que la victime ne s'en rende compte. Non mais vraiment. Si c'était possible ça se saurait. Enfin, ce truc avait au moins de le mérite de le détendre. La sonnerie de son horloge le tira de sa lecture. Roy referma le livre, débarrassa son plateau et fila se coucher. La journée de demain ne serait pas de tout repos.

Le jour suivant, il revint donc sur son lieu de travail, l'esprit déjà assombri par ce qui l'attendait. Papier, papier, papier. Ses subordonnés l'accueillirent avec le salut règlementaire. Roy donna le repos, chacun alla s'asseoir. La matinée passa, semblable à la précédente. Mustang s'ennuyait ferme. Il avait presque fini, mais il était prêt à parier que Riza lui avait confectionné un kit de désennuyage.

Misère. Ah, la pause. Tâchons de nous changer les idées. La salle de repos était vide, les militaires préférant sortir au grand air. Roy se retrouva donc seul avec Black Hayate. Quand ses yeux de jais se posèrent sur le chien, les paroles du livre lui revinrent en mémoire : débuter avec un animal. Un sourire étira les lèvres du brun. Le coin était désert, ce serait l'occasion de se distraire un peu. Et s on le surprenait, il ferait mine de caresser le chien.

Roy se mit donc accroupi. Hayate vint naturellement vers lui. Mustang ferma un instant les yeux, puis les planta dans ceux du canidé. Durant une minute, ils ne bougèrent pas.

« La fusion émotionnelle … je dois être sur la même longueur d'onde que lui. Penser chien. » se dit-il.

Sans vraiment sans rendre compte, Mustang commença à émettre une série de sons, des r susurrés. Hayate pour sa part, fixait l'homme dont il commençait à trouver le regard fascinant. Et cette voix, tellement apaisante … le chien se détendit totalement, et Mustang sentit à cet instant qu'Hayate était en son pouvoir. Il détectait le ressentit du chien : une grande intelligence, une obéissance quasi absolue et une loyauté sans faille, tournée vers sa maîtresse.

« On dirait que ça marche. Que pourrais-je bien lui demander ? Un truc qu'il n'a pas l'habitude de faire, je serais fixé. » songea Roy.

Mais quoi ? Il savait faire tout ce qu'un chien était supposé accomplir : lever la patte, assis, couché, fais le beau … Non non, il fallait de l'inédit. Surtout pour vérifier la réussite de cette expérience hors norme. Roy réfléchit un instant. Du café. L'idée venait de traverser ses pensées, comme ça. Le brun matérialisa l'image d'une tasse à café dans l'esprit du chien. Il passa tout ce qu'il fallait pour réussir.

« Rrrrr … grrrr … va Hayate, va. » fit-il doucement.


Tout à coup, le chien fit volte-face. Il alla droit à la cafetière, et grimpa sur le meuble. Eberlué, Mustang le vit alors prendre un filtre dans la gueule, l'installer dans la machine, puis prendre du café en poudre avec la cuillère s'il vous plaît, pour verser le tout. Il poussa le pichet d'eau avec la patte. Enfin il referma le couvercle pour mettre en route.

« Mais … mais ... » articula Roy, bouche bée.

La tasse était en place, recueillant le liquide noir. Une fois le tout dans la tasse, Hayate attrapa délicatement le récipient, descendit avec précaution puis l'apporta au soldat.

« Non mais je rêve ! Il l'a fait ! Il a préparé du café ! » s'exclama Mustang.

Il se baissa pour récupérer la tasse. Le breuvage était bon. Il regarda le chien, qui s'était assis. Ce n'était .. pas … possible. Roy se redressa, tout en regardant l'animal. Il avait pourtant fait très exactement ce qu'il lui avait demandé. Machinalement, il porta la tasse à ses lèvres. Il se mit ensuite à marcher de long en large. Non non non. On ne devait pas pouvoir … pas si facilement. Mais Hayate avait réussi. Correction : Mustang avait réussi à hypnotiser le chien. Il avait bien senti qu'il entrait dans son esprit. Et jamais, au grand jamais aussi bien dressé soit-il, Black Hayate n'aurait pu lui préparer du café. Parlant de lui, il venait de remarquer que la tasse du colonel devait être vide. Il repartit donc en remplir une nouvelle.

« Houlà ! Non Hayate ! Mince comment je le réveille ? » fit Mustang.

Il chercha ce qu'il avait lu à ce sujet. Le chien était en train de verser de la poudre dans la cafetière. Voyons voyons … euuuuh … ah oui ça y était. Roy ferma les yeux pour se concentrer.

« Hayate. »

Le chien tourna la tête vers lui, pour se faire de nouveau happer par les obsidiennes à l'éclat envoûtant. Plus de café, intima Mustang. Il pouvait redevenir comme avant. Sitôt dit, sitôt fait. Le chien secoua la tête, puis descendit du meuble. Il sortit ensuite de la pièce comme si de rien n'était, laissant un colonel le cul par terre. Trop préoccupé par ce qu'il venait de vivre, Roy abrégea sa pause. Il revint au pas de course à son bureau, puis regagna sa chaise. Là, il resta le regard dans le vide pendant cinq bonnes minutes. Pris d'une impulsion, il se pinça. Non, il ne rêvait pas. C'était bien arrivé. Tout bonnement incroyable.

« Mais alors … j'ai vraiment un don ? » se dit-il.

Si c'était le cas, il devrait se pencher plus avant sur ce livre, en fin de compte. Son esprit scientifique lui conseillant la prudence, Roy ferait un ou deux essais de plus. Parce que franchement, c'était dingue cette histoire. Le reste de l'équipe revint, le tirant de ses réflexions. Roy se remit à travailler. Ses pensées étaient cependant tournée vers cet ouvrage. C'était surprenant que personne n'aie songé à apprendre cette technique. Quoique … avec la prédominance de l'alchimie. En fait, c'était très logique.

« Colonel, vous rêvassez. » lança Hawkeye.

Zut. Il devait se concentrer un minimum. Autrement il sortirait en retard et aurait moins de temps pour potasser son livre. Riza eut un infime sourire lorsqu'elle le vit s'atteler sérieusement à sa tâche. Il devait être motivé sans doute. Par un rendez-vous ? Non, elle n'avait rien entendu de tel ces jours-ci. Quoi que ce soit, ça le faisait travailler. Un détail qui avait son importance.

Le soir venu, Roy quitta assez vite le Q.G. De retour à son logis, il se jeta pratiquement sur le livre. Il tourna les pages, relisant le passage sur le pouvoir des yeux. Il reconnut l'état d'Hayate décrit là : un apaisement dû à l'affaiblissement de la volonté, le regard un peu vitreux. Mustang baissa un instant le livre, cherchant comment renouveler l'expérience. Chez lui ne se trouvaient que des objets. Il était le seul être vivant sous ce plafonds. Le livre parlait de tenter l'hypnotisme sur soi, avec des précautions. Pour l'instant, Roy désirait confirmer son pouvoir. Ce fut cet instant que choisit un oiseau pour se poser sur le rebord de sa fenêtre.

« Et pourquoi pas ? » dit-il.

Concentration. Mustang vit le volatile jeter un œil à travers la vitre. Et se retrouver prisonnier de ceux de l'homme.

« Fusion émotionnelle … oh quelle légèreté ! Quelle sensation de liberté c'est pas mal. »

Doucement, Roy approcha de la fenêtre. Il l'ouvrit avec précaution. L'oiseau, une mésange, ne bougea pas. Mustang tendit deux doigts, transmettant l'image de venir se percher. Ce que le petit animal s'empressa de faire.

« Et maintenant, chante un peu pour voir. » demanda Roy.

Une série de notes se répandirent immédiatement dans la pièce. Mustang observa, un grand sourire émerveillé au visage, la mésange lui donner un véritable concert. Il put même la caresser sans crainte. Le brun lui demanda ensuite le silence.

« Eh ben ça alors ! »

Il rendit sa liberté à l'oiseau. Mustang aperçut ensuite un chat plus bas. Tiens, voyons un peu quelle pouvait être sa portée de tir comme on dit. Le brun émit un sifflement pour attirer l'attention du félin. Et paf ! Droit dans les mirettes. Le chat resta là la tête en l'air. Puis brusquement, il se rendit au pied de la gouttière qu'il escalada prestement, rejoignant ainsi que le lui avait commandé le militaire.

« Et de trois animaux hypnotisés en une journée. Je crois qu'il n'y a plus de doute : je suis devenu un hypnotiseur. » fit Mustang en caressant le chat.

Il raccompagna ensuite le chat jusqu'à la porte d'entrée de son immeuble. Retrouvant son logement, Roy reprit le livre, pensif. Il y était parvenu. L'hypnose était dans ses cordes. Le colonel resta un moment le dos à sa porte, tentant de mettre au clair ce qu'il venait de vivre. Il avait du mal à y croire, pourtant ...

« WAHOU ! Alors là, si j'arrive à faire de même avec les gens, ce serait génial. Pouvoir soumettre tout le monde et n'importe qui à ma volonté, c'est la clé de toutes les portes ! » s'exclama-t-il heureux.

Enfin, il ne faudrait pas qu'on découvre son petit secret. S'il savait s'y prendre, tout irait bien. Roy dévora deux autres chapitres. Il sentait, non il était quasiment sûr qu'il tenait là une mine d'or. S'il cela marchait avec les gens … Mustang pourrait tout réussir. Y compris son rêve. Cependant, il lui faudrait jouer la carte de la prudence. Pas question d'arriver demain la bouche en cœur et d'hypnotiser le généralissime pour le faire démissionner. Non, il devait d'abord développer son pouvoir. L'affermir le plus possible, pour le rendre irrésistible au sens littéral. Que personne ne puisse se dérober à ses yeux. Ni à sa voix.

Ceci accompli, le monde serait à ses pieds. Il sourit en imaginant la scène. L'auteur de ce bouquin n'était pas si fou que ça en fin de compte. Durant la semaine qui suivit, Roy s'entraîna encore sur des animaux, de toute taille et de toute sorte : chiens et chats bien sûr, oiseaux mais également lézards, serpents, chevaux, hamsters, souris, rats. Aucun ne pouvait se soustraire à ses orbes brûlantes, ni passer outre sa voix veloutée et apaisante. Mustang commandait tout et n'importe quoi, les animaux obéissaient sans rechigner, exécutant ses ordres à la perfection. Il pensait maîtriser l'hypnose, et surtout … il était prêt à tester son pouvoir sur l'être humain. Ce serait certainement plus difficile, mais il se sentait confiant. Mustang désenvoûta son dernier cobaye, un corbeau, et ferma la fenêtre de son appartement.

L'heure était venue d'aller au lit. Demain, les choses sérieuses commenceraient.