Disclaimer : L'univers du Seigneur des anneaux et de Harry Potter appartiennent respectivement à Tolkien et Rowling, pour le reste, considérer que c'est à moi !

Attention : Futur slash, spoilers

Merci à Aurysadik d'avoir pris le temps de corriger ce chapitre !


Chapitre 23 :

« Dites-moi, jeune elfe, s'exclama soudain Gandalf un petit sourire sur le visage. Quelles noires pensées êtes-vous donc ne train de ruminer? On peut sentir votre peine à des lieux à la ronde. Ne profitez vous donc pas du vent qui traverse votre fourrure et de l'adrénaline fournit par la course ?

- Je pourrais peut-être si un vieillard mal luné n'interrompait pas ma course dans le seul but d'obtenir une réponse à une question stupide, répondit Harry avec verve, alors qu'il ralentissait, ne pouvant courir à vive allure et parler en même temps.

- Mais il serait tellement dommage de rater pareille occasion de discuter ! répondit-il dans un soupir à fendre l'âme. Et je suis sûr qu'une petite conversation égaillerait un peu plus ce voyage.

- C'est donnant donnant, si je vous fait la conversation, il faudra que j'y gagne quelque chose en échange, après tout je suis sûr que vous avez très envie d'obtenir des réponses à vos questions. En échange, vous pourriez donc… dit Harry, faisant mine de réfléchir. Ok, voilà le deal ! Je réponds à vos questions et vous m'apprenez ce truc pour faire pétiller les yeux !

- Hum, je suppose que c'est un échange de bon procédé, murmura Gandalf. C'est d'accord ! Alors que venez vous donc faire dans notre bonne Terre du Milieu ?

- En fait j'ai été envoyé ici, par un coup du Destin ! Je broyais un peu trop du noir au gout de certain, et ils ont décidé de m'envoyer ici en pensant qu'un changement de paysage me ferait du bien.

- Et bien c'est raté, me semble-t-il ! Vous broyez toujours du noir. N'avez-vous donc pas trouvé matière à sourire en ces lieux ?

- On dirait bien que si, après tout, sinon pour quelle raison serais-je là à courir avec vous ?

- Ah ! Vous aussi vous êtes-vous lancé dans cette quête dans le but de préserver notre herbe à pipe ? Je le comprends très bien. Moi-même, je refuse de laisser ces barbares mettre nos terres à feu et à sang, où pourrait bien pousser l'herbe autrement ?

- Je suppose que c'est une bonne raison de se lancer dans une aventure, mais je dois avouer ne pas avoir connaissance de la quête que vous menez.

- Vraiment ? Dans ce cas pourquoi nous avoir rejoints ?

- Tout d'abord, Je ne suis pas vraiment un Ouargue, et ma transformation étant lié à Aragorn, s'il y a une chance que je renverse le processus, elle lui ait probablement liée également. J'ai bien entendu pillé la bibliothèque de Fondcombe, sans rien trouver. Et lorsque j'ai émergé des livres, Elrond a suggéré que je vienne vous rejoindre, car non seulement Aragorn était avec vous, mais vous pourriez aussi avoir besoin de mon aide. Pour autant, il ne m'a absolument rien dévoilé de votre mission si secrète.

- Ne vous avez nous pas suivi pour protéger les Hobbits ? intervient soudain un Legolas étonné, avant de rougir et détourner la tête.

- Bien entendu, concéda Harry. Mais si c'était là mon objectif principal, je serais avec eux en ce moment et non pas avec vous.

- Et quel est donc votre objectif principal, dans ce cas ? enchaina aussitôt Gandalf.

- Redevenir moi-même bien sûr ! Evidemment, être un Ouargue n'est pas de tout repos, mais couplé ça avec un elfe, ça devient vite l'enfer !

- Être un elfe est-il si déplaisant que cela ? intervient à nouveau Legolas tristement.

- C'est surtout qu'un Ouargue et un elfe ont, en général, un mode de vie complètement différent. Sous une forme j'aspire toujours à obtenir ce que l'autre exècre. Simplement avec la nourriture. Le régime d'un Ouargue est carnivore, alors que celui d'un elfe est plutôt herbivore. Ainsi, à chaque fois que je me transforme, ma vision du monde change totalement, et c'est réellement contraignant tout autant que contrariant.

- C'est ce que j'avais cru comprendre tout à l'heure après votre petit éclat, répondit avec amusement Gandalf. Mais quelque chose me chiffonne, vous semblez n'être absolument pas au courant de la situation, pourtant, le seigneur Elrond a bien dû vous informer de la situation tout de même avant de vous envoyer. Pourriez-vous m'éclairer sur les connaissances que vous possédez de la situation ?

- En fait cela dépend, répondit Harry d'un ton espiègle. Souhaitez-vous savoir ce qu'Elrond m'a raconté, ou ce que j'ai appris moi-même ?

- Mais les deux mon jeune ami.

- Tout d'abord, Elrond m'a juste demander d'escorter la Communauté de l'anneau jusqu'à destination, laquelle il n'a pas jugé bon de me révéler. Le reste, je ne le sais que par moi-même à savoir, que vous transportiez l'anneau, toujours au cou de Frodon je suppose, et que c'est l'Horcruxe de Sauron. Mais je ne vois vraiment pas pourquoi vous voyagez avec, vous feriez mieux de détruire cette saleté.

- Mais c'est justement là, le but de ce voyage, indiqua Legolas. Ne le saviez-vous pas ? L'anneau ne peut être détruit que dans le volcan qui l'a forgé.

- Votre objectif est donc de le détruire, demanda Harry la voix vacillante.

- C'est cela même, confirma Gandalf. »

Harry s'arrêta net, se faisant largement distancer par Gandalf, Gris-Poil n'ayant même pas ralenti, avant que Gandalf ne se rende compte de l'arrêt brutal d'Harry et ne lui fasse faire demi-tour. Arrivé à proximité d'Harry, qui s'était retransformé en un elfe énervé et fouillait dans sa besace, il l'entendit proférer ce qui semblait être des insanités dans un langage qu'il ne connaissait pas.

« Quel est le problème Harry, s'alarma donc Gandalf.

- Le problème ? Dit-il d'un rire jaune. Le problème, c'est que si vous m'aviez dit cela plutôt je serais déjà parti rejoindre Frodon, pour le détruire ! Que dis-je, je l'aurai détruit alors que nous étions à Fondcombe. Vous vous rendez compte du danger auquel vous l'exposer ? Ces machins-là sont des abominations, je ne m'en suis pas mêlé car vous aviez peut être une bonne raison de le transporter, mais si c'était pour le détruire, pourquoi ne pas l'avoir dit dès le début !

- Nous avons déjà essayé tout ce que nous connaissons, et nous n'avons pas réussi à détruire l'anneau. Alors, à moins que vous ne soyez capable de vous téléporter au Mordor, cela n'a que peu d'importance que de le savoir maintenant ou quelques jours plus tôt, tenta d'expliquer Legolas.

- Justement ! C'est exactement cela. J'aurais pu simplement prendre l'anneau me téléporter jusqu'au Mordor et le lâcher dans le cratère, tout en revenant à Fondcombe en l'espace de quelques secondes !

- Dans ce cas, pourquoi ne pas se téléporter auprès de Frodon et d'ensuite se rendre au Mordor, interrogea alors Gandalf.

- Très simple, je me peux téléporter à des endroits, pas à côté d'une certaine personne. Peu importe combien j'aimerai me trouver à côté de Frodon, tant que je ne sais pas où il se trouve exactement, je serais bien incapable de me téléporter à côté de lui.

- Dans ce cas, nous n'avons plus qu'à lui faire confiance et continuer notre chemin. Il est triste de penser que nous aurions pu écarter la menace bien plus tôt, mais nous ne pouvons nous permettre de perdre plus de temps. Il faut se remettre en route rapidement et faire en sorte de dégager la voie pour Frodon, nous devons attirer le regard de Sauron sur nous.

- Non.

- Comment ? s'étonna Gandalf en entendant Harry le contredire.

- Non, je ne me remettrais pas en route avec vous. Ou plutôt je vais courir jusqu'au Rohan, je déposerai Legolas là-bas et j'irai ensuite rejoindre les Hobbits.

- Mais je croyais que vous ne pouviez…

- J'ai dit que je ne pouvais me téléporter auprès d'eux, pas que je ne pouvais les retrouver. »

Pour appuyer ses dires, Harry se retransforma en elfe et sorti sa baguette de la besace. Il énonça de façon claire "Pointe-moi Gandalf" et fis de même avec tous les membres du groupe. La baguette s'arrêta bien entendu à chaque fois en direction de la personne désignée. Il fit ensuite de même en désignant Frodon cette fois-si, et la baguette alla pointer en direction du sud.

« C'est pour cela que je peux retrouver Frodon, mais je ne peux pas juste apparaitre à côté de lui comme une fleur. »

Il se transforma à nouveau en Ouargue, fit monter Legolas sur son dos, et parti comme une flèche tandis que Gandalf prenait soin d'expliquer la situation au reste du groupe.

Le reste du voyage fut relativement court, même s'ils firent une pause à la nuit tombée, Harry étant épuisé. Legolas en profita donc pour poser les questions qui lui taraudaient la tête depuis belle lurette.

« Pourquoi donc détestez-vous les elfes à ce point ? Demanda donc Legolas alors qu'Harry le regardait d'un air étonné.

- Ce n'est pas tant que je déteste les elfes, plus que je ne supporte pas les personnes qui considèrent qu'elles valent mieux que d'autre en se basant sur des critères raciaux, finit-il par répondre. Hors la plupart des elfes sont comme cela. Et après l'accueil que j'ai reçu à Fondcombe, on ne pouvait pas réellement s'attendre à ce que je vous sois favorable, non ?

- Mais en réagissant ainsi, ne faites-vous pas la même chose ? Il me semble pourtant ne jamais avoir tenté de vous faire du tort et pourtant vous m'ostraciser comme si j'avais commit la pire des ignominies.

- Vous avez raison, s'exclama soudainement Harry. De plus nous ne nous sommes même pas présentés ! Je m'appelle Harry Potter.

- Enchanté, je suis Legolas Vertefeuille, fils de Thranduil, répondit-il tout sourire.

- Maintenant j'aimerais bien savoir pourquoi cela à tant d'importance pour vous, enchaina Harry un brin moqueur. Je ne vois pas pourquoi cela vous pose réellement problème alors que vous prenez un malin plaisir à vous comporter de la même façon avec Gimli.

- Je dois admettre que j'ai pu l'avoir fait avec Gimli au début, nous nous disputons à propos de sujets qui font souvent l'objet de débat entre nain et elfe, mais maintenant cela est plus par jeu que pour créer un réel conflit. C'est un grand guerrier et je le respecte.

- Ça ne répond pas à ma question, pourquoi vouliez-vous donc, disons améliorer, notre relation. Vous ne m'avez jamais vu combattre, la justification que vous employez pour Gimli ne s'applique donc pas à moi.

- Ais-je vraiment besoin d'une raison autre que le fait d'être actuellement compagnons et de penser que l'ambiance sera meilleure pour le reste du voyage si nous sommes au moins cordial l'un envers l'autre ?

- Dans ce cas, je reformule ma demande. Est-ce que vos sentiments à mon égard sont seulement du désir, ou espérez vous un quelconque retour sentimental ? annonça froidement Harry, choquant Legolas.

- De quoi parlez-vous donc ?

- Je ne suis pas stupide et je te rappelle que j'ai un odorat surdéveloppé en tant qu'Ouargue. C'est simple, à chaque fois que tes pensées s'égaraient, j'ai pu sentir le désir dans ton odeur. Bien sûr, tu aurais pu penser à un amant ou à n'importe qui d'autre, mais le fait que tu sentes exactement pareil alors que je suggère que tu me montes dessus laisse peu d'hypothèses quant à ce qui se trame dans tes pensées. C'est pourquoi, si tu as juste besoin d'un coup d'un soir, ça me va, je n'ai pas pris le temps de lâcher un peu de lest non plus, mais si tu espères autre chose, oublie moi de suite. »

Et pendant qu'il observait un Harry impassible, Legolas était alors persuadé d'une chose, il n'avait jamais été aussi rouge de toute sa vie ! Bien que cela ne l'empêchait pas d'accepter la proposition. Après tout, il avait forcément raison !

S'il n'arrêtait pas de penser à des choses pas très platoniques, c'était uniquement par manque. Et s'il n'avait jamais eu de tels épisodes avant, c'était uniquement parce que lorsqu'il faisait d'aussi long voyage en compagnie d'autre elfes de la Forêt Noire et qu'une quelconque relation aurait impliqué trop d'ennui pour ce permettre un tel comportement. Il était donc parfaitement normal qu'il n'ait besoin de souffler qu'en présence d'Harry.

Cela n'avait aucun rapport avec de quelconques hypothétiques sentiments ou d'une pseudo attirance.

Cela n'avait non plus aucune incidence sur ses mains, qui devenait moites en sa présence.

Cela n'avait également pas de relation avec les papillons qui dansaient dans son estomac chaque fois qu'Harry s'approchait un peu trop.

Cela n'avait de conséquence sur ses joues qui se coloraient soudain d'un rouge cramoisi.

Cela n'avait pas de corrélation avec les vertiges qui le prenait.

En bref, tous ses pseudo-symptômes seraient enfin résolu une fois qu'il se serait laissé aller. Il n'avait donc aucune raison de refuser une telle proposition. Il allait simplement laisser ses hormones le guider un peu, juste l'espace de quelques instants, arrêter de réfléchir à ce qui devait ou ne devait pas être fait et enfin ce laisser allez, prendre un peu de repos. Il y avait si longtemps qu'il n'avait pris le temps ne serais-ce que de souffler. Alors rouge comme un pivoine, il acquiesça à la proposition d'Harry.


Note de l'auteure : I'm Back ! Et, I'm not dead! Quoi vous avez pas compris ? Bon je le refais mais c'est bien parce que c'est vous ! Je suis de retour ! Et je ne suis pas morte !

Bref, désolé pour le retard c'était absolument pas prévu, mais mon pc ma lâcher, avant la rentrée en plus le saligaud ! Donc silence radio pendant un moment... Du coup je n'ai répondu à aucune review, à moins que j'ai peux être répondu à quelques chanceux qui les ont laisser avant la rupture d'anévrisme de mon pc adoré.

Donc, du coup, vous l'aurez compris le grand moment que vous attendiez tous arrive ! Quoique en fait je sais pas encore, je pourrait vraiment pousser le sadisme au point de sauter au lendemain... je sais pas :D

Mais non, je suis pas méchante à ce point quand même ! Surtout après le temps que vous avez attendu ^^

Donc au prochain chapitre le rating va se faire revoir à la hausse, à moins que je ne décide de publier la chose sur un autre site, faut voir, enfin bref, vous serez les premiers au courant de ce que j'ai décider !

Sur ce je vous embête pas plus, je cours faire mes rar et après je m'attaque au chapitre suivant !

À la prochaine !