Hum bonjour à tous ^^ Hamataroo le retour ... Donc voilà le chapitre 6 de cette merveilleuse histoire : ) comme l'a si bien dit ma collègue adorée on avance doucement mais sûrement dans la traduction mais bon avec les études, les amis et blablabla c'est un peu longuet et j'en suis navrée.
Bref je ne vais pas m'appesantir plus longtemps et je vous souhaite une merveilleuse lecture ^.^
N'hésitez pas à nous laisser vos impressions et pour ceux qui aiment l'anglais, à lire l'original (lien dans nos favoris)
PS: pour reconnaître qui de moi (Hamataroo) ou Manelor poste, il suffit de regarder la présentation, elle met toujours de très belles citations, et moi non ^^" je suis moins poétique.
Disclaimer : Toute l'histoire est à notre idole Jamberine, nous ne faisons que traduire son merveilleux travail d'auteur. Les personnages dans l'ensemble appartiennent à JK Rowling. Et Fenrir malheureusement lui appartient aussi :( (dommage je l'aurais bien gardé au cas où je me fasse cambrioler ...) bref
LECTEUR, TU PEUX LIRE !
'Trahison'
Trois mois s'écoulèrent et Hermione était de plus en plus agacée. Elle avait obtenu de Rogue l'autorisation de faire des recherches dans le laboratoire en pleine journée, tant qu'elle ne touchait pas aux essais de potions en son absence. La bibliothèque s'était agrandie depuis que Rogue amenait des livres à étudier, pour Hermione.
Malgré ce qu'il lui avait dit, Hermione continuait à chercher une manière de dissocier l'ADN dans le venin de Basilic. Elle faisait cela durant son temps libre, jusque tard dans la nuit. Jusque là, aucune idée n'était réalisable, mais Hermione était persistante. Elle trouverait un moyen, que Rogue l'aide ou non.
Dans l'après-midi elle cherchait des sorts qui permettraient de localiser les Horcruxes et de les détruire. Apparemment les hommes avaient listé différents horcruwes possibles, mais ne savaient toujours pas où Voldemort les avait cachés.
Rodolphus Lestrange avait donné à Hermione un aperçu plutôt intéressant du Seigneur des Ténèbres lors d'une de leurs réunions. Malgré elle, Hermione avait éclaté de rire à cette description.
« Le Seigneur des Ténèbres est comme une pie, » murmura-t-il nonchalamment avant de prendre une gorgée de son whisky. « Ses petits yeux globuleux s'illuminent dés qu'ils tombent sur quelque chose de valeur et il les accumule dans son petit nid. »
Il afficha un air contemplatif et ajouta. « Sans parler du fait qu'il essaye de vous arracher les yeux si vous vous approchez trop près de son nid, le sale bâtard. »
Hermione eut un petit rire à ce souvenir. Rodolphus était un homme très blasé, et sa comparaison entre le sorcier le plus démoniaque et un petit oiseau agressif noir et blanc était assez humoristique. Malgré elle, Hermione s'attachait aux hommes de ce groupe. Elle ne leur parlait pas beaucoup sur le plan personnel, mais ils avaient tous un sens de l'humour assez morbide qu'ils partageaient lors des réunions. Elle appréciait Rodolphus. Il était insolent, d'une manière assez prétentieuse, et trouvait toujours quel bouton pousser pour la faire sortir de ses gonds. Elle apprit très vite qu'il détestait sa femme, et était impatient de la tuer.
Ses mots exacts étaient, « Je suis impatient de la voir se noyer dans une mare de son propre sang, cette chienne hystérique. »
Rabastan était un homme silencieux, à moins qu'il n'ait une opinion stricte. Il avait un cerveau très analytique, découvrit Hermione, et prenait rarement une décision sans en avoir étudié tous les aspects. Naturellement, il s'entendait à la perfection avec Rogue.
Rogue était aussi franc que jamais, mais il s'abstenait d'être aussi injurieux qu'à l'école. Hermione avait demandé un jour, et la seule explication qu'elle reçut était qu'il avait besoin de garder sa couverture de Mangemort, même en présence de sorciers encore mineurs. Hermione supposait que les enfants de Mangemort rapportaient tout à leurs parents, et si Rogue ne faisait pas preuve d'un favoritisme flagrant envers ses élèves, ils deviendraient méfiants. Pauvre homme.
Greyback partait pour plusieurs semaines. Après sa morsure, il n'était revenu que deux fois, bien qu'il soit resté plus longtemps qu'auparavant. La dernière fois il resta pendant quatre jours, chose qui n'avait pas manqué de surprendre Hermione. A chaque fois, cependant, Hermione se retrouvait la victime de ses instincts de domination. Elle supposait, ayant été élevée chez les moldus, qu'elle avait appris à être une femme indépendante, et maintenant qu'un homme attendait d'elle qu'elle s'occupe de lui, sans rien en retour, l'agaçait au plus haut point. Naturellement elle se défendait, pour finalement se retrouver coincée et mordue une fois de plus. Heureusement elle apprit rapidement que la vie était beaucoup plus agréable si elle faisait ce qu'il lui disait.
A cause de lui, son cou était constamment blessé, douloureux et tavelé (*). A cause de sa position, elle en était toujours consciente. Dés qu'elle tournait la tête, son cou l'élançait, comme un rappel constant qu'elle était à lui.
La première fois qu'elle se transforma en sa forme animale après qu'il ne l'ai mordue; Hermione apprit l'étendue de sa 'possession' sur elle. Dans sa forme animale, ses sens étaient clairement plus développés. En soit, ça voulait dire qu'elle pouvait détecter des choses plus facilement que sous forme humaine. Malheureusement pour elle, son odorat détectait l'odeur de Greyback émanant d'elle, plus particulièrement de son cou. L'odeur disait simplement, 'Mienne.' Naturellement, Hermione était furieuse.
Peu après elle se rappela des répercussions d'une morsure de loup garou. Heureusement, il n'était jamais sous sa forme animale quand il l'avait mordue, donc elle n'était pas devenue elle-même un loup garou, mais elle se rendit rapidement compte qu'elle avait gagné un goût prononcé pour la viande, et bien qu'elle ai trouvé ça dégoûtant auparavant, Hermione l'aimait saignante. Pas seulement saignante, mais saignante juteuse. Elle aimait sa viande tendre et rouge de sang. Elle se rendit compte que même avec ses sens améliorés dû à son statut d'Animagus, ils s'étaient aiguisés après avoir été mordue. Elle supposait que ça expliquait pourquoi elle devenait si soumise à Greyback.
Lui-même, était une créature de contact, et il avait prit l'habitude de venir près d'elle et elle tendait immédiatement le cou vers lui. Il grondait un rire dans son oreille et mordillait sa marque, posant ses larges mains sur sa taille avant de s'éloigner, satisfait, et de continuer ce qu'il faisait.
Hermione fut sortie de sa méditation par un claquement. Elle sursauta, levant les yeux de la table, et, une fois de plus, trouva un morceau de viande rouge dégoulinant sur l'îlot de la cuisine. Greyback se tenait debout derrière, la regardant dans l'expectative.
Hermione grogna. « L'heure du dîner je suppose ? »
Il sourit simplement en réponse.
Hermione leva les yeux au ciel, soupirant avec exaspération, mais se leva tout de même et prépara le repas.
Quand elle plaça l'assiette fumante devant lui, il grogna.
Hermione soupira de nouveau. « Quoi encore ? »
Greyback leva les yeux vers elle, son nez froncé de dégoût.
« Ceci, » grogna-t-il doucement, « n'est pas saignant. »
« Oh, je suis désolée, » répondit Hermione, tout sucre tout miel, battant des cils avec un sourire condescendant. « Par saignant vous voulez dire que vous la vouliez crue mais réchauffée ? »
Greyback gronda en guise d'avertissement. « Ne sois pas arrogante avec moi. »
Hermione soupira encore une fois et s'écroula dans sa chaise. A chaque fois qu'elle cuisinait pour lui il se plaignait qu'elle cuisinait trop la viande. Elle commençait à penser qu'il souhaitait vraiment sa viande tout juste réchauffée. Elle frémit en pensant au nombre de bactérie qui devait entrer dans son corps si elle ne cuisinait pas la viande proprement.
Elle regardait, lèvres pincées, tandis que Greyback se « forçait » à faire descendre la nourriture avec une grimace.
Quand il eu finit il se leva simplement, sa chaise raclant contre le carrelage, et gronda, « Saignante la prochaine fois. »
Hermione se renfrogna.
Plus tard ce soir là, une réunion fut organisée. Les hommes arrivèrent tous les uns après les autres. Ils discutèrent tous aimablement pendant quelques minutes. Greyback, Rogue et Lucius Malfoy burent leur whisky ensemble, tous les droits ayant l'air imposants et plutôt intimidants assis autour du feu. Rodolphus et Rabastan se disputaient, ressemblant aux frères querelleurs qu'ils étaient.
Ce qui la surprit en revanche, fut quand Narcissa Malfoy arriva et s'assit à côté de Hermione. Autant qu'elle sache, la matriarche Malfoy ne faisait pas particulièrement parti de leur petit groupe de rebels, et donc Hermione se demanda pourquoi la femme était ici, assise à côté d'elle.
« Bonsoir, » salua Madame Malfoy avec raideur.
« Bonsoir, » la salut Hermione en retour, se sentant un peu intimidée par la puissante sorcière blonde, assise à côté d'elle.
Hermione déglutit nerveusement.
Un silence inconfortable tomba entre les deux femmes, et avant que Hermione ai pu commencer à bafouiller, la plus âgée parla, « Je me demandais si vous accepteriez de disputer une partie d'échec un peu plus tard. J'ai entendu dire que vous étiez une adversaire redoutable. »
Hermione hocha bêtement la tête, un peu tard un avertissement raisonna dans son esprit, « tu es horrible aux échecs . Quel est l'idiot que tu as battu qui pourrait éventuellement avoir des liens avec les Malfoy ? Quelque chose d'étrange se trame. »
Les pensées de Hermione furent coupées par Lucius Malfoy, marchant vers sa femme et lui présentant sa main de manière élégante pour l'aider à se lever. Hermione avait toujours pensé que le couple était froid l'un envers l'autre, mais elle ne pu manquer le petite sourire reconnaissant et totalement adorateur que Narcissa adressa à son mari quand elle plaça sa main dans la sienne. Dans le même temps, bien que le visage de Lucius soit un masque de froide indifférence, Hermione pouvait détecter la chaleur dans son regard pendant qu'il regardait la grande femme blonde.
Hermione regarda rapidement loin de cette manifestation d'intimité, se sentant quelque part comme si elle espionnait leurs affaires intimes. A la place elle se leva, lissant ses vêtements simplement par habitude, et se dirigea vers la cuisine où se trouvait la table à repas. Elle s'assit, attendant que la réunion commence.
Le début était ennuyant. Rabastan rapporta un peu, ainsi que Lucius. Hermione fut surprise quand Narcissa rajouta son réçit. Apparemment elle était les yeux et les oreilles de l'échelle sociale des Sang Purs. Elle était un bon élément à avoir, comme elle savait qui des Sangs Purs montant pousserait leurs enfants à devenir Mangemort. Elle prévint Snape à propos d'une fille de Serdaigle en deuxième année qui avait, apparemment, des parents fanatiques au Sang Pur. Snape lui assura qu'il allait tout faire pour surveiller la fille en question.
Rogue avait un peu plus à rapporter. Il semblait que certains jeunes Serpentard de septième année et, ce qui surprit Hermione, un Gryffondor de septième année, seraient prêt à rejoindre les rangs des Mangemorts, et ils devaient donc tout faire pour les en empêcher. Apparemment la société des Sangs Purs organisait fréquemment des galas et des bals qui donnaient de nombreuses opportunités de nourrir de faibles esprits avec ce genre d'idée. Lucius assura qu'il tiendrait un ball au Ministère afin qu'ils puissent remettre ces jeunes dans le droit chemin.
Rodolphus, en revanche, avait beaucoup à dire. Apparemment il était très doué en Legilimency. Peut être pas aussi doué que Rogue, mais il s'introduisait facilement dans l'esprit de ceux qui ne se protégeaient pas assez. Sa femme était l'une de ces individus. Sa folie rendait son esprit vulnérable, et Rodolphus y avait trouvé des informations très intéressantes.
Il s'avérait que Bellatrix était l' « éponge » de Voldemort, comme le disait Greyback, Bellatrix avait été chargée des informations du plan d'infiltration du Ministère par Voldemort et avait vu des informations sur les dossiers de Poudlard. Apparemment, Dumbledore avait veillé à ce que les plans soient scellés dans une zone sous haute protection, car le ministre avait insisté, pour une raison inconnu de tous, que les plans restent au ministère.
Le reste de la réunion fut passé à discuter sur comment atteindre les plans avant le Seigneur des Ténèbres.
Une fois que la réunion fut terminée, le plan partiellement formulé, les hommes s'assirent pour une soirée de calme socialisation, quelque chose que Hermione apprit qu'ils ne pouvaient faire sans le problème d'un possible imposteur écoutant leurs conversation. Hermione n'avait jamais vu les hommes si relaxés, et elle sentit, pour la première fois dans sa vie, un petit élan de sympathie pour les cinq hommes dans la pièce, qui semblait il, avaient été enrôlés dans un monde ou la confiance était juste un mot presque jamais entendu.
Narcissa rappela rapidement à Hermione qu'elle avait accepté de disputer une partie d'échec avec elle. Hermione hocha à peine la tête, et lui indiqua l'échiquier poussiéreux qui était posé dans un coin de la pièce.
Les deux femmes s'assirent aux extrémités de la table, Narcissa observant les pièces poussiéreuses avec dégout avant d'agiter sa baguette au dessus d'elles jusqu'à ce qu'elle soient propres et brillantes. Elles jouèrent en silence pour un total de cinq minutes.
Narcissa parla, surprenant Hermione avec ses mots.
« Malgré votre douteuse lignée, » déclara la matriarche Malfoy, ne levant pas une fois les yeux de l'échiquier pour rencontrer ceux surpris de Hermione, « Je crois que les hommes ont confiance en vous. »
Ce n'est qu'a cet instant que Narcissa leva les yeux vers ceux de Hermione. Elle jaugea la jeune femme avec un regard qui glaça Hermione dans son siège. C'était bouillant, malgré le bleu froid de ses yeux, et violemment protecteur.
« Pour ma part, je ne suis pas complètement convaincue de votre fiabilité, mais il m'a été montré que mon avis n'était pas demandé, » Les yeux de Narcissa se rivèrent sur son mari avant de continuer, « Je ne dirais que ceci. »
Elle jaugea de nouveau Hermione avec son regard brûlant, « Ces hommes ont travaillé pendant des années pour faire chuter notre Lord dans l'espoir qu'il n'asservisse pas le monde sorcier. Nous avons appris notre leçon il y a longtemps. Il ne nous récompensera pas comme il l'a promis. Il créera un monde totalitaire, dans lequel personne ne prospérera sauf lui. J'espère que vous réalisez qu'ils vous ont accordé une grande confiance en vous et vos capacités. Ne les laissez pas tomber. »
Les yeux de Narcissa retombèrent sur l'échiquier encore une fois, et elle bougea sa reine avant de murmurer lentement, « Echec et mat. »
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L'avertissement de Narcissa Malfoy remua Hermione, et au lieu de l'intimider, il avait rendu Hermione déterminée à prouver à la femme plus âgée qu'elle était, en fait, digne de la confiance de ces hommes. Elle travaillait au point que Greyback devait abattre les sortilèges de Rogue, et la traîner au lit.
C'était arrivée deux nuits d'affilé après l'avertissement de Narcissa, et Greyback venait à chaque fois pour l'emmener dormir. Il ne partit qu'une fois qu'elle dormait normalement, ce qui n'arriva qu'environ une semaine et demie plus tard. La longueur de son séjour surprit Hermione , mais elle était reconnaissante de sa compagnie.
La vie continuait aussi normale qu'elle pouvait l'être jusqu'à environ deux semaines plus tard.
Rogue et Hermione travaillaient tous les deux dans le laboratoire, se chamaillant comme d'habitude, quand tous deux se courbèrent sous la douleur, chacun d'eux sifflant en serrant leur avant bras.
« Merde, » jura Rogue avec acidité, son visage tordu en une grimace douloureuse.
Hermione le regarda, les yeux grands ouverts, et surprise par son langage, avant de se redresser.
« Soyez prudent, monsieur, » le prévint elle, sentant un petit élan d'inquiétude pour l'homme sombre en face d'elle.
Il la regarda à peine avant de hocher strictement la tête en remerciement, et quitta la pièce dans un tourbillon de robes. Hermione frotta négligemment son bras, sentant sa chair frémir de manière inconfortable tandis que la Marque des Ténèbres ondulait sur sa peau. Elle était surprise par le peu de réunion ainsi que par leur irrégularité. Elle suspectait avant, qu'ils étaient convoqués souvent, bien qu'elle ne savait pas pourquoi. Maintenant elle savait que les hommes n'étaient pas convoqués plus d'une fois par mois, à moins que Voldemort ait un grand plan qu'il voulait mettre en place rapidement.
Elle s'inquiétait toujours quand ils étaient convoqués. Elle savait que, au début, elle s'était dit qu'elle resterait indifférente envers eux, mais maintenant, après avoir travaillé avec eux pendant cinq mois, et après avoir appris qu'ils étaient plus que de méchants Mangemorts, Hermione se trouvait à s'agiter comme une mère poule ayant perdu ses poussins.
Elle les aimait pour eux-mêmes, malgré leur fanatisme de Sang Pur, et s'inquiétait pour leur sécurité.
Bon Dieu, que penseraient Harry et Ron ?
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Fenrir coupait du bois pour le festival mensuel de la lune dans son village quand un patronus argenté lui apparut. Il leva les yeux du tronc qu'il taillait, le front en sueur, et fronça les sourcils.
C'était une pieuvre. Le patronus du Seigneur des Ténèbres.
Fenrir était perplexe. Le Seigneur des Ténèbres convoquait rarement quelqu'un via son patronus, à cause de sa … forme particulière. Ce devait être une réunion très importante.
Il se redressa rapidement, écartant ses cheveux de ses yeux, et enfonça la hache assez profondément sur dans le tronc pour qu'elle reste coincée jusqu'à ce qu'il revienne. Il courut au village pour informer son beta qu'il partait. Il donna des ordres à ceux qu'il croisait avant d'attraper son manteau, le drapa sur ses épaules, et bondit jusqu'au point de transplanage au-delà du village.
Fenrir transplana au Manoir Malfoy avec une éclatante et incontrôlable détonation.
Il était toujours maladroit pour le transplanage. Il ne s'était jamais désartibulé, mais l'air semblait gronder et éclater quand il transplanait. Ce n'était pas un son comparable à un pistolet comme les autres sorciers, mais imitait plutôt le bruit du tonnerre et de la foudre frappant le sol, obligeant l'air à se charger d'énormes quantités de chaleur et d'électricité. Il supposait que ça avait un rapport avec son caractère. Il était incontrôlable et imprévisible, et ainsi était son transplanage. Les autres sorciers se contrôlaient, et étaient capable d'atterrir d'une manière plus raffinée.
Il s'en fichait. Il préférait le tonnerre à quelques pétards mouillés de toute manière.
Greyback, marcha à travers les pelouses des Malfoys, ignorant les panneaux « ne pas marcher sur l'herbe » et marcha directement vers le Manoir. Quelques un des paons des Malfoys s'approchèrent avec curiosité, mais reculèrent rapidement, criant des avertissements à leurs congénères sur le prédateur rodant sur leur territoire. Un paon particulièrement arrogant se pavanait trop près de Fenrir, il grogna et donna un coup de pied au rat à plumes. Le paon cria, perdant quelques plumes dans sa fuite paniquée.
Greyback gronda d'agacement, sentant ses lèvres se retrousser de manière involontaire. Quels oiseaux désagréables. Il devait proposer à Lucius de les tuer.
Dés que son pied entra en contact avec l'une des nombreuses marches menant à la grande porte d'entrée du Manoir Malfoy, il rencontra une lumière jaune pleuvant sur son visage. Les portes s'ouvrirent sur leurs charnières bien huilées, le grand atrium des Malfoys brillant dans la lumière grise des jours d'automne. Les sons étouffés des nombreux Mangemorts parlant à l'intérieur parvint aux oreilles sensibles de Fenrir, et elles frémirent quand il entendit le rire strident de Bellatrix couvrir les conversations.
Il grimaça, ses dents pointues découvertes en un grondement silencieux envers l'attitude révoltante de cette femme. Il avait eu envie de la tuer dés la première rencontre. Le rire de cette folle était une raison suffisante pour rendre un homme fou, et il avait commencé à grimper la première fois qu'elle avait ouvert la bouche pour crisser un ordre dédaigneux à son encontre. Elle était folle, aussi dingue qu'on pouvait l'être, et le pire c'est qu'elle se considérait comme supérieure à lui. Il se souvint que l'envie le démangeait de disloquer son menton de son crâne à voir comment elle le relevait avec une hautaine arrogance.
Ce mouvement était quelque part similaire à celui de la petite Hermione, bien que la jeune femme remontait souvent le menton dans une tentative de se mettre au niveau de ceux qui la regardait avec hauteur, non pas regarder les autres avec hauteur.
Hermione Granger.
La fille était une énigme. Elle le combattait à chaque occasion, mais ne remettait jamais vraiment son autorité en question. Elle le poussait juste jusqu'à ce qu'elle doive reculer. C'était comme si elle cherchait à le piquer …
Ou à le séduire.
La seule femelle qui se lèverait contre lui. C'était suffisant pour le faire haleter comme un chien regardant une chienne en chaleur.
Et ces cheveux. C'était la première chose qu'il avait remarqué, et il avait été séduit à la première seconde où il avait posé les yeux sur ce fouillis. Ils étaient emmêlés, frisés et sauvages. Incontrôlables. Il adorait ça, regarder quand elle les écartait de son visage, ou les jeter derrière son épaule quand elle se noyait dans un livre devant le feu. Il adorait particulièrement quand ils frisaient et crépitaient quand elle était en colère. C'était comme si sa magie coulait dans ses cheveux quand elle était agacée ou furieuse.
Il aspirait à les toucher dés qu'il posait les yeux sur ce fouillis emmêlé, y faire passer ses doigts. A les agripper tandis qu'il la pilonnerait …
Fenrir se secoua littéralement hors de ses pensées, s'arrêtant brutalement et secouant la tête comme un chien mouillé.
Il ne pouvait pas avoir ce genre de pensées maintenant ! Il allait juste entrer en pleine réunion avec le Batard-Des-Ténèbres-Qui-Refusait-De-Mourir et il pensait à cette petite femme nubile qui l'attendait à la maison.
Fenrir s'éclaircit rapidement la tête et monta ses murs mentaux d'occlumencie autour des zones qu'il ne voulait pas visibles par le Seigneur des Ténèbres avant de rentrer dans la grande salle qui semblait ne contenir que les membres du premier cercle. Un groupe d'environ dix mangemorts était assis autour d'une grande cheminée, chacun d'eux occupé par une boisson, un cigare ou les deux. Les femmes avaient le vin et les hommes avaient le whisky ou le scotch.
Fenrir remarqua rapidement Severus, et comme de nombreuses fois auparavant, rejoignit l'homme dans l'ombre. Tous deux faisaient ceci durant chaque réunion, préférant observer sans être remarqués tandis que les Sangs Purs discutaient entre eux. C'était durant une de ces occasion, quand le duo parlait de rien en particulier que Snape avait soudainement regardé Fenrir avec un regard perçant et l'avait « accusé » de douté du Seigneur des Ténèbres. Fenrir, étant ce qu'il était, avait faillit explosé. Il se défendait tellement qu'il était passé près de tenter de donner un œil au beurre noir à Rogue. Mais Severus étant Severus, esquiva rapidement et expliqua qu'il ressentait la même chose. C'était cette nuit là que le duo avait formé une sorte d'alliance. Cela faisait presque quatre ans maintenant, et depuis lors ils avaient recrutés les autres. Lucius était là depuis le début.
Ils avaient tous leur place dans le groupe. Severus, et maintenant la gamine, faisait les recherches. Lucius leur fournissait les fonds. Rodolphus et Rabastan fournissait les lieux et les sorts pour trouver les fragments d'âme. Et Fenrir fournissait les effectifs.
Une fois que la bataille finale déclarée, ses loups seraient là pour arracher la gorge de tous mangemort qui se mettrait sur le chemin de la fin de la vie du Seigneur des Ténèbres et quiconque essaierait de le tuer. (* je pense qu'elle parle de Fenrir)
Fenrir fut sorti de ses pensées quand ses oreilles captèrent le pas déterminé de son Seigneur descendant les escaliers de l'atrium.
Rapidement, il entra dans la salle de réception et tous les mangemorts s'agenouillèrent avec respect. Le Seigneur des Ténèbres s'assit dans une chaise semblable à un trône et ses yeux survolèrent tous ses fidèles sujets.
« Debout, » siffla-t-il, et ils obéirent tous, bien qu'ils gardèrent la tête baissée. Même Fenrir le fit, bien qu'il détestait le faire.
Il ne courbait la tête devant personne, surtout pas devant un serpent trop développé comme l'homme debout devant lui.
Il était impatient de plonger ses griffes dans la carcasse de l'homme et lui arracher la peau, morceau par morceau. Fenrir se demanda brièvement si on le laisserait disséquer le cerveau du Seigneur des Ténèbres après sa mort. Peut avait il une grosseur anormale là dedans qui le rendait aussi fou. Hmm…
Il fut tiré de ses pensées morbides une fois de plus quand le Seigneur se mit à parler, « Je vous ai tous appelé ici ce soir car j'ai à vous faire part de pressantes informations, et un message d'avertissement à vous tous sauf un. »
Fenrir jeta un œil à son Seigneur, et remarqua que tous les autres avaient abandonné la bienséance et regardaient le Seigneur des Ténèbres avec une peur mal contenue. Un message d'avertissement équivalait à une séance de torture. Chaque Mangemort sauf un allaient recevoir le Doloris ce soir. Fenrir leva les yeux au plafond. Fantastique.
« Il y a un membre dans cette pièce dont la performance m'a beaucoup impressionné, » continua le Seigneur des Ténèbres, s'arrêtant, pour l'effet. « Severus, avance toi. »
Greyback remarqua la rigidité des épaules de Severus tandis qu'il s'avançait vers le Seigneur. Il était presque heureux de ne pas être celui qui avait impressionné leur maitre puisque ça voulait dire qu'il n'avait pas à s'approcher plus près qu'il était nécessaire.
Le Seigneur se leva de son trône quand Severus s'agenouilla à ses pieds.
Il commença à marcher autour de Severus, ses mains semblables à des araignées grattant nonchalamment son nez.
« Je dois admettre que je suis impressionné, Severus, » siffla le Seigneur des Ténèbres, « très impressionné, en effet. »
Il s'arrêta ensuite devant Severus. « Regarde moi. »
Snape leva les yeux, et rencontra les yeux rouges de son maître. Soudainement il se glaça, ses poings serrés, ses articulations livides de par la tension dans ses doigts.
Quelque chose n'allait pas. Fenrir fronça les sourcils, et jeta un regard interrogateur à Lucius. Lucius hocha à peine la tête, confirmant qu'il ne pas savait pas non plus ce qui se passait.
« Il t'a fallu deux décennies pour te faire attraper Severus. » siffla le Seigneur des Ténèbres, applaudissant, « Je suis impressionné, très impressionné vraiment. Ton occlumencie est beaucoup plus développée que ce que je croyais. »
Le visage de Rogue était aussi impassible qu'il était possible pour un homme qui était victime d'un grand choc. Ses muscles étaient rigides, ses yeux grands ouverts, ses narines frémissantes. Fenrir pouvait sentir la peur et l'adrénaline s'échapper par vague de l'homme aux cheveux noirs.
Fenrir ouvrit de grands yeux.
Merde. Rogue s'était fait avoir.
Fenrir s'était tendu il y a longtemps, ses yeux allant des frères Lestrange puis à Lucius. Tous les trois étaient juste aussi surpris que Rogue l'était, leurs épaules crispées. Rodolphus même se ramassa sur lui-même comme prêt à attaquer.
Fenrir marcha silencieusement et lentement vers Rodolphus, sachant que le plus vieux des Lestrange était plus prêt à faire quelque chose de désespéré très bientôt. Fenrir s'arrêta derrière l'homme barbu.
« Du calme, » il grogna à l'oreille de l'homme, l'avertissant de ne rien faire de stupide.
Rodolphus se redressa, mais ses yeux allaient de Severus au Seigneur des Ténèbres, puis à travers la salle, sûrement formulant un plan dans cette tête brillante. Greyback le laissait faire le plan, sachant que l'homme pouvait penser à une centaine d'échappées possibles en quelques minutes.
Fenrir regarda le Seigneur des Ténèbres obliger Rogue à se tourner et faire face aux autres Mangemorts.
« Mes loyaux serviteurs, » siffla il, s'adressant au reste des Mangemorts, « voici le visage du plus grand traître que je n'ai jamais vu dans nos rangs. »
Les Mangemorts sifflèrent comme des serpents en colère, leur baguettes pointées sur Rogue en une fraction de seconde, quatre d'entre eux mettant un peu plus longtemps que les autres à dégainer leur baguette.
Le Seigneur des Ténèbres ricana. « Restez calmes. Nous aurons notre revanche. »
Il força ensuite Rogue à le regarder. « Voudrais tu savoir où tu t'es trompé Severus, hm ? »
Severus regarda à peine vers le Seigneur des Ténèbres avec une telle répulsion enragée que Fenrir en fut fier. Un homme plus faible ce serait pissé dessus s'il était dans la même position que Rogue.
Le Seigneur des Ténèbres ignora le regard de Rogue et continua à le railler. « C'est Granger, vois tu. »
Il sourit de manière moqueuse à Rogue et le contourna de nouveau. « Quelque soit le petit bâtiment que tu as dans la forêt de Bunloinn, il n'est pas totalement protégé. Il a une petite fissure dans les enchantements, et chaque Mardi entre quatre heure de l'après-midi et dix heure du soir, toi et Miss Granger passez par cet interstice. Deux fois.
Fenrir recula. Severus et Hermione allaient dans le laboratoire faire leurs expériences le mardi. Cela voulait dire que la fissure était entre la porte d'entrée et le sous-sol.
Fenrir jeta un œil à Rodolphus, puis à Rabastan et Lucius. Tous les hommes rencontrèrent son regard, secouant la tête silencieusement, ne sachant que faire.
Fenrir regarda tandis que Rogue était soumis au Doloris, courtoisie de Bellatrix, sentant la fierté monter quand l'homme ne laissa même pas échapper un gémissement. Il commença à s'inquiéter tandis que le temps passait. Le sort n'avait pas été levé depuis presque trois minutes, encore un peu plus sans intervention et il pourrait y avoir des répercussions hors de porté d'une aide future.
Il sursauta quand il sentit une présence familière dans son esprit. Il tourna la tête et rencontra le regard de Rodolphus qui le regardait avec intensité.
' Nous avons besoin d'un plan, ' raisonna la voix de Rodolphus dans sa tête. ' Severus va se faire tuer si nous ne faisons rien.'
Fenrir hocha la tête de manière imperceptible. 'Que faisons nous ?'
'Nous devons distraire les autres assez longtemps pour laissez à Severus le temps de s'échapper. Il n'a besoin que de quelques secondes pour se rendre à l'atrium. De là il pourra transplaner. Je vais faire baisser les sortilèges à Lucius.'
Fenrir hocha de nouveau la tête. 'Et la distraction ? »
Rodolphus prit une grande inspiration, ses yeux se posant sur Severus avec crainte. ' Je ne sais pas.'
Les deux hommes regardèrent silencieusement, leurs deux esprits cherchant une distraction qui fonctionnerait. Ils pourraient jeter un sort quelque part dans la salle, mais les sorts peuvent être remontés, et le Seigneur des Ténèbres sauvait qu'ils l'avaient fait sciemment.
Ils avaient besoin d'une distraction spontanée, quelque chose de crédible, mais assez grosse pour attirer l'attention sur autre chose que Rogue.
Soudainement une idée vint à Fenrir. Un sourire sauvage occupa son visage, et il crispa les doigts en anticipation.
Le craquement avait dû attirer l'attention de Rodolphus car il entra de nouveau dans l'esprit de Fenrir. ' A quoi penses-tu, Fenrir ? Je connais ce regard, et celui là veut dire : problèmes'
Le sourire de Fenrir s'élargit et il passa paresseusement sa langue sur ses canines allongées. ' Avant que le Seigneur des Ténèbres ne jette le sort de mort, rentre moi dedans accidentellement.'
Rodolphus sembla perplexe mais hocha la tête en un léger signe d'acquiescement.
Le moment ne fut pas long à venir. Le Seigneur des Ténèbres rappela Bella quand il remarqua que Rogue commençait à convulser de manière erratique. Bella semblait désespérée et même réprobatrice, mais acquiesça, sa baguette retombant à ses côtés, mais toujours tremblante comme si l'objet lui-même voulait désespérément jeter un sort à Rogue.
Voldemort marcha autour d'un Severus tremblant, l'insultant, lui disant qu'il n'était pas mieux que son bâtard d'ivrogne de père moldu. Cela fit réagir Rogue. Fenrir regarda, avec un petit élan d'admiration, l'homme maigre se lever lentement, et défier avec son regard le Seigneur des Ténèbres de le tuer.
Voldemort lui-même semblait peu impressionné par l'acte de défi de Rogue et son manque de réaction violente.
« Adieu Severus, » siffla le Seigneur des Ténèbres, levant sa baguette.
A ce moment, Fenrir sentit Rodolphus bouger et heurter son épaule avec la sienne.
Il réalisa que cela avait été une action discutée entre lui et Lestrange, mais une part animale en lui criait d'indignation. Personne ne le bousculait comme Rodolphus l'avait fait.
Il contrôlait ses pulsions, mais ce n'était pas difficile de jouer la colère, en fait il n'avait pas vraiment à jouer. Ses lèvres se retroussèrent dans un grognement, et sa tête se tourna pour jeter un regard méprisant à Lestrange.
Rodolphus lui-même avait dû réalisé ce que bousculer Fenrir signifiait. Le plan était d'entamer une bagarre à la moldue, et Rodolphus semblait vraiment choqué et un peu perdu. Fenrir ne se battait jamais à la loyale, et ça voulait dire que Rodolphus était sans doute destiné à rentrer à la maison avec un œil au beurre noir.
Rodolphus ne bougea même pas quand Fenrir lui décrocha un coup de poing, un rugissement lui déchirant la gorge venant de sa poitrine. Le plus vieux des Lestrange avait l'air choqué, sa main posée instinctivement sur son œil et percuta un autre Mangemort, causant la chute d'environ trois autres hommes sur le sol.
Lucius détourna les yeux de Severus quand il entendit le raffut, ses sourcils relevés, surpris de trouver Rodolphus rouler sur le sol, avec un Fenrir grondant au dessus de lui. Lucius ricana à cette vision. Fenrir ne passait jamais à côté d'une rixe moldue. En fait, Lucius avait dans l'idée que Fenrir aimait ça. Malgré cela, le nez de Lucius se fronça de dégoût, et il s'éloigna encore un peu des deux Sang Pur qui se lançaient des coups mutuellement comme des Moldus pleins de testostérone.
Fenrir sentit l'adrénaline commencer à affluer dans son corps, rendant ses mouvements assez imprécis pour laisser à Rodolphus l'opportunité de lui envoyer quelques coups également. Il gronda plus fort, mais avant qu'il ait pu se venger, il se trouva raide, ses mains et ses jambes attachées ensemble, comme une planche, seuls ses yeux étaient capables de bouger. Il roula de Rodolphus, qui n'avait pas été ensorcelé, et finit tête la première dans le tapis Persan.
Il fut violemment retourné pour qu'il soit sur le dos et trouva le Seigneur des Ténèbres le fixant, ses yeux rouges brûlant de fureur. Fenrir soupira intérieurement. Il ne voulait pas penser au type de punition qu'il allait recevoir pour avoir distrait le Seigneur des Ténèbres de son meurtre.
« Tu vas payer très cher pour être tombé aussi bas qu'une bagarre moldue, Fenrir, » siffla le Seigneur des Ténèbres, « Tu as intérêt à ce que tes raisons pour attaquer Rodolphus en valent la peine. »
Le Seigneur des Ténèbres se tourna vers là où s'était trouvé Severus. Fenrir ne pouvait voir, mais à en juger par le rugissement furieux qui s'échappa de la gorge du Seigneur des Ténèbres, Severus était parti. S'il avait été capable de bouger, Fenrir aurait souri d'un air sauvage et triomphant. Tant que Rogue atteignait Poudlard, ou sa cabane, alors il irait bien.
Il avait besoin que Rogue finisse cette potion aussi vite que possible, et plus il vivrait et plus ce but serait atteint rapidement. Son soulagement n'avait rien à voir avec la possible crainte que la vie de Severus pouvait être en danger. Il ne ressentait aucune gentillesse pour cet homme.
Absolument. Pas.
« Trouvez le ! » rugit le Seigneur des Ténèbres, « Ramenez le avant qu'il n'atteigne Poudlard ! Je veux sa tête sur un plateau ! »
Les Mangemorts se mirent à courir pour sortir de la pièce, Lucius et les frères Lestrange en tête.
Si quelqu'un devait retrouver Severus, c'était eux afin de l'aider à s'échapper.
Le Seigneur des Ténèbres se tourna vers Fenrir et, avec un calme trompeur, relâcha le sort de pétrification.
Malgré lui, Fenrir commença à grogner. Etre physiquement diminué le mettait toujours sur ses gardes, et son instinct naturel le poussait à se défendre. Le grognement était une simple réaction, ce que ne réalisa pas le Seigneur des Ténèbres dont les yeux brillèrent de colère.
Leurs yeux se rencontrèrent et Fenrir sentit le Seigneur des Ténèbres piller ses pensées aussitôt que les rouges rencontrèrent les gris. Il flancha sous la poigne de fer de son maître. Le Seigneur des Ténèbres n'était pas vraiment des plus doux, et quand il insista, il insista durement, juste pour être sûr que les faits étaient réels et n'allaient pas céder sous la pression.
Rogue, quand il avait appris l'occlumencie à Fenrir, avait décrit l'esprit comme une construction. De solides fondations assuraient que le bâtiment n'allait pas s'effondrer. Bellatrix par exemple, avait de faibles fondations et laissait son esprit s'effondrer. Rogue disait que les mensonges étaient comme de la roche calcaire, ils étaient facilement détruits. Les faits étaient comme des surfaces dures. Certaines personnes avaient des surfaces faibles en général. Ces gens étaient facilement influencés, et étaient facilement persuadés. Les autres, qui avaient des esprits plus forts, avaient des murs en diamant. Impénétrables et ne pouvaient qu'être sculptés, jamais altérés.
Le Seigneur des Ténèbres était l'une de ces personnes.
Fenrir le sentit quitter son esprit, et avec lui, quelques faits que le Seigneur des Ténèbres emportait avec lui. Il sentit les restes des faits nager sur le devant de son esprit. Il était soulager quand il remarqua que rien ne le mettait dans une situation compromettante, bien qu'il devrait faire déménager son pack puisque sa localisation avait été découverte quand Fenrir se concentrait pour protéger les informations à propos de sa trahison.
« C'est une raison pitoyable Fenrir, » siffla le Seigneur des Ténèbres, agrippant sa baguette plus fermement, son visage contorsionné en ce qui pouvait ressembler à une grimace s'il avait eu un visage normal. Le manque de nez normal ne lui permettait pas de le retrousser, et donc il ressemblait plutôt à un cochon.
Le Seigneur des Ténèbres leva sa baguette et Fenrir se prépara à l'accès de douleur qu'il allait connaître pour avoir permis à son ami de s'échapper.
Ham' : Et pan dans les dents Voldemort :D Bon et bien à très bientôt mes louloups, j'espère que vous avez aimé : )
Manelore : Il a des dents Voldy ?
Ham' : Bha déjà qu'il a pas de nez ... ce serait pas de bol si en plus il avait besoin d'un dentier !
(*) Taveler = parsemer un fruit, une surface, de petites taches.
