Salut à tous, et oui je sais, encore une fic. Mais celle-ci sera courte, du moins je le pense, tout dépendra de l'accueil que vous lui faite.

C'est ma petite contribution à la fin de la saison 3, une petite suite, peu probable, de ce qui pourrait arriver dans la saison 4. Un sujet maintes fois visité mais différent des autres fics, à mon avis.

Certaines scènes pourraient être dures à lire, donc ne lisez pas si vous voulez du romantique, cette fic est tout sauf romantique.

Comme toujours, deux postes par semaine afin de me laisser le temps de finir de l'écrire.

Je n'aime pas poster une fic non fini mais je tenais à vous faire découvrir celle-ci.

En passant je tiens à m'excuser de ne plus beaucoup commenter les fics des autres, je suis assez prise en ce moment entre l'écriture de mes fics, mes créations photos et la mise en place de mon Forum. Je promets de laisser des commentaires aussi tôt que possible.

Résumer: suite directe de Strawberry and cream, Jane en prison, Lisbon qui se décide enfin à aller le voir et… une situation qu'aucun des deux n'auraient pu imaginer.

Rating: T, pour certaines scènes un peu violente et le langage.

Personnages: principalement Jane et Lisbon.

Genre: drame, pour pas changer.

Je vous laisse à présent découvrir cette fic et n'hésitez pas à commenter.

Bonne lecture,

Sweety


Prologue


Un jour ordinaire dans la vie de Teresa Lisbon, enfin peut-etre, ou peut-etre pas. La jeune femme se trouvait encore et toujours dans son bureau à remplir des dossiers, des plaintes et autres rapports et elle commençait à se sentir un peu fatiguée. Elle se leva, un café lui ferait du bien et elle pourrait ainsi se dégourdir les jambes.

Elle sortit de son bureau et marcha jusqu'à la cuisine, réalisant qu'elle se trouvait à présent seule dans les bureaux du CBI, l'heure étant déjà bien avancée et la nuit bien entamée. Tous ses collègues étaient partis et il ne restait qu'elle pour finir le travail, encore et toujours la dernière à partir et la première à arriver.

Elle entra dans la cuisine et se dirigea vers sa meilleure amie, la cafetière, pour se faire réchauffer ce liquide noir si important dans sa vie. Elle se versa une tasse et savoura son café, peut-etre le dixième de la journée, mais elle en avait besoin, même si elle allait avoir du mal à dormir après ça. Mais avait-elle seulement envie de dormir? Tout bien réfléchit non, elle ne le voulait pas, elle ne voulait pas plonger de nouveau dans ces rêves qu'elle faisait toutes les nuits depuis plusieurs semaines, la fatiguant plus que lui permettant de se reposer. Chaque nuit c'était la même chose et chaque matin elle se réveillait en sueur, la mine sombre, les yeux rougis par les pleurs, les cernes de plus en plus visibles sous ses beaux yeux émeraude. Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement faire des rêves doux et tendres comme bien des gens? Pourquoi devait-elle, même la nuit, être hantée par son consultant? Ne pouvait-il pas la laisser tranquille la nuit? La laisser se reposer car elle commençait à ne plus pouvoir tenir le choc, d'ici peu il allait lui arriver quelque chose si elle ne parvenait pas à récupérer ces heures de sommeils en moins, elle le savait. Elle était un danger pour ses collègues, mais elle n'y pouvait rien, c'était ainsi depuis plusieurs semaines et ça le serait encore longtemps.

Les choses avaient changés à la minutes où Jane avait agit, sans tenir compte des conséquences, pour lui et pour les autres, sans penser à ce qu'allaient ressentir ses amis, elle. Il avait une fois de plus pensé qu'à lui, il n'avait pas pensé à elle, à ce qu'elle allait vivre après ça, comment elle allait faire sans lui auprès d'elle. De toute façon comment aurait-il pût savoir ce qu'elle ressentirait? Il ne savait même pas à quel point elle tenait à lui, à quel point il était important pour elle. Ne plus avoir Patrick Jane dans sa vie était encore moins supportable que de l'avoir constamment dans les jambes, de devoir toujours veiller sur lui, faire attention à ce qu'il ne fasse pas de bêtises, comme avec un gosse de cinq ans. Comme elle regrettait cette époque.

Alors qu'elle se cherchait quelque chose à manger dans le placard, Lisbon tomba sur une boite qui lui amena les larmes aux yeux. Une simple boite mais qui voulait dire tellement de choses. Ne supportant plus la vision de cette boite, la jeune femme posa sa tasse dans l'évier et repartit, presque en courant, dans son bureau s'y enfermer pour pleurer. Et encore une fois, elle passa une bonne partie de la nuit à pleurer, à le pleurer jusqu'à ce qu'elle décide qu'il était temps pour elle de partir, de rentrer chez elle affronter ses démons.

- o -

Le trajet jusqu'à son appartement fut rapide et une fois arrivé, elle monta immédiatement dans sa chambre où elle se laissa tomber sur son lit. Elle avait envie de le voir, de se rassurer sur son sort, de savoir qu'il allait bien. Mais elle savait aussi que si jamais elle allait le voir elle ne pourrait plus le quitter, elle serait incapable de partir et de le laisser derrière elle. Sa vie était devenu un enfer sans lui, mais ce serait pire s'il était là, elle ne pourrait pas se contenir. Teresa Lisbon avait une folle envie de se jeter dans les bras de son consultant et de lui montrer à quel point elle avait besoin de lui, à quel point elle ne pouvait se passer de lui. Pourquoi fallait-il que sa vie soit si difficile? Pourquoi ne pouvait-elle pas avoir ce que tant de gens avaient? Une personne avec qui passer de bons moments, avec qui vivre tout simplement.

Alors, comme chaque nuit, elle se laissa envahir par le sommeil et se retrouva une fois de plus à revoir ce terrible jour qui avait changé toute sa vie, ce jour où Patrick Jane avait tué John le Rouge.

Même si elle lui en voulait pour ça, elle lui en voulait encore plus de ne pas avoir pensé à elle avant d'agir.

Au petit matin, en ouvrant les yeux, Lisbon prit une décision, cette décision qui lui faisait peur autant qu'elle lui faisait envie. Elle allait aller le voir, elle en avait trop besoin et elle ne laisserait pas encore des mois passer avant de le faire, il devait y aller aujourd'hui, sinon elle ne le ferait jamais.

La jeune femme se leva et alla prendre sa douche afin de faire disparaitre au maximum les traces de sommeil qui lui manquaient. Elle ne devait pas lui laisser voir à quel point il avait bousillé sa vie.

Une fois prête, elle sortit de chez elle, passa un appel à Cho pour le prévenir qu'elle ne serait pas là aujourd'hui et qu'elle viendrait le lendemain. L'asiatique la rassura sur la situation, pas de nouvelles enquête pour le moment et si jamais il y en avait une, ils se débrouilleraient sans elle. Elle se félicita d'avoir une telle équipe et partit un peu plus sereine.

- o -

Lorsque Lisbon passa la porte de la prison, elle sentit comme un étau se resserrer autour de son cœur. Elle allait le revoir, Patrick Jane, l'homme qui lui avait fait tant de peine, mais aussi celui qui parvenait à la faire sourire, celui qui avait toujours un mot doux pour elle. Comment pouvait-elle l'aimer autant qu'elle le détester? Bonne question à laquelle elle n'avait pas de réponse.

La jeune femme suivit un gardien qui la conduisit dans une petite salle dont la seule et unique fenêtre était barricadée avec de larges barreaux. Il y avait une table et deux chaises, rien de plus et elle n'avait pas besoin de plus. Contrairement à ce qu'elle pensait, il n'y avait pas de miroir derrière lequel elle serait surveillée, elle allait être vraiment seule avec lui et cela l'excita autant que lui fit peur.

Lisbon prit place sur l'une des chaises, faisant dos à la porte, redoutant le moment de son arrivée. Et soudain elle l'entendit entrer dans la pièce et son cœur accéléra, si vite qu'elle crut un instant qu'il allait jaillir hors de sa poitrine. Elle tenta de calmer sa respiration mais n'y parvint pas. Tant de mois s'étaient écoulés depuis la dernière fois qu'elle l'avait vue qu'elle ne savait pas ce qu'elle allait trouver.

Elle l'entendit marcher derrière elle et elle ferma les yeux jusqu'à ce que la porte se referme et là seulement elle les rouvrit, plongeant immédiatement dans le regard bleu surprit de son consultant.

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"_ Lisbon," souffla Jane en le voyant.

"_ Jane," répondit-elle simplement.

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Ni l'un ni l'autre ne savait quoi dire, trop de choses se bousculaient dans leurs têtes et la simple vue de l'autre en face d'eux les plongea dans les souvenirs. Des souvenirs heureux comme des douloureux, mais des souvenirs communs.

Jane ne portait pas de menottes et Lisbon en fut surprise, mais aussi heureuse, cela voulait dire qu'il n'avait pas fait trop de bêtises et que les gardiens ne le jugeaient pas dangereux pour elle. Elle posa ses mains sur la table et Jane en fit de même, hésitant.

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"_ Pourquoi êtes vous là?" lui demanda-t-il alors, une sorte de crainte dans la voix.

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Lisbon s'attendait à ce qu'il lui pose la question, elle-même se la posait mais ce qu'elle se demandait c'était: pourquoi avait-il peur? Redoutait-il qu'elle le frappe? Qu'elle lui colle une bonne droite, histoire de lui faire comprendre à quel point elle lui en voulait? Mais plus elle le regardait, plus elle se disait que ce n'était pas ça qui lui faisait peur. Elle comprit à l'instant où des coups de feu retentirent derrière eux et elle se leva d'un bond, s'approchant de la porte. Mais une main vint se poser sur son bras, la tirant en arrière. Elle releva la tête et croisa le regard terrifié de Jane.

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"_ Vous n'auriez pas dû venir aujourd'hui," lui dit-il en l'éloignant de la porte et la poussant dans un coin de la pièce.

"_ Que se passe-t-il Jane?" Le questionna-t-elle, de moins en moins rassurée.

"_ Vous auriez mieux fait de ne jamais venir ici," répondit-il simplement.

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Des voix retentirent de l'autre coté de la porte et Lisbon comprit ce qu'il se passait. Elle allait devoir rester ici plus longtemps que prévu et elle pria pour en sortir vivante.

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TBC…


Vous êtes toujours là? Je ne vous ais pas fait fuir?

Bon, un petit aperçu du chapitre 1 Tensions:

« "_ Vous saviez ce qui allait se passer n'est-ce pas?"

C'était plus une affirmation qu'une question et le simple hochement de tête de Jane n'était qu'une formalité. Maintenant, ce qu'elle voulait savoir c'est comment il était au courant et pourquoi il n'avait rien dit. Et surtout elle voulait savoir qui avait eu cette idée.

"_ Depuis quand le savez-vous?"

Silence.

"_ Qui est derrière tout ça?"

De nouveau le silence.

"_ Pourquoi ne pas avoir prévenu un gardien ou quelqu'un qui a de l'autorité?"

Ce silence devenait assourdissant. »

Je vous dis donc à Samedi, en attendant profitez bien de l'été et, si jamais vous avez trop de soleil, vous pouvez toujours m'en envoyer un peu, ça manque beaucoup ici et en échange je vous envoi de la pluie.