Salut tout le monde ! bon pour ceux qui me connaisse, ce n'est pas ma première fic, après avoir pollué la section book me voici dans la section série lol,
Un très grand merci à Belette qui corrige et continue de corriger et de remettre en forme ma fic avec un certain talent je dois dire, gros bisous si tu passe par la ! Skarine je met fin à tes horribles souffrances en publiant la fic lol en espérant ne pas rattraper Belette trop vite !
Ceci est un OS et non un Slash pour ceux qui se seraient trompé de page voila, bonne lecture à tous !
La petite élyon
Chapitre 1
Un après midi ensoleillé, à Londres, ce n'était pas courant. Un temps agréable et chaud, ce n'était pas très habituel non plus, surtout en cette saison. Mais le plus inhabituel, c'était les coups de feu qui résonnaient au 221b, Baker Street.
Au lieu d'étonner l'homme qui montait les marches du logement, cela le fit soupirer. John Watson venait de rentrer des courses, les mains pleines de sacs, et évidement, il était hors de question de compter sur Sherlock pour l'aider, même si celui-ci était en pleine crise de morosité car il n'avait pas d'affaire en cours et n'avait rien de mieux à faire que de marteler le mur de balle.
-Un cessez-le-feu le temps que je range les courses, c'est possible, Sherlock ?dit-il en s'avançant prudemment dans le salon à quelque mètre du canon de révolver.
Sherlock posa son arme sur le canapé et monta par-dessus la table basse pour rejoindre la fenêtre.
- Vas-y ! lui répondit le détective.
- Merci ! répondit John de manière ironique. Je ne voudrais surtout pas que tu te froisses un muscle. Ne bouge surtout pas ! c'est vrai qu'a ton age….fit il d'un ton grinçant
Sherlock l'ignora et John traversa le salon, posa les sacs de courses dans la cuisine, hésita un moment avant d'ouvrir le frigo, de peur de faire encore de mauvaise rencontre, comme la dernière fois.
Il croisa madame Hudson, qui entrait, de bonne humeur, dans la cuisine. Comment cette brave femme pouvait-elle toujours garder le sourire avec un locataire pareil sans avoir d'envie de meurtre ? après tous peut être celui-ci était t'il en préparation.
- Ne vous inquiétez pas John, le rassura-t-elle. Il n'y a rien dans le frigo, j'ai vérifié moi-même ! assura madame Hudson à John qui hésiter encore la main en suspens pres de la porte du frigo.
- Elle a jeté ma tête ! hurla le détective, du salon, de mauvaise humeur.
- Ce « monsieur » commençait sérieusement à se décomposer, Sherlock ! lui répliqua-t-elle sur un ton égal, sans faire attention à sa mauvaise humeur.
- C'était une expérience, madame Hudson ! continua-t-il en vociférant de plus belle à cause de son expérience scientifique ratée.
- Votre expérience est finie depuis deux semaines ! Les denrées commençaient à pourrir ! fit madame Hudson en levant les bras en l'air
- Disons que sa égayait le frigo, lui fit-il de manière ironique, depuis le canapé.
- Egayer ?répéta John, au comble de l'ahurissement le plus total. Tu trouves ça gai, une tête en décomposition dans un frigo ?
- Sur un style gothique, je te dirais que cinquante-quatre pour cent des jeunes de cette ethnie me répondraient que oui, Enfin les plus gores après je n'ai approfondit toute les coutumes.
- Il ne s'agit pas d'une ethnie, Sherlock, mais d'une mode ! répondit John qui rangeait les courses
- Je ne suis pas la mode, John ! Tu le sais, pourtant. Répliqua Sherlock d'un air agacer
- Oui, je le sais, répondit le médecin, exaspéré par la tournure que prenait la conversation. Mais un mythe tel que les gotiques !
- Qu'est-ce qu'il y a de si intéressant à s'habiller en noir, et à penser tous les jours à se tuer avec une arme feu ? fit sherlock en posant ses doits sur sa tempe pour faire une imitation
- Aucune idée, soupira John. Mais pour l'instant, je suis soulagé de pouvoir ranger les courses sans croiser de morceau d'être humain dans le frigo. Fit John la porte du frigo ouverte
- Pourtant tu viens d'acheter des morceaux d'être vivant, et ça ne te dégoûte pasautant que ça ! lui dit Sherlock pour le contrer et avoir le dernier mot.
- Sherlock, soupira de nouveau John. Entre des morceaux d'être humain et des côtes d'agneaux, il y a une réelle différence ! fit il en rangeant celle-ci
- Juste le fait que tu les manges...fit sherlock avec un sourire ironique
- Voilà ! déclara-t-il, heureux que le détective ait compris. Juste que c'est comestible ! Et que ça a sa place dans un frigo ! Pas les « restes » d'humain !
-dans certaine tribu c'est ton pote de chambré que tu mettrait dans le frigo ! fit sherlock à court d'argument
-en l'occurrence toi ! bonne idée, je suis sur que sa ferai plaisir à madame Hudson mais je ne te mangerai pas !
-bien sur que tu ne me mangera pas tu ne fait pas partie de ces tribu de sauvage ! fit sherlock
-non, c'est juste qu'il n'y a pas grand-chose à manger sur ta carcasse ! pas de quoi nourrir une horde de chat ! fit John en faisant éclater de rire madame Hudson
Sherlock soupira et repartit dans sa contemplation de la fenêtre
- Je m'ennuie ! fit-il en regardant par la fenêtre.
- Pas besoin de le dire, tout le quartier est au courant ! lui répondit John, en plaçant le dernier morceau de viande animale dans le frigo. Tu ne peux pas regarder la télé, pour changer ?
- Inintéressant ! se lamenta-t-il avant de changer de sujet. Mais bon sang il fait beau dehors ! fit il en tendant les bras devant la fenêtre
- Ah, tu viens de le remarquer ? Pourquoi on n'irait pas faire un tour dehors, tiens ? fit John qui jeter des emballages
- Qu'est ce qui empêche un potentiel criminel d'agir, en ce moment ? se demanda Sherlock tout en observant la rue.
- Tu m'écoutes, Sherlock ?
- Heureusement que je n'en suis pas un, murmura Sherlock, plus pour lui même que pour les autres.
- Sortir, ça te dit quelque chose ? répéta John.
- Inintéressant ! fit-il de manière catégorique.
- C'est le seul mot que tu sais dire ?
- Pourquoi devrais-je sortir, alors que je n'ai rien ? Pas d'enquête !
- Tu pourrais….Prendre l'air, suggéra le médecin.
- Prendre l'air ? lui demanda-t-il incrédule. Il y en a assez dans cette pièce ? Je ne suis pas encore tombé par terre !
- Sherlock ! Je parlais de t'aérer l'esprit ! Changer d'air ! Se divertir !
- Quel est l'intérêt ? fit il en se tournant vers lui
- C'est ce que les gens normaux font !
- Et bien moi, je ne suis pas normal.
- Ça, on l'avait remarqué !
- Ne commencez pas à vous disputer tous les deux, fit madame Hudson, toujours présente. Je suis sûre qu'un beau meurtre va apparaître et notre détective sera de nouveau sur pied !
- Ouais, bah, il ferait mieux de se grouiller un peu, le meurtre. Parce que d'ici samedi, il va détruire entièrement le mur ! Voire l'appartement tout entier ! fit John en montrant le mur à madame Hudson
- Attention Sherlock, le menaça la logeuse. Tous les dégâts occasionnés seront ajoutés à votre prochain loyer jeune homme !
Sherlock sourit, mais garda son air morne. Il attendait son heure. Il avait le pressentiment que quelque chose se tramait, mais rien ne bougeait. Lestrade allait sûrement l'appeler, il pouvait le parier, pour ça il avait comme un sixième sens.
L'après midi se passa tout aussi longue. Sherlock fit un rapide saut à l'hôpital pour terminer une expérience dans les labos avec le matériel adapté. Il avait réussit à avoir les clés sans problème, après s'être creusé la tête pour trouver quelque chose de gentil à dire à Molly, l'assistante du médecin légiste en chef de l'hôpital.
C'était le passage obligé pour obtenir quelque chose : la faire rougir, attendre quelque minutes et c'était bon.
Un peu comme une recette de gâteaux, ça marchait à tous les coups ! Parfois, il se demandait si elle avait une seule idée de la façon dont il la manipulait ? Il devait quand même reconnaître qu'il se triturait les neurones pour lui trouver quelque chose de gentil à lui dire, et qu'elle pouvait quand même se vanter de recevoir des compliments d'un sociopathe, qui n'avait même pas idée de la portée de ces mots.
Juste un passage obligé, quelques conseils qu'il avait appris auprès de gens civilisés, comme John, pour trouver les bons mots et la bonne technique à adopter et le tour était joué. Il avait le labo pour lui tout seul, ainsi que la morgue.
Au bout de quelques minutes, le spectromètre de masse se mit à biper et Sherlock se frotta les mains. Molly entra doucement dans la pièce, sans faire de bruit
- Alors, vous avez un résultat ? lui demanda-t-elle timidement.
- Oui ! Et il était temps, je commençais à m'ennuyer !
- Bien, heu…ça vous dirait si….
- Vous disiez quelque chose ? lui demanda Sherlock qui ne l'avait pas écoutée, concentré sur son expérience qu'il était.
- Heu…. hésita pendant un instant Molly, intimidée par l'homme. Un café ?
- Noir, avec deux sucres, comme d'habitude, ça me convient !
- Hum….D'accord, fit-elle dépitée de la réponse.
Elle repartit, tout aussi discrètement qu'elle était venue.
Même s'il la manipulait, il devait bien s'avouer que l'hôpital, sans elle, ce n'était pas pareil. Elle était discrète et silencieuse, elle le laissait tranquille, c'était quelqu'un de calme et reposant. Même si c'était de la timidité et de la gentillesse, elle faisait partie des personnes qui ne le dérangeaient pas lorsqu'elle gravitait autour de lui.
Pas comme si Anderson ou Donovan se trouvaient à côté de lui ! Elle faisait partie des personnes à la compagnie agréable, qu'il pouvait supporter, du moment qu'ils restaient silencieux et à leur place.
John, c'était autre chose. C'était son collègue, son ami, son colloc. Bref, il fallait toujours qu'il fasse tout son possible pour lui apprendre comment bien vivre en société. Autant apprendre à un chat à rapporter les objets qu'on lui lançait ! Un sociopathe ne saurait jamais se plier aux convenances, ni comprendre les règles de la société et encore moins les respecter. Il pourra, au pire, les imiter comme un acteur qui jouerait une pièce de théâtre.
Mais son acharnement était tout de même constructif. La preuve en était avec Molly.
Il soupira et rangea ses affaires. En sortant, il croisa Molly et son café, dans le couloir. Café qu'il attrapa au vol, sans lui dire merci, ni au revoir, sa nature reprenant le dessus. Son quota de gentillesse était dépassé !
La jeune femme était habituée, ça ne la contrariait pas plus que ça. De nature très timide, elle avait eu un coup de cœur pour lui. Disons même un coup de foudre... Mais chaque fois qu'elle devait lui parler, ses mots s'emmêlaient et elle finissait par bégayer. Elle n'avait jamais été très forte pour lier la conversation, mais tenter de parler à un sociopathe, alors que la timidité était maladive chez elle, c'était un vrai défi. Elle préférait tout autant qu'il ne réponde pas ou qu'il ne lui dise vraiment rien, elle se sentait plus à l'aise dans le silence.
Sherlock rentra à Baker Street et se laissa tomber sur un fauteuil. John regardait un feuilleton débile à la télévision, et s'attendait à tout moment à ce que Sherlock attrape la télécommande pour éteindre la télé. Mais il n'en fit rien.
Au lieu de ça, il attrapa son violon qu'il posa dans un coin de son fauteuil, son archet et commença à le nettoyer. Signe évident que l'émission avait juste intérêt à ne pas durer trop longtemps, sous peine d'être couverte par un concerto de violon, dédié à l'ennui total et mortifiant.
Soudain, le téléphone de Sherlock se mit à sonner. Il rangea son archet et fouilla dans la poche intérieure de sa veste.
- Sherlock Holmes !
- J'ai besoin de vous ! fit la voix de l'inspecteur Lestrade.
- Mais avec plaisir ! J'arrive tout de suite !
- C'est au numéro cinq, Liver Street. Je vous attends ! fit Lestrade apparemment presser
- Il ne pouvait pas attendre la fin du film ? râla John. Je ne saurai pas qui est le coupable...
- C'est l'avocat qui l'a tué ! Allez, bouge-toi un peu ! Lestrade à quelque chose pour nous ! fit Sherlock en se levant
- Pour toi, tu veux dire ! lui répliqua John.
- Tu veux rester ici pour savoir si c'est bien l'avocat qui est coupable ?
- Ça va, je te crois ! J'arrive !
John éteignis la télé et attrapa sa veste. Sherlock l'attendait sur le pallier tout excité de partir
- Soyez prudent ! leur cria madame Hudson.
- Au revoir, madame Hudson ! se contenta de lui répondre John, car il savait qu'avec Sherlock, la prudence n'existait plus.
