Ne me jetez pas de pierre ! .

Je suis vraiment sincèrement désolé du temps que j'aurais mis à poster la suite... Mais il s'est passé pas mal de trucs dans ma vie ces derniers mois, et j'avoue avoir un peu mis de coté ma fic pendant un temps. Mais, il m'est revenue l'inspiration, et je me suis dit qu'il est bon de finir ce qui a été commencé, alors, voici la suite, en espérant ne pas avoir perdu mon lectorat, et espérant aussi séduire de nouveaux lecteurs.

Sans plus attendre, la suite !

Cordialement, Vince Tea

PS : Je répondrai aux reviews le plus vite possible ! =)

Chapitre IV De retour au Terrier

Pendant le quart de seconde qui suivit la phrase de Drago, les pires craintes de Harry semblant être confirmées (qu'avait-il pu se passer pour que Malefoy ait eu l'air si compatissant..?), Harry imagina de nombreux scénari. Se pourrait-il que Kingsley ait eu raison..? Hary transpalna vers le Terrier, laissant Malefoy et ses histoires loin, très loin derrière lui. Mais il tellement obnubilé par ses pensées qu'il réaparut en plein milieu d'un champs, qu'il reconnut pour y être passé lorsque Ron, Hermione et lui étaient allés rendre visite au père de Luna pendant leur cavale. Il réessaya, se concentrant de toutes ses forces, et lorsqu'il arriva enfin, le spectacle qui s'offrit devant ses yeux lui donna envie de vomir. Le Terrier, cet endroit qu'il avait tant chéri, qu'il considérait comme un deuxième chez soi autant que Poudlard, était à moitié détruit.

Certains endroits de l'ancienne batisse fumaient encore. Une tente avait été plantée dans le jardin dans lequel de nombreux débris carbonisés gisaient à même le sol. Deux Aurors étaient postés à l'entrée de celle ci. Harry se précipita vers l'entrée de la tente, et plusieurs choses se passèrent alors en même temps. Alors que Harry courait vers la tente pour essayer de comprendre, un bruit strident, semblable à une alarme se mit à résonner dans ses oreilles, le paralysant, et en même temps, une lumière blanche jaillit de l'endroit où se tenait l'un des deux Aurors, et projeta Harry loin dans les airs, avant de retomber lourdement sur le sol quelques mètres plus loin. Il resta sonné quelques secondes. Qu'avait-il pu bien se passer ? L'alarme s'arrêta, et Harry entendit des bruits de pas précipités, et une voix familière crier :

"Mais enfin, bande de brutes, vous ne voyez pas que c'est Harry Potter !

-Désolé Madame. Il courrait vers la tente d'un air menaçant.

-Mais c'est Harry Potter ! Il fait partie de cette famille ! Vous devriez le savoir ! criait Mrs Weasley.

-Mais c'est peut être l'un d'entre eux qui s'est déguisé, dit-une autre voix familière.

-Ronald Weasley ! Veux tu bien abaisser cette baguette avant de blesser quelqu'un !"

Harry ouvrit les yeux à ce moment là. Au dessus de sa tête se tenaient Mrs Weasley, Ron, et un homme en costume et lunettes noirs qu'il n'avait jamais vu de sa vie et qui était sûrement à l'origine du sortilège qui avait l'avait envoyé valser dans les airs. Ron visait Harry de sa baguette d'un air menaçant et Mrs Weasley s'énervait contre ce qui semblait être un garde du corps.

"Qui êtes vous ? Questionna Ron de manière menaçante.

-Ron c'est moi ! Bon sang, mais qu'est ce qui se passe ici ?

-Répond d'abord ! De quelle pièce de l'échiquier géant de Mcgonagall ai-je pris la place en première année ?

-Ron ? Mais qu'est ce que...

-RÉPOND !

-Le cavalier ! Tu as pris la place du cavalier et tu as été abattu par la reine afin que je puisse faire échec et mat !"

-Tu vois Ron, que c'est bien lui ! Harry, mon chéri, comment ça va ? On avait peur qu'ils t'aient retrouvé...

-Ne me dites pas que...

-Viens, je vais t'expliquer."

Ron était déjà reparti dans la tente sans dire un mot, et tandis que Mrs Weasley aidait Harry à se relever, le garde du corps reprit sa place à la sortie de la tente, à coté de son collègue qui n'avait pas bougé d'un pouce. Lorsque Harry et Mrs Weasley entrèrent dans la tente, celui ci s'excusa brièvement, et Mrs Weasley lui jeta un regard noir. Quand Harry vit l'intérieur de la tente, il voulut que rien de ce qu'il voyait ne fût la réalité. Hermione, et Mr Weasley reposaient inconscients sur ce qui semblaient être des lits d'hôpital. Ron était retourné s'asseoir auprès d'Hermione dont il tenait la main aussi fermement que si sa vie en dépendait. Quant à Mr Weasley, il était entouré de plusieurs médicommages qui prenaient soin de lui.

"Viens Harry, suis moi.

-Mais... Harry voulait rester auprès de ses amis. Il voulait comprendre !

-Suis moi Harry, le coupa Mrs Weasley d'un ton un peu plus abrupt que d'habitude."

Harry suivit Mrs Weasley vers un autre compartiment de la tente. Lorsqu'il passa devant le lit d'Hermione, il voulut s'arrêter, mais Mrs Weasley lui fit signe de continuer. Harry ne chercha pas à comprendre. De toutes façons, il ne comprenait rien de ce qui se passait. L'autre compartiment comprenait une cuisine et un salon. Tous les autres Weasley, ainsi que les parents d'Hermione et Fleur, la femme de Bill, étaient assis autour de la table. Les parents d'Hermione pleuraient silencieusement, le père, enlaçant tendreent la mère. Ginny avait le regard embué de larmes qui ne coulaient pas, et elle regardait dans le vide. Son regard était plein de rage contenue. Percy se leva d'un air solennel pour serrer la main de Harry, mais Harry ne réagit pas. Que s'était-il donc passé ici ?

"Harry mon chéri, tu devrais t'asseoir, je vais tout t'expliquer."

Harry écouta Mrs Weasley et prit place sur l'une des chaises encore vacantes entre le père d'Hermione et Bill.

"Mon chéri, tu veux boire quelque chose, ou manger ? dit Mrs Weasley, reprenant son ton maternel.

-Mrs Weasley, je veux juste savoir ce qui s'est passé..."

Tout le monde regarda Harry comme s'il avait dit une énormité.

"Alors tu ne sais vraiment rien ?"

La voix de Ginny avait surgi comme d'outre tombe. Elle continuait de fixer le vide, mais elle se mit à parler, sans s'arrêter.

"Hier après midi, après que tu aies disparu dans la nature, papa a reçu un hibou du Ministère, il est parti de suite, avec un air grave, sans nous dire ce qui se passait. Quand il est revenu, il nous a dit que la Marque des Ténèbres avait été aperçue dans le grand nord...

-Quoi ? Mais...

-Ne m'interromps pas Harry !"

Il y eut un court silence, puis, elle reprit :

"Le peu de mangemorts en fuite s'est réuni dans un lieu qu'on n'arrive pas encore à déterminer. Alors, quand nous avons appris que la Marque des Ténèbres avait été aperçue, ça a été la panique. Tu comprends, on pensait en être débarrassés à jamais... Ils ont utilisé un moldu soumis à l'Imperium pour faire passer un message. Ils l'ont fait aller au Ministère, et lui ont fait dire que leur prochaine cible allait être Harry Potter. Bien sûr, nous avons cherché à te retrouver, mais quand Tom du Chaudron Baveur nous a dit qu'il t'avait envoyé dans un hôtel du coté moldu de Londres, et que le réceptionniste nous a dit que tu étais sorti et qu'il ne savait pas où tu avais pu aller, nous avons un peu perdu espoir... Mais on s'est dit que si nous n'avions aucun de te retrouver dans le monde moldu, les mangemorts ne le pourraient pas non plus... Donc, nous avons laissé un message au réceptionniste pour te prévenir du danger. Mais, nous n'avions pas prévu que les mangemorts, eux, pensaient savoir où te trouver... Il suffisait de lire les journaux. Tout le monde sait que le grand Harry Potter entretenait des relations très fortes avec la famille Weasley. Et dans la nuit, nous avons entendu du fracas dans la cuisine vers 4 heures du matin. Hermione s'est levée, pensant que c'était Pattenrond qui avait fait tomber quelque chose. Elle a été touché par un sortilège particulièrement puissant qui, heureusement ne l'a pas tuée.

Quand nous avons entendu Hermione crier, nous nous sommes tous levés, et nous les avons trouvés dans la cuisine, un groupe de huit mangemorts. Bien sûr, on ne s'y attendait pas. Maman en a stupéfixé deux et tué un, puis papa a été touché, et ça a été la panique. L'un d'eux a réussi à se glisser dans l'escalier pour pouvoir fouiller la maison pendant qu'on était occupés à combattre, afin de te trouver. Tout ce qu'ils ont trouvé, c'est Teddy qui dormait paisiblement dans l'ancienne chambre de Bill. Et quand ils ont compris que tu n'étais pas là, et quand ils ont vu que la maison commençait à prendre feu à cause de la puissance des sorts, ils se sont enfuis... Avec Teddy. J'ai réussi à les suivre en m'accrochant à l'un deux qui transplanait. Il s'est désartibulé quand nous sommes arrivés, mais apparemment, ce n'était pas le bon endroit, et quand il m'a lancé un sortilège, j'ai répliqué avec un protego qui l'a envoyé contre un arbre. Il était assomé, et je ne savais pas trop quoi faire... Alors, je l'ai laissé là, puis, j'ai transplané je ne sais pas trop comment, parce que je n'avais pris que deux cours. Et quand je suis revenue, la maison avait pris feu, et papa était inconscient, et Hermione saignait et..."

Ginny perdit le fil dans les larmes qui se mirent à couler sans discontinuer sur ses joues rougies par la rage. Harry resta bouche bée.

"Où étais tu Harry. Tu as osé dire à Hermione et à Ron qu'ils t'abandonnaient, mais c'est toi qui nous as abandonné ! TU NOUS AS ABANDONNE !

-Ginny ! S'il te plait, calme toi, Harry n'y est pour rien. Comment voulais-tu qu'il sache !

Harry ne dit rien. Il savait. Il savait que les mangemorts en fuite se réunissaient quelque part dans le nord. C'était justement le sujet de la conversation qu'il avait eue avec Kingsley. Mais il se dit que ce n'était certainement pas le moment de divulguer cette information.

"Comment vont Hermione et Mr Weasley ?"

Tout ce qui importait à Harry, c'était que tout le monde aille bien.

"Harry chéri, Arthur va bien. Du moins, il va de mieux en mieux, et Hermione... Mrs Weasley hésita.

-A perdu le bébé."

La voix de Ron avait retenti, claire, sonnante comme un glas. Harry se retourna vivement, et vit Ron, les yeux lui aussi embués de larmes. Il se leva, et voulut prendre son ami dans les bras. Mais Ron le repoussa violemment. Visiblement, il lui en voulait lui aussi. Il ne lui en tint pas rigueur. Harry savait ce que c'était que de perdre un être cher...

"Et vous dites qu'ils ont kidnappé Teddy ?"

Toute la portée de ce que Ginny avait dit lui arriva dans le cerveau comme un train lancé à pleine vitesse qui s'écrase contre un mur. Teddy, son filleul ! Harry avait juré à Lupin et Tonks qu'il prendrait soin de lui. C'était son devoir, et il avait failli.

"Ils demandent une rançon. Toi."

Encore une fois, la voix de Ron était tombée comme du plomb.

"Moi..? J'accepte, où et quand ?

-Harry, tu ne peux pas faire ça, intervint Bill.

-Ha bon ? répondit Harry. Et qu'est ce que je peux faire d'autre ? Ma meilleure amie a perdu son bébé, le père de mon meilleur ami a failli mourir, et mon filleul s'est fait kidnappé, tout ça à cause de moi, pendant que je... j'étais occupé ailleurs, et tu voudrais que maintenant que je suis de retour, je ne fasse rien, alors que je suis la solution au problème !

-Tu n'es pas la solution. Tu es la cause du problème.

-RON ! Harry n'a jamais voulu que...

-Mais c'est facile de dire ça maman ! Harry n'a jamais voulu que Tu-Sais-Qui tue ses parents, Harry n'a jamais voulu qu'il essaie de le tuer à multiples reprises ! Harry n'a jamais voulu nous entrainer dans ses aventures dans lesquelles nous avons tous risqué nos vies pour lui. Harry n'a jamais voulu partir en nous laissant la cible des mangemorts... Ah en fait, ça oui, il l'a voulu ! Jusqu'à présent, ça n'a jamais été de sa faute, mais là il savait ! Il savait que les mangemorts se rassemblaient, il m'en a parlé quand il est revenu du bureau de Kingsley. Et qu'est ce qu'il a fait ? RIEN ! Et le résultat, le voilà ! Alors, oui, c'est de ta faute, Harry Potter, et je te demande de partir immédiatement, et de ne jamais revenir ici !

-RON !

-NON MAMAN ! JE NE VEUX PLUS JAMAIS RIEN AVOIR A FAIRE AVEC HARRY POTTER ! C'EST TERMINÉ ! DÉFINITIVEMENT !

-Ron..."

Cette fois, c'était à Harry d'avoir les larmes aux yeux. Il s'était déjà disputé avec Ron, mais jamais il ne l'avait autant blessé. Il aurait été plus doux de recevoir une épée en plein cœur que d'entendre ça, et de continuer à rester ici, et de sentir que tout le monde ou presque approuvait Ron. Alors, il se leva, et sans mot dire, il quitta la tente. En passant devant le lit d'Hermione, il eut une pensée pour ce bébé qui ne viendrait jamais au monde, et les larmes se mirent à couler. Il quitta la tente comme une furie et transplana vers le Ministère de la Magie.