Protector

Disclaimer : Je ne possède pas Harry Potter ou ne fais pas ça pour l'argent.

AN : Cette histoire est une reprise. Je l'avais déjà publiée, mais beaucoup de personnes se sont plaintes donc je l'ai enlevée. Je l'ai retravaillée. Si vous avez un problème avec, cette fois, adressez vous à Bata autrement je vous rappellerais juste que ceci est une FAN fiction et non une AUTHOR fiction.

AN : Cette histoire est totalement AU par rapport aux séries. Les seules choses que je garderai sont les personnes, et le concept. Kate est partie et Ziva est toujours dans l'équipe.

CHAPITRE 1 :

A Little Whining, Surrey, en Angleterre, cette matinée était comme toutes les autres. Le ciel qui s'éclairait paraissait clair et le soleil clément. Pour Pétunia Dursleys, la journée s'annonçait bonne. C'était jusqu'à ce qu'elle ouvre le porte de sa parfaite maison ordinaire pour trouver son neveu sur le fronton avec une lettre. Pétunia pensait à sa sœur et à sa monstruosité avec crainte, car Pétunia voulait seulement être normale en tout point et avoir une sœur qui était une sorcière n'était pas normal.

Pétunia emmena son neveu à l'intérieur de la maison avant que les voisins le voient. Elle remarqua encore une fois la lettre et la lu. Elle disait que le bébé s'appelait Harry Potter, que son anniversaire était le 31 juillet. Il avait un an. La lettre expliquait que la nuit dernière, le seigneur des ténèbres et deux de ses plus fidèles mangemorts avaient attaqués la famille Potter. Le seigneur des ténèbres avait tué James Potter alors qu'il essayait de gagner du temps pour que sa femme et son fils puissent s'échapper, mais ce ne fut pas le cas. Lily fut aussi tué en protégeant son fils de son corps mais quand le seigneur des ténèbres tourna sa baguette vers le bébé, son sort rebondit et détruisit son lanceur, ainsi que la maison dans laquelle ils étaient. Personne n'avait jamais survécu au sort de mort avant pas un n'avait jamais survécu après que le seigneur des ténèbres ait essayé de le tuer. Pour toutes ces raisons, le monde sorcier dans son entier, voyait à présent Harry Potter, en tant que garçon-qui-a-survécu. La lettre l'informait aussi qu'ils espéraient que le garçon serait ainsi protégé des quelques suivant restants du seigneur des ténèbres.

Pourquoi a-t-il fallu que ma stupide, monstrueuse sœur, aille se faire tuer ? Bien, ça ne peut pas rester là, comme la lettre le dit ça pourrait blesser mon petit Duddikins avec sa monstruosité. »Dit Pétunia à son mari, Vernon, en lui montrant le bébé et la lettre. »Nous devrons le garder quelques jours, jusqu'a ce que les monstres arrêtent de surveiller la maison. Après qu'ils l'aient fait, nous devrons trouver quelque chose pour nous en débarrasser.

« Bien Pet. D'après ce que tu m'as dit de ces gens, si nous l'envoyons dans un orphelinat ou autre part, quand ils le trouveront, ils le ramèneront simplement ici. »Exposa Vernon.

« Vrai. Donc comment allons nous nous débarrasser de lui…car il n'y a pas moyen qu'il reste ici. »Lui dit Pétunia.

« Eh bien, je vais aller au travail aujourd'hui et tu t'occuperas de lui comme si tu t'occupais de l'enfant d'un de nos voisins. Emmène le acheter des vêtements et quelques accessoires. Avant que tu dises quelque chose Pet, nous avons besoin de leur faire croire que nous prenons soin du monstre et le voulons avec nous. »

Alors qu'elle allait protester, Vernon dit à sa femme : »Nous avons besoin qu'ils pensent que nous prendrons soin de lui »Puis nous prendrons des vacances en dehors du pays et l'emmènerons avec nous. Quand je serais au travail, je demanderai un transfert dans une autre branche de la compagnie. Pendant nos vacances, nous achèterons une nouvelle maison. Nous laisserons le monstre dans l'autre pays et ne reviendrons jamais ici. De cette manière, ils ne pourront jamais nous retrouver et nous le ramener. »

Alors que Vernon finissait d'expliquer, Pétunia commença à sourire « J'ai toujours su que je m'étais mariée avec un homme intelligent. »

Une semaine plus tard, le transfert de Vernon à la division allemande de la compagnie était approuvé. Il prit un week-end pour aller louer une maison pour eux à côté de son travail. Quand il revint à Little Whining, Pétunia avait tout emballé dans la maison et préparé des sacs de voyage pour tout le monde.

« Dans quel pays allons-nous partie en vacances, chéri ? »demanda Pétunia à son mari, le regard pointé sur Harry.

« J'ai acheté des tiquets pour un vol pour l'Amérique pour demain Pet. Aujourd'hui, nous allons dans un hôtel à côté de l'aéroport, mais d'abord, Heather vient prendre la clé, pour qu'elle puisse venir s'occuper de certaines choses pendant que nous ne sommes pas là », lui dit Vernon en mettant un point d'honneur à utiliser le prénom de leur agent immobilier.

« Ça a l'air bien chéri, » sourit Pétunia.

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Le plan les emmena jusqu'à Washington DC et Vernon les mena à un hôtel. « Pet, je vais sortie et chercher à louer une voiture afin que nous puissions nous déplacer. Pourquoi ne commande tu pas de la nourriture…et assure toi de nourrir le monstre. »

« Oui chéri. Je pense que je vais écrire une autre lettre pour mettre avec lui quand nous aurons trouvé où le laisser. »dit-elle.

« D'accord amour. Fais juste attention de rester aussi proche de la vérité que possible … qu'ils sachent pour surveiller les autres monstres. »dit Vernon alors qu'il sortait.

Pétunia appela le room service. Quand il arriva, elle donna à chaque garçon un biberon et s'assit pour écrire la lettre.

C'est Harry. Il est né le 31 juillet. Il a un an. Ses parents ont été tués par un membre d'une organisation criminelle. Les employés de ce criminel sont toujours après le jeune Harry. Il n'a pas d'autre famille. Il serait en danger s'il restait avec moi. S'il vous plait prenez soin de lui.

« Hey ! Pet, j'ai loué une voiture. Elle devrait être prête pour ce soir, »Vernon se vanta en entrant dans la pièce.

« C'est bien chéri. Viens manger. Puis tu pourras le prendre », lui dit Pétunia d'une voix émue.

« Voici la note qu'il faudra laisser avec lui. »

Après avoir lu la note, Vernon dit : « La vérité de telle manière qu'une personne normale le surveillera. Bon travail Pet. »

Vernon conduisit à travers les rues, cherchant du regard un bon endroit pour se débarrasser du garçon là où on ne pourrait pas remonter jusqu'à eux. Une paire d'imposantes portes en fer forgé attira son regard, le faisant ralentir. Une plaque à côté des portes indiquait que c'était un orphelinat parfait. Laissant sa voiture dans le parking le plus proche, il enveloppa le garçon dans un le drap blanc de la banquette avant d'approcher de l'orphelinat. Il déposa le garçon endormi devant la porte puis retourna à sa voiture, sifflant alors qu'il quittait l'endroit, content de ne plus jamais avoir à revoir son neveu.

Le temps passa

L'orphelinat était vieux et tombait en ruine. Les propriétaires, Mr et Mme Blake, refusaient de dépenser plus d'argent pour ces moutards que ce qu'ils étaient obligés. Les seuls employés qu'ils avaient étaient le cuisiner et la nurse, qui surveillaient les plus jeunes enfants et s'assuraient que les plus vieux faisaient leurs tâches quotidiennes. Mme Blake s'occupait des adoptions et des nouveaux arrivants.

Nurse Jenny surveillaient les plus petits et faisait un check up complet aux nouveaux arrivants pour commencer leur dossier. Jenny fut la première à remarquer le bébé sur le pas de la porte le matin suivant. Elle le prit et l'emmena directement à Mme Blake. Après avoir appelé la police, Jenny l'emmena à la nurserie juste à côté de son bureau. Jenny essayait de faire adopter autant d'enfants que possible. Prenant soin d'Harry pendant les quelques mois suivants, Jenny réalisa qu'il avait besoin d'être adopté rapidement et non juste par n'importe qui. Il y avait juste quelque chose chez Harry qui le mettait à part des autres enfants qui étaient passés par l'orphelinat. Les propriétaires le remarquèrent aussi et les regards envoyés à l'enfant semblaient promesse de cruauté, la faisant encore plus désespérer. Elle appela alors un vieil ami à elle, qui était connu par tout le monde comme LA personne qu'on voudrait pour faire adopter un enfant.

Elle prit l'appareil cité et dit « Salut, c'est Jenny. J'ai un petit garçon qui a besoin d'une bonne maison et d'une famille aimante. Il a l'air d'être capable de s'entendre avec ton groupe. Si tu, ou quelqu'un que tu connais, veut l'adopter, fais le moi savoir. Je ne pense pas qu'il sera bien ici. »

!

Leroy Jethro Gibbs marchait dans sa maison et vit qu'il avait un message. « Salut, c'est Jenny. J'ai un petit garçon qui a besoin d'une bonne maison et d'une famille aimante. Il a l'air d'être capable de s'entendre avec ton groupe. Si tu, ou quelqu'un que tu connais, veut l'adopter, fais le moi savoir. Je ne pense pas qu'il sera bien ici. »Après avoir écouté le message, il pensa à son ami nurse. Il savait qu'elle l'appellerait seulement si elle n'avait personne d'autre vers qui se tourner. Il réfléchit et finit par appeler la base (et oui, c'est un marine donc le bureau, c'est la base).

« Directeur, appelez l'équipe. Je dois discuter de quelque chose avec eux. »Dit Gibbs à sa patronne.

«Tu viens juste de rentrer, Jethro. Que se passe t-il pour que tu doives déjà repartir ? »demanda le directeur Sheppard.

« J'ai besoin de vous le dire en personne. Je serai de retour au bureau dans une demi-heure, » répondit Gibbs.

« Ça ne peut pas au moins attendre jusqu'à demain ? »

« Désolé, mais non, Directeur. »

« D'accord. Je vais appeler ton équipe et programmer un meeting dans 45 minutes. »

« Merci, »répondit Gibbs en se levant.

45 minutes plus tard

Le regard de Gibbs fit le tour de son bureau. Tony Dinozzo, son commandant en second, au comportement infantile, et tout le reste. Abby Schiuto, sa préférée, ses couettes tressautant à chaque mouvement. Timothy McGee, son hacker personnel. Iva David, sa liaison avec le Mossad. Donald Mallard, Ducky, légiste et philosophe.

Le marine aux cheveux gris commença, « Plus tôt, quand je suis rentré, j'avais un message d'une vieille amie. Nous nous sommes rencontrés quand j'étais à DC. Toute mon équipe devait s'attendre à une aide des autres employés du gouvernement. Jenny était l'assistante du professeur. Quand le bâtiment nous nous sommes retrouvés coincés sous les décombres, effrayés, elle a parlé à mon groupe. Ca avait quelque chose de bien de parler avec quelqu'un d'extérieur sans s'inquiéter de la sécurité nationale. C'était une honte qu'elle ait abandonné son travail pour le gouvernement après la perte de son mari. Elle était un atout pour le pays. Ca n'a surpris personne quand elle s'est mise à travailler dans l'orphelinat où elle avait grandi. Je suppose que notre malheur fait le bonheur des enfants. Une fois, pendant une de nos récentes conversations, je lui ai dit que j'avais perdu ma fille, et elle me dit que si l'un de ses enfants pouvait me convenir, elle m'appellerait. Elle est la nurse de l'orphelinat McGregor, qui est juste en dehors de Fairfax, en Virginie. Elle m'a dit qu'elle avait un petit garçon qui devrait me convenir, mais la façon dont elle l'a dit avait l'air désespérée. Comme si elle avait peur pour l'enfant. Maintenant j'aimerais y aller et la voir. Je ne sais pas si je vais l'adopter ou pas mais j'aimerais prendre au moins quelques semaines de congé pour aller voir cet enfant et peut-être avoir la chance de pouvoir former une famille à nouveau. »

« Considérez-vous en congé pour les trois prochaines semaines. »

« Merci, Directeur. »dit Gibbs.

!

Leroy Jethro Gibbs fit passer sa voiture entre les imposantes portes de fer forgé, arrivant devant un bâtiment qui pouvait seulement être décrit comme un château en décrépitude. Beaucoup d'enfants stoppèrent instantanément ce qu'ils faisaient pour fixer la voiture. Les autres couraient vers lui, submergés par l'excitation.

Il gara sa voiture sur le petit parking à droite de la grande maison. Cela ne prit pas longtemps avant qu'une horde d'enfants court jusqu'à lui, suivie avec plus de réserve par une de leurs nurses, une jeune femme dans la vingtaine. Les enfants s'arrêtèrent à quelques pas de lui et laissèrent la femme s'approcher seule pendant qu'ils murmuraient en regardant l'étranger avec curiosité.

« Salut »dit la nurse qui s'approchait en souriant. « Je suis Sarah, l'assistante de Nurse Jenny. Vous devez être Leroy Jethro Gibbs ? »

« C'est moi »répondit Gibbs en prenant la main qu'elle lui offrait.

« Bien. Jenny m'a demandé de vous amener à son bureau dès que vous seriez arrivé, donc si vous voulez bien me suivre, je vous conduis à elle. »Il la suivit donc dans le bâtiment jusqu'à une salle pleine de jeunes enfants. « Attendez ici, je vais chercher Jenny. »

Gibbs marcha dans la pièce, s'imprégnant de la scène. Les enfants couraient en riant et criant dans la salle de jeux. Ils avaient tous l'air tellement heureux. Il s'arrêta soudainement. Il vit un garçon assis sur le coin de son lit. Il ne devait pas avoir plus de 2 ans.

Il jouait silencieusement avec des cubes. Il s'approcha et vit immédiatement ce qui avait attiré son attention. Les yeux de l'enfant étaient du plus beau vert qu'il ait jamais vu. Ses cheveux étaient noirs et complètement désordonnés. Gibbs se baissa pour être au même niveau que les yeux du garçon.

« Salut, mon nom est Gibbs. Et toi ? »

Le petit garçon le regarda et haussa les épaules.

Gibbs sourit. « Avec quoi joues-tu ? »

Le petit garçon tendit vers lui un des cubes avec sa petite main.

« Pour moi ? » Gibbs sourit alors que le garçonnet laissait tomber le cube dans sa main.

Il se releva et le petit garçon le suivit des yeux.

« Partir ? »demanda l'enfant avec un sanglot dans la voix.

Gibbs sentit son cœur craquer pour l'enfant en face de lui. Il secoua la tête. « Non. »

L'enfant sourit et prit un autre cube. Pour la première fois, Gibbs remarqua la petite cicatrice brillante sur le haut du front du garçon. Qu'était-il arrivé à l'enfant ?

« Ah, Jethro. Je vois que tu as rencontré Harry, »dit une voix douce derrière lui.

« Hey, Jenny. C'est bon de te voir. Son nom est Harry ? C'est celui que tu voulais que je vois ? »demanda Gibbs.

« Oui pour les deux. Hey, Harry, aimerais-tu venir avec moi et ton nouvel ami parler dans mon bureau »demanda doucement Jenny au garçon. Harry sourit et acquiesça. Elle prit sa main et les emmena à son bureau. « Tes livres sont au même endroit, chéri. »

« Me' ci »dit doucement Harry en marchant vers une boîte de livre. Il s'assit ensuite sur le sol pour lire un des livres.

Pour mettre le garçon à l'aise, Gibbs demanda « Que peux-tu me dire de cet orphelinat ? »

Jenny répondit « Et bien…on m'a dit que la maison et son jardin appartenaient à l'origine à une vieille dame extrêmement riche qui adorait les enfants, et quand elle mourut, elle voulut que son maison devienne un orphelinat. Beaucoup des enfants qui sont encore ici ont eu de mauvaises expériences. »

« Ok, Jen. Dis-moi ce que tu sais à propos d'Harry. »

« Il est arrivé milieu novembre l'année dernière. Quelqu'un a laissé cette note avec lui »dit Jenny en lui tendant la note.

Gibbs lut la note :

C'est Harry. Il est né le 31 juillet. Il a un an. Ses parents ont été tués par un membre d'une organisation criminelle. Les employés de ce criminel sont toujours après le jeune Harry. Il n'a pas d'autre famille. Il serait en danger s'il restait avec moi. S'il vous plait prenez soin de lui.

« Il y a eu une enquête quand il est arrivé ? »

« Oui, mais ils n'ont rien trouvé. »

« Parle-moi d'Harry »

« Et bien…Il aura deux ans dans 4 mois. Il sait lire et va aux toilettes seul.

« Les plus vieux enfants l'ont repéré, à cause de sa façon de parler et parce que, quand il est bouleversé, des choses étranges arrivent autour de lui. Les propriétaires comment à s'intéresser à lui, et ça n'est jamais bon. »lui disait Jenny, juste quand une cloche sonna. « Harry, va manger. » Ils regardèrent Harry ranger son livre et rejoindre les autres enfants dans le hall. « Ok, Jethro, voici la situation. Je ne fais pas confiance aux propriétaires. Je suis sous leurs ordres pour les surveiller. En faisant ça, j'essaie aussi d'éviter aux enfants des problèmes de nutrition. Je n'ai rien dit à mon patron à propos d'Harry car je ne lui fais pas confiance pour aider quiconque. »

« En quoi cet enfant a besoin d'aide ? »

« Tu te rappelles quand j'ai visité mon cousin il y a quelques années ? »

« Oui, tu disais que ce n'était pas sûre avec la communauté magique en guerre. Ca a été long à accepter. Je n'avais jamais imaginé que ces choses existaient vraiment, et m'apercevoir une de mes plus proches amis avait élevé dedans a été étrange. Même si tu ne peux pas faire de magie, voir ces choses a du être stupéfiant. »

« Je n'en doute absolument pas »dit Jenny avec une grimace. « L'année dernière, à Halloween, le chef des rebelles a attaqué une famille, et tué la mère et le père. L'enfant a survécu à un sortilège auquel personne n'avait jamais survécu avant, et en le faisant, il détruit le chef rebelle connu sous le nom de Lord Voldemort. Maintenant, la société entière voit l'enfant comme un héros. Il l'appelle Celui-Qui-A-
Survécu. On a dit à la communauté magique pendant une interview, que l'enfant avait été placé chez sa tante. Harry est cet enfant. Je l'ai su dès que j'ai vu la cicatrice sur son front. C'est le sortilège de Mort qui l'a blessé. »

« Donc tu veux qu'il ait une vie normal mais en étant protégé des rebelles, et la cicatrice est un signe connu ? »Clarifia Gibbs.

« Oui, si cela ne t'embête pas d'élever un enfant magique. »

« Pas du tout. Il aura juste besoin d'un entraînement en magie et en self-defense »l'informa Gibbs.

« Je peux te donner les coordonnées d'un contact afin que tu puisses commencer l'entraînement magique quand il sera prêt, et je suis sûre que tu peux t'occuper de la self-defense. Merci, Jethro, ça compte beaucoup pour moi. Maintenant, je vais te mener à Harry avant d'aller chercher les papiers dont nous avons besoin. »Dit Jenny avec gratitude.

Ils marchèrent jusqu'à Harry, et Gibbs s'assit pendant que Jenny expliquait à Harry que Gibbs voulait passer du temps avec lui pendant qu'elle s'occupait de son travail.

« Donc Harry…puis-je te poser quelques questions ? »Harry acquiesça juste. « Ok. Qu'aimes-tu manger ? »

Harry haussa les épaules.

« Y'a-t-il quelque chose que tu n'aimes pas manger ? »

Harry haussa les épaules.

« Tu n'as pas l'air d'aimer parler, pas vrai ? »

Harry secoua la tête.

« Bien, que dirais-tu d'une promenade, puis tu pourrais me montrer ce que tu aimes faire ici ? » demanda Gibbs.

« K » répondit Harry doucement en se levant.

« Oh regardez, Harry à un camarade de jeu », se moqua un des plus vieux enfants. « Est-ce un de tes amis Harry ? »

L'enfant sembla se replier sur lui-même, alors que de grosses larmes commençaient à rouler sur ses joues. Puis il courut hors de la pièce. Gibbs fixa les enfants avant de rapidement suivre Harry. Il trouva Harry contre un vieil arbre, tremblant. Gibbs n'avait même pas eu le temps d'y penser qu'il prit Harry dans ses bras.

L'enfant commença par trembler, mais quand il sentit que Gibbs n'allait pas partir, il mit son visage contre la joue de Gibbs, et commença à pleurer.

Gibbs fit la seule chose à laquelle il pouvait penser à ce moment et entoura ses bras protecteurs autour du garçon, le laissant pleurer. Il sentit le petit corps être secoué à chaque sanglot qu'il laissait échapper et son tee-shirt être progressivement trempé par les larmes d'Harry. Doucement, il commença à le bercer en caressant ses cheveux. La mélodie venait d'une chanson que sa grand-mère chantait pour lui quand il était petit. Il ne se rappelait plus les mots, mais il ne pourrait jamais oublier la mélodie. Elle l'avait toujours calmé et il espérait qu'elle ferait de même pour le garçon.

Quelques temps plus tard, Gibbs sentit que le garçon se calmait et entendit ses pleurs faiblir. Il prit de profondes inspirations et redressa la tête pour essuyer ses joues humides avec le dos de sa main avant de se pelotonner contre Gibbs, aussi près qu'il le pouvait. Gibbs était un peu surpris par ça, mais il sentait que le garçon en avait besoin, et le rapprocha encore de son corps.

« Tu te sens mieux, maintenant, enfant ? » murmura t-il dans l'oreille d'Harry. Harry acquiesça et ferma les yeux.

Il baissa les yeux sur Harry et soudain, sentit un pincement au cœur. Il ne savait pas comment il le savait mais, au plus profond de lui, il sentait qu'Harry était celui qu'il cherchait. Celui qui était destiné à devenir son fils. Gibbs ne pourrait jamais le laisser partir, à présent. Il allait le ramener chez lui, peu importe de quelle manière. Il se fichait de combien de dossiers il devrait remplir, ou de combien d'assistantes sociales il aurait à convaincre. Harry allait être sien. (Ça fait un peu amants là, non. Je vous rassure, ils ne coucheront pas ensemble^^'')

« Harry, aimerais-tu rentrer à la maison avec moi en étant mon fils ? »demanda Gibbs doucement.

« Aiment ? »demanda Harry.

« Vraiment » répondit Gibbs avec un sourire.