Titre : « Vers la douceur »

Auteur : Damoiselle A.

Résumé : Jasper Whitlock est pédiatre à l'hôpital de Seattle où il a la chance de travailler avec le célèbre Carlisle Cullen. Lorsque celui-ci lui présente sa nouvelle femme, Esmé, il sait qu'elle cache quelque chose… BS/JW All Human

NDA : Bonjour à tous !

Me revoici avec une nouvelle fiction, cette fois-ci presqu'entièrement du point du vue de Jasper (je voulais me lancer un défi). L'intrigue met quelques chapitres à se mettre en place. Le titre "Vers la douceur" est celui d'un livre qui est sur mon chevet depuis un moment... Je pensais que ça irait bien à cette histoire (d'où les ""). En attendant, je ne vous dérange pas plus...

Bonne Lecture !

A.


CHAPITRE PREMIER

Seattle, Etat de Washington, Comté de King.

La ville et sa région sont reconnues internationalement pour les soins médicaux que l'on y prodigue. Seattle détient pas moins de vingt-six hôpitaux de soins généraux, quatre spécialisés et approximativement trois mille médecins, dont la plupart sont surqualifiés, pour une population de 630000 habitants

C'est pourquoi j'ai voulu aller étudier à Seattle. J'ai échangé le soleil de Houston pour la grisaille du Nord. Exilé, j'ai passé un à un les examens de l'Université de Washington afin de me réaliser professionnellement. J'ai fini mon internat en pédiatrie deux années auparavant au Harborview Medical Center.

J'aurai pu entrer au Children's Hospital/Regional Medical Center. Le salaire, le travail, tout me poussait à déposer ma démission au Harborview. Mais il manquait un élément de taille au Children's Hospital, et cet élément était le très renommé Carlisle Cullen. Généraliste pendant des années, il avait effectué diverses spécialisations avant de devenir mon directeur de thèse en psychologie infantile et surtout mon mentor. Il est l'un des seuls à m'avoir soutenu dans toutes mes études.

Partir du Harborview Medical Center, c'était quitter la seule personne importante dans ma vie à Seattle. Quitter mes collègues, devenus des amis. Quitter l'interne que j'étais pour le médecin que je pourrais devenir. J'ai refusé et suis resté. J'ai continué ma thèse en psychologie infantile pendant les vacances que m'octroyait l'hôpital.

Aujourd'hui je ne sais plus si j'ai bien fait ou non.


- Dr Whitlock ? Appela une jeune interne en cardiologie qui venait de passer le seuil de la salle de repos.

- Oui, Maggie, lui répondis-je en souriant.

Je l'avais déjà vue dans son service et en avais beaucoup entendu parler par Edward, le fils de Carlisle.

- Le petit Cody est en salle de réveil. Mon père me fait dire que l'intervention s'est très bien passée.

- Merci, Maggie, lui dis-je en sortant de mon fauteuil et en reposant ma tasse de café dans le lave-vaisselle.

J'oubliais parfois qu'elle était également la fille du Dr Liam O'Sullivan, éminent chirurgien et ami de longue date de Carlisle. Je ne comptais plus les dîners où nous nous étions retrouvés Carlisle, Edward, Liam et moi pour parler nouveautés médicales. Nous vivions tous seuls, et notre plus grande distraction était de nous retrouver pour médire sur la mise en service d'un nouvel antidépresseur.

Je soupirai doucement. Liam n'était pas seul. Il avait sa fille et sa femme Siobhan. Une femme d'une patience exemplaire. La première qualité pour une femme de médecin urgentiste. Edward non plus n'était pas seul dans un certain sens. Il collectionnait les conquêtes. Après avoir décimé le rang des infirmières de moins de trente ans, il chassait dans les bars et autres night-clubs. Il se servait de son physique pour séduire, prendre et fuir avant qu'un quelconque attachement n'apparaisse. On ne lui connaissait aucune relation sérieuse. Carlisle, lui, avait divorcé d'avec Elisabeth Masen, sous le regard compréhensif de son fils, qui néanmoins prit la sage décision de ne pas s'en mêler. D'après moi, ce divorce est l'une des raisons pour laquelle Edward, outre son incapacité à garder son sang-froid pendant une demi-heure entière, a la phobie du moindre engagement. Mais pour arriver à cette déduction pas besoin d'être psychologue, le bon sens suffisait. Et Carlisle se reprochait encore d'avoir marqué son fils, alors adolescent.

Je passai le seuil de la porte avec Maggie. Je lui souris avant de me diriger vers l'accueil. J'avais été de garde aux urgences et la nuit avait été longue. Le centre antipoison nous avait amené deux enfants en plus de ceux déjà en observation. La relève serait plus aisée à prendre, surtout après l'opération de Cody Wintman.

Je saluai les infirmières de garde, puis me rendis dans les vestiaires. Je me changeai lentement. Les gardes aux urgences étaient toujours éprouvantes. Assurer notre service n'était rien en comparaison. J'enfilai rapidement ma veste avant de me rendre dans le parking souterrain de l'hôpital.

Acheter une moto avait été une libération pour moi. Je n'avais plus à tourner des heures dans le stationnement de l'hôpital pour retrouver ou garer ma voiture. Les embouteillages n'étaient plus un problème. Seule la sécurité restait à désirer, mais j'étais sur la liste des donneurs d'organes en cas d'accident.

J'enfourchai ma moto avant de démarrer et de laisser mon travail derrière moi. J'avais pour principe de laisser le Docteur Whitlock à l'hôpital le plus possible. Après tout je n'avais pas la situation de Liam : je n'avais pas de femme pour qui être un homme.

Etre un homme. À vingt-huit ans, il serait peut-être temps de le devenir. Mais les hommes ont des voitures, non des motos. Ils ont des maisons et ne vivent pas en location dans un immeuble en périphérie de la ville. Seulement il me manquait quelque chose pour être un homme. Et si ma situation n'était pas si cliché j'aurai pu dire une femme. Seulement des femmes, j'en avais déjà beaucoup, peut-être trop.


Je me garai dans le parking de mon immeuble, j'étais frigorifié. Un inconvénient de la moto. Je soupirai en insérant la clef dans la porte du rez de chaussé. Je montai les escaliers d'un pas rapide, pressé de reprendre mes réflexions mortifiantes après une douche chaude.

- Jasper ? M'interpella une voix féminine.

- Bonjour Carmen, la saluai-je dans un sourire en me tournant vers elle. Comment vas-tu ?

- Bien, je vais prendre mon service. Tu viens de finir ?

- Oui, soupirai-je.

- Dure nuit ?

- A vrai dire, je ne rêve que d'une douche et d'un lit.

- Je te comprends. Eléazar vient de rentrer lui aussi, il est allé directement se coucher.

- Ca a été une sacrée nuit pour les urgentistes.

- Il parait. Mais ce matin je ne m'occupe pas des urgences.

- Non ? Demandai-je surpris.

- Ce matin, c'est dans ton service que je sévis.

- Houlà, fais attention quand même, mes patients sont jeunes, la raillai-je.

Carmen me fit son plus beau sourire carnassier, avant de m'embrasser sur les deux joues.

- Si tu veux, tu peux manger avec Eléazar ce midi. Tu n'auras peut-être pas envie de cuisiner.

- Merci, Carmen, je prends note. Bonne journée.

- Toi aussi.

A peine avait-elle fini sa phrase que j'entrai dans mon appartement. Je soupirai de bien être dans mon trente mètre carré. Je l'occupai depuis mon internat à l'hôpital, c'est Carmen qui m'avait présenté au propriétaire. Il ne comportait que quatre pièces, enfin trois et demi. L'entrée amenait directement dans un espace salon. A ma gauche une sorte de bar séparait le salon de la minuscule cuisine. A ma droite, deux portes saillaient du mur, la première pour une petite salle de bain avec douche, lavabo, toilette, et la seconde était ma chambre. Le tour du propriétaire était vite fait. Un logement d'étudiant, un chez-soi en forme de mouchoir de poche. Un appartement de jeune homme, de célibataire.

J'en revenais au même point. Je détaillais ma réflexion sous le jet d'eau chaude qui coulait sur mon corps. La chaleur me détendit instantanément. J'étais terriblement bien, au point de m'oublier. Quelques secondes seulement.

Un seul homme, une seule femme… Est-ce bien possible ? En me remémorant les années qui venaient de s'écouler j'avais peine à le croire.

J'étais en faculté de médecine, et l'un des rares à continuer après la seconde année. Mon ambition de pédiatre était clairement affichée et me rendait inaccessible aux autres étudiants et surtout aux autres étudiantes. J'étais plongé dans mes études, essayant de donner le maximum pour ne pas décevoir ma famille. Et pourtant…

Je me souviens d'un nouvel an auquel j'avais été invité par Benjamin, qui faute d'avoir réussi sa deuxième première année de médecine, avait brillamment réussi celle d'infirmier. J'étais encore dans un état d'esprit particulier, j'étais étranger à la ville. Je sortais peu, ne connaissais quasiment personne. J'étais pourtant en troisième année et j'étais, je l'avoue, dans une période de découragement. Quand on entame de telles études, il vaut mieux être armé psychologiquement parce qu'il arrive un moment où l'on n'a plus l'impression de voir le bout de cette histoire-là.

Benjamin m'avait convaincu de m'amuser au lieu de plancher seul sur mes prochains partiels. J'avais bu un peu, et Maria était là. Maria était certainement la plus jolie fille de la promotion. Elle sortait avec un certain James à l'époque. Elle l'a quitté dès la première demi-heure de la soirée dans la salle de bain de la maison parentale de Benjamin. Une heure seulement après elle me trainait dans cette même salle de bain. A l'époque je n'avais pas encore compris qu'elle avait aménagé le premier mouvement pour pouvoir réaliser le second. Elle m'a plaqué contre la porte, j'ai riposté.

James est venu tambouriner à la porte pour savoir ce qu'il se passait dans cette fameuse salle de bain. Il a émis toutes sortes d'hypothèses qui se sont vues confirmées lorsque Maria a gémit un peu trop bruyamment. Alors James rassemblant sa virilité et sa dignité blessée à enfoncer la porte pour me coller une droite. C'est Benjamin qui nous a séparés, c'était la première fois que je me battais pour une fille.

Et tout cela pour quoi ? Lorsque je suis sorti prendre l'air Maria avait déjà appelé un taxi. Elle m'a proposé de le partager, nous nous sommes tripotés sur la banquette arrière jusqu'à ce que le chauffeur se rappelle à nous en nous disant que nous étions arrivés. Nous sommes montés chez elle, et elle m'a embrassé sur la joue avant de passer le seuil de la porte en me faisant un petit signe de la main.

Je me suis retrouvé comme un abruti, au milieu de la banlieue résidentielle de Seattle, sans fille, avec un hématome sur la joue droite qui enflait. J'aurai pu insister, la gifler… Je n'ai rien fait, rien dit et suis reparti. Je ne me battrai plus pour une fille, peut-être pour une femme et encore.

Dès lors je ne laissai plus les femmes approcher. Je les faisais rire, les séduisait. Elles me raccompagnaient chez moi, nous passions parfois la nuit ensemble. Un autre épisode marqua cependant ma vie sentimentale. Un coup de fil, d'un ami, Laurent. Il m'avait donné rendez-vous dans un café, et je savais très bien pourquoi. J'avais couché avec son ex-copine, Irina, deux semaines seulement après leur séparation. Il ne me considérait plus comme un ami. Il a parlé pendant plus d'une heure. J'en retirai deux constations : Un homme trompé comme Laurent, était heureux d'avoir été bafoué : cela rajoutait du piment à sa vie. Le second constat était qu'on ne peut pas forcer les gens à nous aimer. Lorsqu'il m'a renié, il a pensé que je protesterai, m'indignerai. Et bien non. On ne peut forcer les sentiments des autres. Du moins n'en avais-je pas le pouvoir.

Fort de ces plusieurs principes, je papillonnai de femme et femme, essayant de me fixer sans jamais y parvenir. Peut-être après tout étais-je comme Edward ? Peut-être la séparation du Major Jasper Whitlock Senior avec ma mère, Lily, m'avait-elle marqué au point de ne pas arriver à m'engager ? Plus sérieusement je pensais simplement que je n'avais pas encore trouvé une personne capable de m'intéresser au-delà des trois premiers rendez-vous. Et les relations que j'avais essayé de nourrir c'étaient souvent avérées des échecs cuisants. Comme Kate de son nom complet, Katrina. Kate était la cousine d'Irina. A l'époque je l'ignorai. Sortir avec elle était un véritable parcours du combattant. Je crois que j'ai été soulagé lorsqu'elle m'a annoncé qu'elle me quittait pour un certain Garrett. Je lui souhaitais bien du courage.

Mais je me trompais Garrett était un homme. Le courage, il n'en avait pas besoin. Garrett supportait les blessures sans problème et sans grimace. Il n'oubliait jamais un anniversaire. Il mettait et débarrassait le couvert. Il allait et revenait du travail sans émotions extrêmes. Il en discutait. Garrett était un homme.


Je me séchai en enfilant un ensemble confortable. Je ne faisais rien de ce que faisait Garrett. Je pleurnichai lorsque je m'écorchai, comme un enfant. Les dates n'étaient pas mon fort. Je pouvais laisser la vaisselle s'accumuler pendant une bonne semaine, parce que je n'allais pas au travail, non, je le vivais. Lorsque j'y allais, ce n'était jamais sans une certaine appréhension, et lorsque j'en revenais c'était toujours avec une grande fatigue scindée en plusieurs sentiments contradictoires la frustration, la peur, le désespoir, la satisfaction, le bonheur, la sensation d'être utile. Je n'avais donc aucune égalité d'humeur. Et il ne fallait surtout pas m'en parler.

Bref je n'étais pas un homme. Et pour confirmer mes dires, alors que je m'allongeai après huit heures de garde aux urgences, je trouvai mon lit vide, froid. Aucun espoir de conquête. Aucune chaleur réconfortante. Je me glissai sous les draps.

Pour être un homme, il faudra encore quelques années. Pourtant une présence dans ma vie me manquait. Ma mère était à l'autre bout du pays, le Major était encore vautré dans le danger d'une quelconque mission, Carlisle, Edward et Liam travaillaient. Le seul debout à une heure pareille devait être Peter.

Peter.

Lorsque j'étais enfant, j'avais reproché à ma mère de m'avoir appelé comme mon insensible de père. Au début je le voyais comme un héros. Mais un héros ne risque pas la survie de sa famille, ne boit pas, ne fume pas, n'hésite pas à venir chercher ses fils à l'école lorsqu'il est en permission. Ça non. Mon père n'était définitivement pas un héros. Dépressif, peut-être mais surtout inconscient. Mon père n'avait aucun sens, ne serait-ce minime, des responsabilités. C'est pourquoi il était resté major toute sa vie. Le promouvoir aurait été du suicide pour toute sa compagnie, et ses supérieurs le savaient.

Ma mère, Peter et moi l'ignorions. Nous avons vécu en espérant qu'il devienne un mari et un père. Evidemment il ne l'est jamais devenu. Tout aussi évidemment, au bout de quelques années, Lily a fini par rendre son tablier. Et moi, je lui demandai pourquoi elle m'avait appelé Jasper. Jasper Junior. On m'avait appelé Junior pendant une bonne partie de ma vie, comme la copie conforme de mon père.

A l'époque le seul héros que j'adorai c'était Peter. Pas à cause de Peter Pan, non je le considérai comme un autre homme qui n'avait jamais grandi et je plaignais cette pauvre Wendy. Non, celui que j'idolâtrai, c'était Peter, mon frère bien plus réel. Peter, Lily et moi avons continué à vivre à Houston lorsque mon père a déménagé pour une énième affectation. Depuis nous avons une carte postale de temps en temps. Un mot gentil, c'est déjà ça.

C'est mon grand frère qui m'a aidé à me construire, qui m'a frappé lorsque ma crise d'adolescence à pointer le bout de son nez et que je disais des horreurs à ma mère. Mon frère qui est allé travailler pour aider Lily à la maison. Mon frère qui est devenu un homme, bien avant moi. Qui a trouvé une femme à aimer, une sœur pour moi : Charlotte. Lily l'adorait et Charlotte m'a appris tout ce que je sais sur les femmes. Mon frère encore qui m'a aidé à devenir pédiatre, qui a cherché la meilleure université du pays, qui a convaincu notre père de payer une partie de ma scolarité. Mon frère qui me soutenait, qui a toujours été là. Et qui ne m'a jamais appelé Junior.

Seul Peter pouvait répondre présent à sept heures du matin après mon service de nuit. Je formai son numéro sur mon portable.

- Allo Jazz ? Me salua une voix féminine.

- Bonjour Charlotte, je vous dérange ?

- Non pas du tout, mais ça va ?

- Oui, oui, je voulais juste parler un peu avec mon frère. Ça fait un bail.

- En effet, écoute il est sous la douche. J'ai le droit d'avoir des nouvelles en attendant qu'il sorte ? Comment ça se passe la vie dans le grand nord ?

- Charlotte… Je ne vis pas en Sibérie, je vis à Seattle.

- Et alors quelle est la différence ? Moi à partir de Los Angeles, je considère qu'on est au nord…

- Je vais bien, Charlotte. Aucune oreille congelée à portée de vue, lui répondis-je dans un sourire.

- De toute façon, tu es tellement à l'hôpital que ce ne serait pas bien grave.

- Tu dois être rassuré alors…

- Pas tellement, pas trop dur le travail ? me demanda-t-elle en partant dans un grand éclat de rire.

- Si, c'est dur, mais je m'en sors. Je viens de finir une garde de nuit. Et toi comment ça va ?

- Je vais bien, quelques maux de ventre mais rien de grave. Ah, je vois Peter qui sort de la salle de bain, je te le passe. Je t'embrasse Jazz, rappelle-nous vite.

- Je t'embrasse aussi Charlotte.

- Allo frangin ?

- Salut Peter, comment tu vas ?

- Bien, bien, j'allais t'appeler. Enfin, à une heure plus habituelle que sept heures du matin, bien sûr. Ça va toi ?

- Dure nuit à l'hôpital, j'avais besoin d'entendre une voix amicale.

- Je peux comprendre. Tiens j'ai une excellente nouvelle à t'annoncer si tu veux.

- C'est quoi ? Demandai-je curieux.

- Charlotte est enceinte ! Je voulais te l'annoncer ce midi, mais puisque tu m'appelles…

- Félicitations ! Tu l'embrasseras pour moi ? Lui dis-je enthousiaste. Tu l'as dit à Maman ?

- Pas encore, je voulais lui en parler ce soir. Charlotte te remercie.

- C'est super. Comment elle va ?

- Elle en est à quatorze semaines, les nausées s'estompent peu à peu.

- Oui, quatorze semaines, ce n'est pas vraiment la meilleure période, grimaçai-je. Rassure-la, dis-lui que le pire est à venir.

J'entendis Peter éclater d'un rire fort dans le combiné du téléphone.

- Elle t'a attendu, elle n'a pas l'air ravie…

Nous passâmes le reste de notre discussion en digression sur la grossesse de Charlotte. Peter prit également le temps de m'expliquer que son entreprise de construction commençait à décoller. Je lui souhaitais bon courage avant de raccrocher.

Bientôt je serai un oncle.


Voilà, que pensez-vous de ce Jasper ? Il se prend un peu la tête non ? Ca ira mieux par la suite... En tout cas j'attends vos réactions avec impatience. Bonne semaine à vous ^^. A.