Le chant de la lune
Disclamer: Les persos ne m'appartiennent pas, malheureusement TT! Ils sont à Tite Kubo. Par contre, l'image proposée de Kyoka Suigetsu est à moi!...Je crois?
Pas de couple.
Petit texte sans prétention sur ce que peux bien penser Kyoka Suigetsu des agissements de son possesseur.
Si vous désirez savoir à quoi ressemble Tobiume, regarder les Hors Série de Bleach sur la rébellion des Zanpakuto. ;D
Par contre, je n'ai rien pour illustrer ma vision de Kyoka Suigetsu...
Tranquillement assise sur un banc.
Bras croisés. Mains serrées contre son ventre.
Kyoka Suigetsu chantait doucement.
A son image, le son était triste, mélancolique.
Sa voix, douce et mélodieuse, raisonnait tout autour d'elle.
Lui rappelant cruellement quelle était seule.
Seule depuis longtemps, délaissée par son maître.
Est-ce qu'elle était triste ?
Non,Seulement résignée.
Elle savait son sort scellé.
Définitivement tracé, lorsqu'il s'était emparé du Hogyoku.
L'Hogyoku.
Objet qu'elle avait tant maudit.
Unique obsession d'Aizen.
La voix du Zanpakuto s'éteignit doucement.
Le silence retomba sur le monde intérieur de l'ancien capitaine.
Elle se releva, époussetant par habitude ses vêtements.
Les différents ornements qui la décoraient tintèrent doucement.
Comme une mélodie supplémentaire.
Kyoka Suigetsu était fière de son apparence.
Une opulente chevelure auburn, décorée de fleurs, aux reflets de miel.
Une pince en forme de croissant de lune, tenant deux longues mèches,
Son visage camouflé par un tissu bleu, lui-même tenue par un diadème en or,
Le reste de sa tenue n'était que tissus bleu, aux arabesques dorés,
Et un semblant d'armure. Des plaques, situées sur le torse et les cuisses.
De véritables miroirs, en réalité.
De son véritable corps on ne voyait pas grand-chose.
Kyoka Suigetsu était ainsi,
N'existant qu'à travers les autres,
Comme un miroir.
Une simple Illusion.
Une de plus.
N'empêche qu'elle fanfaronnait dés qu'elle le pouvait,
Orgueilleuse, de par ses pouvoirs et la puissance de son maître.
Du fait qu'elle était l'atout ultime du Shinigami.
La seule, réellement importante.
Et même si elle regardait la plupart du temps les autres Zanpakuto de haut,
Elle n'était pas réellement méchante.
Farceuse, ça oui.
Ses compétences lui permettaient bon nombre de blagues et possibilités.
Aizen, plus jeune, les avait testées.
Pour savoir comment en tirer profit.
Évidement.
Sosuke…
Il n'avait pas été très long à trouver le moyen de communiquer avec son arme.
Sociable, elle lui avait répondu presque immédiatement,
Lui avait ouvert les portes de son monde intérieur.
Un château.
Un immense château, dont les murailles constituaient les frontières.
Possédant tellement de passages, de secrets, de facettes.
Tout y était démesuré.
A l'image de son propriétaire.
De la sienne.
Sauf qu'à l'époque le ciel était bleu,
Le monde lumineux et vivant, avec de nombreux jardins.
Elle s'y baladait la plupart du temps.
Aujourd'hui le ciel était gris.
Même s'il ne pleuvait pas,
(Elle ne se souvenait pas qu'il ait plu un jour, au passage),
Les jardins étaient remplis d'herbes mortes,
Et la fontaine devant laquelle Kyoka Suigetsu s'était assise pour chanter...
Ne fonctionnait plus.
Le château lui-même paraissait désormais hostile.
Elle n'y mettait plus les pieds.
Un écho raisonna dans le corps du Zanpakuto,
Et Kyoka Suigetsu se plia en deux,
Une de ses mains se posa sur sa poitrine.
Elle savait son temps désormais compté.
Elle le sentait.
Alors, en désespoir de cause, elle se rassit et inspira,
Et elle se remit à chanter.
Cette même chanson,
Toujours la même,
En boucle.
Pour se calmer.
Pour attendre.
Elle ne pouvait faire que ça.
Est-ce qu'elle était triste ?
Non,
Seulement résignée.
Elle savait son sort scellé.
Lorsque son maître avait quitté la Soul Society...
Il avait cessé de communiquer avec elle.
Kyoka Suigetsu n'avait pas compris.
Ils avaient pourtant travaillés de concert pour orchestrer le faux assassinat,
Et elle avait redoublée d'effort pour lui.
Surtout lorsque le capitaine de la quatrième s'était penchée sur elle.
Minazuki l'avait repérée,
Elle avait réussie non sans mal à obtenir son silence.
Lorsque Sosuke était venu la chercher,
Révélant la supercherie elle avait probablement jubilée autant que lui,
Juste…Contente de ce nouveau petit tour.
Qu'il la laisse tomber l'avait par contre vexée.
Il lui avait répondu d'une moquerie qui avait fini de la faire bouder.
Elle s'était alors décidée à rester silencieuse les prochaines fois qu'il viendrait la voir.
Sauf qu'il ne l'avait jamais fait.
Pire : quand elle avait voulu l'appeler elle s'était heurtée à un silence pesant.
Et pour la première fois elle prit peur.
Elle s'était répétée, pour se consoler,
Que Suzumushi et Shinzô n'avait pas une meilleure situation qu'elle.
Bien que Shinzô soit sûrement le plus chanceux des trois.
Ces deux là avait été ses deux compagnons pendant un temps.
Elle avait appréciée leur compagnie.
Suzumushi avait désormais disparu,
Et la présence de Shinzô faiblissait de secondes en secondes.
Elle-même s'était débattue contre son sort bien sûr.
Si son propriétaire ne voulait plus lui parler,
Rien ne l'empêchait, elle, de parler toute seule,
Il l'entendait de toute manière.
Devant l'indifférence du brun, elle était devenue plus agressive,
Plus méchante.
Mais elle désirait simplement un peu d'attention.
Kyoka Suigetsu n'abandonna pas,
Jusqu'au jour où elle reçue enfin une réponse.
Mais à bien y réfléchir, elle aurait préférée ne jamais en avoir.
Un seul mot, qui avait au moins eut le mérite de la stopper net.
« Silence. »
Trop choquée, l'arme avait refermé la bouche dans un claquement sonore,
Obéissant docilement à ce nouvel ordre.
Elle en avait pleuré de rage ce jour là.
D'impuissance aussi.
Contre elle-même, et contre son possesseur.
Est-ce qu'elle était triste ?
Non,
Seulement résignée.
Elle savait son sort scellé.
Ce jour là, elle avait commencé à s'assagir.
Voyant les choses d'un autre œil.
Apprenant à considérer un peu plus les autres.
Abandonnant son arrogance.
Le Zanpakutô ne se faisait guère d'espoir.
Elle n'était qu'un simple outil parmi tant d'autre.
Elle ne le détestait pas, non.
Elle était même heureuse de pouvoir lui être utile.
Elle savait faire des illusions,
Elle aurait adoré en être aussi une victime.
Comme cette jeune fille,
Celle qui avait longtemps accompagnée son Sosuke partout.
Celle qui l'adulait littéralement.
Quel était son nom déjà ?
Ah oui. Hinamori Momo.
Elle l'avait longtemps détestée,
Pour toutes les attentions que lui accordait le brun.
(Elle n'en avait jamais eu autant !)
Même si ce n'était qu'un jeu pour lui.
Elle s'était également refermée très vite à Tobiume.
Elle ne pouvait pas la supporter.
Elle était encore plus imbuvable qu'elle dans ses grands jours.
Et le bruit de ses énormes clochettes, insupportable.
Quand elle lui avait transpercée le ventre,
Ce fut presque une joie malsaine
De voir une concurrente tomber sous SES coups.
Ho, elle doutait de l'avoir tuée.
Elle ne l'avait que transpercée…
Et un peu gelée aussi.
Peut être.
Maintenant elle réalisait qu'elle aurait plutôt du la plaindre,
Qu'enrager dans son coin.
Comme une amante jalouse.
...
La dernière fois qu'elle avait déployé sa puissance…
C'était pour permettre à son protégé de soumettre …
L'autoproclamé roi d'Hueco Mundo.
Ça avait été tellement facile.
Ce Hollow stupide s'était incliné sans réelles difficultés qu'elle en avait été déçue.
Et puis le silence.
Pesant.
Alors, pour tromper son ennuie et sa solitude,
Kyoka Suigetsu chantait.
Pour seul public, le ciel.
Le silence.
La solitude.
Est-ce qu'elle était triste ?
Non,
Seulement résignée.
Elle savait son sort scellé.
Avant, elle chantait pour lui.
Le soir, quand il s'allongeait, il venait lui rendre visite.
Ils ne discutaient pas.
Ne se battaient pas.
Il s'installait contre elle et la laissait le bercer.
C'était une bien grand mot.
Mais l'idée était là.
Elle regrettait ce temps perdu.
Maintenant il passait son temps près de l'Hogyoku.
Ignorant les changements qui s'effectuaient.
Ignorant ses propres appels et ses avertissements.
Sa détresse.
Il s'était refermé.
Dressant un mur entre lui et le reste.
Un mur qu'elle n'arrivait pas à franchir.
N'arrivait plus.
Et son monde intérieur mourrait.
Progressivement.
Elle avec.
Un liquide noir, visqueux, avait fait son apparition.
Il dévorait tout ce qu'il touchait.
Rongeant, lentement, mais sûrement, l'âme de son propriétaire.
Elle avait essayé de le geler.
Mais sa glace avait été détruite en un instant.
Rongée, comme le reste.
Un bruit raisonna.
Comme une bulle qu'on éclate.
Kyoka Suigetsu s'interrompit une nouvelle fois.
Tournant la tête avec crainte, elle leva les yeux.
C'était bien une bulle de ce liquide noir,
Il venait de percer les murs de pierre du château.
Son liquide se répandait peu à peu sur la construction.
Elle dut même se décaler. Pour ne pas être touchée.
Elle soupira.
Son possesseur venait de…muter.
Encore une fois.
Il semblait heureux.
Heureux de cette nouvelle puissance qu'il disait supérieure.
Et elle ?
Simplement effarée de le voir se rapprocher des Hollow.
Elle quitta la cour du château, désormais corrompu.
Ses pieds nus la conduisirent jusqu'aux jardins.
Elle s'y enfonça,
Parcourant sans les voir l'étendue de mauvaises herbes et de ronces.
Au loin derrière elle, retentit un nouveau bruit écœurant.
Sachant que c'était un signe de changement,
Elle eut la curiosité de regarder « dehors ».
La forme hybride d'Aizen lui retourna l'estomac.
Etait-il donc à ce point aveugle ?
Au point de ne pas voir…
Que l'Hogyoku le dévorait.
Que ce dernier les avait définitivement séparés.
Offrant une pâle copie de ses pouvoirs…
En plus du reste.
Elle aurait du tenter de le prévenir.
Elle aurait dû crier.
Elle aurait dû hurler.
Mais elle n'en fit rien.
Ce n'était qu'une entreprise vaine.
Le silence resterait sa seule réponse.
Est-ce qu'elle était triste ?
Non,
Seulement résignée.
Elle savait son sort scellé.
Elle arriva finalement devant un arbre gigantesque.
La seule chose encore vivante, en dehors d'elle.
Son tronc était épais, robuste.
Ses feuilles vertes, éclatantes.
Elle avait dut le geler.
Pour l'endormir.
Pour le protéger.
C'était son trésor,
La seule chose qui lui restait « d'avant ».
Posant son dos contre la glace, l'arme se laissa glisser.
Une fois assise, un nouvel écho raisonna en elle.
Elle grimaça.
Dans peu de temps, Elle aurait de la visite.
Cette douleur sourde était un signe.
Kyoka Suigetsu ne put s'empêcher de ricaner.
Une silhouette blanche venait de se matérialiser au loin.
Qui aurait cru que cette chose avait un semblant d'âme ?
Et qu'elle s'amuserait à la pourrir jusqu'ici.
Le Hogyoku.
La source de la corruption de ce monde.
Elle en était persuadée.
La silhouette spectrale tourna la tête vers elle.
Le Zanpakuto ferma les yeux.
Elle avait vu l'éclat lumineux sur le torse de la créature.
Là où Aizen avait lui-même cette sphère.
Quand elle daigna relever les paupières,
Ce fut pour voir l'Hogyoku se diriger vers elle.
La main de Kyoka Suigetsu se referma sur son sabre.
Elle était sereine.
Enfin, en quelque sorte.
Elle savait.
Comme ce monde, elle se mourrait.
Doucement, mais sûrement.
Bientôt, ça serait la fin.
Est-ce qu'elle était triste ?
Non,
Seulement résignée.
Elle savait son sort scellé.
Tensa Zangetsu restait muet.
Devant ses yeux, son maître et Aizen combattaient.
Il s'inquiétait pour ce Ichigo bien sûr.
Mais,
Tout comme ce dernier,
Il ressentait la solitude de cette lame.
Comme lui,
Comme tous les zanpakutos,
Kyoka Suigetsu n'avait qu'une volonté :
Celle de protéger son propriétaire.
Un sabre en harmonie avec son possesseur rayonnait,
Frappait avec force, inébranlable.
L'Eclat de Kyoka Suigetsu était faible,
Inexistant même,
La lame était terne.
Qu'Ichigo puisse l'arrêter de sa main le fit tiquer.
Ses doigts se crispèrent sur ses bras,
Aizen venait de prendre sa dernière forme.
Son propre maître avait suivi.
Et alors que l'ultime Getsuga Tensho commençait à le consumer,
Il se consola, en se disant que,
Finalement,
Il n'était pas le plus malheureux du lot.
Est-ce qu'il était triste ?
Oui, bien sûr.
Il adorait son propriétaire.
Il aurait aimé rester un peu plus.
- Adieu, Ichigo.
Kyoka eut un pauvre sourire,
Elle venait de percevoir la légère vibration de Zangetsu.
A son égard.
Elle aurait aimé le lui rendre,
Mais ne pu.
Ô Douce ironie.
Son adversaire lui témoignait de l'attention,
Plus que son propre maître.
Elle esquiva la forme blanche du Hogyoku.
Elle luttait sans réellement le faire.
Essayant juste de gagner du temps.
Ses illusions ne semblaient pas gêner la créature,
Sa glace ne l'arrêtait que quelques secondes.
Plus elle s'échinait, et moins ça fonctionnait.
Inconsciemment, Sosuke la bridait.
Tout comme il boostait l'Hogyoku.
Affamé, ce dernier dévorait tout.
Alors, elle avait voulu tenter le tout pour le tout.
Se redressant de toute sa hauteur,
Elle avait levé sa lame entre elle et le monstre.
Elle avait voulu prendre sa forme de « bankai »
Celle lui permettant d'allier glace et illusion.
Un mélange diablement efficace.
Mortel même.
Une forme qu'elle n'avait pas revêtue depuis bien longtemps.
Elle se concentra, voulant faire sauter son sceau.
La scène se figea.
Le bras et le poignet de Kyoka Suigetsu ne tardèrent pas à trembler.
En dépit de tous ses efforts…
Elle…
N'y arrivait pas !
Elle ne pouvait pas !
Alors, c'était ainsi ?
Il ne voulait même pas lui laisser l'honneur…
De disparaître dans un combat acharné ?
Celui où elle se jetterait de toute sa puissance.
De tout son cœur.
Même ça, ça lui était refusé.
Lentement, les doigts du Zanpakuto se desserrèrent.
Sa lame tomba au sol avec un bruit sourd.
Son bras retomba le long de son corps.
Une unique larme roula sur sa joue,
Alors que la forme spectrale se jetait sur elle,
La plaquant contre l'arbre,
Faisant voler la glace sous l'impact.
Kyoka Suigetsu n'eut aucune réaction,
Même si les doigts blancs serraient désormais sa gorge.
L'Hogyoku n'allait pas tarder à l'assimiler.
Et alors, elle disparaîtrait.
Est-ce qu'elle était triste ?
…Oui…
Terriblement.
- Sosuke…
Au même moment, Mugetsu atteignait Aizen de plein fouet.
L'explosion ébranla sérieusement l'Hogyoku.
Cela eut au moins le mérite de la libérer,
La forme blanche disparaissant.
L'assimilation avait été interrompue,
Kyoka Suigetsu ne se relevait pas pour autant.
Elle était épuisée, meurtrie.
Autour d'elle, tout était devenu noir.
Son cher monde…
Son cher arbre…
Tout avait été englouti.
Elle savait que sa forme physique s'était effritée,
Probablement sa lame devait-elle partir en miette.
Elle n'avait plus la force de maintenir son apparence.
Elle eut juste le temps d'entendre raisonner la voix d'Aizen.
- …Le Hogyoku a décidé que je n'avais pas besoin d'un Zanpakuto.
Et Kyoka Suigetsu arrêta de lutter.
Pour sombrer.
Elle aurait cru que sa vie se terminerait là.
Mais non.
Le sort avait décidé de s'acharner sur elle.
Où de lui donner une seconde chance,
Qui sait ?
Elle se réveilla, au pied de l'arbre,
Et le zanpakuto se dépêcha de reformer la protection de glace.
Elle décida, par curiosité, de retourner dans la cour,
Pour y constater que toute substance noire avait disparue.
D'un pas hésitant elle rejoignit sa place première,
Celle proche de la fontaine.
Elle n'osait même pas entrer dans le bâtiment.
Préférant s'arrêter à l'aspect austère,
Mais familière, des pierres.
Inspirant, elle tenta de calmer ses tremblements.
Sa voix commença à raisonner dans ce monde vide.
Toujours aussi triste, mélancolique.
On reprenait les bonnes vieilles habitudes.
Elle n'avait rien d'autre à faire…
- Kyoka ?
La concernée s'arrêta nette, tournant la tête vers le nouveau venu.
Elle ne rêvait pas,
C'était bien son propriétaire devant elle.
Et elle ne l'avait pas senti ?
Muette, elle pencha simplement la tête.
Le brun regardait autour de lui,
Visiblement troublé par l'apparence de son monde.
Il est vrai que la dernière fois,
C'était un peu plus…
Joyeux.
Le regard chocolat se reposa finalement sur elle,
Et le zanpakuto sentit son cœur rater un battement.
Aucun des deux ne parla,
Ne bougea.
Et Kyoka Suigetsu pensa alors,
Que leur première rencontre s'était passée de façon similaire.
A cette pensée elle éclata de rire.
Un rire irréel, cristallin,
Qui acheva de décontenancer l'ancien capitaine.
Mais finalement son Zanpakuto ouvrit les bras,
Et Aizen ne se fit pas prier pour la rejoindre,
S'asseyant à ses côtés,
Se laissant attirer,
Pour finir installer,
Les bras de son arme autour des épaules,
Le visage enfouit dans le cou, les yeux fermés.
Ses doigts glissèrent dans les mèches courtes.
Et Kyoka Suigetsu reprit son chant.
Plus joyeux, plus doux.
Pour lui.
Est-ce qu'elle était triste ?
Non.
Au contraire.
Elle était très heureuse.
Elle était la première à l'avoir rejointe dans ses projets.
Elle serait la seule à rester à ses côtés,
Envers et contre tout.
Parce qu'elle l'aimait,
Malgré tout,
Son cher maître.
20 000 ans, c'était long.
A deux, il la trouverait probablement,
La manière de tuer le temps.
