Alors, c'est mon dernier texte en fanfiction ! J'arrête d'en écrire même si c'est très difficile pour moi. J'ai besoin de consacrer du temps à mes personnages originaux. Et je ne me voyais que terminer avec du FrUk parce que ce couple est l'un de mes préférés.
Je ne sais pas si je reviendrais à la fanfiction un jour en tant qu'auteur. Je continuerai à lire et à commenter donc vous pourrez me recroiser à l'occasion. Et si ça vous intéresse de me lire en originale, vous pouvez retrouver mes textes sur ma communauté live journal : mimiwriting.
« Mon petit lapin, sache que je ne voulais en aucun cas te blesser par mes propos. »
Arthur se renfrogna encore plus devant la mine avenante de son allié français. Etonné par le geste de Francis, il loucha sur le doigt qui vint s'attarder sur sa veste militaire. Ce n'était pas bon tout ça.
« Franchement, je suis gêné de t'avoir mis autant en colère. Qu'est-ce qui ne va pas », minauda-t-il en s'approchant d'un peu trop près.
Tout n'allait pas, voilà ce qu'il avait envie de lui déclarer. Depuis qu'ils faisaient équipes dans la résistance contre l'invasion allemande, il vivait très mal toutes ses tentatives de drague plus ou moins ouvertes. Et il était quasiment sûr que ce français de malheur le faisait exprès pour le tourner en ridicule, lui et ses sentiments.
« Arthur, regarde-moi. »
Et pourquoi fallait-t-il qu'il soit aussi séducteur ? Rien que sa voix le mettait dans tous ses états. Il refusa de le regarder dans les yeux en optant pour détourner son visage rouge de gêne.
« Dis-moi ce qui ne va pas.
- Toi, murmura Arthur. Cela a toujours été toi. »
Francis recula un peu comme piqué sur le vif.
« Je m'attendais à ce que tu me critiques, avança la nation française, mais dans ma totalité, c'est surprenant de ta part. Je ne comprends pas, je sais que tu ne tiens pas la comparaison face à mon sex appeal. C'est à cause de cette fille d'aubergiste de la dernière fois, c'est cela ? »
Désespéré, Arthur soupira bruyamment. Cet idiot ne pouvait-t-il pas se rendre compte qu'il n'était pas jaloux de lui mais justement de cette pauvre fille ?
« Ah, j'étais sûr que c'était ça. Tu vois, tu manques totalement d'attrait pour les femmes de mon pays. Tu as des sourcils énormes. Et franchement, c'est repoussant. Ne parlons même pas de ton accent anglais. Tout le monde sait que tu viens de ton île dès que tu parles. Même les allemands ont plus de chance que toi pour conclure !
- Là, Francis, tu vas trop loin.
- C'était pour te charrier ! »
Francis lui donna une claque sur l'épaule en lui souriant. Cette fois-ci, il n'allait pas s'en tirer aussi facilement.
« Il faut qu'on parle sérieusement.
- Oh, je n'attends que ça, mon lapin. »
Les mains de Francis se posèrent sur ses épaulettes en un geste caressant. Il était vraiment difficile de savoir s'il le faisait exprès ou si ce n'était qu'un geste naturel pour lui. Ils étaient pourtant très proches par rapport à d'habitude.
« Déjà, arrête avec ce surnom ridicule !
- Je ne pourrais jamais m'en empêcher. Je pourrais t'en trouver d'autres beaucoup moins sympathiques…
- J'en ai marre que tu me tripotes à longueur de journée. »
La nation continentale eut un blanc devant l'expression hargneuse de son allié.
« Euh... C'est naturel chez moi. Il faut toujours que je pose mes mains quelque part, c'est tout, balbutia celui-ci.
- Et est-ce vraiment nécessaire de m'embrasser dès que l'occasion se présente ?
- Pour la fois dans la ruelle, c'était un cas de force majeure, et tu as failli m'étrangler…
- Et depuis, tu n'arrêtes pas que ce soit sur la joue, sur le nez, sur le front, sur l'épaule ou ailleurs ! C'est une de tes techniques d'approche, n'est-ce pas ? »
Sur le qui-vive, Francis avait une expression étrange comme s'il refusait de parler de ces gestes d'affection. Arthur se pencha légèrement près de ses lèvres.
« Est-ce que c'est parce que tu as aimé ça ? Ce baiser entre nous. »
Leurs souffles se mêlèrent. Et Arthur préférait prendre les devants pour l'embrasser enfin. Francis répondit immédiatement à l'étreinte comme s'il avait attendu ce geste depuis des siècles.
L'aguicher pour le faire tomber dans ses bras. Quel plan maléfique !
