Auteur : Verityburns

Titre original : The Heart In The Whole

Statut de la fic originale : 21 chapitres, terminée

Traduction : Shima-chan

Note de l'auteur : Cette histoire se situe juste après l'épisode The Great Game, mais elle n'est en aucun cas la suite de ma précédente histoire, The Road Less Traveled.

Note de la traductrice : Comme annoncé il y a quelques semaines maintenant, voici une traduction de l'excellente fic de verityburns. Celle mentionnée dans la note juste au-dessus est traduite par peneloo que vous trouverez dans mes favoris. Je vous conseille également ses traductions sur le fandom Supernatural, tant qu'à faire !

Cette histoire sera updatée une fois par semaine, tous les dimanche , sauf cas de force majeure. J'espère que vous l'apprécierez autant que moi. Mais n'oubliez pas, la version originale est toujours meilleure :) Merci verytiburns pour ton aimable autorisation à traduire cette petite merveille !

Bonne lecture !


THE HEART IN THE WHOLE

Chapitre 1 - Aftermath

Deux coups de feu.

Il y avait eu deux coups de feu.

Retour en arrière…

Attendre, les bras fermement serrés contre la paroi de la cabine, les jambes tendues et prêtes.

Attendre, l'énergie bouillonne dans son corps, son regard acéré, concentré sur l'arme dans la main de Sherlock et sur le doigt de Sherlock comme il commence à presser la détente.

Attendre, passer le moment où il n'y a plus aucune chance pour que Sherlock change d'avis ou n'interrompe ce qu'il fait, jusqu'au moment où le coup de feu devient inévitable.

Alors seulement, il bouge, relâchant toute cette énergie dans une brusque accélération qui l'envoie voler au-dessus du sol carrelé et percuter Sherlock, les bras tendus pour s'enrouler autour de lui, son corps se tournant pour augmenter au maximum son mouvement comme il les envoie tous les deux dans la piscine alors que la boule de feu venant de la veste piégée brûle au-dessus de leurs têtes, la force de l'explosion les envoyant profondément au fond de l'eau.

Bruit, lumière, pression, manque d'air, toutes ces sensations inondent son esprit, mais aucune n'atteint l'horreur sous-jacente qui le saisit quand son cerveau enregistre ce que ses oreilles ont entendu. La non réactivité de Sherlock, le souvenir de son corps pris de violentes convulsions alors que John le retourne, et la conscience écrasante, pétrifiante, qu'il a entendu deux coups de feu.

Deux coups, quand il aurait dû n'y en avoir qu'un…


John se réveilla dans un sursaut, raide et courbatu sur la chaise d'hôpital, son regard se portant immédiatement sur la silhouette immobile sur le lit, puis sur les extractions des machines branchées de chaque côté du lit.

Aucun changement.

Il baissa les yeux sur la main qu'il tenait serrée dans la sienne. La main forte, habile qui bougeait normalement avec une telle précision, une telle détermination. Les longs doigts qui pouvaient apprivoiser un violon jusque dans ses notes les plus exquises. Elle paraissait si fragile, maintenant, si immobile, les veines bleues bien trop visibles à travers la peau pâle, si pâle.

Il sourit presque, pensant à la réaction de Sherlock s'il ouvrait les yeux et voyait John lui tenant la main. Ses sourcils s'arqueraient certainement devant une telle démonstration, il le savait.

Il remonta son regard, comme si, en regardant les sourcils de Sherlock, il pouvait les encourager à bouger, mais il n'y avait rien. Son regard erra sur les pommettes hautes, la longue mâchoire, les lèvres étonnamment pleines. La personne la plus vivante, la plus consciente, la plus vibrante que John ait jamais connue - où était-elle partie ?

Derrière lui, la porte s'ouvrit, mais John n'y prêta pas attention. Le personnel avait essayé de le faire sortir au début, insistant qu'il n'était pas de la famille, qu'il n'avait aucun lien, aucun droit, mais John avait baissé la tête avec obstination et refusé de bouger. Mycroft était entré avant qu'ils ne cherchent à le faire sortir par la force.

Ils n'avaient qu'un seul patient grâce à John, avait fait remarquer Mycroft avec un sourire appréciateur que John avait à peine noté. C'était lui qui avait attrapé et fait tourner Sherlock, si bien que la balle qui aurait dû entrer à l'arrière de son crâne l'avait seulement traversé.

Il y avait eu une longue discussion, mais John n'écoutait déjà plus. Il avait assez d'expérience avec les frères Holmes pour savoir qui gagnerait.

« Aucun changement ? » C'était Anthea qui faisait sa visite matinale de contrôle à la demande de Mycroft.

John secoua la tête. Il ne voulait pas d'Anthea dans cette pièce. Anthea ne s'inquiétait pas pour Sherlock. Elle se fichait que la personne sur le lit abrite toujours un esprit, ou qu'elle soit seulement un coquillage, une maison vide. Ca ne lui importait pas ; Sherlock était juste un point dans son agenda, elle s'en fichait.

Il lança un regard à la ronde. Aucun bandage autour de sa tête. Aucune aiguille dans ses bras. Aucun ventilateur pour l'aider à respirer. Yeux ouverts, consciente, alerte, éveillée... Il ne pouvait pas la regarder plus longtemps. Pourquoi fallait-il que ce soit Sherlock qui soit allongé sur ce lit ? Tant d'autres personnes, aucune d'elles n'était aussi vive que Sherlock, aucune d'elles n'était aussi unique, aucune d'elles n'était aussi importante.

En tant que docteur, John savait que ce n'était bien de penser ainsi, bien sûr qu'il le savait. D'en vouloir à quelqu'un d'autre de marcher et de parler, quand Sherlock ne le pouvait pas c'était mal.

En tant qu'homme, il s'en fichait. Il aurait presque mieux valu que ce soit quelqu'un d'autre, il aurait mieux valu que ce soit Anthea, que ce soit John lui-même, il aurait mieux valu que ce soit n'importe qui d'autre plutôt que Sherlock Holmes, qui laisserait un si grand vide dans ce monde. Quand il se souvint de se retourner, elle était partie.


Cela faisait six jours et sept nuits depuis l'explosion.

La première nuit ne fut que panique, horreur un flou artistique de mouvements et de couleurs dans la mémoire de John.

La trajet dans l'ambulance, le sang, les cris, l'activité frénétique et l'immobilité en son centre. Aucune réponse de Sherlock, aucune réaction. Toujours en vie, mais quelque part déjà absent.

Des gens poussaient John, lui mettaient de la lumière dans les yeux. « Choc, » disaient-ils. « Vous êtes en état de choc ». Assis sur un des côtés, le dos contre la paroi de l'ambulance, il regardait un homme qui n'était plus là. Impuissant.

L'hôpital. Sherlock emmené au loin, urgences chirurgicales pour soulager la pression dans son cerveau. Réparer les dommages faits par la balle qui était passée tout droit à travers l'arrière de son crâne. L'espoir désespéré qu'il pourrait survivre.

Assis dans la salle d'attente, ses mains tremblaient maintenant, des gens parlaient mais ce n'était que du bruit, sans aucun sens. Les mots dans sa tête, tournaient et tournaient... Survis à l'opération Sherlock, juste ne meurs pas. Tournaient et tournaient, comme une grande farandole. Ne meurs pas, Sherlock, juste ne meurs pas. Encore et encore, jusqu'à penser qu'il allait devenir fou.

Puis le premier jour seul, à la dérive, perdu.

Un jour de cafés non bus et de questions de la police qui ne voulaient rien dire, qui n'avaient aucun sens, aucun rapport – ne voyaient-ils pas que ce n'était pas important ? Qu'est-ce qui était importait ?

Un jour à attendre que Sherlock se réveille. Qu'il se réveille et réponde aux questions, et demande à être relâché pour qu'il puisse rentrer à la maison – savaient-ils qu'il avait plusieurs expériences en cours ?

Un jour long, un jour sans fin, un jour qui avance et qui avance alors que Sherlock ne se réveille pas, ne saute pas du lit pour courser Mori-foutu-arty, ne crie pas sur John pour être ennuyeux et prévisible et idiot, et il ne se réveille, il ne se réveille simplement pas.

Le silence, la nuit. Le bip des moniteurs, le sifflement du ventilateur, qui se fondent dans un bruit lointain.

Le silence.

« Parfois, je ne parle pas pendant des jours, » l'avait prévenu Sherlock. « Est-ce que cela vous dérange ? »

John n'avait pas vraiment répondu à cette question, mais la réponse aurait été « Non » s'il avait eu quelque chose à dire. Ca le dérangeait, maintenant. Il ne dirait plus jamais « Non ».

Le deuxième jour, ils amenèrent plus d'experts. Pour la première fois, John aurait préféré ne pas être médecin, ne pas comprendre ce que signifiait Échelle de Glasgow (1), ne pas être familier des diagnostics de blessures traumatiques du cerveau, ne pas savoir combien les chances de Sherlock avaient diminué depuis que le délai fatidique des 24 heures était passé.

Mycroft était là, il parlait avec les médecins, posait des questions, demandait des informations que John savait qu'ils ne lui donneraient pas. Même lui n'était pas assez puissant et n'avait pas assez de poids face aux mystères du cerveau humain. Il n'y avait aucun moyen de savoir quand, ou si, Sherlock se réveillerait, ni combien il en serait affecté.

Les spécialistes parlaient à Mycroft. John pouvait les entendre mentionner de possibles troubles de la mémoire, de la parole, de la vision, de l'équilibre. Sherlock pourrait souffrir de sautes d'humeur, sa personnalité pourrait être complètement altérée. Les issues les plus probables étaient les compétences cognitives – attention, concentration, traitement d'informations, toutes ces choses qui faisaient qu'il était Sherlock, elles pourraient disparaître.

Le saurait-il ? se demanda John. S'il se réveillait en étant un homme différent, un homme moyen, un homme comme tous les autres, est-ce qu'il saurait ce qu'il a perdu ? Parfois les gens ne savaient pas – ils sortaient du coma en niant, incapables de comparer leur comportement post-traumatique avec leurs habilités d'avant leur blessure, ne comprenant pas ou n'acceptant pas d'avoir changé. Ce serait mieux, pensa John. Pour Sherlock, ce serait mieux. Quand il se réveillera, ils verraient. Quand il se réveillera.

Les jours passèrent, se fondant dans les nuits, et il surveillait, attendant que Sherlock revienne. Les gens venaient et repartaient, et John restait, presque aussi immobile que son ami, lui parlant tout le temps. Il lui parlait de leurs affaires, des gens qu'ils connaissaient et même de ce fichu système solaire. Il sortait seulement de courts instants et quand il n'avait pas le choix, alors Mycroft venait prendre sa place pendant qu'il se douchait, qu'il mangeait, qu'il faisait le strict minimum pour rester fonctionnel.

Mycroft parlait et, pour lui, John essayait de faire un effort. Pour le frère de Sherlock il essayait, se concentrant sur les mots, réfléchissant à quoi dire, repoussant le brouillard de déni loin dans son esprit. Le brouillard qui disait que tout ceci n'était pas vrai, qui disait « Tu seras réveillé par le violon à quatre heures du matin », qui disait que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, le pire rêve qu'il ait jamais fait une horrible affaire, sans doute, mais ça ne pouvait pas être réel.

Mycroft abandonna au bout d'un moment, regardant John avec de la sympathie dans les yeux, bien que ce fut son frère qui était dans le lit, sa famille qui pourrait ne jamais se remettre, il continuait de sourire à John et à lui tapoter l'épaule.

Il avait lu les rapports, dit-il, lu le comportement dont John se souvenait à peine avoir fait preuve, interrogé le sniper responsable du tir. Il savait ce que Moriarty avait fait, ce que John avait essayé de faire, combien John avait été prêt à se sacrifier pour sauver son frère. Il savait. Il savait tout.

Six jours et sept nuits. Encore un jour et John pourrait rentrer à la maison. Rentrer à la maison et tenter d'accepter le fait que Sherlock était probablement parti, que le corps dans le lit n'était que ça, un corps. Plus Sherlock. Plus jamais Sherlock.

Sept jours qu'il s'était donnés. Sept jours à espérer et à prier en un Dieu dont il n'était pas sûr qu'il l'écoutait, en qui il n'était pas sûr de croire, mais il priait quand même.

Après sept jours, les dix pour cent de chances de se réveiller tombaient à trois. Dix pour cent étaient plutôt bons. Dix pour cent n'étaient pas improbables. Vous pouviez espérer, avec dix pour cent, vous pouviez espérer et vous pouviez toujours croire que Sherlock ouvrirait les yeux.

Il ouvrirait les yeux et verrait John, assis là, lui tenant la main bien que Sherlock détesterait ça, le rejetterait, ne voudrait pas que les émotions et les sentiments de John ne dégoulinent sur lui.

Il repousserait sa main et lancerait à John son regard le plus dédaigneux, dès qu'il ouvrirait les yeux. Bientôt maintenant, il ouvrirait les yeux. Il ouvrirait les yeux et verrait John attendre. Attendre que son monde revienne.


Ténèbres. Douleur. Confusion. Il flottait, déconnecté, perdu dans le vide. Souvenirs éparses, mais l'étaient-ils ? Étaient-ils des souvenirs ou des visions ? Des images apparaissaient dans son esprit. Des impressions de bruit, de lumière, de bras se refermant sur lui. Le vide s'élève pour l'engloutir à nouveau. Noirceur.

Une présence. Une voix. Les mots n'ont aucun sens, ce sont juste des sons, sans signification, mais familier. Ça ressemble à la chaleur, à la sécurité. Ça sent comme la maison. Ça s'évanouit.

Toucher. Quelque chose le touche. Quelqu'un. Une main plus chaude que l'autre. Disparité. Qu'est-ce que c'était ? Qui le touchait ? Atteindre…


John fixa la main qu'il tenait, bouche ouverte et yeux écarquillés.

Est-ce qu'il l'avait imaginé ? Est-ce que ses prières avaient apporté un miracle ou est-ce que son désir produisait juste une illusion ?

Non, il était presque sûr. La main de Sherlock s'était contractée. Il attendit, incertain, apeuré l'espoir était une émotion si dangereuse.

Il ne se passa rien pendant plusieurs heures, puis les doigts de Sherlock se contractèrent pour de bon. John jeta un œil à l'autre main – elle bougeait aussi.

Il attrapa la commande, appuyant sur le bouton qui ferait venir la foule, qui ferait savoir à Mycroft que son frère pouvait être de retour, essayant désespérément de garder l'espoir déloyal au plus bas, se rappelant à lui-même que l'évolution au Niveau II ne garantissait pas l'avancée au Niveau III et que Sherlock pourrait resté bloqué à ce point de l'échelle, et rester là, perdu dans sa tête, pour des mois ou des années.

Le soir, Sherlock répondait encore plus, se débattant dans son lit, tirant sur ses bandages et envoyant des coups de poings si on le touchait. Il n'était plus sous respirateur, respirant seul et parlant, mais ses mots n'avaient aucun sens, il était incohérent. Ses yeux étaient grand ouverts, mais il ne regardait personne, son regard errait, ne se focalisant nulle part.

« Confus et agité, » dit le spécialiste à Mycroft « Niveau IV sur l'échelle de Rancho. C'est excellent. » L'homme semblait enchanté.

John autorisa l'espoir gardé dans une petite partie de sa poitrine à grandir un peu, le laissant se déployer juste légèrement, un optimisme prudent, provisoire, toujours renforcé pour la déception, mais devenant plus fort.

« Le Niveau III est le point charnière, » continua l'expert. « S'il l'a fait jusqu'ici, il va probablement progresser plus loin. »

Mycroft murmura quelque chose et John entendit le docteur protester. « Non, non, j'ai bien peur que cela n'arrive qu'à la télévision. Les gens ne sortent pas comme ça du coma le cerveau n'est pas une lumière qu'on peut allumer et éteindre, cela prend du temps pour qu'il se réoriente. »

Encore des murmures John s'en désintéressa, les yeux fixés sur la silhouette de son meilleur ami. Il en enregistrait chaque détail, ne ratant rien. Il regardait chaque mouvement fait par la personne la plus importante dans sa vie, qui ne l'avait pas encore reconnu, mais qui était sur le chemin du retour.

Cette nuit-là, John dormit dans un lit pour la première fois de la semaine. Certes, le lit était dans une des chambres pour visiteurs de l'hôpital, il ne pouvait pas quitter l'immeuble, mais Mycroft était au chevet de son frère ce soir et John ne se faisait pas assez confiance pour ne pas prendre la main de Sherlock sans réfléchir, comme il commençait à en avoir l'habitude. Il ne voulait pas augmenter l'agitation de Sherlock c'était normal pour les patients atteints de blessures au cerveau de ne pas aimer être touché, spécialement au début, parfois ils perçoivent le moindre contact physique comme une douleur.

Il était trop tôt pour juger à quel point la personne qui leur revenait serait le Sherlock qu'ils connaissaient. Bien sûr, il faisait de rapides progrès –forcément, Sherlock étant Sherlock, il était pressé. Le sourire de John s'étira presque en entier cette fois et il dormit profondément, épuisé par sa surveillance, pour une fois ne rêvant pas d'explosions ni de gilets piégés, mais des yeux de Sherlock et de ce regard pénétrant qui vous transperçait et connaissait tous vos secrets – il devrait faire attention à ce regard fixe, pensa-t-il en dernier avant de somnoler il devrait remontait sa garde, ou Sherlock verrait… Sherlock saurait… John s'endormit.


Sherlock se réveilla le lendemain matin, sachant qui il était. Il écouta les bips des machines et le ronflement de quelqu'un croisant les jambes sur une chaise près de lui. Il pouvait sentir une aiguille dans son bras et sa tête lui faisait mal. Hôpital, donc. Il ouvrit les yeux c'était la nuit.

Encore des ronflements, puis une voix. Mycroft, mais il disait des bêtises – rien de neuf, alors. Sherlock sourit pour lui-même.

Il entendit une porte, des bruits de pas. Est-ce que personne n'allait allumer la lumière ?

Quelqu'un approchait, le grand pas bien connu et qui lui faisait penser à la maison. « John ? »

La voix de John lui répondit depuis sa gauche, mais les mots n'avaient pas de sens. Sherlock tourna la tête.

John n'errerait pas dans le noir, n'est-ce pas ? Sa tête était-elle bandée ? Il leva une main pour vérifier. Il y avait un bandage, mais son visage n'était pas recouvert.

Sherlock tendit une main, qui fut prise doucement dans une poigne familière.

« John, pourquoi je ne peux pas te voir ? »

À suivre…

La traductrice accepte les commentaires avec plaisir !

(1) L'échelle de Glasgow : échelle permettant de mesurer l'état de conscience des patients, le plus souvent pour ceux plongés dans le coma. L'échelle de Rancho en est l'équivalent mis en place par un hôpital américain.