THE BEAUTIFUL PEOPLE

Blabla de l'Auteur : Bonsoir, mes chères ombres. Votre dévouée névrosée est en direct d'un nouveau projet, comme si elle en avait pas déjà assez comme ça. Ce projet ressemble pas mal à celui de « Chevalet » sur Hellsing. Disons que je voulais plus de reviews, futile que je suis. Donc, me voici sur la partie un peu plus peuplée de .

Le projet que je vous propose est un peu nouveau sur le fandom de SdA : il s'agit d'un UA. Non, non, pas les personnages du Seigneur des Anneaux qui surviennent armés de leurs haches et de leurs capes dans notre monde, ni des self-inserts d'aucune sorte, mais bien un UA. C'est-à-dire, une vision des personnages de notre trilogie bien aimée dans notre monde.

Dans notre monde, c'est-à-dire à l'université. J'ai du donc rajeunir un peu les personnages et vous me voyez désolée de ce changement sans lequel je ne pourrais pas mener mon projet à bien.

Cette tâche n'est pas très facile, ni pour moi, dévouée fan des œuvres de Tolkien (à qui appartiennent tous les personnages et les citations au début de chaque chapitre etc) ni pour ma psy et amie Samairelabiche dont je vous invite très fortement à aller lire l'œuvre. Mais sachez que si vous avez une remarque à faire, ma boîte à MP vous est ouverte et je serais ravie de discuter avec vous.

Concernant le rating, je l'ai mis en M, non pas parce que je sais ce qu'il va se passer, mais parce que je fais confiance à mon cerveau pour me faire faire des trucs bizarres.

Sur ce, je vous invite à lire ce premier chapitre et à reviewer, si le cœur vous en dit. Mais entre nous, je l'espère. Vous aurez le droit à des bahn bao à domicile si vous habitez Paris.

Ma playlist (il paraît que c'est utile) :

Cocorosie – Beautiful Boyz et Fairy Paradise.

Clint Mansell – la BO de The Fountain

Atrium – A Girl Called Harmony

Let's go !

« To the Sea, to the Sea ! The white gulls are calling ! »

Legolas regarda le paysage à travers la vitre du métro aérien. Il regarda le ciel avec attention, laissant ses yeux bleus se mêler à la substance du ciel parisien. Aujourd'hui, le ciel était bleu. Il paraissait que ce n'était pas le cas tous les jours. Le jeune homme en soupirait d'avance. La masse de métal fendait l'air à toute vitesse. Vite, vite, vite, le métro passait, le paysage défilait, le ciel finissait par devenir gris bêton. Pas évident de vivre en Islande comme à Paris. Le jeune homme détourna le regard du paysage quand le ciel fut brutalement remplacé par le toit du métro qui se décidait enfin à rentrer sous terre, à rentrer dans la masse des autres métros.

C'était étrange de regarder dans le métro. C'était étrange d'avoir à changer même la façon dont on regarde. Ni regarder par la fenêtre quand on est sous terre, ni regarder les gens avec trop d'insistance. Tous ces visages inconnus, inexpressifs, renfermés, renfrognés sur leur propre monde médiocre…

Legolas se leva quand il sentit le métro ralentir et s'arrêter. C'était sa station. Il remit l'anse de son sac sur son épaule et sortit. Encore quelques minutes de torture et c'était fini. Il marcha le long des couloirs gris de monde, faiblement éclairés par quelques affiches pour des comédies de boulevard sans grand intérêt. Il rejeta ses cheveux derrière ses oreilles quand il finit par sortir à l'air frais de début Septembre. Bienvenue à la Sorbonne, élite des universités pour pédants. Bienvenue dans son nouveau centre d'études.

Si le métro parisien est l'illustration la plus parfaite de l'absurdité de la condition humaine, marcher à Paris, c'est aussi libérateur qu'un texte d'Epicure. Bravant le courant d'air déplaisant de cette journée maudite, Legolas remonta le col de sa veste aux tons beiges et marcha jusqu'aux grilles de l'université.

Les rentrées, à l'université, c'est quelque chose. Rien à voir avec le lycée. Ici, ce sont des vieux lycéens qui font genre ils ont grandis alors qu'ils sont tous aussi perdus dans les longs couloirs sans de gentils adultes pour leur montrer le chemin. Il avait dix minutes d'avance. Legolas aimait avoir de l'avance. C'était un luxe qui lui permettait d'arriver avec plus de calme aux cours et donc de suivre du début jusqu'à la fin. La vitesse n'avait jamais été son fort. Il préférait le calme et le silence. Il utilisait rarement son MP3, ce qui est une aberration pour la plupart des jeunes de sa génération. Pourtant, il n'était pas ringard, il était même au fait des dernières nouvelles de la mode, mais il préférait apprécier sa musique, un peu comme on apprécie un verre de vodka ou un plat épicé : c'est plus douloureux, mais c'est plus vrai.

Il s'approcha des grilles et eut à peine le temps d'observer la foule autour de lui qu'une voix familière l'arrêta sur ses pas :

- Leggie ! Hey ! Leggie ! Legolas !

L'interpellé se retourna lentement, s'attendant à se recevoir une masse de chair et de muscles d'une minute à l'autre. Haldir avait toujours adoré l'embarrasser en public. Il était vrai que son cousin avait de quoi l'embarrasser : il était au courant de son orientation sexuelle peu dévoilable en société et il possédait des arguments de taille pour le mettre en situation pas toujours simple quand il s'agit de garder secret quelques petits détails concernant sa vie privée.

Cependant, il ne put s'empêcher de sourire quand il vit à nouveau les longs cheveux blonds de son cousin et ami. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu, outre leurs sessions Skype jusqu'au bout de la nuit. Il n'avait pas tellement changé. Il semblait juste plus épanoui. Ce n'était pas très étonnant, Haldir avait un don pour les lettres classiques alors pouvoir désormais s'y consacrer entièrement devait être pour lui un accomplissement de soi. Legolas espérait, tout au fond de lui, devenir aussi accompli que lui. Il ne savait pas vraiment ce que ses études en France allaient lui apporter, mais rester un instant de plus en Islande lui aurait été insupportable. Il sourit à son bien aimé cousin, cherchant dans ses yeux un peu de soutien dans les yeux aussi bleus que la mer de leur île. Lui, il avait les yeux couleur de ciel, Haldir les avait couleur de la mer.

- Alors, comment commence ta vie parisienne ? Tu as déjà pu venir jusqu'ici, c'est bien ! lui fit avec chaleur son aîné, passant son bras autour de sa taille pour achever de faire désespérer toutes les jeunes filles friandes de blonds aux yeux bleus.

- Ça va, l'immeuble est très calme et l'appartement n'a pas encore de soucis techniques donc tout va bien. Quand viens-tu ?

- Dès que mon ami acceptera de se passer de mes talents de réveil matin. Legolas, je te présente Aragorn.

Haldir le fit doucement pivoter vers un jeune homme différent en tous points avec les deux islandais : grand, brun, finement musclé, les cheveux mi-longs, sales, un blouson en cuir sur le dos, des bottes en imitation peau de lézard, une jeune fille dans les bras. Le premier réflexe de Legolas fut de regarder de travers ce jeune homme qui ne savait visiblement pas se servir d'un shampooing ou d'un rasoir, mais il eut tout de même la jugeote de ne pas se laisser emporter par sa première impression. D'autant plus que le Aragorn en question décolla un bras de la taille de sa copine hyper branchée pour lui tendre une grande main bourrue, usée par le travail. Que Diable faisait-il à l'université ? Legolas l'aurait mieux vu en train de réparer des motos, enduit de cambouis… Mais arrêtons là ces pensées.

- Aragorn, fit-il de sa voix calme mais profonde, abîmée par l'abus de cigarette. Ravi de te rencontrer. Haldir m'a beaucoup parlé de toi.

Legolas lui serra chaleureusement la main, le gratifiant même d'un petit sourire. En fait, il semblait plutôt sympathique. Il fit un geste en direction de la jeune fille brune pendue à son bras :

- Legolas, voici Arwen, la femme de ma vie.

Legolas se pencha légèrement pour faire la bise à la jeune fille qui venait de lui faire un grand sourire de ses dents blanches. Il existait donc certaines parisiennes que les sacs Longchamp, les Repettos et les maquillages en couches n'empêchaient pas d'être gentilles et de mettre un très bon parfum. Trésor de Lancôme.

- Tu es en quoi ? lui demanda-t-elle, toujours greffée aux bras de son homme.

- Lettres modernes. Et toi ?

- Moi aussi ! Je viens de commencer cette année ! Tu es en première année aussi ? s'exclama-t-elle, sincèrement surprise.

- Oui, en effet, on est dans la même promotion alors !

- C'est parfait, ça ! Merci, mon amour de participer à ma vie sociale, fit Arwen en se tournant vers Aragorn, plantant un baiser gluant de gloss sur sa joue.

L'agressé fit semblant de se laver la joue en riant. Puis, d'un mouvement leste, il attrapa la jeune fille par la taille et l'éleva dans les airs comme si elle ne pesait rien. Il la fit tourner plusieurs fois en essayant de ne frapper personne dans un rayon de dix mètres. Le rire des deux amants fit naître un grand sourire sur les lèvres de Legolas qui ne pouvait s'empêcher de les regarder. Tant d'intimité, de complicité, même en public, même en ayant l'air mal assorti, tant de fleurbleutisme… Etait-ce quelque chose à vouloir ? Qui avait raison, au final ? Celui qui s'isolait derrière un masque d'inaccessibilité ou ceux qui appréciaient des moments de bonheur même s'ils ne sont pas parfaits, même s'ils sont abrutissants ?

Voilà bien une question à laquelle Legolas ne pouvait répondre. Ce n'était même pas faute de ne pas avoir essayé. A ses côtés, Haldir qui lui avait lâché la taille le regarda. Le jeune islandais le regarda à nouveau, droit dans les yeux, comme lorsqu'ils essayaient de communiquer. Haldir haussa un sourcil. Legolas savait très bien de quoi ils parlaient mentalement. Il secoua la tête négativement. Son cousin lui administra une petite tape sur l'épaule, comme pour le réconforter.

Glorfindel ne l'avait toujours pas rappelé.

Aragorn ne tarda pas à reposer Arwen sur terre et celle-ci lui tendit son paquet de cigarettes pour qu'il en allume deux et en tende une à sa bien aimée. Un véritable amour moderne. Legolas détourna les yeux un moment pour scruter la foule autour d'eux. Il était encore un peu tôt, il n'y avait donc pas beaucoup de monde, ce qui lui permit de distinguer deux personnes qui s'approchaient de leur petit groupe. Il eut à peine le temps de les remarquer avec netteté que l'homme leur cria :

- Aragorn, on te repère à dix mètres avec ta chérie volante !

Il avait une voix forte et profonde, chaleureuse, certes, mais différente de celle d'Aragorn ou d'Haldir. Legolas aurait aimé entendre la voix d'Haldir lui murmurer des paroles salaces avant l'acte, celle d'Aragorn lui parler avec une tendresse bourrue pendant, mais cette voix-là. Il avait envie de l'entendre après l'acte, comme un chaud murmure de tendresse timide qui lui rappellerait tout ce qu'ils avaient fait avant.

Sinon, il se proposait un retour à la réalité.

Il regarda le jeune homme approcher. Il ressemblait à la fois à Aragorn et à Haldir. Il devait être Eomer, à coups sûrs. Haldir lui avait souvent parlé de lui, lui confiant qu'il le soupçonnait d'être homosexuel et de pouvoir lui plaire. Et ce n'était pas faux. Il serra la main d'Aragorn, fit un baisemain à Arwen et se tourna ensuite vers lui. Il lui jeta un regard surpris avant de se tourner vers Haldir qui était en train d'étudier le visage du nouvel arrivant barbu avec attention. Il finit par sourire au sourire troublé d'Eomer qui déclara avec franchise :

- Pendant un moment j'ai cru que t'avais fait un tour à la fontaine de Jouvence, mon ami ! J'ai donc affaire à Legolas, le cousin d'Haldir, n'est-ce pas ?

Legolas eut du mal, pour une fois, à lire le visage de son cousin. Normalement, entre blonds islandais prétentieux et inaccessibles, ils se comprenaient. Mais Legolas avait du mal à interpréter l'expression à la fois adoucie et pincée de son presque frère. Il se contenta alors de serrer la main d'Eomer. Main qui semblait certes grosse et musclée, mais moins abîmée que celle d'Aragorn. Legolas le voyait bien, lui, en train de faire des études de lettres classiques, côte à côte avec Haldir. Aragorn, moins. Mais 'all that is gold does not glitter' :

- C'est lui, en effet, fit Haldir un peu évasivement. Passé de bonnes vacances ?

- Oui, je vous ai même rapporté une petite surprise, les amis, déclara Eomer avec un regard qui donnait envie à Legolas d'exécuter ses moindres désirs pour savoir ce qu'était la surprise en question.

Même Haldir haussa un sourcil de curiosité, expression suprême du suspens ambiant.

Le jeune homme aux cheveux dorés passa son bras autour des épaules d'une jeune fille qui était, jusque là, passée inaperçue aux yeux de tous. Et maintenant, Legolas se demandait pourquoi.

Comme Eomer, elle était très belle, mais sa beauté avait quelque chose de pur et d'inaltérable. Il était prêt à parier qu'elle était vierge. Mais déjà, ces pensées lui paraissaient impures. Rien qu'en pensées. Elle était blonde, mais d'un blond comme l'or qu'on laisse au soleil. Les cheveux d'Eomer, eux… avaient plutôt l'air d'un épi de blé. La jeune fille en question (il osait à peine l'appeler femme, trouvant tout à coup, le mot trop indigne d'elle) avait cependant, les mêmes yeux qu'Eomer : d'un brun très clair, illuminé par le soleil de cette fin d'été. En fait, avec leurs yeux clairs et leurs cheveux brillants, ils avaient l'air d'être deux êtres de soleil. Ils devaient sans doute venir du sud. Cependant, Legolas n'avait pas pu saisir leur accent. Il préféra regarder la peau blanche, laiteuse de la jeune fille qui s'accordait merveilleusement bien avec son chemisier blanc, son ank doré en pendentif et son pantalon d'un beige clair. Il semblait qu'aucune couleur foncée ne pouvait la toucher sans l'altérer.

- Voici Eowyn, ma petite sœur. Elle vient d'entrer à l'université.

- Ah, l'université, une affaire de famille, fit Arwen en jetant un regard aux deux islandais avant d'aller faire la bise à la jeune fille qui n'avait toujours pas ouvert la bouche. Quel cursus suis-tu, chérie ?

Legolas ne put s'empêcher de sourire au surnom. Il allait très mal avec Eowyn, mais il vit très bien le relâchement de ses épaules et son sourire alors qu'elle lui faisait la bise. Elles allaient bien s'entendre. Vraiment bien s'entendre. Peu importaient les différences.

- Je suis en philosophie, répondit-elle.

Erreur de plus. On en fait toujours quand on juge. L'important, c'est de se corriger. Sa voix vibrait de volonté, de passion. Ce n'était pas vraiment le genre de princesse à regarder le monde qu'elle ne connaît pas à travers la fenêtre de sa tour. C'était (et l'image l'amusa) plutôt une impératrice qui regardait l'Empire sur lequel elle régnait du haut de son trône. Enfin, il était sans doute un peu trop poétique. Elle avait une voix claire mais affirmée sans le moindre tremblement. Elle était aussi posée et royale que son frère. S'ils s'étaient connus autrement, ils auraient fait le couple le plus assorti du monde. Mais le lien de sang leur convenait très bien : Eomer avait le bras posé sur les épaules frêles d'Eowyn d'un air grand-frère-poule alors qu'il piquait une cigarette à Haldir qui venait de lui envoyer son paquet. Qu'est-ce qu'il était classe quand il attrapait le paquet d'une main.

Eowyn refusa la cigarette. Bien sûr. Legolas aussi. Tous les autres faisaient circuler les briquets.

- Qu'est-ce qu'il se passe, Aragorn ? Tu es bien silencieux, tout à coup et ta copine a la bouche libre, lança Haldir, toujours à l'affût des remarques bien placées pour mettre les gens mal à l'aise, le tout avec un sourire mesuré mais magnifique.

- Y'a un mec qui mate ta sista, Eomer, répondit le brun en ignorant la remarque d'Haldir.

Une chose est sûre : Legolas n'aurait pas aimé être à sa place. Non seulement parce qu'il alliait cheveux gras, peau blanchâtre et maladive, sens de la mode déplorable et cigarette plus café, mais aussi parce que le regard qu'Eomer lui envoya en coin aurait pu tuer quelqu'un de déjà vivant et non un zombie. Le mort-vivant en question détourna aussitôt les yeux et tira sur sa cigarette :

- J'y crois pas : il ose mater Eowyn, lui ? Il a furieusement envie d'un râteau ? fit Eomer, en essayant de plaisanter, mais tout le monde sentait la colère dans sa voix. Oui, le rôle d'amoureux-poule lui allait aussi très bien.

- Parle pas de moi comme si je n'étais pas là, fit Eowyn, visiblement mal à l'aise.

- C'est pas comme s'il représentait un grand danger, Eomer, lui fit remarquer Haldir.

Ils rirent de bon cœur et l'incident fut clos.

Quelques minutes après, Arwen regarda sa montre :

- Oulah, les gens, on va devoir y aller, genre, tout de suite. Arriver en retard à la première journée, ça le ferait pas. Les premières années, avec moi !

Legolas fit un signe de la main aux trois autres et saisit la main qu'Arwen lui tendait avant de s'en aller dans les couloirs de sa nouvelle université. Ils trouvèrent rapidement leur panneau d'affiche et Arwen, pour avoir souvent rendu visite à Aragorn, connaissait les salles par cœur. En revanche… :

- Ils sont nuls leurs panneaux : je n'arrive pas à trouver la salle de philosophie, dit la jeune femme brune en parcourant des yeux les photocopies.

- Ce n'est pas grave, répondit Eowyn, ne vous mettez pas en retard pour moi, je trouverai bien la salle : je suis sûre qu'on en a même pas…

- C'est l'amphi 200 A, fit une voix persiflante et désagréable.

C'était bien sûr le stalker en chef d'Eowyn. Le mort-vivant avc ses longs cheveux gras et bouclés tombant devant ses yeux d'un bleu délavé et mort. Il n'avait d'yeux que pour elle, appréciant sans aucun doute la beauté du bout de peau entre les deux pans de sa chemise.

- D'accord. Merci, fit sèchement Arwen, Eowyn semblant être désormais dans un autre monde. On se retrouve après, hein, Eo' ?

- Ou, oui. Oui, bien sûr. A tout à l'heure. Bonne pré-rentrée, fit la jeune fille d'un air mal assuré qui ne lui allait pas.

Puis, elle contourna le mort-vivant, manquant de le bousculer de peu et partit rejoindre sa salle d'un pas hâtif.

- La pauvre, se contenta de commenter Arwen. On ne peut pas tous tomber sur Aragorn. Tu viens, Leggie ?

- Hey ! Où as-tu appris ce surnom ?

- Haldir est la meilleure de mes fréquentations.

- Aïe.

So, une petite review pour terminer en beauté ?