EDIT : chapitre réédité le 16/08/2015. Trois ans plus tard, je termine enfin de poster cette fiction qui me tient à cœur. Les autres chapitres seront revus et corrigés demain dans la journée. Le chapitre VIII est enfin posté.
Titre: Ipswich. 0237. HG.
Genre: drame.
Rating: T pour l'instant.
Disclaimer: l'univers d'Harry Potter appartient entièrement à JK. Rowling, je ne suis que l'humble auteure de cette fanfiction.
Synopsis.
Nous sommes en octobre 1997, il fait froid et la pluie qui tombe sur toute l'Angleterre n'a pas l'air de vouloir s'arrêter. La guerre est là, bien présente. Au front comme à tout coins de rue ont peut y laisser la vie. Les cadavres s'amoncellent de jour en jour et la liste des disparus devient longue. Bien trop longue. À Londres règne une terreur sans nom. Poudlard, maintenant sous la coupe du seigneur-des-ténèbres, se vide de plus en plus chaque jour. Voldemort se cache, tapis dans l'ombre, il tire les ficelles du monde magique. Mais, il est menacé. L'Élu arrive bientôt à son but et s'il ne fait rien pour ralentir cette résistance qui prends de la puissance, il tombera.
C'est alors qu'il propose un marché à l'autre camp. Les femmes de chacun des deux camps vont s'affronter jusqu'à ce qu'un d'eux tombe. Des femmes. Juste des femmes. Des dizaines et des dizaines de sorcières vont s'affronter jour et nuit, sous une pluie battante pour la victoire. C'est de cette façon, qu'Hermione -contre sa volonté et celle de ses deux meilleurs amis- se voit envoyée au front.
Deux mois. Soixante et un longs jours dans la boue pour avoir une permission. De retour au QG, beaucoup de choses ont changées. Harry et Ron ont mis la main sur un nouvel Horcruxe et des recrues venant des quatre coins du monde attendent patiemment la grande bataille. Le plus surprenant dans tout ça, c'est sûrement l'arrivée de Draco Malfoy et de ses deux amis mangemorts...
Bande-son: Requiem for a dream, Clint Mansell. O'death, Supernatural version. Guardians at the Gate, from Avatar.
Note: Je tiens à préciser qu'ici le rating T n'est pas pour rien. Cette fiction ne sera pas douce et il y aura des morts, du sang, des larmes. C'est la guerre. Âmes vraiment trop sensibles s'abstenir. Les prénoms en italique sont les points de vue. S'il n'y a pas d'indication, c'est alors un point de vue externe. Je ne continuerai sûrement pas avec ce style d'écriture, mais j'ai voulu essayer. /!\ MERCI DE LIRE LE SYNOPSIS AVANT DE COMMENCER CE CHAPITRE.
« La mort, gendarme féroce, est inflexible dans ses arrêts. »
William Shakespeare
« Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur. »
Winston Churchill
CHAPITRE I
We are all going to hell
.
Hermione Granger.
Une paire de botte, trois paires de chaussettes, deux hauts et un pantalon de rechange, un paquet de cigarette, un porte-loin en cas d'urgence et nous voilà dans la merde jusqu'au cou. Trois femmes pour la relève. Les trois qui devaient partir en permission sont mortes ce matin. Merlin, dite-leur bonjour.
Nous arrivons enfin à la cabane qui menace de s'écrouler. Sinistre, glauque, sombre, effrayante. Elle reflète tout à fait l'image que les enfants se font de la guerre. Je faisais des rêves comme ça les soirs d'orages lorsque j'étais gamine. Désormais, ni la foudre, ni la mort ne m'effraient.
Je frissonne alors qu'un homme mutilé se tient droit comme un « I » devant la porte. S'il savait ce qu'il se passe à même pas cinq-cents mètres... Il ferait surement moins le fier et prendrait ses jambes à son cou en nous criant de nous démerder comme l'on peut.
Il s'incline poliment lorsqu'il me reconnaît et je ne lui adresse même pas un regard. Je suis là pour remplacer l'ancienne chef, pas pour jouer les sentimentales. Je soupire avant de m'engouffrer dans la baraque qui ne tient presque pas debout.
Dedans, il fait si froid qu'un ours polaire en frissonnerait. Je vois déjà, tout au fond de ce trou, Cho Chang à moitié somnolente sur un lit de camp. Lorsqu'elle perçoit le bruit de nos pas, elle se relève, en alerte, baguette en main, avant de souffler de soulagement.
En deux temps trois mouvements, elle se retrouve en face de moi, un petit sourire aux lèvres, heureuse de ne plus être seule dans ce bourbier. Je me surprends à lui rendre son sourire avant de me retourner pour faire signe aux deux autres filles de venir près de moi.
« Cho, je te présente Freya Pietrov et Syria Ganz. Les filles, je vous présente Cho Chang, une ancienne camarade de Poudlard, de la maison Serdaigle. »
Avec politesse elles se serrent la main en se lançant des regards méfiants. Nous sommes en guerre. On ne peut faire confiance qu'à très peu de personnes. Trop peu même.
Freya est la première à lui adresser un petit sourire. Elle est blonde et à les cheveux légèrement bouclés. Une taille fine, et des jambes qui n'ont pas de fin, Freya qualifie ça comme "le charme des pays slaves". Elle vient d'avoir seize ans et est originaire de Pologne. Engagée volontaire. Lorsqu'elle m'a dit ça, j'ai cru m'étouffer. Qui était assez bête pour s'engager dans une guerre telle que la nôtre ? Puis, elle m'a raconté son histoire. L'incendie dans son école de magie, les mangemorts cherchant des nouvelles recrues, la traque. Elle est sociable, polie et surtout serviable. Le cœur sur la main, elle est prête à tout pour sauver n'importe qui. J'ai trouvé ça tout de suite très touchant. À seize ans, elle avait déjà vécu presque toute une vie. Elle a encore cette petite bouille d'enfant malicieuse, malgré tout ce qu'elle a vécu.
Syria est plus réticente. Elle a un certain charme, mais surtout cette impression que rien ne peut la toucher, qu'elle est invincible. Brune, les yeux bruns, une peau un peu plus bronzée que la mienne, elle pourrait se faire passer pour une sorcière comme les autres, si insignifiante. Mais il y a quelque chose, dans son regard, qui défie quiconque oserait s'attaquer à elle. Elle est tellement "chacun pour sa peau", une duelliste hors pair. Elle à vingt ans et nous viens tout droit d'Ukraine. Elle a été appelée en Angleterre pour ses talents en médicomagie contre la magie noire. La première fois que je l'ai vue, je l'ai trouvé tellement arrogante que j'avais presque envie de la frapper. Mais derrière Syria, il y a aussi quelqu'un de renfermé, mais profondément bon. Syria Ganz est une énigme, et pendant ces quelques jours –qui seront cours et ne tarderont pas à finir, je l'espère- je vais faire tomber cette carapace.
« Trois lits sont libres, ce seront les vôtres, dit la jeune femme aux cheveux noirs, en désignant nos lits d'un geste de la main.
- Très bien. Les filles, on s'installe et dans quinze minutes, on va faire un tour sur le champ de bataille. »
Je donne des ordres. C'est froid, ça claque dans l'air et ça brise le silence. C'est la première fois qu'un de mes ordres résonne aussi... apathique. Je crois que je les ai pétrifiées. Elles me regardent avec des yeux grands ouverts. Enfin, je comprends. Ce n'est pas mon ordre qui les a refroidies, mais plutôt l'idée de mettre un pied dans la boue et de trébucher sur un cadavre pourrit.
Je pose mon baluchon au pied de mon lit et mon regard se promène sur la pièce. Au fond, un petit bloc infirmier où deux jeunes femmes en blouses blanches s'occupent d'une soldate à l'agonie. Un dernier souffle s'échappe de sa bouche et ses cris se stoppent. C'en est finit pour elle. Puisse son âme vivre en paix désormais.
Pansy Parkinson.
Deux jours déjà que je me terre dans ce trou à rats. Deux longs jours que je n'arrive pas à dormir. Les blessées hurlent à l'agonie et personne ne vient les aider, ni même les achever. J'ai la fâcheuse impression que lorsqu'une d'entre nous meure, ses cris sont bien vite remplacés par ceux d'une autre. Plus forts, plus perçants, les cris des "nouvelles blessées" vous glacent le sang. Parfois, lorsque je pose un pied dans la boue de la tranchée, je croise des gamines, d'à peine quatorze ans, toute tremblantes. Je me demande souvent si elles frissonnent parce qu'elles ont froid ou parce qu'elles ont peur. Dans le fond, j'espère qu'elles rentreront bientôt chez elles, en un seul morceau.
Mes doigts fins jouent sans arrêt avec ma baguette. Je commence sincèrement à avoir peur et je n'ai pas honte de l'avouer. La prochaine attaque est pour dans quelques minutes et rien n'a été préparé. C'est plutôt une mission suicide, ou une folie. C'est Bellatrix qui a ordonné cette merde. Tout simplement parce qu'elle souhaitait se divertir. Je lui aurai bien crié mon refus, exposé mon avis, mais d'un point de vue hiérarchique et magique, elle est largement supérieur à moi et elle pourrait me briser en moins de temps qu'il ne faut pour dire "cracmol".
J'imagine sans aucuns problèmes l'état d'excitation dans lequel elle doit se trouver en ce moment même. Cette sorcière est dingue. Même pire que dingue. Je crois qu'elle est arrivée à un point de non-retour. Elle est la plus folle parmi les fous. Sa dévotion n'a d'égale que sa cruauté. C'est bien le sang des Black qui coule dans ses veines. Malgré ça, je ne peux m'empêcher d'admirer cette femme et sa famille.
La consanguinité a finit par les rendre presque tous fous à lier, mais dans cette démence, cette femme s'en est sortie. Je ne pense pas que ce soit vraiment le fruit du hasard. Bellatrix signifie « guerrière » en latin, et je suis prête à parier que déjà à sa naissance son père avait ressentit cette puissante, cette folie. Il savait déjà, à ce moment-là, qu'elle était destinée à faire de grandes choses. De très grandes choses.
Tout le contraire de Narcissa, sa soeur. Cette mère douce et aimante qui protège par-dessus tout Draco. Je l'envie presque. Narcissa Malfoy est une grande dame. Douée en magie, avec une prestance et une classe sans nom. Avec elle, c'est presque comme si c'était normal d'être aussi belle. Je trouve cela immoral. Le sang qui coule dans ses veines est déjà si pur, cela ne suffit-il pas ? Avait-elle besoin de cette beauté ? Si mon j'étais aussi belle qu'elle, cela effacerait peut-être les quelques entaches à mon sang. On trouve des cracmols et des traites-à-leur-sang partout maintenant. Pitoyable.
Un rayon de lumière rouge traverse la tranchée et je me redresse, en alerte, prête à me battre. Je sais que c'est le signal et j'entends déjà les cris excités de Bellatrix. Son rire me refroidit plus que je ne le suis déjà et je tremble de tout mes membres.
Ma mère disait que les femmes n'avaient pas à combattre. Elles se devaient juste d'être des épouses remarquables et sans failles. Elles se devaient d'être des mères exemplaires et des sorcières dotées de qualifications magiques. Des ASPIC suffisaient amplement. Je n'avais jamais pensé me retrouver un jour au beau milieu d'un champ de bataille pendant la guerre. Je ne m'étais pas imaginée me traîner dans la boue comme une vulgaire sang-impure.
Des bruits de pas parviennent à mes oreilles et je me dépêche déjà de rejoindre le groupe. Ma main serre compulsivement ma baguette comme si celle-ci risquait de s'échapper d'une minute à l'autre. Je soupire, lasse de toute cette barbarie. Une voix froide me sort de ma rêverie.
« Parkinson, tu m'écoutes ? »
J'hoche la tête piteusement et mon regard se baisse sur mes chaussures. C'est l'une des premières fois que je baisse le regard. Je ne l'ai jamais fait devant une autre personne que mon père, mais la peur me noue le ventre. Cette femme est tarée.
« Maintenant ! »
C'est dit. L'assaut est lancé et j'entends déjà les cris déments de mes camarades. Rassemblant mon courage inexistant, je me précipite à mon tour en enfer. Bienvenue à Ipswich.
La bataille n'avait pas durée des heures et les partisanes du Seigneur-des-ténèbres s'étaient retirées en vitesse lorsqu'elles avaient remarqué à quel point elles étaient en sous-nombre. Le silence morbide qui résidait habituellement sur Ipswich était percé pas des râles de jeunes femmes agonisantes. Les guerrières du côté noir ne s'occupaient point de ramener et soigner leurs blessées. Elles les laissaient mourir dans d'atroces souffrances. À quoi bon s'encombrer d'atrophiées ?
« On ne peut pas les laisser mourir comme ça !, s'écriait la brune.
- Nous ne sommes pas là pour sauver des mangemorts, Hermione !, répliqua l'asiatique.
- Nous ne sommes pas des monstres, Cho !, s'égosillait la première.
- Bienvenue à Ipswich alors. Ici nous ne sommes plus rien. Et les cris de ces pauvres femmes ne s'arrêteront pas de si tôt. Au levé du jour, tu sentiras la puanteur de leur cadavre qui commence doucement à se décomposer, murmura douloureusement la seconde.
- J'y vais, déclara avec fermeté l'impure. »
D'un pas déterminé elle sortit de la cabane, bientôt suivit par deux autres jeunes femmes. Elle n'entendit pas la plainte étouffée de l'ancienne petite amie du survivant ni le chuchotement d'une autre. Elles ne reviendront pas.
L'endroit portait bien son nom. No man's land. Il n'y avait personne si ce n'est quelques frêles jeunes femmes agonisantes et quelques cadavres pourris de quelques mois déjà. L'odeur était insupportable et les blessées ne cessaient de les appeler dans tout les sens. Elles étaient trois et ne savait plus vraiment où donner de la tête.
Lorsqu'Hermione manqua de trébucher sur une femme qu'elle pensait déjà morte, son coeur loupa un battement. Elle connaissait cette fille. Des yeux bleus perçants et de longs cheveux lisses et noirs. Cependant, la boue qui recouvrait le visage de la jeune femme l'empêchait de la reconnaître.
Soudain, une main attrapa son poignet et la presque morte lâcha un long râle. Son coeur s'affola dans sa cage thoracique et elle fut prise de convulsions. Immédiatement, l'ancienne Gryffondor lui lança quelques sorts de médicomagie sans grands effets. Elle attendit alors que la mangemort se calme et essaya tant bien que mal d'enlever la crasse sur son visage.
Ce qu'elle vit la stupéfia. Elle savait désormais qui était cette jeune femme et son coeur loupa de nouveau un battement. Pansy Parkinson. Jamais. Jamais, elle n'aurait pensé la retrouver dans ce bourbier. Celle qui lui faisait face était loin de ressembler à la Serpentard qu'elle avait connue à Poudlard. Elle semblait démunie et affreusement souffrante. Il ne restait rien de la petite princesse des verts et argents.
« Ma... jambe. Granger. S'il... te-plaît, murmura t-elle en suffocant.
- Par quoi as-tu été touchée, Parkinson ? », lui demanda t-elle, dégoûtée.
En effet, l'héritière Parkinson avait la jambe droite complètement broyée et Hermione vînt à songer qu'aucuns sortilèges ne pourraient réparer cela. Pansy grimaça et du sang s'écoula de l'extrémité de sa bouche. Elle ne desserra pas pour autant sa prise autour du poignet de la rouge et or.
« Harpies. »
La bouche de l'impure forma alors un « O » presque parfait. Stupéfaite n'était pas le mot qui convenait à cet instant précis. Elle était carrément horrifiée. Elle avait pourtant vu des dizaines de créatures les plus étranges pendant cette bataille, mais elle n'avait croisé la route d'aucune de celle-ci. Elle remercia intérieurement Merlin pour cela.
« Tu peux transplaner ? »
Ce fut alors au tour de la verte et argent de se retrouver stupéfaite. Granger était-elle vraiment en train d'essayer de lui sauver la vie ? Elle secoua la tête, presque sûre de rêver. Elle savait que la Gryffondor avait le coeur sur la main, s'était d'ailleurs moquée mainte et mainte fois de celle-ci pour cela, mais delà à lui sauver la vie...
Elle lâcha sa poigne sur la jeune femme et tourna la tête vers la gauche, lui montrant sa baguette à quelques mètres. L'autre hocha la tête et se dirigea en vitesse vers le bout de bois en jetant un regard alarmé à Syria qui semblait s'acharner sur une pauvre gamine.
« Tu n'as pas intérêt à m'attaquer, Parkinson !, menaça la brune.
- Je suis peut-être Serpentard, mais j'ai le sens de l'honneur. Une vie pour une vie, Granger. J'ai maintenant une dette envers toi, souffla t-elle.
- Dégage avant que je ne t'étripe. », répondit-elle simplement.
Sans demander son reste, la Serpentard transplana vers un endroit inconnu. Puisse t-elle ne pas être désartibulée en chemin, songea la brune. Hermione se dirigea alors vers Syria qui semblait être en train de martyriser la pauvre enfant. Elle jeta un regard sur le no man's land et ne trouva pas Freya. Peut-être était-elle un peu plus loin dans la tranchée en train de porter secours à quelqu'un elle aussi ? Elle chassa rapidement cette idée de sa tête.
« Syria !, s'écria t-elle. Que lui as-tu fait ?, demanda t-elle aussitôt lorsqu'elle eut remarqué l'état dans lequel la pauvre gosse se trouvait.
- Ce n'est pas moi, bordel !, répondit l'Ukrainienne avec un fort accent.
- Laisse, je m'en occupe !, ordonna t-elle sèchement.
- On ferait mieux de la laisser crever ici, je crois, répondit-elle presque avec nonchalance.
- Pardon ?, Hermione manqua de s'étouffer.
- Avant que tu n'arrives, elle a essayé de me lancer un sort. Tu ne vas pas le croire, mais cette petite peste semble déjà maîtriser la magie sans baguette ! Rien de bien méchant, mais elle a tout de même essayé de me désarmer !
- Vermines ! Sang-de-bourbe et traître-à-vos-sangs ! Vous méritez de pourrir en enfer !, s'écria la jeune fille, une lueur démente brillant au fond de ses prunelles presque noires.
- Tu vois... »
Syria se leva et lança un regard noir à la gamine.
« Je... Syria !, s'exclama t-elle. On ne peut pas la laisser là !
- On m'avait dit que tu étais généreuse et pleine de bonté, mais je ne pensais pas que tu serais capable d'aller si loin. Sauver une gamine mangemort alors qu'elle vient de te traiter comme une moins que rien. Vraiment, chapeau !, rajouta t-elle ironiquement en mimant un chapeau imaginaire. T'es peut-être gentille, mais moi je te trouve un peu bête.
- Qui te dit qu'elle est mangemort, Syria ?, répliqua t-elle, furieuse.
- Remonte sa chemise et tu trouveras l'affreux petit dessin que portent les toutous de ce psycopathe ! »
Un sort la frôla alors que Syria était déjà à terre, sa baguette serrée entre ses doigts fins. Hermione se précipita dans la boue et rampa jusqu'à sa collègue laissant à terre la pauvre fille.
« On ferait mieux de déguerpir, Hermione ! », lui lança Syria.
Soudain, un nouveau sort la frôla, très vite suivit par un autre. Un troisième rayon vert vint finir sa course en pleine tête de l'adolescente qui rendit son dernier souffle dans la seconde suivante. Hermione ferma les yeux et imprima dans sa tête le regard emplis de mépris de la jeune femme. Elle ne pouvait plus rien pour elle.
Et alors, elle se souvint des paroles de Chang. Bienvenue à Ipwisch. Bienvenue en enfer.
