Bonjour à tous,

Voici le dernier chapitre de cette fiction. J'espère que vous aurez autant aimé suivre les péripéties de Hermione et Jacob. Et je vous remercie pour le nombre inespéré de commentaires que j'ai reçu. Ils ont tous une place dans mon coeur de fancfictieuse.

Au plaisir de vous retrouvez pour la partie 2 de la fiction Autre Lieu, Autre Histoire.

aKhen (L).


Chapitre 23 : Échec et Match

Nous étions à présent assis dans les tribunes du milieu, nous avions une excellente vue sur le stade qui commençait à bien se remplir. Certes ce n'était pas non plus comme lors du dernier mondial, mais les sorciers étaient des férus de sport et la coupe du Commonwealth jouissait d'une très bonne réputation. Harry et Ron étaient surexcités face à l'imminence du match, et Jacob n'en menait pas large. Il s'était presque évanoui face à la taille du stade, ne cessant de me bousculer pour que je lui dise qu'il ne rêvait pas. Finalement ce fut Ginny qui le pinça fortement, se ramassant au passage une myriade de surnoms tous plus aimables les uns que les autres. Charlie et Bill nous avaient ensuite menés, avec quelques difficultés, à nos places. Georges et Angelina s'étant « malencontreusement » perdus parmi la foule.

- Jacob tiens-toi tranquille, tonnais-je avec férocité.

- Oh mais Mione, il faut absolument que je prenne des photos. Les mecs seront fous de voir la taille de ce stade !

Bill qui venait de sortir une bouteille d'eau, attrapa l'appareil photo numérique de Jake, le regardant dans tous les sens avant de conclure :

- Ça ne sert à rien, les appareils moldus ne marcheront pas. L'air ambiant est empli de magie et cela perturbe ces objets.

Il lui rendit son instrument avant de lui passer son propre appareil-photo magique.

- Tu m'en diras des nouvelles. Hermione m'a déjà montré vos photos, et franchement ce n'est pas mal du tout mais, au moins, nos photos bougent, dit-il en ouvrant sa bouteille d'eau.

- Tu veux dire que ce sont des vidéos quoi, s'exclama Jake en regardant l'objet.

- Hein ? Quoi ? S'étonna Bill.

- Il a dit vidéos, gros naze, répondit Ginny en lui passant devant, s'asseyant à côté de Harry.

- Chut ! Ça va commencer ! S'écria Ron en s'excitant.

- Ouiii ! Continua Harry en s'émerveillant.

Le Président de l'Association International des Jeux du Commonwealth fit un petit discours avant de lancer le match Nouvelle-Zélande – Afrique du Sud.

- Ça y est, le coup d'envoi fut donné. Nous vîmes alors apparaître l'équipe néo-zélandaise, à sa tête Liam Thompson. Après un petit tour ce fut à l'Afrique du Sud de faire son entrée, qui, il faut le dire, fut remarquable. Les joueurs africains firent de nombreuses pirouettes, faisant ainsi naître un tourbillon qui avala la mascotte des Aras de Motouhora après l'avoir transpercée de lances. Le grand écran se braqua alors sur le capitaine de l'Afrique du Sud qui, avec arrogance, fit un clin d'oeil.

- Apparemment nous voici dans ce que l'on pourrait appeler un duel titanesque ! Bantu Zighile, capitaine de l'équipe africaine, ne semble pas avoir digéré la dernière rencontre d'avec la Nouvelle-Zélande...

- Vous voulez dire la dératée qu'ils avaient eue lors de leur dernier match commun. Il est vrai, il est vrai que ce fut un moment fort déplaisant pour Zighile, qui avait mis tant d'espoir et de ferveur à cette époque, commentait le deuxième journaliste sportif.

Nous avions droit au regard noir de Thompson qui d'un coup de balai fluide, piqua vers le sol à la rencontre de l'arbitre. L'arrogant Zighile fit de même et dès qu'il fut au même niveau que Thompson, l'arbitre lança le souaffle en l'air. L'Afrique réussi à attraper le souaffle devant le nez du maori.

- Oh putain, voilà les cognards ! Mais bouge de là Eteuati ! S'écria Ron avec ferveur.

- … et une frappe contrôlée de Liam Thompson qui évite une rencontre à sa poursuiveuse avec le cognard ! Ohh voilà une magnifique roulade du paresseux de Khotso Hakiki, poursuiveur de l'Afrique du Sud, narra le commentateur sportif.

Je regardais avec fascination le match, me laissant emporter par toute cette agitation. Jacob aussi d'ailleurs, il était littéralement accroché au balai de Thompson et criait en choeur avec les supporters. Encourageant de tous ses hurlements l'équipe de Nouvelle-Zélande.

- Et voilà Uzac qui vient d'attraper le souafle, il le passe à Zighli qui à son tour l'envoi à Calabery. Oh splendide attaque du faucon ! Mais les Aras ne se laissent pas intimidés !

Liam cria quelque chose, ses poursuiveurs se mirent en place pour faire un barrage mais au dernier moment les Africains se séparèrent. Ce qui n'empêcha pas à Jabulani Cabalery de foncer dans le tas ! Soudain il se lèva sur son balai, accomplissant le balai surfé, puis sauta au-dessus d'Ethan Roberts, poursuiveur néo-zélandais.

- Incroyable ! Oh mais attendez ! Le gardien kiwi, Dylan Te Huia se prépare à riposter face à la vague africaine. Mais que ce passe-t-il ?! Oh ! feinte de Cabalery qui envoi la balle à son coéquipier qui avait le champ libre. Ouverture des points à 10 minutes du match ! Dix à zéro pour l'Afrique du Sud.

- Nonn ! Se lamenta Jacob en se tenant la tête.

- Ne t'inquiètes pas, les Africains ont toujours mené les débuts des matchs mais ils ont toujours été rétamés en seconde partie, l'informa Bill en mangeant du popcorn.

- Donnes-m'en ! Demanda Ron en tendant la main.

- Bas les pattes ! C'est à moi, maman t'avait dit de t'en faire ce matin, mais tu étais trop occupé à ronfler, radota son grand frère.

Ginny attrapa une poignée de maïs soufflé tout en regardant avec délectation son grand frère goinfre.

- Et pourquoi elle y a droit elle ? S'indigna Ron.

- C'est ma petite sœur et l'unique fille de la famille, rien que pour ça... elle a tous les droits, répondit Charlie en en mangeant à son tour.

Ginny lui décocha un sourire, en haussant un sourcil, puis se concentra sur le match.

La Nouvelle-Zélande se faisait mener, l'Afrique avait réussi à marquer vingts points. Nous étions à la 25e minutes du match et le score était de trente à zéro pour l'Afrique. Et la suite du match allait en empirant pour les Maoris, qui encaissaient jusqu'à cinquante points de plus. Mais Liam Thompson ne se laissa pas abattre, alors que Jacob commençait à désespérer tout comme Harry et Ron. Ginny, elle, arborait un sourire extatique. Elle ne doutait pas dans le jeu d'une de ses équipes préférées. Elle ne cessait de clamer que les Aras de Moutohora allaient revenir, et les coups de battes de Thompson et Early lui donnèrent raison. À la 57e minutes du jeu, leurs tirs évincèrent Cabalery et Hakiki puis réussirent à marquer, redonnant ainsi espoir à leur équipe. Désormais l'attaque des Maoris se faisait plus poignante, ils revinrent en force et marquèrent 20 points et remontèrent progressivement dans le score. 80 à 20 pour l'Afrique. Les derniers points avaient semble-t-il dérouté les joueurs de Zighli, car le gardien ne put arrêter la jeune femme néo-zélandaise, Eteuati, qui rapporta 40 points de plus à son équipe.

Ainsi, les 97 premières minutes du match se firent à couteaux tirés entre les deux équipes adversaires. On notera que plusieurs penalties furent en faveur de la Nouvelle-Zélande, même si Early commit un hochequeue et un croc-en-manche. Indignant plusieurs des Weasley qui m'accompagnaient. Jayden Edwards marqua deux nouveaux buts pour les Kiwis rendant les scores à 160 à 140 pour la Nouvelle-Zélande. Ginny commençait déjà à faire la danse de la victoire, tandis que Ron et Harry étaient bien moroses.

- De toutes façons, je dis que ce match est truqué ! Il n'y a qu'à voir la tronche de Thompson. Il a déjà l'air d'avoir gagné, s'énerva Ron.

- Ron ! Si tu es aussi mauvais joueur il ne fallait pas venir ! m'indignais-je.

- Ouais ! C'est quand même pas de la faute de Liam si les Africains ne savent pas jouer. Regarde Yemene, même pas fichu de trouver ce vif d'or. Depuis le début du match il surveille Hall ! Renchérit Ginny.

- Et puis de toutes manières c'est un jeu, tu n'as pas à t'énerver comme ça ! Tempéra Angie qui était, malgré tout, du même avis que Ginny.

Jacob me lança un regard clair, tandis que je sortais les sandwichs.

- Tiens mon loup, fis-je en lui donnant de quoi manger.

- Merci mon amour, répondit-il en prenant son premier casse-croûte.

Il me donna un baiser avant de retourner à sa contemplation sportive.

- C'est totalement hallucinant de voir ce genre de choses, marmonna-t-il à Georges en prenant sa bouteille d'eau.

- C'est sûr que ce n'est pas tous les jours que tu dois voir ça, assura le jumeau Weasley en prenant quelques clichés.

- Non, c'est vrai, dit mon loup en croquant son repas. Oh, regarde on dirait que Caleb Hall a vu quelque chose, remarqua-t-il.

Georges se releva, comme la plupart de la foule. Jacob, Ginny et Angie hurlaient à tout rompre afin d'encourager leur favori tandis que Ron, Harry et Bill s'époumonaient pour Yemene. Charlie et moi assistions, silencieux, à un « qui criera le plus fort ». Caleb Hall, l'attrapeur des Aras de Moutohora piqua vers le sol tandis que Thami Yemene le suivait de près. Une course poursuite se mit alors en place, Yemene fautait à coup de coudoyage mais Hall était rapide et le devança sur un bon mètre lorsque enfin... il s'empara du vif d'or au nez de son adversaire. Caleb Hall avait fait gagner son équipe avec un score de 310 à 140. Dans les tribunes, c'était l'euphorie. Les Néo-zélandais se regroupèrent pour se féliciter tandis que les supporters exultaient de joie, s'embrassant, criant et dressant le drapeau néo-zélandais. Flamesh, la mascotte dansait, bien trop heureuse d'avoir échappé au tourbillon africain. Jacob heureux comme jamais, sautilla de joie avec Ginny puis il se tourna vers moi et m'attrapa pour m'embrasser fougueusement. Ron qui était déjà bien peu ravi de la tournure des choses, n'apprécia pas la marque d'affection publique dont faisait preuve Jacob Black.

- On a gagné ! Ouiii ! Cria Jacob en m'enserrant dans ses bras.

- Échec et match mes frères, tonna Georges en tendant la main vers Bill et Ron. Aboulez le fric !

- Je dirais même plus... aboulez mon fric ! Renchérit Charlie en se frottant les mains.

- We are the champions, my friends, and we'll keep on fighting 'til the end. We are the champions, we are the champions. No time for losers, cause we are the champions... of the world ! Chantonnèrent Ginny et Angie.

Bientôt rejointes par Georges et Charlie, trop heureux de s'être fait de l'argent sur le dos de leurs frères, puis par le reste des tribunes victorieuses. Nous chantâmes tous en choeur cette chanson moldue si représentative de l'émotion qui animait la foule. Enfin l'équipe gagnante fit son tour du stade sous les exclamations d'un public conquit. Mais pour l'Afrique rien n'était perdu, après tout ils allaient rencontrer la Jamaïque le 20 juillet prochain.

Après une telle matinée nous étions tous surexcités. Il était à présent 15heures passées et les tribunes se vidaient légèrement. La plupart des gens restaient pour assister au reste des épreuves. Il y avait le Quodpot, déviance américaine du Quidditch qui devait prendre place. Mais nous n'avions pas prévu d'assister à plus d'un match, Bill devait retrouver sa femme, Charlie avait un rendez-vous au Chemin de Traverse et Ginny et Harry avaient envie de profiter de la fin de la journée ensemble. Et j'avoue que j'avais également envie de me retrouver avec mon américain. Nous transplanâmes pour retourner au Terrier. La première chose que nous vîmes fut Fleur, allongée sous le tilleul, Victoire posée sur son ventre, endormie. Elle chantait une berceuse en français. C'était un magnifique tableau et son mari en fut également attendri. Il s'approcha silencieusement et s'accroupit pour ne pas la surprendre. Je regardais cette scène, digne des plus belles romances et sourit.

- Un jour nous aussi, murmura mon Jake en souriant.

J'acquiesçais lorsque ma tête se mit à tourner dangereusement, je m'appuyais alors sur Jacob quand je tombais au sol. Je me sentais ailleurs et la douleur était insupportable. Je savais qu'il se passait quelque chose, mon corps se raidissait tandis que je tentais d'arrêter cette montée de douleur. Je voyais Jacob et Harry me tenir tandis que mon loup me hurlait à l'oreille. Tout était flou, j'avais conscience que ce n'était pas normal mais mon corps était pris de spasmes convulsifs. Puis soudain ce fut le noir total.

J'émergeais peu à peu, me sentant vraiment fatiguée. J'avais la tête en compote tandis que mon corps me faisait atrocement souffrir. Jacob était à mes côtés, assis sur une chaise, la tête reposant sur ma main. Je clignais des yeux alors que le blanc des murs m'agressait. Soudain, le visage de mon Quileute bougea et je me tournais vers lui, ma tête me paraissant vraiment lourde.

- Ja... cob, murmurais-je d'une voix presque inaudible.

- Bébé, chut, reposes-toi s'il te plaît, me supplia-t-il en me caressant le visage. Ne t'inquiètes pas, tu es à Sainte-Mangouste. Tu as fait selon le médecin, une crise d'épilepsie.

J'écarquillais les yeux, sentant un vent de panique s'emparer de moi. Je me mis à respirer de façon incontrôlé, me sentant opprimée dans ce drap et dans cette chambre, j'avais besoin de sortir et de respirer.

- Hermione, chérie, calmes-toi ! Là, je suis là. Me rassura t-il.

- J'ai... j'ai... be... besoin de de sortir ! M'expliquais-je avec difficulté. Il... il faut que, que... je sorte.

- Infirmière ! S'écria soudain Jacob.

J'eus à peine le temps de voir arriver l'infirmière que je tombais de nouveau dans l'inconscience.

- Mademoiselle Granger... entendis-je, mademoiselle, c'est l'infirmière, je viens prendre votre tension...

J'ouvris les yeux avec peine et vis en effet l'infirmière prendre mon pouls.

- Ja.. ke, fis-je en tournant la tête vers la chaise.

- Votre ami est parti chercher un café. Il est là tout le temps, impossible de le faire partir. Il est vraiment fou de vous, dit-elle avec une pointe de jalousie.

L'infirmière continua ses analyses et changea la poche de perfusion.

- Quand pourrais-je sortir ? Demandais-je en m'asseyant sur le lit.

- Oh, il vous faut d'abord voir le docteur... et certaines analyses seront nécessaires avant de décider de votre sortie ou non, m'expliqua-t-elle.

Je grimaçais alors que je sentais un mal de tête horrible me tirailler le crâne.

- Quand est-ce que le docteur viendra ? Questionnais-je alors.

- Il sera là d'ici peu de temps, je vais l'informer de votre réveil, dit-elle en terminant d'inscrire quelque chose sur son calepin.

Puis elle s'en alla. Je regardais la chambre aux murs blancs, un bouquet de fleurs était posée sur ma table de nuit ainsi que des bonbons de Bertie Crochue. Plusieurs cartes de rétablissements m'étaient destinées, j'en lisais quelques-unes quand je me sentis réellement épuisée. Ce fut à ce moment-là, alors que je m'allongeais, que Jacob entra.

- Mon amour, dit-il en s'approchant, posant son gobelet de café chaud sur la table roulante.

- Jacob, fis-je en l'étreignant amoureusement.

Il releva le visage, plongeant ses yeux noirs dans les miens et m'embrassa avec tendresse.

- Comment te sens-tu ? Demanda-t-il en ramenant la chaise plus près du lit.

- Aussi bien qu'une personne condamnée à rester dans cette chambre.

Il sourit, me proposant son café. Je refusais, sentant une nausée me prendre.

- Tes parents étaient là tout à l'heure, mais les visites sont à présent finies, m'informa mon loup.

- Comment ça se fait que tu es resté toi ? D'ailleurs il est quelle heure ?

Il jeta un coup d'oeil à son portable et m'indiqua qu'il était 23 h 15.

- Sinon, je suis resté parce que je ne voulais pas te laisser seule. Ils pouvaient bien me jeter dehors que je serais remonté par la fenêtre. Personne ne peut m'éloigner de toi.

Je riais lorsque la porte s'ouvrit sur un médico-mage.

- Bonsoir Miss Granger,

- Bonsoir Monsieur. Alors qu'en est-il ?

Jacob le salua d'une poignée de main et se tint au pied de mon lit, attendant patiemment, tout comme moi, le verdict.

- Eh bien, Miss... vous ne souffrez d'aucun mal magiquement guérissable. Il semblerait que ce soit une maladie moldue. Aussi, nous avons pris des dispositions pour vous transférer dans un autre établissement plus adapté à votre situation.

- Qu'est-ce que ça veut dire ? De quoi est-ce que je souffre ? Demandais-je avec insistance.

- Hermione, tempéra Jacob, parlez docteur, nous sommes prêts à l'entendre.

Le docteur prit une respiration et d'un regard franc répondit :

- D'abord je tiens à vous rassurer, mes confrères moldus sont très avancés sur ce type de maladies. Vous serez dans de très bonnes mains.

- Mais encore Docteur ? Arrêtez de tourner en rond et dîtes moi, sans détour, de quoi je souffre ! Fis-je en fronçant des sourcils.

- Il semblerait que vous souffriez d'une tumeur au cerveau de type IV...

Je tombais des nues, co...comment était-ce possible ? Je tremblais alors que ma main montait seule à ma bouche. Je souffrais d'une tumeur au cerveau, le temps que j'intègre l'information Jacob criait que ce n'était pas possible, qu'il y avait une erreur quelque part ! Il n'acceptait pas que je puisse peut-être mourir. Que voulait dire une tumeur au cerveau de type IV ? Je respirais profondément avant de me lever. Jacob s'arrêta un instant avant de venir me retrouver et il m'enserra fortement. Trop peut-être mais je ne m'en plaignis pas. J'appréciais de sentir sa chaleur si prenante avant de me tourner vers le docteur qui nous avait laissés un peu d'intimité.

- Il n'y a pas d'erreur de diagnostic n'est-ce pas ? Demandais-je en essuyant une larme traîtresse.

- Non, malheureusement. Votre masse cancéreuse s'est étendue, je ne peux vous en dire plus car ce n'est pas mon domaine mais mon confrère moldu saura répondre à toutes vos questions. Sa fille est l'une de mes stagiaires guérisseuses. Le docteur Anderson est neurochirurgien à la National Hospital for Neurology and Neurosurgery. Nous enverrons tout votre dossier demain matin, lorsque vous serez transférée.

J'avalais ma salive alors que mes larmes tombaient à grosses gouttes. Tous mes projets, mon avenir avec Jacob... il me semblait que tout était terminé et que j'allais mourir. Je m'enfermais dans les bras de Jacob qui tentait tant bien que mal, de me rassurer.

- Il faut également que je vous informe d'une autre chose.

- Qu'est-ce qui peut être pire ? Cracha Jacob.

Je ne tentais même plus d'écouter, ma tête étant entièrement concentrée sur la mauvaise nouvelle lorsque le docteur répondit :

- Miss Granger... Vous êtes enceinte.

Je me tournais vers le médecin qui souriait. J'aurais voulu lui arracher les yeux à ce moment-là. Comment ça je suis enceinte ?


Annotations :


Voilà, vous êtes arrivés à la fin.

J'espère sincèrement que vous avez aimé et que vous serez là pour la suite. Dîtes-moi sans détour si ça vous a plu et si vous vous étiez attendu à ce genre de retournement. Et surtout si vous serez là prochainement.

Amicalement.

aKhen (L).