Synopsis : la première année de Rose Weasley à l'école des sorciers ne se déroule pas comme elle l'avait espéré.

Disclaimer : Harry Potter et ses personnages ne m'appartiennent pas. Je ne tire absolument aucun profit de cette fanfiction.

Le lierre vampire

J'aime beaucoup cette école. Au début, c'était un peu dur mais je m'y suis faite. Il y a des tas de gens sympas, des escaliers magiques, même des fantômes dans les couloirs… Ce qui est incroyable, c'est que certains fantômes ont mon âge et ont connu mes parents. L'un d'eux m'a dit qu'il faisait partie de la maison Poufsouffle et a pris part à la fameuse bataille de Poudlard. Ça me fait drôle de penser qu'il a connu mes parents quand ils avaient dix-sept ans.

Contrairement à ce que j'espérais, je fais partie de la maison Serdaigle. Ça m'a un peu déçue, d'autant plus que James, mon cousin, a été choisi pour Gryffondor, mais tout le monde m'a dit qu'il y a énormément de sorciers formidables à Serdaigle, comme par exemple ma « tante » Luna. Alors je me suis fait des copines : Kate et Anita. On s'amuse bien toutes les trois.

Il y a quand même pas mal de choses déroutantes à l'école. Les élèves plus âgées m'ont déconseillé d'entrer dans les toilettes du deuxième étage. D'ailleurs, pratiquement personne n'y va. Seulement, aujourd'hui, je suis vraiment pressée. Allez, hop, une seule fois et on n'en parle plus. Si ça se trouve, elles disent simplement ça pour nous faire peur.

A peine suis-je entrée que j'entends une fille qui pleure à gros sanglots. Ça me fait de la peine : qui peut bien avoir du chagrin comme ça ? Je m'approche, j'ouvre l'une des portes et je me trouve face au fantôme d'une adolescente au bord de la crise de nerfs.

-Ça va ? demandé-je à tout hasard.

-Non, mais t'es bête ou quoi ? hurle-t-elle presque. Tu ne crois pas que je sais ce que vous pensez tous de moi ? Mimi la mocheté ! La grosse Mimi ! Vous me détestez, tous !

-Moi, je veux bien être ton amie ! ai-je protesté.

J'avais dit ça au hasard mais ça l'a calmée instantanément. Elle m'a regardée très longuement et a fini par balbutier :

-Amie ? Tu veux dire, amie, comme bonne copine ?

-Oui, ai-je répondu, stupéfaite.

-Ecouter de la musique ensemble ? Aller aux fêtes ensemble ? Se… raconter des secrets ?

-Mais… oui !

Elle a éclaté en sanglots et s'est jetée à mon cou. Evidemment, elle m'a passé au travers et ça m'a fait tout froid. Elle s'est reculée et s'est mise à bégayer :

-On ne m'a jamais… jamais…

-Je m'appelle Rose, ai-je coupé, toute gênée.

-Moi, c'est Myrtle mais on dit Mimi. Oh, amies, je n'arrive pas à y croire !

Je me sentais toute émue. C'était la première fois que je voyais quelqu'un passer aussi vite du désespoir le plus total à la joie la plus intense. Rien que pour ça, ça valait la peine de proposer son amitié à quelqu'un.

-Merci, a-t-elle répété encore et encore. Merci ! je serai la meilleure amie que tu aies jamais eue.

A suivre…