Auteur : Sakura-okasan.
Dislaimer : Les personnages de cette fiction ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété exclusive de JK Rowling.
Titre : Un amour d'un passé lointain
Couple : HP/OC
Rating : Pour l'instant K+.
Genre : Romance.
Bêta : Marjo76.
Chapitre 1 :
Harry Potter, un jeune homme d'un mètre soixante-quinze environ, mince mais musclé par le Quidditch, des yeux verts émeraude et des cheveux d'un noir de jais saisissant, était au 4, Privet Drive, chez son oncle et sa tante. Il était seul, pour une fois. Vraiment seul. Ils étaient partis en vacances, le laissant là, ne s'embêtant pas non plus à enfermer sa malle. Ils étaient partis au petit matin, pendant que le brun était endormi, sur son lit, dans sa chambre.
Harry, en voyant ce fait, après s'être réveillé, plus tard que d'habitude, du même coup, avait libéré plus tôt, sa chouette, Hedwige, en lui disant de ne pas revenir avant le lendemain, dans l'après-midi, le temps qu'il se repose.
Toutefois, dans un bruit semblable à un « POP », Harry reçut un poids sur lui, le réveillant en sursaut.
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Quelque part, très loin de là, dans un couloir, un jeune homme grand, élancé, avec des cheveux retenus au catogan, avec des yeux gris aux reflets turquoise, marchait rapidement, quand il reçut plusieurs sorts cuisants et Doloris. Il s'écroula au sol.
Un rire d'une cruauté sans pareille se fit entendre, se répercutant contre les murs. Le jeune homme, bien que mal en point, ouvrit les yeux, pour se retrouver face à son agresseur.
-… Toi ? Réussit-il à dire, quoique difficilement.
-Et oui, répondit une voix tout aussi cruelle que le rire.
Le blond toussa. Il essayait de rassembler ses forces. Il fallait qu'il transplane. Avant qu'il ne le fasse, il entendit :
-Avec toi hors de mes pattes, je vais pouvoir mettre mon plan en action.
L'agresseur lança un sort, dont le blond ne comprit pas l'usage et transplana, ledit sort le touchant en même temps, pourtant. L'agresseur, furieux que sa proie se soit enfuie, hurla et transplana à son tour.
Harry se réveilla en hurlant. Quelque chose ou quelqu'un lui était tombé dessus. Le brun se dit que cela devait être son armoire. Il baissa les yeux et s'aperçut que, le poids qu'il sentait, était un homme, de toute évidence et plus vieux que lui.
Le jeune homme sortit de son lit, sans se préoccuper de ce qu'il portait, sur lui, soit un t-shirt et un caleçon. Il retourna l'homme, comme il le pensait, il était bien plus vieux que lui. Il releva sa manche gauche pour vérifier s'il n'avait pas la marque. Heureusement, ce n'était pas le cas. Toutefois, il avait l'air en mauvais état. Il le fouilla et trouva sa baguette, qu'il posa sur son bureau, ainsi qu'un bout de parchemin indiquant un rendez-vous « Poudlard 17h » et une fiole avec un liquide bleu, qui ne s'était, par miracle, pas brisée sous le choc.
Le brun le déshabilla et il fut horrifié de voir l'étendue des dégâts. Le jeune homme était recouvert de blessures, plus ou moins larges. Harry lança un charme de diagnostic, afin de savoir ce qu'il avait. Le résultat s'inscrivit au-dessus du blond. Celui-ci avait reçu plusieurs sortilèges cuisants, ainsi que quelques Doloris et un sort inconnu du brun. De plus, il avait deux côtes cassées.
Harry fit venir à lui une bassine d'eau et des linges propres, ainsi que la pharmacie de premiers secours. Il lança un « Evanesco » dans le but de faire disparaitre le sang recouvrant le corps de l'homme. Puis, il nettoya soigneusement chacune des plaies à l'eau claire. Il en fit de même pour le visage, qu'il trouva magnifique, puis il jeta un sort aux bandes, qui s'imbibèrent de désinfectant et s'enroulèrent autour du corps fin mais meurtri. Une fois soigné, Harry installa l'homme aussi bien que possible sur le lit.
Le jeune brun s'habilla ensuite, puis rangea le nécessaire de secours et descendit à la cuisine, prendre son petit-déjeuner, sa tante ayant laissé les restes dans le placards. Il mangea un bol de céréales et sortit une carafe qu'il remplit d'eau, pour ensuite remonter dans sa chambre. Il remarqua que l'inconnu ne s'était pas réveillé entre temps.
Harry se dit, qu'il devrait envoyer un message à Ron et Hermione, sur ce qu'il venait de se passer. Cependant, pour cela, il devait attendre le retour de chère chouette Hedwige. Le brun s'installa à son bureau. Tant qu'à patienter, autant utiliser son temps à bon escient. Il attrapa son livre de Potions et étudia tout le reste de la matinée, jusqu'au repas du midi. Le jeune inconnu n'avait pas bougé. Harry changea ses bandages pour des propres, puis il descendit manger. Il se prépara une boite de conserve, rapidement et la mangea. Il remonta ensuite dans sa chambre. L'homme bougea et gémit. Harry s'approcha de lui.
-Monsieur, ne bougez pas. Vous êtes blessé !
-Hum…
-Monsieur, vous avez soif ?
-Hum… oui, répondit l'inconnu d'une voix pâteuse.
Il ouvrit ensuite les yeux, papillonnant pour s'habituer à la lumière et regarda Harry, qui lui tendit un verre d'eau. Il tenta de l'attraper, mais il était trop faible. Le brun souleva donc sa tête et l'aida à boire, par petites gorgées. Il reposa ensuite sa tête délicatement sur l'oreiller.
-Ça va mieux ?
-Oui, merci.
-Dites-moi, savez-vous comment vous avez atterri dans ma chambre ?
-Je me suis fait agresser. J'ai voulu transplaner et après… je ne me souviens de rien…
-J'ai vu, que vous aviez un parchemin sur lequel était inscrit un rendez-vous pour Poudlard…
-Hum… vous connaissez Poudlard ?
-Oui. Voulez-vous vous mettre assis ? Demanda Harry.
-Oui, ça m'arrangerait de vous parler en face.
Harry fit apparaitre un gros coussin en forme de « U ». Il releva l'homme, avec le plus de délicatesse possible puis, installa le coussin.
-Voilà… Je ne vous ai pas fait mal, au moins ? S'inquiéta-t-il.
-Non, ça va. Alors, tu connais Poudlard ?
-Oui. Je vais rentrer en septième année.
-Dans quelle Maison ?
-Je suis à Gryffondor, mais j'ai failli aller à Serpentard.
-Pourquoi « failli » ?
-En fait, à mon arrivée, quelqu'un m'a dit que, tous les sorciers qui étaient passés à Serpentard, ou tout du moins, la plupart, avaient mal tournés…
-Et quelles personnes ?
-Vous ne les connaissez pas ? Pourtant, ils sont connus… Vous venez d'où ? S'enquit Harry, sur le ton de la plaisanterie.
-Et bien, je viens de Poudlard…
Regardant autour de lui, l'homme blond remarqua que, les meubles qui l'entouraient ainsi que la pièce dans laquelle il se trouvait, n'étaient clairement pas de son époque.
-Pourquoi… ?
-Ce n'était pas une question, c'était une plaisanterie. On me l'a faite aussi, sourit Harry. Que se passe-t-il ? Tu n'as pas l'air dans ton assiette…, termina-t-il sans se rendre compte du changement d'appellation, une mine inquiète sur le visage.
-Je peux te poser une question ?
-Oui, vas-y…
-Elle va te paraitre absurde, mais, en quelle année sommes-nous ?
-Et bien, on est en 1997, pourquoi ?
-Oh, par Merlin ! Comme cela se fait-il ?
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Je ne viens pas de cette année !
-Un voyage temporel, donc ?
-Cela ne te surprend pas ? S'étonna l'homme blond.
-Ben non… Tu sais, Hermione et moi, en avons fait un, pour sauver mon parrain. Pourquoi ? Tu viens de quand ?
-Je viens de l'an 900…
-Putain ! C'est vrai que ça fait loin… Au fait, je ne t'ai pas demandé, comment tu t'appelles… Moi, c'est Potter, Harry Potter.
-Euh… Je ne sais pas si c'est judicieux, de te dire mon vrai nom… Appelle-moi Leith, Harry.
-Tu sais, moi, je me moque que tu t'appelles Pierre, Paul ou Jacques. Du moment que tu n'es pas un Mangemort…
-Un… quoi ?
-»Ah oui, tu ne connais pas… Un Mangemort, c'est un sorcier qui sert Voldemort. Ses larbins, comme moi, je dis. Voldemort est un Mage Noir. Ce mec est fou ! Quand il était à Poudlard, il s'est mis en tête d'être le maitre du monde. Il veut tuer tous les Moldus, Nés-Moldus –les Sang-de-Bourbes, comme il dit- et tous les gens qui s'opposent à lui. Il a rassemblé plein de partisans, pour leur faire faire le sale boulot. Un jour, alors que je n'avais qu'un an, il est arrivé chez moi et a tué mes parents. Il a voulu me tuer, mais ma mère s'est sacrifiée pour moi. Il a quand même lancé l'« Avada Kedavra », mais le sort a rebondi sur moi, puis l'a réduit à l'état d'âme errante.
» J'ai une cicatrice depuis ce jour. Pendant ma quatrième année, il est revenu. Un de ses Mangemorts m'a capturé, prélevé du sang et a fait ressusciter son maitre. On a combattu et j'ai réussi à m'enfuir. Pendant ma cinquième année, il m'a envoyé des cauchemars, dans le but de me piéger. Ce qui a presque réussi. Mon parrain a failli mourir. Si je ne lui avais pas lancé le sort de « Protego », il serait mort. Ce cinglé essaie, sans cesse de me tuer. Il y a quelque chose d'étrange. Mais il est le descendant de Salazar Serpentard et moi, celui de Godric Gryffondor.
-Et bien, tu en avais des choses à dire… Ça t'arrive souvent, de parler autant ?
-Non… Pardon, si je t'ai ennuyé.
-Non, pas du tout. Alors, comme ça, tu es le descendant de 'Dric et lui de Salazar…
-'Dric ? Tu connais Godric Gryffondor ?
-Oui… Enfin, comme ça…
-Tu sais, je vais être obligé d'envoyer un message à mes amis, pour leur dire, que tu es là… Mais, ne t'inquiètes pas, ils ne te feront rien. Ils vont sûrement juste te poser des questions. Tu n'auras qu'à leur dire, ce que tu m'as dit et ce sera bon.
-Comme tu veux. Peut-être pourront-ils me renvoyer chez moi…
-Je demanderai au Professeur Dumbledore. C'est le plus puissant sorcier d'Angleterre ! Il saura quoi faire.
-D'accord.
-Au fait, je ne t'ai pas demandé, Leith, tu as faim ?
-Pas vraiment…
-Une soupe, ça te dirait ?
-Oui, merci.
Harry descendit à la cuisine, sortit un sachet de soupe, la boîte bien pleine. Evidemment, Duddy ne mangeait pas de soupe, lui. Bon, il ouvrit le sachet, prit une casserole, y versa de l'eau, vida le sachet et chauffa le tout. Il prit des biscottes, un plateau rempli, le bol de soupe, posa les biscottes et remonta. En entrant dans sa chambre, il vit que Leith était plié en deux, sur le côté du lit. Harry accourut, posa le plateau sur le bureau et se plaça à côté du jeune homme.
-Leith, je t'avais dit de ne pas bouger !
-Hum… avais besoin de… AH !
-Laisses-moi faire.
Harry décala le coussin et allongea le jeune homme à plat ventre sur le lit. Il vit que ses blessures s'étaient rouvertes et que, certainement, un de ses côtes avait bougé. Le brun enleva les bandes, ainsi que les compresses et nettoya de nouveau les plaies. Il replaça ensuite les bandes, avec des compresses imbibées de désinfectant. Il replaça également le coussin et remit Leith en place, en position assise.
-Ça va mieux ?
-Oui, merci.
-Tu voulais faire quoi ?
-Ne t'inquiètes pas, je ne voulais pas me sauver, mais seulement me soulager…
-Tu voulais te… te soulager ?
Harry explosa de rire.
-On ne dit plus comme ça, maintenant, dit-il entre deux rires, on dit aller aux toilettes, ou au WC, voilà…, termina-t-il en lançant un sort de propreté sanitaire.
-Harry, arrêtes de rire, ce n'est pas drôle ! Merci.
-Mais de rien ! Bon, voilà ta soupe, répondit Harry en lançant un sort de réchauffage au bol. Ma chouette n'est toujours pas revenue. Je ne sais pas comment je vais pouvoir envoyer un message à mes amis, continua-t-il pensivement.
-Ecoute, Harry. Il faut prévenir tes amis, alors, je te propose un moyen… Et, j'en ai vécu d'autres, ça ira.
-Bon, d'accord, mais, tu feras attention, alors. Je ne veux pas finir le travail de ton agresseur. Nous partirons demain, dans l'après-midi, finit Harry en reprenant le plateau que Leith avait terminé.
Leith se coucha comme il put et s'endormit. Quant à Harry, il s'en retourna à ses devoirs.
A suivre…