Chapitre 38 Home sweet home

Le groupe Itachi arriva vers les quinze heures, harassé mais heureux d'être enfin arrivé.

Sasuke réprima un soupir de soulagement en déposant Salina sur le lit d'hôpital sous le regard goguenard de sa coéquipière. Malgré ses airs fanfarons, il avait vraiment peiné à porter sa sœur. Sakura n'avait pas tort : malgré sa silhouette gracile, Salina pesait à peu près aussi lourd qu'un Tyrannosaure adulte venant de boulotter un congénère. Pourtant, jamais il ne l'admettrait devant la jeune medic-nin. Plutôt mourir foudroyé que d'entendre son prévisible « alors, c'est qui la mauviette ? ». Ça, jamais de la vie!

Il se redressa en grimaçant, se retenant de porter la main à ses reins endoloris, parfaitement conscient du regard narquois de Sakura. Il se promit de mettre sa sœur au régime qu'elle le veuille ou non et croisa le regard de son frère qui semblait aux anges d'être rentré. Il ne put résister à la tentation de faire dégringoler Itachi de son petit nuage rose et frappa légèrement l'épaule de celui-ci avant de demander :

- T'es conscient que Papa va nous passer un savon ?

- Un savon ? Pourquoi ça ? On a ramené Salina, non ?

- Oui, après l'avoir fait cramer avec Amaterasu !

- C'était ton idée. Pourquoi je prendrais aussi ? Je n'étais même pas là !

- C'est toi le chef d'équipe, et comme dirait papa…

- « Tu es responsable de toutes les actions de tes subordonnés », cita Itachi en levant les yeux au ciel. Merde, Sasuke, t'es vraiment le coéquipier le plus chiant du monde ninja !

- Et je ne te parle même pas de maman…

- Putain, gémit Itachi, désespéré, elle va me priver de dessert pendant au moins un an !

- T'as presque la trentaine. T'as passé l'âge de ce genre de punition, tu ne crois pas ? À mon avis, ça va être pire que ça, prophétisa Sasuke, faussement sinistre.

Itachi blanchit :

- Qu'est-ce qui pourrait être pire ? couina-t-il.

- Je ne sais pas mais fais-lui confiance pour trouver.

- Putain, Sasuke, j'en ai marre de prendre pour tes conneries ! À chaque fois, c'est pour ma pomme !

- C'est ton rôle de grand frère, railla Sasuke. Tu te souviens de ce couplet sur ce petit frère fragile et innocent à protéger…

- T'étais un nouveau-né à l'époque, protesta son frère. Quant à ton innocence…y'a vraiment que Maman pour y avoir cru.

- Mais Maman t'as seriné ce refrain pendant toute notre enfance. Ce qui m'a permis de passer au travers d'un certain nombre de punitions, reconnut-il. Oh mon grand frère adoré, je t'aime, plaisanta-t-il en plaquant un baiser baveux sur la joue de son aîné.

- Ta gueule, dégages ! râla ledit grand frère en s'essuyant la joue.

Sasuke gloussa et esquiva le soufflet lancé sans conviction dans sa direction. Itachi se claqua le front : pourquoi, mais POURQUOI avait-il supplié ses parents pour avoir un petit frère, il y avait plus de vingt ans de cela ?

Sakura avait assisté à la scène, ébahie. Certes, ce Sasuke était bien plus plaisant que celui de leur monde mais jamais il ne leur avait montré ce côté taquin et affectueux qu'il semblait réserver aux membres de sa famille. Elle sourit et mit fin à la chicane fraternelle avant qu'Itachi ne commence à s'arracher les cheveux :

- Il serait peut-être temps d'aller faire notre rapport au hokage, vous ne croyez pas ?

- Il était là, bougonna Itachi. Je ne vois pas à quoi ça servirait.

- Quoiqu'il en soit, c'est le règlement. De plus, nous devons lui signifier notre retour, rétorqua sévèrement Sakura.

- Mais…

- Pas de « mais ». On y va. Point final.

- Dictatrice!

- Laisse, Itachi, tu vois bien qu'elle meurt d'envie de revoir son chéri, ironisa Sasuke. Elle sait bien qu'on a de grandes chances de le trouver avec le hokage.

- Même pas vrai ! nia Sakura en lui tirant la langue.

- Très mature, Haruno !

- Je t'emmerde, Uchiwa !répliqua-t-elle, rieuse.

Itachi secoua la tête, démoralisé. Tous ses équipiers sur cette mission étaient ingérables. Entre son pyromane de frère, les accès d'autoritarisme de Sakura et l'autre fainéant qui …. D'ailleurs, où était donc passé Shikamaru ?

Il tenta de se rappeler si celui-ci était présent avec eux lorsqu'ils avaient franchis les portes de Konoha. Il dû se rendre à l'évidence : ils l'avaient encore semé. Il serra les dents. Il était un homme mort. Si Fugaku ne le tuait pas pour avoir laissé Sasuke cramer Salina, sa mère s'en chargerait. Et si, par miracle, il arrivait à s'en sortir vivant, Minato allait le trucider pour avoir osé perdre un coéquipier en route. Ouais, il pouvait d'ors et déjà rédiger son testament. Et Sasuke n'aurait rien, nada, pas même sa collection complète du « Paradis du Batifolage » de luxe (édition numérotée et dédicacée, s'il vous plait)à présent absolument introuvable sur laquelle son cadet lorgnait depuis qu'il était en âge de les lire. Tout ça, c'était de sa faute, na !

Il en était à sa demander à qui il allait bien pouvoir léguer ladite collection puisqu'il venait de déshériter son frère quand Sasuke lui donna une claque sur la tête.

- Hé, tu rêves ou quoi ? ça fait trois fois qu'on passe par ce quartier !

Itachi lui lança un regard de mort qui ne troubla pas outre mesure son cadet et lança une bordée de jurons :

- Mais où est donc passé ce damné Hokage ? On a cherché dans tout le village sans trouver trace de lui. Même à son bureau, personne ne sait où il est passé. Il ne s'est quand même pas volatilisé ! J'en ai marre ! Je suis fatigué et j'ai mal aux pieds, je veux rentrer chez moi! geignit-il.

- Écoutez-donc le fabuleux ninja, se moqua son frère.

- Je t'emmerde, Choupounet.

- Arrête avec ça ! Maman a arrêté de m'appeler comme ça, il y a pratiquement vingt ans, merde !

- Moi, je ne m'en lasse pas : ça me fait toujours autant rire !

- Choupounet ? s'étouffa Sakura de rire. C'est quoi ce surnom ? C'est encore pire que Sasu-chou !

Devant le regard brusquement intéressé de son ainé, Sasuke adressa un regard meurtrier à Sakura qui resta sans effet sur la medi-nin maintenant morte de rire. Il envisageait de passer aux sévices corporels pour la faire taire quand une voix familière le tira de ses pensées vengeresses.

- Sasuke ! Sakura ! Enfin je vous trouve !

Les deux susnommés se tournèrent vers la personne qui avait prononcé, ou plutôt braillé ces quelques mots : Emiko. La blondinette se précipita vers eux, manifestement à bout de souffle et sauta au cou de Sasuke pour lui voler un baiser.

- Ça fait des heures que je vous cherche, haleta Emiko.

- Emiko ?s'étonna Itachi. Qu'est-ce qui t'amène ?

- Je suis venue vous inviter à l'anniversaire de Naruto. Ça a lieu ce soir. Sakura, c'est censé être une surprise pour Naruto. J'ai besoin de ton aide pour l'occuper jusqu'à ce soir. Et trouves un bobard pour qu'il s'habille !

- Pas de souci. Je vais bien réussir à lui soutirer un rancard. Si j'arrive à le trouver, bien sûr.

- Papa lui enseigne le fuinjutsu dans notre jardin, la renseigna Emiko.

- C'est le seul endroit où l'on n'a pas cherché Minato-sama ! se lamenta Itachi.

- Au moins maintenant, on sait où il est, opina joyeusement Sakura. En route, mauvaise troupe ! ajouta-t-elle en poussant un Itachi renâclant dans la bonne direction.

- C'est excellent ! félicita Minato. Tu es vraiment très doué, Naruto. Tu dois tenir ça de ta mère.

- Quand est-ce que tu m'apprends le Hiraishin ?

- oulà, tu as encore beaucoup de travail avant.

- Mais pourquoi ça ?

- C'est une technique très difficile. Pour assimiler cette technique, il te faut maitriser les techniques spatio-temporelles et ensuite les combiner avec un déplacement instantané et une technique de scellement. Le tout simultanément et sans mudrâ. Tu saisis maintenant la complexité de la chose ? T'en sens-tu capable maintenant ?

- Non, convint Naruto. Ça me parait même quasiment infaisable. Avec des mudrâ, à la rigueur, mais sans…

- Naruto, toutes mes techniques personnelles s'utilisent sans aucun signe, ne l'as-tu pas remarqué ? il y a une raison à cela. Je ne suis pas le ninja le plus fort de ma génération…

- Bien sûr que si ! Tu es le hokage !

- Si tu m'avais laissé finir ma phrase tu aurais su que je parlais de force pure. Enfant, j'étais assez petit et maigrichon. Avant d'entrer à l'académie, les gamins du village ne cessaient de me persécuter. C'est comme ça que j'ai appris à me battre, à la dure. J'ai vite compris que si je voulais arrêter de me faire amocher, je devais être plus rapide qu'eux. J'ai donc travaillé sur ce point pendant des années jusqu'à ce que je devienne plus rapide que n'importe qui. Quand je suis entré à l'académie, la donne était totalement changée. Même si je n'étais pas aussi puissant physiquement que certains de mes camarades, ça n'avait pas d'importance car ma vitesse me permettait de porter trois coups là où ils n'en mettaient qu'un. Et encore fallait-il qu'ils arrivent à me toucher, ajouta-t-il avec un petit clin d'œil.

Naruto se souvint de la mandale reçue au visage la première fois où il avait affronté son père et protesta :

- Je trouve que tu cognes plutôt dur pour quelqu'un qui manque de puissance.

- C'est à cause de ta mère. Quand Kushina a déclaré devant toute la classe qu'elle deviendrait hokage et que je l'ai vu dérouiller trois de nos camarades en un clin d'œil, j'ai compris qu'elle allait me poser problème. Et puis…dois-je te l'avouer ? Je la trouvais mignonne et ce n'était certainement pas en me faisant démolir par elle pendant les cours pratiques que j'allais l'impressionner. Elle avait osé me traiter de gringalet quand même ! Mon honneur était en jeu.

- En bref, elle t'a vexé et tu as voulu lui montrer ce que tu valais.

- C'est à peu près cela, admit Minato.

- Comment as-tu fait ?

- Je suis allé voir Mamie Koharu et je l'ai supplié de m'aider à acquérir plus de force. Elle a accepté. Elle m'en a fait voir de toutes les couleurs. J'ai vécu neuf mois de vrai cauchemar mais j'avais acquis assez de puissance pour tenir tête à un chunin ou un junin pas trop doué. Ce qui n'était pas mal du tout pour un gamin encore sur les bancs de l'Académie.

- Comment t'es venu l'idée du rasengan ?

- C'était au cours d'une mission alors que je n'étais que Genin. Nous avions été envoyés à la frontière avec Kumo car ce village venait de tenter d'enlever Kushina. Le hokage voulait être sûr qu'aucun de ses ninjas ne rôdait plus dans le pays du feu. Nous avons été pris dans une embuscade et confronté à l'hôte de Nibi. Celui-ci a formé un orbe du démon. Sans la technique de destruction des échoppes que Jiraya-sensei a lancé sur lui avant qu'il ne puisse nous l'envoyer, nous y serions sûrement restés. Je suis resté des jours à méditer sur cet orbe et je me suis résolu à essayer. Je voulais créer cet orbe sans aucun signe…

- Pourquoi ?

- Comme je te l'ai dit, mon style de combat est basé sur la vitesse. Tout ce qui peut ralentir ma capacité d'action est à proscrire. Les mudrâ en font partie. C'est pourquoi toutes mes techniques personnelles s'effectuent sans le moindre signe.

- Ce qui ne facilite pas leur apprentissage, ronchonna Naruto.

Minato éclata de rire et assena une tape magistrale dans le dos de celui-ci. Son fils laissa échapper un « ouf » de surprise tandis que Minato reprenait :

- J'ai mis trois ans mais le rasengan était né. Durant ce temps, j'ai continué à muscler mon corps avec les exercices de Koharu et je suis devenu un ninja polyvalent, capable d'utiliser aussi bien le ninjutsu que le taijutsu.

- Et le Hiraishin no jutsu ?

- Je venais juste de terminer le Rasengan. Jiraya était tellement fier de moi qu'il en parlait à tout le monde, se vantant d'être le sensei d'un véritable génie. À l'époque, Mito Uzumaki, la femme du premier hokage était encore en vie. Elle en a eu assez de l'entendre « braire des âneries » et m'a lancé un défi : si je réussissais à maîtriser le clonage des shuriken, technique personnelle du troisième hokage, elle m'enseignerait les techniques de scellement qui sont la spécialité des Uzumaki. J'avais un mois pour réussir. Personne d'autre dans le village ne possédant cette technique, je suis allé voir le troisième. Il a bien ri et a refusé de m'aider, arguant que Mito cherchait à tester mes capacités et que m'aider fausserait le test.

- Et tu as réussi ?

- In extremis. Il fallait quand même que j'apprenne le multiclonage par moi-même et, à l'époque, il n'existait aucun parchemin expliquant ces techniques. Utiliser le multiclonage sur soi-même, c'est simple : il suffit de diviser son propre chakra mais lancer cette technique sur un objet dépourvu de chakra, c'était une autre paire de manche. J'ai fini par comprendre que le secret consistait à insuffler une petite portion de chakra dans le shuriken et de le multiplier après l'avoir lancé grâce à son empreinte de chakra. Mito était très impressionnée. Elle ne pensait pas que je réussirais, du moins pas dans les délais. Elle a tenu sa promesse et m'a autorisé à suivre les cours qu'elle dispensait à Kushina. J'espérais bien que Kushina apprendrait ainsi à mieux me connaitre et qu'elle finirait par me retourner mes sentiments.

- Attends, ne me dis pas que tu as fait tout ça pour draguer Maman ?

- Bien sûr que non : je voulais aussi apprendre le fuinjutsu mais j'espérais bien pouvoir en profiter pour placer mes jalons. Je me suis révélé assez doué mais je progressais moins vite que Kushina.

- Pourquoi ?

- Comment t'expliquer ? Les Uzumaki ont un don naturel pour le fuinjutsu, appelle ça une Blood line si tu veux. Moi, j'apprenais le fuinjutsu. Ta mère, elle, en avait une approche plus instinctive. Elle sentait le fuinjutsu. Elle avait ça dans le sang. Par contre, pour ce qui était de la théorie, Mito s'arrachait les cheveux à essayer de lui faire comprendre les concepts les plus simples mais dès qu'il s'agissait de la pratique, elle réussissait les exercices du premier coup quand il me fallait de longues heures d'entrainement. Kushina ne se gênait pas pour se moquer de moi. Ça me rendait encore plus déterminé. Pendant un cours sur les invocations, il m'est venu l'idée que le sceau qui apparait à ce moment-là pouvait être considéré comme une balise. Mito a trouvé l'idée intéressante et nous avons tenté quelques expériences dans ce sens.

Il fit une pause, regarda son fils d'un air songeur puis reprit son récit.

- Un jour que je discutais avec Mito de la possibilité de coupler une balise avec le déplacement instantané, Kushina m'a dit que je n'arriverai jamais à mettre au point quelque chose d'aussi compliqué.

- Et bien sûr, tu as voulu lui prouver le contraire.

- Évidemment. J'allais lui montrer moi, à cette tête de bois, ce dont j'étais capable !

Naruto éclata de rire : entendre son père parler de son enfance et de ses déboires avec celle qui deviendrait sa femme le réjouissait. Il aurait pu passer toute la journée à l'écouter sans se lasser.

- Que s'est-il passé ensuite ?

Minato se rembrunit. Naruto comprit que les évènements qui avaient suivis étaient loin d'être plaisants.

- Uzuchio a été attaqué. Mito et Kushina ont perdu toute leur famille. Ça a été très dur pour elles. Mito ne l'a pas supporté : elle est décédée peu après. La mort de Mito a libéré Kyubi et Kushina était en mission alors la décision a été prise d'exiler Kyubi avant qu'il ne puisse détruire le village. C'est mon père et celui de Fugaku qui ont été choisis pour cette tâche. Ils y ont laissé leur vie. Quand Kushina est rentrée et a appris la nouvelle de la chute d'Uzuchio, elle s'est complétement effondrée. Comme je venais moi-même de perdre mon père, j'étais le seul qu'elle n'envoyait pas aux pelotes parce que je savais exactement ce qu'elle traversait.

Il eut un sourire attendri :

- C'est ce jour-là que j'ai embrassé ta mère pour la première fois. Je m'en souviens encore : elle m'a carrément envoyé valdinguer!

- Pourtant, maman m'a dit qu'elle était tombée amoureuse de toi quand tu l'as sauvé des types de Kumo ! alors pourquoi elle t'a frappé ?

- Kushina avait beaucoup de caractère mais elle ne savait jamais comment réagir aux manifestations d'affection. Dès que quelqu'un lui montrait de la gentillesse, elle s'imaginait qu'il faisait cela pour se moquer d'elle. D'où sa réaction violente.

Il fixa un point derrière Naruto et reprit, un brin d'espièglerie luisant dans ses yeux bleus, contrastant totalement avec la gravité de ses propos:

- En parlant de femme de caractère, en voici une ! dit-il en retournant Naruto de manière qu'il voit Sakura arriver derrière lui.

Naruto eut à peine le temps d'assurer son équilibre avant qu'un boulet de canon à cheveux roses ne lui saute au cou. Il referma les bras sur la taille gracile de sa petite-amie et plaisanta :

- Et bien Sakura, on dirait que tu es contente de me voir !

Elle lui écrasa le pied, mettant ainsi fin au câlin. Naruto jappa de douleur et sautilla sur place en portant la main à son pied. Puis, voyant que Sakura ne se laissait pas prendre à ses pitreries, il reposa le pied par terre et se plaça prudemment hors de portée de la furie.

- Crétin, tu aurais pu donner de tes nouvelles. Tu t'en vas affronter Danzo et la Racine tout seul avec ton père et rien ! Pas même un petit mot pour dire que tu vas bien ! Je me suis fait un sang d'encre ! Sasuke, Itachi, faites votre rapport au hokage, je me charge de celui-là ! termina-t-elle en saisissant Naruto par l'oreille et en l'entrainant vers la maison.

- Mais Sakura….tenta de protester le propriétaire de l'esgourde1 malmenée.

- J'ai l'extrême bonté de t'accorder un rancard ce soir alors le moins que tu puisses faire est de m'accompagner faire les boutiques pour acheter une mignonne petite robe pour le restau. Ce sera ta punition !

Naruto se garda bien de lui faire remarquer que son pied et son oreille douloureux étaient des punitions bien suffisantes. Il ne tenait pas à aggraver son cas, merci bien ! Il se laissa donc entrainer sans protester vers son cauchemar : faire les boutiques avec une fille.

1 Oreille en argot. Seul synonyme d'oreille dans mon dico, désolée !